1-2/ En Algérie
L'Algérie, avec une production, en 2005 de 100 000
tonnes, qui correspond à 3,5% de la production mondiale, occupe la
huitième place mondiale. Malgré cette situation qui paraît
favorable, la production algérienne d'abricots demeure très
faible et encore loin d'atteindre celle enregistrée dans certains pays
du monde.
Le tableau n°02 et la figure n° 03 montrent
l'évolution de la culture de l'abricotier en Algérie de 1984
à 2005 où l'on note une certaine fluctuation des superficies
occupées par cette espèce.
Depuis 1992 à 2000, nous remarquons une
légère stabilité des superficies réservées
à cette culture.
Après l'an 2000, la culture d'abricotier a connu une
extension remarquable où la superficie est passée de 13 390 ha
à 40 000 ha en 2005, soit une augmentation de 66%, ce qui
correspond à une augmentation annuelle de 13,3%.
Nous signalons que la période 2000/2005 est
marquée par la mise en place du programme national de
développement agricole (PNDA) qui a pour objectif de promouvoir
l'agriculture algérienne.
C'est grâce à ce programme que les superficies
destinées, non seulement à l'abricotier, mais à
l'arboriculture fruitière en générale ont
augmenté.
La production nationale d'abricots se caractérise par
une fluctuation d'une année à une autre. Celle-ci oscille
moyennement entre 35 000 et 70 000 tonnes par an.
Depuis l'avènement du PNDA la production est
passée de 67 000 tonnes en 2001 à 100 000 tonnes en
2005, ce qui correspond à une augmentation de 33%.
Le tableau n°02, montre également une
instabilité au niveau des rendements qui varient de 23 à 60
quintaux par hectare et qui restent très faibles par rapport à
ceux enregistrés dans certains pays (126 Qx / ha en Italie et en
Espagne, 123 Qx / ha en Grèce, 110 Qx / ha au U. S. A).
Cette faiblesse des rendements peut être attribuer
à plusieurs causes, entre autre :
L'insuffisance de connaissances relatives au comportement du
matériel végétal (variété et porte-greffe)
et ses exigences, le manque d'entretien des plantations, en particulier la
taille, l'irrigation, la fertilisation, l'entretien du sol et les traitements
phytosanitaires. S'ajoute à ces paramètres le vieillissement et
le dépérissement de plantations.
Tableau n° 02 : Evolution de la culture
d'abricotier en Algérie.
Année
|
Superficie
(ha)
|
Rendement
(Qx/ha)
|
Production
(Tonne)
|
1984
|
12 000
|
45,5
|
54 638
|
1985
|
13 000
|
32,6
|
42 408
|
1986
|
9 300
|
39,8
|
37 033
|
1987
|
10 500
|
34,7
|
36 430
|
1988
|
10 200
|
31,9
|
32 500
|
1989
|
14 300
|
32,1
|
45 925
|
1990
|
14 010
|
25,0
|
34 979
|
1991
|
12 012
|
49,3
|
59 263
|
1992
|
12 290
|
33,2
|
40 785
|
1993
|
12 560
|
55,1
|
69 187
|
1994
|
13 170
|
32,4
|
42 689
|
1995
|
13 040
|
31,6
|
41 233
|
1996
|
13 460
|
59,4
|
80 000
|
1997
|
13 770
|
28,9
|
39 850
|
1998
|
13 680
|
42,5
|
58 110
|
1999
|
13 950
|
53,1
|
74 140
|
2000
|
13 390
|
42,1
|
56 354
|
2001
|
22 510
|
30,1
|
67 724
|
2002
|
30 990
|
23,8
|
73 733
|
2003
|
30 000
|
23,3
|
70 000
|
2004
|
30 000
|
23,3
|
70 000
|
2005
|
40 000
|
25
|
100 000
|
(F.A.O.,. 2005).
Figure n° 03 : Evolution de la culture
d'abricotier en Algérie.
|