Le conseil en audit social( Télécharger le fichier original )par Melanie MEIMOUN ICSV - CNAM - Master 2008 |
Annexe n°1676 :Le stress au travail : les conséquences pour l'entreprise. Les conséquences du stress ne pèsent pas seulement sur l'individu en termes de souffrance et de préjudice pour sa santé. Elles ont également des répercussions organisationnelles et économiques pour les entreprises, et un coût pour la société dans son ensemble. Conséquences sur le fonctionnement Le stress au travail désorganise les entreprises et les collectifs de travail. Dans les entreprises où le stress est élevé, on peut ainsi noter : - une augmentation de l'absentéisme et du turn over, - des difficultés pour remplacer le personnel ou recruter de nouveaux employés, - des accidents du travail, - une augmentation de l'absentéisme et du turn over, - des difficultés pour remplacer le personnel ou recruter de nouveaux employés, - des accidents du travail, - une démotivation, une baisse de créativité, - des accidents du travail, - une démotivation, une baisse de créativité, - une dégradation de la productivité, une augmentation des rebuts ou des malfaçons, - une dégradation du climat social, une mauvaise ambiance de travail - des atteintes à l'image de l'entreprise, etc. Ces dysfonctionnements sont des indicateurs de stress au travail. Coût du stress En raison de ses conséquences sur le fonctionnement (absentéisme, turn over, perte de productivité....), le stress coûte cher à l'entreprise. Plusieurs études ont montré qu'il est « rentable » pour les entreprises d'investir dans la prévention du stress au travail : les coûts des mesures de prévention collective sont amortis assez rapidement (de l'ordre d'une année). Le stress coûte cher également à la collectivité et à la société en général. Au niveau européen, le coût du stress d'origine professionnelle est estimé à environ 20 milliards d'euros par an (si l'on part de l'hypothèse qu'au moins 10 % des coûts des problèmes de santé liés au travail ont un rapport avec le stress au travail). De plus, le stress serait à l'origine de 50 à 60 % de l'ensemble des journées de travail perdues (d'après une enquête de 1999 faite par l'Agence Européenne pour la sécurité et la santé au travail dans les 15 Etats membres). 76 Source : www.inrs.fr. Le 23/04/2008. Les estimations du coût du stress au niveau d'un pays font apparaître de grandes disparités de résultats, explicables par des méthodologies d'études très différentes. On peut néanmoins citer une étude de 1996 faite dans les pays scandinaves (par Lunde-Jensen et Levi). Elle montre que les maladies cardio-vasculaires dues au stress (conjonction de fortes exigences et faible autonomie du travail) représentent 4 % du coût des accidents du travail et des maladies professionnelles. En valeur absolue, la facture s'élevait en 1992 à 177 millions d'euros pour la Suède et 125 millions pour le Danemark. Une étude réalisée en France estime que le coût direct et indirect du stress peut être évalué entre 830 et 1 656 millions d'euros par an, ce qui équivaut à 10 à 20 % du budget de la branche accidents du travail / maladies professionnelles de la Sécurité sociale. Il s'agit d'une estimation à minima ne prenant en compte qu'un seul facteur de stress (étude de l'INRS faite en 2000 d'après la même méthodologie que l'étude scandinave). Annexe n°17 : Les entrevues avec les experts. Objectif : L'étude a pour objectifs de connaître les actions qui sont mis en oeuvre par les experts pour communiquer, prospecter et détecter de nouveaux clients, de savoir comment la concurrence opère et d'apprécier les moyens mis en oeuvre par les clients pour trouver un cabinet conseil. Bonjour, Dans le cadre de la création d'un cabinet de conseils, nous vous invitons à participer à cette enquête. Nous vous remercions par avance de bien vouloir compléter le questionnaire. 2. Quel est votre profession ?
7. Votre entreprise fait-elle de la veille concurrentielle ? ri Non, ri oui. Si oui, comment est elle formalisée ?
ri la notoriété, ri par des propositions et appels d'offres, ri les partenariats, ri les prestations, ri les compétences, ri le savoir-faire, ri l'Internet ou les annuaires professionnels, ri le réseau de connaissances, ri le bouche-à-oreilles, ri les recommandations, ri les références.
ri les partenariats, lesquels ? ~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ri le bouche à oreilles, ri les fax, les mailings, ri les colloques / les conférences, ri la prospection, ri le marketing viral, ri un réseau personnel, ri un catalogue produit, ri la publicité, ri les salons professionnels, ri les annuaires professionnels, ri le télémarketing, ri la presse, ri l'Internet ri autres : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
ri Moins de 10 %, ri entre 10 % et 30 %, ri entre 30 % et 50 %, ri plus de 50 %. - - les partenariats, ri Moins de 10 %, ri entre 10 % et 30 %, ri entre 30 % et 50 %, ri plus de 50 %. - un site Internet. l Moins de 10 %, l entre 10 % et 30 %, l entre 30 % et 50 %, l plus de 50 %.
l le coût, l les salariés ne sont pas une de leur première préoccupation, l la difficulté de trouver un cabinet/consultant de confiance, l une méconnaissance de l'activité, l certaine(s) peur(s), l ils n'ont aucun besoin, l ils n'ont pas le temps, lautres : ..............................................................................
Annexe n°18 : L'entrevue avec des responsables de service, des dirigeants et créateurs d'entreprise. Objectif : L'étude a pour objectifs de connaître les actions qui pourraient être mise en oeuvre par les cadres, les responsables et dirigeants d'entreprise pour la recherche d'informations en termes de conseils. Elle répond notamment aux questions suivantes : - Vers quelle(s) personne(s) ou quel(s) organismes ces personnes se tourneraient- elles pour résoudre un problème particulier de gestion sociale ? - Quels sont les freins et les motivations de ces personnes par rapport à l'usage de certains moyens de communication ? - De quelles manières une entreprise trouve son consultant ? Bonjour, Dans le cadre de la création d'un cabinet de conseils, nous vous invitons à participer à cette enquête. Nous vous remercions par avance de bien vouloir compléter le questionnaire.
l la chambre de commerce ou la chambre des métiers, l l'expert-comptable, l une association, l un syndicat de ma branche professionnelle, l un consultant indépendant, l ma direction des ressources humaines et/ou service du personnel, l le délégué syndical, l un confrère, l un conseiller extérieur à l'entreprise (expert comptable, avocat, ...), l l'inspection du travail, l un cabinet de conseils, l l'Internet, lautres : ..............................................................................
l Non, l oui. Lequel de préférence et pourquoi ?
ri le coût, ri les salariés ne sont pas une de mes premières préoccupations, ri la difficulté de trouver un cabinet/consultant de confiance, ri une méconnaissance de l'activité, ri une certaine appréhension, ri aucun besoin, ri le manque de temps, ri autres : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
ri Non, ri Oui . Les conservez-vous ? ri Oui, ri Non. Pourquoi ?
LA TABLE DES MATIERES. LES REMERCIEMENTS..................................................................2 LESOMMAIRE.............................................................................3 L'INTRODUCTION.................................................... ..................4 1 LA PRESENTATION. ...................................................................6 1.1 L'étymologie et la définition du mot conseil............................ ......... .6 1.2 Les fondements historiques et l'évolution du conseil................... .........6 2 L'ANALYSE DU MARCHE DU CONSEIL............................... ......7 2.1 L'étude de l'offre................................................................... ...7 2.1.1 La typologie et les acteurs.................................................... ...8 2.1 .1 .1 L'audit financier et l'expertise comptable.................................. ...8 2.1.1.2 Le conseil en management.................................................... ...9 2.1.1.3 Le conseil en système informatique..............................................9 2.1.1.4 Le conseil juridique............................................................. 10 2.1.2 Le rôle du conseiller, sa mission et ses objectifs. 10 2.1.3 L'approche de la concurrence 11 2.2 L'étude de la demande 12 2.2.1 Les besoins et les attentes de la demande 12 2.2.2 L'impact du conseil sur la demande........................................... 13 2.2.3 L'évolution sociologique et comportementale des individus 14 2.3 L'environnement du marché du conseil 14 2.3.1 L'environnement économique................................................. 14 2.3.2 L'environnement juridique 15 2.4 La synthèse 16 2.4.1 Les menaces 16 2.4.2 Les opportunités 17 2.4.3 Les tendances 18 3 L'APPROCHE STRATEGIQUE DE L'ENTREPRISE .................. 19 3.1 La présentation de l'entreprise à
créer et son concept............................19 3.1.2 L'historique de l'audit de climat social...........................................19 3.1.3 L'activité de l'entreprise.......................................................... 20 3.2 La cible 22 4.1 La demande et ses besoins............................................................25 4.2 L'offre...................................................................................29 4.3 L'approche de la concurrence ........................................................30 4.4 La synthèse..............................................................................31 4.4.1 Les forces internes...................................................................31 4.4.2 Les forces externes.......................................................... ......31 4.4.3 Les faiblesses.........................................................................31 5 LA FICHE DE PROBLEMATIQUE...........................................33 5.1 Le sujet..................................................................................33 5.2 Le problème............................................................................33 5.3 La question de problématique........................................................33 5.4 Les hypothèses.........................................................................33 6 LA REVUE DE LITTERATURE...............................................34 7 LES HYPOTHESES DE TRAVAIL...........................................37 7.1 La première hypothèse : la création d'un site Internet............................37 7.2 La seconde hypothèse : la prospection par le mailing.............................37 7.3 La troisième hypothèse : Une stratégie de partenariat............................37 8 LA METHODOLOGIE...........................................................38 8.1 Les définitions..........................................................................38 8.1.1 La définition de l'étude quantitative..............................................38 8.1.2 La définition de l'étude qualitative........................................... ...38 8.2 L'objectif et les enjeux des études...................................................38 8.3 Le choix des études....................................................................39 8.3.1 Une approche quantitative..........................................................39 8.3.1 Une approche qualitative.......... .............................................. 39 9 LES ETUDES.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~40 9.1 L'analyse des études quantitatives~ ~~~~~~~~~~~~~~~40 9.1.1 La synthèse de notre étude quantitative. 50 9.1.1.1 La création d'un site Internet.~~~~~~~~~~~~~~~~~.50 9.1.1.2 Une stratégie de partenariat.~~~~~~~~~~~~~~~~~ 51 9.1.1.3 La prospection par le mailing. 51 9.2 L'analyse de l'étude qual itative.~~~~~~~~~~~~~~~~~ 52 9.2.1 La synthèse de nos entretiens qualitatifs.~~~~~~~~~~~~ 53 9.3 La synthèse générale.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...~54 10 LES RECOMMANDATIONS ET LE PLAN D'ACTIONS.~~~~~~ 55 10.1 La stratégie mercatique.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.55 10.1.1 Notre positionnement. 56 10.1.2 Notre cible.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~56 10.2 Le plan de marchéage.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~57 10.2.1 La politique produit.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 57 10.2.2 La politique de prix.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 59 10.2.3 La politique de distribution.~~~~~~~~~~~~~~~~~ 60 10.2.4 La politique de promotion.~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 60 10.2.4.1 La création d'un site Internet.~~~~~~~~~~~~~~.61 10.2.4.2 Les partenariats.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 62 10.3 La synthèse de notre plan de marchéage.~~~~~~~~~~~~ 62 10.4 Le plan d'actions.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 63 10.4.1 L'agenda des actions.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 63 10.4.2 Le plan général des actions sur trois
ans.~~~~~~~~~~~...~64 LA CONCLUSION.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...66 LA BIBLIOGRAPHIE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~...68 LES ANNEXES.71 LA TABLE DES MATIERES.~~~. ~~~~~~~~~~~~~~~.104 ABSTRACT Through this study, we are trying to find out what marketing actions are relevant which must be implemented for the creation of an advisory activity. For over a century, the world council has ceased to be a complete change. For better understand that in the first part, we analyze its market and its environment. In a second part, we explain this activity of independent consultant specializing in audit of social climate in particular, stress management in enterprises. With the help of literary references and our studies conducted among professionals that we are considering whether our working hypotheses are admissible. Analysis significant for the development of our recommendations on marketing strategy and plan of actions to perform for the creation of this activity. An audit of social climate is a rapidly expanding activity, but even today, few companies are becoming aware of the need to address social risk. Also, the results of our study show us that some marketing tools seem indispensable to the establishment and development of a business council for an independent consultant. KEY WORDS The consultancy market. The audit of the social climate. The independent consultant. The human capital. The social risk. RESU ME De par cette étude, nous tentons de découvrir quels sont les actions mercatiques pertinentes qui doivent être mises en oeuvre pour la création d'une activité de conseil. Depuis plus d'un siècle, le monde du conseil n'a cessé d'être en complète mutation. C'est pour mieux le comprendre que, dans une première partie, nous analysons son marché et son environnement. Dans une seconde partie, nous détaillons cette activité de consultant indépendant spécialisé dans l'audit de climat social et plus particulièrement, la gestion du stress en entreprise. C'est avec l'aide de références littéraires et de nos études effectuées auprès de professionnels que nous examinons si nos hypothèses de travail sont recevables. Analyse non négligeable pour l'élaboration de nos recommandations sur la stratégie mercatique et le plan d'actions à effectuer pour la création de cette activité. L'audit de climat social est une activité en pleine expansion ; mais, aujourd'hui encore, peu d'entreprises prennent conscience de la nécessité de s'occuper du risque social. Aussi, les résultats de notre étude nous montrent que certains outils mercatiques apparaissent donc indispensables à la création et au développement d'une activité de conseil pour un consultant indépendant. MOTS-CLES Le marché du conseil. L'audit du climat social. Le consultant indépendant. Le capital humain. Le risque social. |
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