2.5. Hypothèses
Comme cela a été observé par Brunt et al.
(1999), nous partirons de l'hypothèse que chez de jeunes adultes le
franchissement d'un obstacle n'affecte pas la vitesse de progression atteinte
à la fin du premier pas. Dans ce cas, nous pensons que les ajustements
posturaux anticipateurs en condition « sans obstacle » sont plus
importants que pour la condition « obstacle », car cette
réduction a pour but de réduire le risque de toucher l'obstacle
pendant la phase d'exécution (Zettel,2002). D'autre part pour pouvoir
atteindre une vitesse à la fin du premier pas similaire à celle
de la marche sans obstacle, malgré l'augmentation de la durée
d'exécution du pas.
En autres termes, si on garde les mêmes APAs avec
l'obstacle, on ira forcément plus vite à la fin du pas parce que
la durée du simple appui sera plus longue.
Enfin nous chercherons à savoir si les APA
associés à l'initiation de la marche avec franchissement d'un
obstacle sont prédictifs de la vitesse de marche, comme c'est le cas
sans obstacle.
.
|