CONCLUSION
GÉNÉRALE
Au terme de trois mois de stage passés à YIF, il
a été question pour nous d'une part de réviser et de bien
assimiler certains aspects de cours vus tout au long de la formation tels que
le cours de pratique des enquêtes, d'informatique et d'analyse de
données, d'autre part d'améliorer nos connaissances dans le
domaine des logiciels tels que CSPRO et SPSS. De plus, nous avons eu le
mérite d'être initié à la recherche, une des
missions principales du Service TED.
Le travail dont nous venons de présenter les
résultats avait pour but : d'étudier le niveau de connaissance
des populations du Bassin Nyong-Sanaga en ce qui concerne le paludisme et de
décrire et d'analyser les différentes stratégies de lutte
utilisées par ces derniers pour faire face à la maladie. Avant
d'analyser les différentes stratégies de lutte utilisées
par les populations du Bassin Nyong-Sanaga, nous avons étudier au
préalable les caractéristiques socio-démographiques et
environnementales des populations du Bassin Nyong-Sanaga.
De nos analyses, il ressort que très peu d'habitations
sont dotées d'électricité. C'est ainsi que pour
éclairer leur domicile, la majeure partie de la population utilise la
lampe tempête (74.7 %) ce qui confirme le fait que la plupart des
villages de notre étude est située en zone rurale. On constate
aussi qu'environ 97 % des enquêtés savent que le moustique est un
insecte nuisible et dangereux pour l'homme. Ils estiment que la présence
des moustiques dans la région est assez massive. D'où la
nécessité d'une intervention rapide dans le cadre d'une lutte
antivectorielle contre le paludisme.
Quant à ce qui concerne les stratégies
utilisées par les populations du Bassin du Nyong-Sanaga pour lutter
contre le paludisme, il ressort qu'environ 60 % des enquêtés ne
dorment pas sous une moustiquaire car ils la trouvent coûteuse. Cela
pourrait donc s'expliquer par le fait que la majorité des habitants du
Bassin Nyong-Sanaga exerce dans l'agro-pastorale. Conscients du danger que les
moustiques peuvent provoquer, les populations n'hésitent pas à se
rendre au centre de santé le plus rapproché lorsqu'ils sont
malades (82 %). Cela est vraiment à encourager mais il y'a encore
à parfaire car l'automédication semble être un recours
thérapeutique important en ces temps de difficultés
financières.
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Annexes
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