R- Oui, cette année je ne les connais pas encore
très bien mais l'année dernière, d'ailleurs, j'ai
été félicitée par le chef du département
pour le travail qu'ont fait mes élèves de langue arabe. Ils
parlaient très bien français et ils étaient capables de
venir au tableau, de faire un exposé sans lire la fiche. A la fin de
l'année, j'ai eu une grande surprise puisque mes étudiants comme
on vient de dire, ils ont organisé un sketch. Ils sont venus, là,
entre étudiants, l'un jouait le rôle du professeur et les autres
étaient des élèves et j'étais étonnée
par le résultat que j'ai eu.
Q-Que faites-vous pour responsabiliser vos
étudiants ?
R- Je leur fais toujours confiance. J'ai
affaire à des étudiants. Donc, je me dis, il faut que je me mette
d'abord à leur niveau. Comme j'assume un cours je l'assume à leur
niveau et tout en faisant mon cours, je leur donne des données nouvelles
de nouvelles connaissances et la séance suivante je leur
dis : « Tenez j'ai oublié ce que je vous ai dits la
dernière fois qui peut me rappeler ce que j'ai dit ».
Q- Donc vous prenez aussi en
considération les connaissances antérieures ?
R- Ah !Oui, je ne fais pas un nouveau
cours s'il n'y a pas un rappel de ce qui a été fait et c'est ce
que j'utilise avec tous mes étudiants et mes élèves. Par
exemple, je fais un cours aujourd'hui, comme aujourd'hui il y a un
exposé, s'il y a un temps je ferai autre chose. Et la prochaine fois, je
leur dirai : « Tiens de quoi on a parlé »
c'est-à-dire je les laisse toujours, en sachant qu'à n'importe
quelle heure, à n'importe quel moment je peux poser la question sur ce
qui a été fait antérieurement et bien sûr j'en
penche sur quelque chose, quelque chose de nouveau.
Q- Est- ce que vous donnez un temps suffisant
à l'étudiant pour accomplir une tâche ?
R-Je donne effectivement, mes
étudiants ne peuvent pas faire quelque chose, c'est moi qui dois juger
avec le contenu de ce que je demande. Si je pense, si je me mets dans ma
tête qu'une demi-heure suffirait c'est une demi-heure, si je pense
moi-même, je calcule et je vois c'est là que je calcule le
degré de compréhension chez mes élèves.
Q- Généralement, proposez-vous
aux étudiants des activités collectives ou
individuelles ?
R- Il y en a des collectives et il y en a
d'autres individuelles. Comme c'est la première fois qu'on se lance
à l'eau, ils font des exposés à deux. Jusqu'à
présent c'est à deux mais peut être, il y a des groupes qui
se feront à trois. Comme on a dit, vers le mois de mai par exemple, je
leur demanderai par exemple de le faire seul. Il faut qu'il soit capable et ce
que je souligne ce sont des futurs enseignants. Je leur apprends à
savoir parler en face d'un certain nombre de personnes : voilà mon
but de ces exposés d'abord leur apprendre à parler ça va
leur permettre de faire des recherches, 2e leur apprendre à
parler, 3e les futurs professeurs, il faut qu'ils enlèvent le
trac d'être en face d'un certain nombre d'étudiants. Il faut
qu'ils aient le courage, qu'ils aient la posture d'un professeur en face d'une
classe.
Enseignant 02 .
Q- Considérez-vous que vos
étudiants sont motivés ?
R- Il y a quelques-uns uns qui sont
motivés mais les autres non.
Q- Que faites-vous pour les motiver ?
R- Je dois ramener des textes
différents, je dois les conseiller.
Q- Est-ce que vous prenez en
considération le choix des étudiants en ce qui concerne le
thème ?
R- Le choix du thème, Bien sûr,
ça dépend.
Q- Sentez-vous que vos étudiants sont
capables d'accomplir des tâches ?
R- Oui, je pense.
Q- Puisque vous les jugez comme
démotivés.
R- Non, mais dans ma classe, il y a des
étudiants qui travaillent, qui peuvent travailler mais les autres
non.
Q- Que faites-vous pour rendre vos
activités moins ennuyeuses ?
R- Donc, il faut que je donne un travail
motivant par exemple des différents exercices et comme ça je
laisse la chance aux étudiants de choisir. Les étudiants ont le
choix de choisir le travail qui leur convient.
Q- Selon-vous quelles sont les conditions que
le professeur doit respecter pour aider ses étudiants à
être motivés ?
R- Je les incite à la beauté
esthétique de la langue française.
Enseignant 03 .
Q- Considérez-vous vos
étudiants comme motivés ?
R- C'est vrai qu'il y a des
éléments, il y a des étudiants qui sont très
motivés. Pourquoi motivés ? Parce qu'à mon sens,
déjà, ils ont déjà un pré-requis et qu'ils
veulent encore approfondir. D'autres ne le sont pas pour des raisons que je
considère d'ordre psychologique parce qu'ils ne sont pas adaptés
à la situation universitaire. D'autres pour des raisons
d'incapacité, ils n'ont pas la langue, donc pratiquement, ils craignent
cet handicap depuis peut être le primaire et le moyen d'où ces
désintérêts pour faire la langue étrangère
notamment le français parce qu'ils n'ont pas la capacité de
suivre. Donc, ils ne sont pas armés pour comprendre d'où ces
désintérêts vis-à-vis de la langue
étrangère.
Q- Donc que faites-vous pour les
motiver ?
R- Normalement, on simplifie le
programme : Le contenu du programme est très simple. Pour amener
l'étudiant à s'intéresser à tant soit peu à
la langue, parfois on utilise certains subterfuges de la langue pour l'amener
à s'intéresser et on simplifie au maximum même c'est cela
n'est ni en adéquation avec le programme ni avec les attentes du
programme pédagogique universitaire et notamment pour la langue et la
littérature arabe.
Q- Donnez-vous à l'étudiant
l'occasion de choisir le thème des activités ?
R- Ce n'est pas à lui de choisir le
thème, ils sont déjà à priori proposés par
l'université qui donne très souvent les grandes lignes de ce
programme. Les thèmes ! je sais pas maintenant ce qu'on entend par
le concept de thème, mais en général, pour répondre
honnêtement, non. Ce n'est pas à l'étudiant de le choisir
même si ça peut être, je suis pas contre le fait que cela
soit négocié avec les étudiants. En tout cas, pour ce qui
me concerne, je n'ai pas eu cette idée mais elle serait la bienvenue si
c'était le cas.
Q- Que faites-vous pour responsabiliser vos
étudiants ?
R- Pour les rendre responsables, d'abord on
les incite à la lecture, on leur propose des exercices, on leur demande
de faire des recherches. A travers ces exercices, il y a toujours une
activité qui suscite quelque part l'intérêt de
l'étudiant et l'amène quelque part à s'intéresser
et ce qui en découle c'est automatiquement. C'est une certaine
motivation qu'il acquiert au fur et à mesure. N'oublions pas qu'au
départ, j'avais parlé des étudiants qui ont des carences
terribles et j'ai parlé aussi du subterfuge. Donc, on essaye d'utiliser
des moyens linguistiques pour les attirer et susciter leur intérêt
et en même temps avec des thèmes parfois motivants. Quand c'est
l'état motivant pour les intéresser, d'ailleurs, tout à
l'heure par exemple, on avait abordé un thème dans le cadre de
l'élaboration, de la conception d'un sujet. On a soulevé des
problèmes de sport de manière générale chez
l'adolescent même s'ils ne sont plus des adolescents puisqu'ils s'en
sortent de l'adolescence. Et, parfois, on a évoqué certains
points en rapport des couples d'idées, entre par exemple, comme vous
voyez au tableau : sport- éducation, sport- santé, des
relations qui en dépouillent et entre autre ce qu'on avait
évoqué de l'idée du sport et de politique. Ça les a
beaucoup intéressés. On a évoqué le problème
du sport chez la femme, on a remarqué que la femme ne pratique pas
beaucoup de sport et ce thème les a beaucoup intéressés et
j'aurai promis que ça ferait plus tard l'objet d'un débat qui
serait je le souhaite assez enrichissant pour tous les étudiants.
Q- Généralement, proposez-vous
des activités collectives ou individuelles ?
R- Non, le plus souvent c'est un travail
individuel. Quand certains étudiants sèchent, c'est un travail
collectif c'est-à-dire des exercices très souvent binômes
qui les amènent à s'entraider. Dans ce sens, dans cette optique,
le travail circule en commun, si non, c'est un travail individuel quand
l'élément a les capacités de le faire. Parfois, ils ont
recours à certains documents de références que je donne de
temps en temps et préparent certaines activités eux-mêmes.
D'ailleurs, j'ai certains étudiants dont je suis très satisfait
parce qu'ils sont très intéressés.
Enseignant 04.
Q- Considérez-vous vos
étudiants comme motivés ?
R- Tout dépend de la matière et
de ce qu'on enseigne c'est-à-dire si le sujet proposé est
adéquat c'est-à-dire il est intéressant. Les
élèves sont motivés surtout après un cursus
scolaire, s'ils sont spécialisés en langue et littérature
arabe. Si on étudie leur domaine, ils sont automatiquement
motivés.
Q- Que faites-vous pour rendre
l'activité proposée moins ennuyeuse ?
R- Il faut la faciliter, quand il y a une
facilité d'explication, tous ce qui est facile est compréhensif
et s'il est compréhensif, il peut être suivi et s'il peut
être suivi, il peut être compris et s'il est compris les
étudiantes et les étudiants sont motivés.
Q- Est-ce qu'ils sont capables d'accomplir
des tâches ?
R- ça dépendra de ce qu'on leur
demande de faire. Si on leur demande quelque chose selon leurs
capacités, ils peuvent la faire.
Q- Est-ce que vous proposez aux
étudiants des activités collectives ou individuelles ?
R- On ne peut pas faire des activités
individuelles parce que ça demande beaucoup de temps et c'est
préférable de faire des activités individuelles mais, si
la restriction vous donne d'autres activités bien sûr collectives
ça veut dire qu'on leur propose une activité au tableau. Bien
sûr, tout le monde peut participer individuellement et mais la
réponse est faite collectivement.
Q- Est-ce que vous donnez aux
étudiants un temps suffisant pour accomplir des tâches ?
R- Ça dépendra du contexte,
tout dépend du contexte, si la leçon est facile je ne donne pas
un temps à la réflexion, c'est une perte de temps. Et, si la
réflexion nécessite un temps de réflexion, on leur donne
du temps.
Q- Que faites-vous pour responsabiliser vos
étudiants pour les rendre motivés ?
R- On ne peut pas motiver un étudiant
qui a déjà son baccalauréat. Il est majeur et surtout en
troisième année, il n'y a aucun et aucune étudiante de
moins de 19 ans. Chacun est responsable de ses actes. On ne peut pas motiver si
quelqu'un ne veut pas se motiver par lui-même. C'est impossible, on ne
peut pas motiver. Pour un étudiant, il sait ce qu'il a à faire et
ce qu'il doit apprendre.
Enseignant 05.
Q- Considérez-vous que vos
étudiants sont motivés ?
R- Dans le cadre de mon module, en ce qui
concerne mes étudiants, au niveau de ma salle d'étude,
sincèrement mes étudiants ne sont pas trop motivés pour
l'apprentissage d'une langue étrangère. Vue qu'il y a beaucoup de
problèmes pédagogiques qui ne permettent pas un enseignement
adéquat et un apprentissage de l'enseigné vers l'enseignant ou
de l'enseignant vers l'enseigné. Il n'y a pas de réception et il
y a aucun schéma de communication entre l'enseignant et les
étudiants. Ils regardent cette langue étrangère, qui est
le français, comme une langue éloignée plutôt sur le
plan géographique et qui ne peuvent accepter son apprentissage que par
le biais d'autres moyens pédagogiques plutôt la
télévision ou la musique.
Q- Pensez-vous que vos étudiants sont
capables d'accomplir des tâches ?
R- Je pense que les tâches
proposées dans mon module et par mes soins sont acceptables mais
à condition qu'il y ait réunion de quelques outils
pédagogiques qui peuvent les motiver, par exemple si vous dites à
un étudiant que si le lundi prochain, vous allez rapporter votre
travail et vous aurez une note supplémentaire à votre examen, le
travail sera accompli à la veille et s'il n'y a pas soit disant ces
petits cadeaux, il n'y aura pas de travail accompli.
Q- Que faites-vous pour responsabiliser vos
étudiants ?
R- J'essaye de leur faire comprendre par des
théories de notre vécu et de notre société que
cette 2e langue étrangère est une langue de
lumière. Une langue que dans les années à venir, ils ne
peuvent pas avancer dans leur travail scientifique ou de recherche sans cette
langue.
Q- Donc, que faites-vous pour motiver vos
étudiants ?
R- En ce qui concerne mes étudiants,
j'ai trouvé une solution qui me paraît fiable : c'est que les
étudiants algériens surtout qu'ils sont spécialisés
en la langue arabe comme licence. Pour les attirer vers la langue
française, ni le texte, ni les exercices, ni la leçon de
français ne peuvent les motiver mais une seule chose qui peut les
motiver : ce sont des exemples, tirés du vécu et de la
société et surtout en leur donnant des titres de films,
c'est-à-dire des films américains où il y a une traduction
en français. Ils s'intéressent beaucoup à la
cinématographie, beaucoup à la musique c'est-à-dire dont
le langage est en français. Ils s'intéressent beaucoup au sport
et la plupart des détenteurs du sport sont européens
c'est-à-dire leur motivation ne commence pas dans salle d'étude
mais elle commence toujours à l'extérieur. Il y a beaucoup de
moyens pédagogiques à l'extérieur qui peuvent motiver les
étudiants à faire un apprentissage de la langue
française.
Q- Est-ce que vous négociez le
thème des tâches proposées aux étudiants ?
R- Oui, spécialement avec les
étudiants de langue arabe, je négocie quelques thèmes
parce qu'il y a au niveau du groupe, il y a des niveaux et il y a ceux qui ne
maîtrisent nullement le français. Il y a ceux qui
réceptionnent la langue en tant qu'un outil linguistique et ils ne
peuvent pas répondre. Il y a ceux qui maîtrisent la langue et ils
ne peuvent pas s'exprimer à cause d'autres problèmes plus
pédagogiques.
Q- Face à une activité à
accomplir, est-ce que vous remarquez que certains étudiants abandonnent
l'activité ?
R- Absolument par exemple, on commence
à faire quelques exercices de grammaire, je constate que la
moitié du groupe ne s'intéresse nullement à comprendre
l'exercice, soit à réfléchir ou au moins avoir l'air
pensif pour régler la solution.
Q- Peut être vous donnez des consignes
qui ne sont pas claires ?
R- Peut être oui, peut être que
la réception est mauvaise, peut être que l'explication de
l'exercice. Mais, j'ai constaté qu'il y a un refus vraiment de la part
des étudiants de faire l'apprentissage de cette langue.
Q- Donnez-vous à l'étudiant un
temps suffisant pour accomplir une tâche ?
R- Absolument oui, surtout l'activité,
au sein du groupe, dure plus d'une heure de temps.
Q- Donnez-vous à vos étudiants
des activités individuelles ou des activités
collectives ?
R- Je préfère leur donner des
activités collectives c'est-à-dire tout le groupe qui participe
à une seule activité et essaye de réfléchir
à une solution.
Q- Selon vous, pourquoi les étudiants
refusent-ils cette langue ?
R- Je pense que le problème n'est pas
un secret de polichinelle : si les étudiants de langue arabe
avaient l'institution au sein même c'est-à-dire je parle de la
bâtisse au sein même d'une grande université où ils
auraient à communiquer, faire l'échange avec des étudiants
d'autres formations comme la langue anglaise, la langue française ou le
droit ou l'économie. Je pense que les étudiants de langue arabe
seront dans l'obligation d'apprendre cette deuxième langue
étrangère.
Enseignant 06 .
Q- Considérez-vous vos
étudiants comme motivés ?
R- En ce qui concerne mes étudiants,
je trouve qu'il y a certains étudiants qui sont vraiment motivés.
Ils sont issus d'une formation parfois francophone. D'autres, ils leur manquent
un petit peu le niveau c'est-à-dire l'handicap. Ils sont motivés
mais le seul handicap devant eux c'est-à-dire ils n'ont pas la base, la
base requise c'est la raison pour laquelle, ils ne peuvent pas suivre. Quand on
n'arrive pas à suivre donc on abandonne.
Q- Que faites-vous pour motiver les
éléments faibles ?
R- D'abord, c'est par les thèmes
traités, j'intéresse mes étudiants à partir des
thèmes traités et en même temps, j'essaye de me rapprocher
davantage des étudiants. Je leur facilite l'accès
c'est-à-dire à cet apprentissage, apprentissage outil. Moi,
j'avais dit ça parce que c'est un moyen de communication voilà et
en même temps c'est une ouverture sur l'autre monde c'est-à-dire
sur le français, sur la civilisation française et ainsi de suite.
On les motive comme ça d'autant plus, c'est-à-dire
qu'actuellement le monde est devenu un village, voilà, c'est la raison
pour laquelle je les pousse à suivre la formation dans ce sens
c'est-à-dire avoir plus d'un outil c'est-à-dire de communication.
Au lieu de se consacrer uniquement à l'arabe, ils étudient
l'arabe en fonction c'est-à-dire du système français.
Q- Vous avez parlé du thème.
Est-ce que vous donnez à l'étudiant l'occasion de choisir les
thèmes étudiés ?
R- Vue à certaines contraintes,
parfois c'est nous qui choisissons le thème c'est-à-dire c'est le
prof qui choisit le thème. Il y a certains thèmes qui
intéressent beaucoup les filles, certains thèmes qui
intéressent les garçons, parfois certains thèmes qui ne
l'intéressent pas du tout, ni les garçons ni les filles.
Q- Sentez-vous que les étudiants sont
capables d'accomplir des tâches ?
R- Oui, simplement il faut leur cibler
l'objectif de l'exercice c'est-à-dire quand on leur explique l'objectif
et le but de cet exercice. Généralement, comme j'ai fait un
travail et le travail a été fait sur un papier
c'est-à-dire qu'il y a une motivation chez les étudiants
seulement ce qui leur manque parfois, le manque d'intérêt de la
part de l'enseignant. L'enseignant ne leur donne pas l'occasion de s'exprimer
et d'aller chercher l'information, d'aller chercher leur besoin
d'apprentissage. Les étudiants, ils ont les désirs d'apprendre,
on sent qu'on ne les intéresse pas de cette manière, parfois la
faute est à l'enseignant. Il faut savoir les intéresser.
Q- Est-ce que vous donnez un temps suffisant
aux étudiants pour accomplir des tâches ?
R- Certainement oui, parfois on fait des
rallonges. On leur donne suffisamment de temps, on leur explique, l'objectif
n'est pas de pénaliser ou de récompenser. Pour moi,
personnellement, on fait le travail, je leur donne le travail c'est pour
eux-mêmes et c'est pas pour l'enseignant c'est-à-dire c'est pour
leur propre apprentissage.
Q- Que faites-vous pour responsabiliser vos
étudiants ?
R- Je leur donne franchement, pour les
responsabiliser, je leur donne suffisamment de liberté pour
s'exprimer.
Q- Est-ce que vous proposez des
activités collectives ou individuelles ?
R- Il y a les deux, je propose
c'est-à-dire ça dépend de la nature de l'exercice que je
leur donne. Parfois, je donne un travail c'est-à-dire quelquefois vue le
volume horaire, parfois je donne des exercices c'est-à-dire à
faire en commun, parfois, individuellement pour cibler c'est-à-dire les
lacunes de chaque étudiant.
LISTES DES FIGURES ET DES TABLEAUX
I-Listes des figures
Figure n°1 : Le modèle de Viau
...................................................27
Figure n°2 : La théorie
attributionnelle de la motivation par Weiner (1985),
simplifiée et adaptée au contexte scolaire
(Huart, 2001, p.228).................32
|