1-3- Climat
La zone de l'étude est localisée entre les
isoyèthes 300 et 600 mm. Le profil météorologique du
Sénégal présenté dans la figure 1 nous donne une
vision plus précise du climat au niveau de la zone
étudiée.
*Diamafara
*Mbam
*Mbadaoune
*Ndour Ndour
*Ndiaye Ndiaye
Figure 1 : Situation de la zone
d'étude dans les diagrammes ombrothermiques du Sénégal
La température moyenne est de 28 °C, elle atteint
par moment plus de 34°C. Mais cette température fluctue beaucoup au
cours de l'année.
Les relevés
pluviométriques de la station de Ndour Ndour nous donne une idée
plus précise de la situation au cours de cette année
2002 :
Figure 2 : Evénements pluvieux de
la station de Ndour Ndour en 2002
La pluviométrie cette
année a atteint un cumul de 543 mm dans la zone. Cependant elle a
été inégalement répartie dans le temps, il y a eu
deux pause pluviométriques assez longues , ce qui a conduit presque
partout où les expériences ont été menées
à un re-semis des cultures et à un stress hydrique très
sévère des plantes. Ceci d'ailleurs va se répercuter sur
le rendement des cultures à tous les niveaux.
1-4-
Végétation
La zone d'étude présente une diversité
dans ses formations végétales. Toutefois la transition entre ces
formations est insensible.
Au sud du bassin on peut noter deux grands ensembles :
-le domaine sahélo soudanien
-et le domaine soudanien
Le premier est le domaine des associations entre
Faidherbia albida et des taillis de
combrétacées (Combretum micranthum, C.
glutinosum,...). On y retrouve des peuplements d'Acacia
seyal et de Adansonia digitata sur sols
calcaires.
Le second est constitué de savanes et de grands arbres
tels Khaya senegalensis, Pterocarpus ericinaceus, et
Parkia biglobosa. Il est tapissé d'un couvert herbacé
dense. On y rencontre dans ses dépressions des espèces du genre
Cynodon sp. Vetiveria nigritana ou
Eragrostis sp.
La production des pâturages du bassin est jugée
satisfaisante dès que la pluviométrie dépasse 400 mm,
cependant, on note une certaine dégradation liée à une
surcharge (vers les forages et les points d'eau) ou à une avancée
de l'arachide (CIRAD, IEMVT, 1986). « Cette dégradation se
manifeste par la disparition des espèces de graminées
pérennes à la faveur d'autres espèces annuelles de valeur
moindre : Tephrosia sp. Zornia glochidiata,
Alysicarpus ovalifolius ». (Dieng, 1985).
Ces dernières ont une faible productivité et
disparaissent rapidement en cours de saison sèche, laissant le sol
exposé, à l'érosion éolienne.
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