2.7.2. Maladies
Le poivron est sensible à de nombreuses maladies, les
plus importantes sont :
2.7.1.1. Les maladies fongiques
a) Phytophthora
Agent pathogène : Phytophtora capsici.
Ce pathogène, due par le Phytophtora capsici,
a une aire de repartions géographique étendue. Le champignon
responsable peut survivre dans les débris des plantes hôtes, dans
le sol, et en association avec d'autres cultures telles que les
cucurbitacées, l'aubergine et la tomate. La pourriture du collet et la
phase de flétrissement dû à cette maladie sont les plus
importants dans les champs irrigués trop abondamment ou mal
drainés. Elles sont caractérisées par l'apparition d'une
zone de couleur foncée partant du sol et s'élevant sur la tige
conduisant au flétrissement brutal de la plante sans phase de
jaunissement des feuilles. Les infections aériennes sont liées
à des périodes de pluies abondantes ou à des irrigations
par aspersion. Une plantation sur buttes, une bonne gestion de l'irrigation et
l'emploi de fongicides sont des pratiques culturales qui peuvent réduire
les pertes liées à cette maladie (Black et al, 1993).
b) Cercospora
Agent pathogène : Cercospora capsici.
La cercosporiose causée par le Cercospora
capsici, peut survivre sur les graines et les résidus des cultures
du poivron. La maladie est très commune et en conditions
sévères d'infection, peut entraîner une défoliation
dans les conditions d'humidités prolongées. Les lésions
foliaires typiques sont brunes et circulaires avec des lésions des
tiges, des pétioles et des pédoncules ont aussi des taches gris
clair cerclées de bordure brun sombre mais elles sont elliptiques. Les
fongicides peuvent être nécessaires pour contrôler le
potagère durant les périodes favorables pour son
développement (Black et al, 1993).
c). Fusariose
Agent pathogène : Fusarium oxysporum.
Les hautes températures et des sols humides sont des
conditions favorables au développement de la maladie. Le
pathogène apparaît le plus souvent dans des zones mal
drainées du champ. Les symptômes sont caractérisés
par un léger jaunissement initial du feuillage et un
flétrissement des feuilles supérieures qui progresse en l'espace
de quelques jours jusqu'à un flétrissement permanent, les
feuilles restant attachées. Le système vasculaire de la plante se
décolore, particulièrement au niveau du collet et de la racine.
Généralement, la maladie apparaît dans des emplacements
bien délimités du champ au sein desquelles un grand pourcentage
des plantes flétrissent et meurent (Black et al, 1993).
d). Oïdium
Agent pathogène : Leveillula taurica.
Le pathogène apparaît chez le poivron sous les
climats chauds à la fois secs et humides, mais rarement sous les climats
froids. La chute des feuilles est plus importante en conditions de faible
humidité. Le pathogène n'a pas de hôtes spécifiques,
une défoliation sévère conduite à une
réduction de la taille et du nombre de fruits. Des fongicides peuvent
être nécessaires pour contrôler le pathogène durant
la période de forte pression d'inoculum. Des taches chlorotiques ou des
taches qui peuvent ensuite devenir nécrotiques à la surface de la
partie supérieure des feuilles. Lorsque les lésions sont
nombreuses, elles peuvent s'agréger et conduire au jaunissement complet
des feuilles affectées (Black et al, 1993).
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