PLAN :
1- INTRODUCTION
2- PROBLÉMATIQUE
3- HYPOTHÈSE
1ére partie : revue de littérature
1.1 les mécanismes de la contraction musculaire
1.1.1 structure et fonction du muscle
1.1.2 mode d'action du muscle
1.1.3 types de contractions musculaires
1.2 la force maximale
1.2.1 définitions et généralités
1.2.2 régimes du travail de la force
1.2.3 importance de la force dans le rugby
1.3 la vitesse
1.3.1 les différents types de vitesse
1.3.2 les méthodes d'amélioration de la vitesse
1.3.3 interrelation de la force et la vitesse
1.4 la puissance
1.4.1 les méthodes du développement de la puissance
1.4.2 programmation et périodes de travail
1.4.3 amélioration et évaluation de la puissance
2éme partie : méthodologie de la recherche
2.1 buts de la recherche
2.2 taches de la recherche
2.3 méthodes de la recherche
2.3.1 analyse de la littérature
2.3.2 les tests de terrain
2.3.3 méthodes statistiques et mathématiques
2.4 organisation de la recherche
3éme partie : dépouillement, analyse et
interprétation des résultats
1.1 le test de la 1RM des jambes
1.2 le test de bosco (détente verticale)
1.3 les tests de vitesse (30m)
1.4 le test de quintuple sauts
1.5 le test de saut sans élan
conclusion
recommandations pratiques
bibliographie
INTRODUCTION
Le rugby est le sport d'équipe par excellence car il
rassemble dans un même groupe des individus aux caractéristiques
physiques et aux fonctions dans le jeu très différents.
Il est courant de constater que l'image qu'ont la
majorité des personnes concernant le rugby est en relation avec la
rudesse des contacts et des chocs. Le jeu des lignes avants, véritable
combat au corps à corps, en est l'image flagrante.
Au-delà de cette vision un peu réductrice du
jeu, on a coutume de dire que le rugby commence d'abord devant.
Certes car, P Conquet, après analyse de plusieurs
matches internationaux montre que sur les 29- 30 minutes de jeu effectif, 28
minutes font l'objet de phase de combat collectif ou individuel pour une minute
de jeu en circulation de balle.
Il montre aussi, d'après l'analyse des matches du
championnat de France 92-93, que 81 % des essais qui ont été
marqués le sont avec moins de 4 passes (25% avec 1 passe, 23.3 % avec 2
passes, 15 % avec 3 passes et 11.6% avec 4 passes).
Tout semble donc montrer, que le jeu des lignes avants est
fondamental dans la structure et dans la réalité du jeu de
rugby
Pierre Conquet définit le rugby comme un sport
collectif de combat. La notion d'affrontement y est primordiale.
Ce sport ne nécessite au départ aucune
qualité particulière et les grands comme les petits, les minces
comme les trapus, peuvent le pratiquer.
À un niveau plus avancé, il fait appel à
des qualités tactiques, techniques (adresse, équilibre,
précision, rapidité) et d'endurance. Certains joueurs devront
être avant tout rapides (arrières) et d'autres puissants (avants)
mais tous devront être capables de supporter des changements de rythme
permanents, car contrairement aux sports d'endurance individuels (que l'on peut
pratiquer seul et à son allure), le rythme de pratique du rugby est
imposé par le jeu lui-même. Le rugby développe les
qualités physiques d'adresse, de rapidité, de placement,
d'équilibre et de puissance.
La capacité à résister et à
imposer la pression demande des qualités de puissance (puissance = Force
* vitesse) musculaire et de tonicité très importante. Ensuite, la
répétition des chocs, des phases de combat demande une
résistance et une endurance conséquente. Enfin,
l'évolution du jeu montre que les capacités de vitesse deviennent
de plus en plus importantes.
C'est pourquoi la préparation musculaire y est
évidente et primordiale, La planification d'un programme de musculation
comporte plusieurs phases qui vont aller d'une musculation
générale à une musculation spécifique au fur et
à mesure que l'on s'approche du ou des moments de la compétition
pour lesquels on souhaite être
« affûté ». Les méthodes sont diverses,
mais laquelle permet à la fois, la vivacité, tonicité et
puissance des muscles, en un temps court ?, la méthode des efforts
dynamiques étudié par Zatsiorski dans un premier temps est
reprise par plusieurs chercheurs dans ce domaine, telque G.Cometti, C.Miller,
cette méthode dynamique qui sollicite les conditions concentriques et
excentriques visant l'entraînement de la force musculaire et la
rapidité de contraction avec un travail à vitesse
d'exécution rapide et des charges moyennes, cette méthode est
généralement conseiller pour le travail de la puissance et de la
force pour les débutants ou les jeunes joueurs, car elle assure une
montée en pic de force en un temps court, et une puissance favorable
à l'explosivité et à la détente, sinon à
long terme le maintien de la tonicité de muscle.
La conception ou l'amélioration de la capacité
de performance implique une méthode d'entraînement rigoureuse.
Notre travail d'initiation à la recherche vient s'inscrire dans le cadre
d'une appréciation de l'impact de travail de la force maximale par la
méthode de musculation dynamique sur l'amélioration de la
puissance des membres inférieurs.
PROBLÉMATIQUE
Il n'est plus à démontrer l'importance de la
puissance et de son action sur le rendement du rugbyman. Cette
amélioration est tributaire de plusieurs facteurs, l'une des composantes
agissantes sur celle-ci est la force maximale du sportif (joueur). Cette
composante peut être améliorée par différentes
méthodes de musculation.
Nous avons optés pour un choix bien
déterminé pour la développer à savoir la
méthode de musculation dynamique.
A partir de ce choix on peut avancer que la liaison entre
l'amélioration de la puissance chez le rugbyman et le
développement de sa force maximale est évidente.
Nous nous confrontons, suite à cette confirmation
à une interrogation majeure ;
· (Est ce que) l'amélioration de la puissance chez
le rugbyman a plus ou moins elle été engendrée
effectivement par le travail de la force maximale en utilisant la
méthode de musculation dynamique ?
· Y-a-t-il une corrélation entre la batterie de
tests proposés et les engagements puissants (vitesse et percussions) du
rugbyman sur terrain ?
HYPOTHÈSES
Le perfectionnement de la puissance des rugbymen
nécessite un engagement physique de plus en plus consistant dicté
par la tournure et les évolutions prises dans le rugby moderne :
sport physique par excellence, sport de combat, de contact et
d'évitement.
La musculation étant un facteur déterminant dans
ce processus, la recherche de l'optimum par une musculation dynamique serait
suffisante pour atteindre des niveaux élevés dans les efforts de
puissance.
Les tests que nous avons choisis pour cautionner la
qualité puissance des membres inférieurs chez le joueur de rugby
peuvent être une des références dans l'évaluation de
l'engagement physique en puissance du rugbyman.
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