Conclusion
Les arguments classiques en faveur de l'ouverture et de la
libéralisation des marchés financiers sont multiples : elles
favorisent l'affectation plus efficace de l'épargne, de plus vastes
possibilités de diversification des risques d'investissement, une
croissance plus rapide et une atténuation des cycles conjoncturels.
La libéralisation financière est
inévitable pour l'ensemble des pays qui souhaitent tirer parti des
bienfaits considérables : hausse de l'investissement, croissance
plus rapide et amélioration du niveau de vie d'une participation
élargie au système économique mondial ouvert en cette
ère moderne de la technologie et des communications.
Les avantages d'une meilleure allocation des ressources et une
augmentation de l'efficacité dans le secteur financier doivent
être mis en balance avec les éventuels effets de la
déréglementation sur la stabilité financière.
L'analyse des crises individuelles suggère que des politiques
macroéconomiques inadéquates, un système prudentiel
déficient et des distorsions microéconomiques ont
contribué d'une manière importante aux troubles financiers
vécus.
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