CHAPITRE III. ANALYSE DU
BUDGET D'EXPLOITATION ET SON INCIDENCE SUR LA GESTION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE / KATANGA
Dans les deux sections de ce chapitre, il sera question
respectivement de l'élaboration du budget d'exploitation cas 2005 de
l'office congolais de contrôle et de l'analyse des budgets d'exploitation
de la période allant de 2001 à 2006.
Le budget d'exploitation a un impact significatif sur la
gestion de l'office. D'abord, dans son élaboration, il touche tous les
aspects de l'entreprise, dans les prévisions évaluatives de
production, de même que les prévisions limitatives des
dépenses présentées dans ce programme chiffré
d'actes de gestion.
Ce budget est un budget contrat qui tient lieu de loi pour
toutes les parties impliquées dans la gestion commune de l'OCC. Ensuite
dans l'analyse des écarts des prévisions et réalisations
des budgets successifs permet aux gestionnaires de voir s'il y a eu
performances ou contre performances et de connaître les causes y
relatives.
III.1. ELABORATION DU
BUDGET A L'OCC
Cette section est consacrée à
l'élaboration du budget à l'OCC dans lequel le budget
d'exploitation ne fait qu'une partie et c'est sur le budget d'exploitation que
nous allons nous pencher pour voir comment le budget d'exploitation a un impact
sur la gestion de l'OCC pour plus de précision, nous allons prendre le
cas de l'élaboration du budget de l'exercice 2005.
La démarche adoptée par l'OCC dans
l'élaboration du budget de l'exercice 2005 n'est pas loin des
motivations de la conception mondésienne sinon classique de la
gestion.
En effet, le budget 2005 comme tous ceux qui l'ont
précédé, est l'état prévisionnel des
recettes et dépenses, l'expression chiffrée des moyens mois en
oeuvre pour atteindre les objectifs que l'entreprise s'est fixé. C'est
un budget contrat négocié avec l'ensemble des organes centraux et
provinciaux de l'office en vue de l'utilisation optimale des ressources
disponibles.
Afin d'assurer une meilleure compréhension de cette
utilisation optimale des moyens disponibles à travers le présent
budget, il n'est pas sans importance de rappeler d'abord brièvement sa
politique générale ainsi que sa vision managériale. De
même, il y a nécessité d'indiquer dans ses grandes lignes,
en prélude du budget proprement dit, le programme d'actions prioritaires
arrêtées pour l'exercice 2005, après une
présentation sommaire de la situation générale de l'office
en termes d'opportunités, de contraintes et menaces.
III.1.1. Politique
générale de l'entreprise et vision managériale
La politique générale de l'office congolais de
contrôle pour réaliser son objet social, avec le budget comme
instrument de stimulation et d'aide générale à la
décision, est fondée sur la rationalité et la rigueur, la
recherche du profit sain et de proportion suffisante pour, non seulement
préserver les équilibres fondamentaux de gestion, mais aussi
assurer ce développement intégral de l'entreprise.
Inscrit ainsi comme la tranche annuelle d'un plan
étalé sur cinq ans, le budget 2005 épouse en cela la
vision managériale définie par le conseil d'administration et
à laquelle l'office demeure pour ou attaché :
« rationalité dans la gestion et reconnaissance,
internationale ».
En effet, seule une gestion rationnelle, donc marquée
de rigueur, permettra à l'office de renverser les nombreuses menaces sur
la voie de son développement, en tirant au maximum profit des
opportunités internes et externes qui dans toutes ses dimensions
à l'échelle internationale.
Il s'agit précisément pour l'office d'obtenir,
grâce à une meilleure organisation du travail et une politique
audacieuse d'investissement, la reconnaissance internationale comme :
1° Organisme compétent d'inspection, selon la
norme ISO/CEI/17020
2° Organisme compétent de certification, selon la
norme ISO/CEI/62
3° Organisme compétent d'essai, selon la norme
ISO/CEI/17025
Ces trois objectifs majeurs procèdent d'une
démarche qualité, qui consiste en l'implantation des
systèmes que tout autour d'elle, de manière non seulement
à assurer sa propre élévation vers le niveau
supérieur d'efficience et de rentabilité, mais aussi à
introduire les entreprises congolaises de production et des services dans la
mouvance des meilleurs procédés à l'échelon
international. Ceci aura, comme effet escompté, la
compétitivité accrue des produits locaux sur les marchés,
intérieur et extérieur.
Il va sans dire que cette politique générale et
cette vision reposent dans leur détermination autant que dans leur
exécution progressive sur un diagnostic minutieux de l'environnement
interne et externe de l'office congolais de contrôle.
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