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3.1.2 ConclusionL'ordre de grandeur du coefficient d'anisotropie L/T du bois,
observé expérimentalement et voisin  de  15  à  20,  n'est  expliqué  que 
partiellement  par  la  géométrie  de  l'organisation cellulaire,
assimilée à une structure nid d'abeille. La porosité (et
son corollaire e/D) ne peut donc  constituer  qu'un  facteur  explicatif 
partiel  de  l'anisotropie  élastique  du  tissu  ligneux. Pour  des 
masses  volumiques  comprises  entre  0,4  et  0,8  g/cm3,  il 
apparaît  que,  selon  les modèles, le coefficient
géométrique d'anisotropie L/T prend des valeurs comprises entre 6
et 1. Une part importante de l'anisotropie L/T observable
à l'échelle « mésoscopique » tissulaire est, en
conséquence, directement imputable à l'anisotropie
élastique microscopique L/T de la double   paroi   (donc   de   la  
paroi)   cellulaire,   laquelle   s'explique   essentiellement   par   le
renforcement   de   la   sous-couche   S2    par   les   renforts  
filamentaires   que   constituent   les microfibrilles  orientées  de 
cellulose.  Compte  tenu  de  la  démarche  d'analyse  multi 
échelle adoptée  dans  ce  travail,  il  convient  maintenant  de
 quantifier  la  proportion  d'anisotropie tissulaire  imputable  à  la 
différenciation  des  cellules  en  cellules  dites  de  bois  initial 
et  bois final. |