Sujet: << La place des petites communes dans
l'intercommunalité>>
Kenson FAVEUR
Pour l'obtention du grade Master 2 en Management et
Développement durable
Spécialisation : QHSE
Promotion : 2021-2022
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Sommaire
Remerciements 2
Résumé .3
Abstract 4
Introduction .5
Chapitre1 : Les apports théoriques de
l'intercommunalité en France 7
Chapitre 2 : Cadre macroéconomique de
l'intercommunalité 14
Chapitre 3: Modalités des décisions dans
l'intercommunalité 23
Chapitre 4 : Propositions de solutions 32
Conclusion : .40
Bibliographie : 41
Annexe : 45
Page 2
Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont
contribué au succès de mes études et qui m'ont aidé
lors de la réalisation de ce projet professionnel.
Je voudrais dans un premier temps remercier, les responsables
académiques de l'EST Business school pour cette grande formation et
aussi le corps professoral pour la partie théorique.
Je tiens à témoigner mes reconnaissances
auprès de ces personnes : Qu'il s'agit de monsieur Hilaire Bellevue qui
prépare son master 2 en Développement durable à
l'Université de Haute Alsace, je lui dois un grand merci pour ses
conseils sur ce sujet ; de monsieur Pierre Richard Descka pour sa
disponibilité lors des entretiens avec quelques habitants de la commune
qu'il habite.
Un grand remerciement avec mes amis et ma famille pour leur
encouragements, plus particulièrement : John Fritz Thony, Jean Luckner,
Victor Charly Camilien, Sistanis Dieubert et aussi à ma femme Tamara
Saint Louis FAVEUR qui ne cesse de me rappeler mon objectif. Que ces gens
trouvent mes plus sincères remerciements pour leurs encouragements.
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Résumé
Depuis longtemps, la place des petites communes dans
l'intercommunalité soulève des préoccupations dans les
débats socio-économique et même politique. Malgré la
forte contribution des petites communes au point de vue fiscal, leur budget ne
répond pas pour assurer le développement durable. À cause
de ce manque, la pauvreté augmente au sein des petites communes, le
socle social des habitants des petites communes ne se laisse pas
détériorer ainsi que l'environnement qui se dégrade
à cause de l'augmentation des déchets. Pour sortir de ce cercle
de pauvreté, il suffit de créer un partenariat avec le secteur
privé pour pouvoir créer des investissements qui projettent des
externalités positives et aussi d'augmenter le budget des petites
communes pour faire des infrastructures (routes, entretiens dans les routes,
électricité, sécurité..) adaptées aux
nouveaux investissements.
Page 4
Abstract
For a long time, the place of small municipalities in the
intermunicipal system has raised concerns in socio-economic and even political
debates. Despite the strong contribution of small municipalities from a fiscal
point of view, their budget does not respond to ensure sustainable development.
Because of this lack, poverty is increasing in small municipalities; the social
base of the inhabitants of small municipalities is not allowed to deteriorate
as well as the environment which is deteriorating due to the increase in waste.
To get out of this circle of poverty, all you have to do is create a
partnership with the private sector to be able to create investments that
project positive externalities and also to increase the budget of small
municipalities to build infrastructure (roads, road maintenance, electricity,
security, etc.) adapted to new investments.
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Introduction
L'intercommunalité se présente comme un outil
pour résoudre le problème de l'émiettement des communes si
nous referons à la loi de Chevènement, ce vaste mouvement a connu
son essor dès le début de 1999 avec la loi du 22 mars 1890, loi
qui rendait possible l'organisation de l'intercommunalité1.
Au premier janvier 2020, la France comptait 34963 communes qui sont
regroupées au sein de 1254 intercommunalités pour une population
de 66.1 millions d'habitants2. Au fil des années,
l'intercommunalité constitue un outil essentiel pour équiper la
France en infrastructures comme par exemple : alimentation en eau potable,
électrification, assainissement [...]3
Outre ces infrastructures, l'intercommunalité permet
d'améliorer des services à la population comme : ramassage et
traitement des ordures, gestion d'équipement sportifs
[...]4
La structure juridique de la loi 1890 appelée syndicat
intercommunal à vocation unique a connu un élargissement dans la
loi de 1959 qu'on qualifie les syndicats intercommunaux à vocation
multiple. Pourtant, la loi de 1988 a permis à chaque commune membre de
SIVOM de participer aux tâches qui paraissent utiles pour leur territoire
et leurs habitants. Vers les années 2010, un changement structurel s'est
produit dans la loi 1988, désormais toutes les communes doivent
participer dans une intercommunalité. L'intégration des communes
dans l'intercommunalité a soulevé la curiosité de beaucoup
de chercheurs dans le domaine sciences sociales et humaines.
Depuis l'application de la loi sur l'intercommunalité,
la France a connu plusieurs types de bouleversement dans les domaines fiscaux
et en comparant les effets obtenus au nombre de sièges qui sont
alloués aux communes dans les intercommunalités, on constate
qu'il y a des différences très significatives pour les communes
qui ne contiennent pas un nombre d'habitants élevés,
c'est-à-dire les petites communes. Face à ce constat, on formule
une question de recherche qui s'énonce ainsi :
1 Gérard-François Dumont,
Intercommunalité ou « Supracommunalité ?»p.3
2
www.adcf.org
3Opcit 4 Opcit
Page 6
Quelle est la place des petites communes dans
l'intercommunalité ?
Pour répondre à cette question, nous nous
référons à la définition classique de
l'hypothèse de Gordon MACE qui stipule « L'hypothèse comme
une réponse anticipée que le chercheur formule à sa
question spécifique de recherche. Elle est un énoncé
déclaratif précisant une relation anticipée et plausible
entre des phénomènes observés ou imaginés ».
De ce fait, notre hypothèse se formule de la manière suivante :
Les petites communes occupent une place très importante dans
l'intercommunalité.
Afin de répondre à notre hypothèse de
départ, nous utilisons la méthode de recherche documentaire.
Cette méthode consiste à identifier et localiser des informations
qui ont déjà traitées dans les articles scientifiques, les
rapports statistiques et dans les articles universitaires. Par là, nous
aurons comme tâche d'analyser ces articles et observer les
différentes grilles statistiques.
Notre recherche contient quatre chapitres qui se divisent en
plusieurs sections. Le premier chapitre portera sur l'aspect conceptuel et
théorique de l'intercommunalité et les petites communes ; le
second chapitre analysera l'aspect macroéconomique de
l'intercommunalité, le troisième chapitre reposera sur
l'intercommunalité comme outil qui règlemente la concurrence
entre les communes et le 4ème chapitre reposera sur les propositions de
solutions.
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Chapitre I : les apports théoriques de
l'intercommunalité en France
Il ne peut y avoir, en sciences sociales, de constatation
sans construction d'un cadre théorique de référence
(Quivy, R. et Campenhoudt, L.V., [1988, 1995] 2006 :20) et les propositions
explicatives doivent être le produit d'un travail rationnel fondé
sur la logique et sur un système conceptuel valablement constitué
(Bertholet, J-M., 1990 :39).
Section I : le concept de l'intercommunalité et
des petites communes
Un concept est une représentation mentale d'un objet
concret ou abstrait, d'une relation, d'une propriété (concept
d'entreprise, concept de mode de production, concept d'élasticité
prix...). Un concept peut être défini en extension ou en
compréhension5. Face à cette définition, nous
allons présenter l'ensemble des concepts qui feront l'objet dans notre
travail.
I.1 : Approche de l'intercommunalité
L'institut national de la statistique et des études
économiques (INSEE) définit l'intercommunalité comme un
regroupement des communes au sein d'un établissement pour assurer
certaines prestations comme : ramassage des ordures ménagères,
assainissement, transports urbains ou autres, soit pour élaborer de
véritables projet de développement économique ou
d'urbanisme.
L'intercommunalité trouve son origine au début
des années 1990 qui à l'époque projette un très
grand d'intérêt dans la société française. La
dynamique de l'évolution du nombre des établissements publics de
coopération intercommunal (EPCI) plus précisément, des
établissements à fiscalité propre ainsi que la succession
des reformes témoignent son intérêt. Ce processus
spectaculaire de l'intercommunalité conduit à un mécanisme
d'autonomisation du pouvoir d'intercommunal parallèlement à ce
que l'on pense, cela signifie que l'émergence d'un pouvoir qui est
suffisamment puissant pour définir lui-même ses propres principes
de 0 fonctionnement, de légitimité et
d'autorité6. Même si certains pensent que la forte
concentration
5 Alain BEITONE, Antoine CAZORLA- Estelle HEMDANE,
Dictionnaire de Science Économique éd. DUNOD, 2019
(6eme éd.) p.104
6 Rémy LE SAOUT, L'intercommunalité un
pouvoir inachevé, Revue française de Science politique 2000,
p.439
Page 8
se développe au sein des grandes communes, cependant
l'intercommunalité s'organise pour montrer la transparence lors de la
prise des décisions. L'intercommunalité est dirigée par un
conseil communautaire ou métropolitain qui se compose d'un ensemble
d'élus auprès des différentes communes. Parmi eux sont
désignés un ou une présidente et quinze
vice-présidents sauf dans les métropoles. L'ensemble des
conseillers communautaires par communes s'explique par le nombre de ses
habitants.
I.2.- démarche des petites communes
Parler des petites communes, revient à donner la
définition des communes. Par commune on entend la plus petite
subdivision administrative mais c'est aussi la plus ancienne, puisqu'elle a
succédé aux villes et paroisses du moyen Âge. Elle a
été instituée en 1789 avant de connaître un
début d'autonomie avec la loi du 5 avril 1884, véritable charte
communale7. Celui qui assure et gère le budget c'est le maire
puisqu'il est l'exécutif du commune qu'il représente. En
rappelant que la commune est un lieu de mémoire et de production
d'identité, elle est aussi un laboratoire de la vie démocratique
et de l'entraide de proximité.
Il n'existe pas vraiment une grande différenciation
entre commune et petite commune. La petite se caractérise par le nombre
d`habitants que contienne la commune. Pour une commune qui contient un nombre
d'habitants inférieur à 1000, on la qualifie comme petite
commune. Dans les communes de moins de 1000 habitants les conseillers
communautaires se composent d'un maire, d'un maire adjoint et d'autre place
suivant le nombre de sièges qui sont alloués à la commune.
Par contre pour les communes qui sont supérieures à 1000
habitants, les conseillers communautaires ou métropolitains sont
élus par les électeurs en même temps que les conseillers
municipaux. De ce fait, on retrouve deux types de bulletin : l'un qui contient
l'équipe candidate aux élections municipales et l'autre,
l'ensemble des candidats qui veulent siéger au conseil communautaire.
Malgré cette démarcation, toutes les communes
assurent les mêmes fonctions auprès de leurs habitants par
filière de leurs maires qui sont les employeurs des personnels communaux
et exerce les compétences de proximité (écoles, urbanisme,
action sociale, voirie, transports scolaires,
7
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1468
Page 9
ramassage des ordures ménagères,
assainissement...)8 . Leurs maires sont les représentants de
l'Etat pour les tâches suivantes : état civil, d'ordre public,
d'organisation des élections et de délivrances des titres
réglementaires.
Section II : Typologie de l'intercommunalité
Si les communes se regroupent pour former
l'intercommunalité, il suffit de voir les différents types
d'intercommunalités. En France, l'intercommunalité se divise en
deux catégories qui sont l'intercommunalité de projet et
l'intercommunalité de gestion qui s'entachent avec ses principes
généraux et la répartition du mode de financement.
II.1 : Intercommunalité de projet
L'intercommunalité de projet se subdivise en plusieurs
types d'intercommunalité qui sont : communauté de communes,
communauté d'agglomération, communauté urbaine et
métropole. Dans l'intercommunalité de projet une commune ne peut
appartenir qu'à une seule communauté sauf les quatre communes
isolées (les îles d'Yeu, de Bréhat, de Sein et
d'Ouessant)9. Son objectif c'est de mener des projets de
développement et d'aménagement du territoire à
l'intérieur d'un espace urbain, périurbain et urbain de
solidarité.
Son mode de financement se fait à partir de la
fiscalité directe locale et les dotations de l'Etat. Ce processus se
concentre dans la fiscalité propre. Rappelons que la fiscalité
propre se divise en deux régimes : fiscalité additionnelle qui
trouve son fondement dans la loi Chevènement du 12 juillet 1999. On
retrouve cette fiscalité dans la communauté urbaine et de la
communauté de communes.
C'est deux communautés perçoivent une
fiscalité additionnelle sur les quatre taxes directes locales (taxe
d'habitation, foncier bâti, foncier non bâti, taxe
professionnelle)10. Lorsque le groupement pratique la
fiscalité additionnelle auprès des quatre taxes on parle de
groupement à
8 ibid
9
https://www.collectivites-locales.gouv.fr/bulletin-d'information-statistique-bis-1.
Une étude qui a été menée sur la cartographie de
l'intercommunalité le premier janvier 2018 en France.
10 Dominique de SAINT SERNIN,
Intercommunalité de projet ou intercommunalité de guichet : le
cas particulier des groupements à taxe professionnelle de zone, p.84
fiscalité simple ou groupement à
fiscalité additionnelle11. En outre, il est possible
d'instaurer un taux de taxe professionnelle unique sur une zone
d'activités économiques, c'est-à-dire dans une partie du
territoire du groupement. Quand ce type de taxe est attribué pour ce
groupement on le qualifie de groupement à taxe professionnelle de
zone.
L'autre régime de la fiscalité propre qui nous
intéresse c'est l'application d'un taux de taxe professionnelle unique.
Ce régime se trouve aussi son fondement dans la loi Chevènement
du 12 juillet 1999, ce régime de fiscalité est attribué
pour celle du syndicat d'agglomération nouvelle et de la
communauté urbaine. Ce régime fiscal peut être aussi, sur
option et après décision de l'organe délibérant,
celui de tout groupement à fiscalité additionnelle12.
La fiscalité propre applique uniquement sur la taxe professionnelle.
Dans ce cheminement un tel groupement est qualifié comme groupement
à taux de taxe professionnelle unique, de groupement à taxe
professionnelle communautaire ou de groupement à taxe professionnelle
d'agglomération.
Compte tenu de l'essor des groupements à
fiscalité propre, l'intercommunalité occupe désormais une
place importante au développement local et ses compétences sont
considérablement élargies.
II.2 : Intercommunalité de gestion
Au sein de l'intercommunalité de gestion, il existe
deux types d'intercommunalités : syndicat de communes et syndicat mixte.
Contrairement à l'intercommunalité de projet, une commune peut
faire partie à une ou plusieurs communes. Son objectif c'est
d'améliorer le niveau des services et réaliser des
économies d'échelle. De plus, son mode de financement se
diffère de l'intercommunalité de projet. Le financement de
l'intercommunalité de gestion se fait à partir des contributions
budgétaires des communes membres, c'est-à-dire les communes
allouent les ressources nécessaires au fonctionnement de l'EPCI, soit
d'une contribution fiscalisée. Ce mécanisme tient compte des taux
additionnels aux taxes directes locales calculés par l'administration
sur la base du produit voté par le syndicat, s'ajoutent aux taux
votés par la commune.
11 ibid
12 Dominique de SAINT SERNIN. Op.cit.p.84
Page
10
Section III : Exposition de la loi sur
l'intercommunalité (Loi Chevènement) III.1 : Fondement de la loi
Chevènement
La loi Chevènement a été
élaborée pour renforcer la coopération
intercommunale13. La mise en place de cette loi tourne autour des
principes de base de la préservation de la commune comme base de la
démocratie locale, le volontariat, l'absence de tutelle entre
collectivités, la fiscalité propre par la mutualisation de la
taxe professionnelle, le renforcement de l'intercommunalité en milieu
urbain14.
Les communes se mettent entre-elles au sein d'une structure
pour élaborer et conduire un projet de développement en commun et
l'élaboration d'un plan d'aménagement du territoire. Cette
structure se charpente de la manière suivante : communautés de
communes, communautés d'agglomérations, et communautés
urbaines.
À noter que les communautés de communes sont des
établissements publics de coopération intercommunale qui
regroupent plusieurs communes hors d'agglomération. Cette
communauté se forme en une seule pièce et aucun territoire ne
sont fermés dans un autre. Par contre, les communautés
d'agglomérations qui sont aussi des établissements publics de
coopération intercommunale, elles sont formées d'un seul entrant
et sans enclave. Ces communautés se composent d'un nombre d'habitants
très élevés, qui s'estiment environ de plus de 50000
habitants autour d'une ou plusieurs communes centres de plus de 15000
habitants15. Ces communautés sont formées sans
limitation de durée. Pour ce qui concerne des communautés
urbaines, elles contiennent les mêmes caractéristiques que celles
des communautés d'agglomération, à la seule
différence, les conditions de création et de fonctionnement ne
dépendent pas à la date de la publication de la loi pour les
communautés urbaines existant.
La loi de Chevènement instaure quelques principes de
fonctionnement pour ces communautés. Les règles sont : les
compétences entre les communes ne peuvent pas partagées,
c'est-à-dire, les
13 Loi no 99-586 du 12 juillet 1999
14 Rosine CLEYET-MICHAUD, Loi Chevènement
relativement au renforcement de la coopération intercommunale,p.81
15 Rosine CLEYET-MICHAUD, Op.cit.p.81
Page
11
communes ne disposent pas de libertés de
dépenser l'argent de la commune sur des compétences
transférées ; interdiction d'appliquer le cofinancement entre
l'établissement public de coopération intercommunale et les
communes membres ; la procédure des votes se font à la
majorité des 2/3 communes représentant de la population ou de la
moitié des communes qui représentent les 2/3 de la population.
Pour faire appliquer cette procédure, un ensemble
d'organes sont mises en place. Les organes en sont : le conseil, qui est
l'organe délibérant, il se compose de
délégués des conseils municipaux des communes membres.
Cette désignation s'effectue sur la base suivante : chaque commune ne
peut occuper qu'un siège et aucune commune ne doit disposer de la
moitié des sièges. L'autre organe qui suit responsable de cette
procédure est le président qui est chargé de
l'exécutif et il est assisté par un bureau.
III.2 : Les compétences
Selon les établissements publics de coopération
intercommunale, les compétences sont variables. Les compétences
peuvent être obligatoires ou optionnelles d'après la loi. Si les
compétences sont optionnelles, le transfert de compétence doit se
faire par un vote des 2/3 des conseils municipaux des communes. Chaque
communauté dispose d'un ensemble de compétences.
Pour les communautés de communes, la loi prévoit
trois groupes de compétences : parmi les compétences obligatoires
on retrouve au nombre de deux qui sont : aménagement de l'espace et
actions de développement économique qui intéresse
l'ensemble de la communauté. Du coté des compétences
optionnelles, elles sont au nombre de quatre, mais, le groupe de
compétence optionnel choisit l'une d'entre-elle. Ces compétences
sont : protection et mise en valeur l'environnement, le cas
échéant dans le cadre de schémas départementaux ;
création, aménagement et entretien de la voirie ; construction,
entretien et fonctionnement d'équipement culturels et sportifs et
d'équipement de l'enseignement préélémentaire et
élémentaire.
Du coté des communautés d'agglomération,
la loi prévoit un nombre de sept compétences qui se divise en
deux groupes de compétences, quatre pour les compétences
obligatoires et trois pour les compétences optionnelles. Le regroupement
des compétences obligatoires sont :
Page
12
- Développement économique qui se subdivise en
la création, l'aménagement, l'entretien et gestion de zones
d'activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale,
touristique, portuaire ou aéroportuaire, actions de développement
économique.
- Aménagement de l'espace communautaire qui regroupe :
schéma directeur et secteur ; création et réalisation de
zones d'aménagement concerté ; organisation des transports
urbains.
- Equilibre social de l'habitat sur le territoire
communautaire qui comprend : programme local de l'habitat ; politique du
logement social ; action en faveur du logement des personnes
défavorisées ; amélioration du parc immobilier.
- Politique de la ville qui dispose : dispositifs contractuels
de développement urbain ; de développement local et d'insertion
économique et sociale ; dispositifs locaux de prévention de la
délinquance.
Les compétences optionnelles comportent plusieurs
groupes de compétences, mais, trois seulement sont à choisir
parmi les suivants : création ou aménagement et gestion de parcs
de stationnement ; assainissement ; eau ; protection et mise en valeur de
l'environnement et du cadre de vie qui tient compte de la lutte contre les
nuisances sonores, élimination et valorisation des déchets des
ménages et déchets assimilés ; construction,
aménagement, entretien et gestion d'équipement culturels et
sportifs d'intérêt communautaire.
En ce qui concerne les compétences des
communautés urbaines, elles comprennent que des compétences
obligatoires qui repartissent en 6 groupes : développement
économique et aménagement économique et social et culturel
de l'espace communautaire ; équilibre social de l'habitat ; politique de
la ville ; gestion des services d'intérêt collectif ; protection
et mise en valeur de l'environnement.
Page
13
Chapitre II : Cadre macroéconomique de
l'intercommunalité
De nos jours, les préoccupations économiques
sont devenues un sujet incontournable dans les débats politiques
à l'échelle nationale et internationale. C'est dans ce contexte
qu'on peut dire toute politique économique, sociale consistent à
faire des analyses méticuleux sur l'environnement
macroéconomique.
Jadis, le capitalisme comme doctrine économique
était concentré sur l'exploitation des ressources minières
et forestières. Ce cercle de bénéfice qui a
été construit par le capitalisme fit apparaitre le concept de la
croissance économique vers les années 1500. En empruntant la
définition de François Perroux, nous pouvons dire que la
croissance est l'augmentation soutenue, au cours d'une longue période,
d'un indicateur de dimension ou d'une grandeur économique telle que le
Produit Intérieur Brut (PIB). Cependant, l'approche du PIB a
été contesté par beaucoup d'économistes comme par
exemple l'économiste Éloi Laurent dans son livre Sortir de la
croissance qui nous montre que le PIB n'est pas né comme un indicateur
de développement, mais comme un symptôme de crise16 .
De ce fait, la fiscalité constitue comme l'un des indicateurs
économiques pour comprendre la contribution économique des
petites communes en France.
16 Eloi Laurent, << Sortir de la
Croissance>> Ed. Les Liens qui libèrent, 2021 P.84
Page
14
Section I : Groupement de communes à
fiscalité propre.
Comme l'intercommunalité ait la possibilité de
lever l'impôt sur les groupements de communes en l'occurrence les quatre
types de taxes (taxe d'habitation, taxe sur le foncier bâti et le foncier
non bâti, taxe professionnelle et la taxe d'enlèvement des ordures
ménagères). Dans cette section, nous allons analyser la
façon dont elle procède pour réaliser cette
activité.
I .1 : Analyse de l'impôt
Lorsqu'on veut discuter de l'analyse de l'impôt, cela
revient à analyser les différentes taxes élevées
dans les établissements publics de coopération intercommunale
à fiscalité propre ou non en basant sur les chiffres fournis par
le ministère de l'Economie et des Finances. Il faut rappeler que les
EPCI à fiscalité propre ont la possibilité de choisir
trois modes de fiscalité qui sont : fiscalité additionnelle ; le
régime de la taxe professionnelle unique et la fiscalité mixte.
L'une des taxes qui reste une option pour les communautés de communes
est le régime de la taxe professionnelle unique, or il est obligatoire
pour les communautés d'agglomération et les communautés
urbaines ensuite, il n'est jamais exclusif du recours à la
fiscalité propre mixte. Dès la création de la loi sur
l'intercommunalité en 1999 (loi Chevènement) qui favorise la taxe
professionnelle unique, ce régime fiscal se généralise en
effet, le nombre de groupements à taxe professionnelle a
été multiplié par dix en 7 ans17.
En 2004, le produit des quatre taxes directes locales
prélevées par les établissements publics de
coopération intercommunale à fiscalité propre
s'élève à 10.74 milliards d'euros18. Dans cette
rubrique, la taxe professionnelle est atteinte en moyenne 91.7% de ce produit
fiscal.
Le tableau suivant présente la contribution en
pourcentage des différentes taxes prélevées par les
établissements publics de coopération intercommunale à
fiscalité propre.
17 Rapport d'information no 48 (2006-2007)
de M. Philippe DALLIER fait au nom de l'observatoire de la
décentralisation, déposé le 30 octobre 2006.
18 Idem
Page
15
Tableau des différentes taxes
Type d'EPCI
|
Taxe
d'habitation
|
Foncier bâti
|
Foncier non
bâti
|
Taxe
professionnelle
|
Taxe
professionnelle de zone
|
Total
|
Communautés urbaines
|
2.4%
|
2.5%
|
0.0%
|
94.7%
|
0.1%
|
100.0%
|
Communautés d'agglomération
|
0.1%
|
0.1%
|
0.0%
|
99.9%
|
-
|
100.0%
|
SAN
|
0.0%
|
0.0%
|
0.0%
|
100.0%
|
-
|
100.0%
|
CC à TPU
|
0.6%
|
0.7%
|
0.2%
|
98.5%
|
-
|
100.0%
|
CC à 4 taxes
|
20.8%
|
28.1%
|
7.8%
|
34.5%
|
4.3%
|
100.0%
|
Ensemble
|
2.7%
|
3.4%
|
0.8%
|
92.2%
|
0.5%
|
100.0%
|
Sources : bases notifiées au moment du vote
des taux (DGCL) I.2 : Structure des produits et charges
En 2003, les produits de fonctionnement à
fiscalité propre représentent 13.6 milliards euros. Les recettes
des EPCI à fiscalité propre proviennent de plusieurs
éléments qui sont : les impôts et taxes qui sont
constitués des quatre taxes soulevées dans le tableau ci-dessus
et au produit de la taxe d'enlèvement des ordures
ménagères (TEOM) ; les dotations et subventions qui sont
liées à la dotation globale de fonctionnement (DGF) et les
produits qui sont liés aux redevances pour services rendus, exploitation
des services, tarification des services.
Tableau des recettes de fonctionnement en milliards
euros pour l'année 2004
Produi t des 4 taxes ou TPU
|
TEO M
|
Autre s
impot
s ou taxes
|
Compensatio ns fiscales
|
DGF part
compensati on fiscale
|
DGF
intercommunal ité
|
Autres dotations et subventio ns
|
Produits des
ventes et redevanc es
|
211
|
45
|
17
|
6 euros
|
72 euros
|
38 euros
|
18 euros
|
18 euros
|
Page
16
euros
|
euros
|
euros
|
|
|
|
|
|
48%
|
10.1
|
3.9%
|
1.3%
|
16.4%
|
8.7%
|
4.0%
|
4.0%
|
|
%
|
|
|
|
|
|
|
Sources : Ministère de l'Economie et des
Finances
I.2.1 : Groupements à fiscalité propre
D'après le tableau ci-dessus, nous pouvons remarquer que
les quatre taxes ou TPU finance
l'intercommunalité à 211 milliards euros.
Suite au rapport du Sénat de la République
française en 200419, les produits fiscaux et les dotations
représentent 86% des produits de fonctionnement des
établissements de coopération intercommunale à
fiscalité propre. Les dotations et participations ne présentent
que 46.4% des recettes de fonctionnement. Quant à les recettes fiscales
nettes, elles représentent 40% des ressources de fonctionnement des EPCI
à fiscalité propre pendant l'année 2003. Pendant cette
même période (2003), ceux-ci ont reversé 57% contre 53% de
leurs recettes fiscales pendant l'année 2002. D'après ce
même rapport, 62.4% des reversements de fiscalité directe
proviennent directement des communautés d'agglomération à
l'intérêt des communes sous forme d'attribution ou de dotation de
solidarité communautaire.
I.2.2 : Structure des charges
Les charges de fonctionnement pendant l'année 2004,
s'estiment pour un montant de 20 milliards d'euros qui sont constitués
à 87% des frais de gestion courante, des frais de personnel et des
subventions versées.
Les groupements à fiscalité propre, versent des
subventions à environ 4 milliards d'euros. Ces montants sont
alloués essentiellement à divers organismes de droit public et
privé, ainsi qu'aux communes et aux centres communaux d'action sociale.
Ce poste représente 38% pour les établissements à
fiscalité propre. Pour ce qui concerne le poste de frais de gestion
courante, il représente 28% des charges pour les établissements
publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Il occupe essentiellement les fournitures et entretiens des petits
équipements, les
19 Rapport d'information du
Sénat de la République sur l'analyse des recettes de
fonctionnement.
Page
17
frais de transport de biens et de personnes. Par contre, quant
à les frais de personnel, ceux-ci représentent 21% des
charges.
Si les groupements de communes à fiscalité
propre présentent des produits et des charges, quand est-il pour les
établissements publics de coopération intercommunale sans
fiscalité propre ?
Section II : EPCI sans fiscalité propre.
Les établissements publics de coopération
intercommunale sans fiscalité propre comprennent les syndicats
intercommunaux. Leurs ressources proviennent directement des contributions des
collectivités qui en sont membres ainsi que de leurs ventes et
prestations de services, taxes et redevances liées aux services rendus.
En ce qui concerne de l'article 1609 quater du code général des
impôts, les syndicats intercommunaux ont la possibilité de lever
la taxe d'habitation, les taxes foncières et les contributions des
entreprises au sein des communes. L'application de l'article 1636 B octies du
code général des impôts, donne la possibilité de
recouvrer le produit fiscal dans chaque commune membre au profit du syndicat
qui est reparti entre les taxes foncières, la taxe d'habitation et la
cotisation foncière des entreprises. Pour l'année 2018, le
montant de la taxe d'habitation s'élevait à 90 millions
d'euros20 pour les établissements publics de
coopération intercommunale sans fiscalité propre. Pourtant la loi
no 2019-1479 du 28 décembre a supprimé la taxe
d'habitation sur 80% des ménages et 20% a gelé pour les autres
ménages restants.
II.1 : Structure des produits pour les Syndicats
Les syndicats font parties de l'intercommunalité sans
fiscalité propre, obtiennent leurs ressources par filières des
ventes, prestations de services et des transferts. Ces trois comptes
représentent 70% des produits de fonctionnement des SIVOM et pour les
autres syndicats pour l'année 2004. Dans ces composantes, le total de
fonctionnement de la part des taxes et impôt est limitée à
hauteur de 16%. Les dotations des communes contribuent à 37%, des
groupements des collectivités à 22% et des départements
à 15%, ces contributions vont directement auprès des syndicats.
De part sa fonction, ils obtiennent d'autres recettes qui sont liées aux
différentes activités qu'ils peuvent mener. Cela dépend de
la nature des prestations et la façon dont ils
20 Question orale no 1161S de Mme Laure
Darcos, publiée dans le JO Sénat du 05/03/2020-page 1085
Page
18
procèdent pour lever l'impôt,
c'est-à-dire, des taxes (assimilées à des produits fiscaux
indirects) ou bien de redevances (factures payées par l'usager en
fonction du service rendu ou du produit vendu). Face à ce constat, en
2003, les principales ressources des syndicats proviennent des services ou
ventes sur l'eau qui s'estiment à environ de 19%, la redevance sur
l'assainissement s'estime à 14%, la redevance sur l'eau se
perçoit à hauteur de 7% et celle du ramassage des ordures
ménagères se fixe à hauteur de 4%.
En ce qui concerne des autres composantes de la
fiscalité, les taxes perçoivent sur les transports qui s'estiment
à 45%, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères
est à 22% et, dans une moindre mesure, l'électricité
contribue à 18%.
II.2 : Structure des charges
Les syndicats possèdent leur propre forme
d'organisation pour limiter les frais de leurs personnels. Leur mode
d'organisation est plus légère que les groupements à
fiscalité propre, vu que ces derniers ont la capacité de
gérer plusieurs compétences dans des différents domaines.
Suite au rapport du Sénat en 2004, les charges de personnel des
syndicats sont deux fois inférieures à celles des EPCI à
fiscalité propre, c'est-à-dire 1.3 milliard d'euros contre 2.7
milliards d'euros. Ensuite, les frais de gestion courante sont de 39% des
charges des syndicats.
Section III : La DGF des communes au service des
EPCI
La DGF a été créée par la loi du 3
janvier 1979, une telle loi qui a été basée sur le
versement représentatif de la taxe sur les salaires (VRTS). La
répartition de la DGF entre les communes reflétait la structure
des implantations commerciales sur le territoire, telle qu'elle était il
y a près de 50 ans21. Il faut noter que cette architecture a
connu trois grandes reformes au cours des années 1985, 1994 et 2005.
Pour l'année 2016, 33.3 milliards d'euros de DGF sont
répartis en trois blocs principaux : un bloc qui contient les communes
et l'intercommunalité qui s'occupe 57.7%, pour ceux des
départements 29.1% et 13.2% pour les régions qui avoisine. Pour
ces trois blocs, une fraction est réservée à la
péréquation : DSU, DSR et DNP pour les communes ; dotation de
péréquation
21 Michel KLOPFER: faut-il reformer la dotation
globale de fonctionnement. P.29
Page
19
urbaine (DPU) des départements urbaines ( plus de 100
habitants au km2 et plus 65% de population urbaine au sens de
l'Insee) et dotation de fonctionnement minimum (DFM) des
départements ruraux ; dotation de
péréquation rurale (DPR) des régions ;
dotation d'intercommunalité des groupements et qui n'est que
partiellement péréquatrice puisqu'elle dépend outre de la
richesse fiscale également de l'intensité des compétences
exercées (intégration fiscale)22.
La loi du 12 juillet 1999 qui codifie avec l'article L.5211-29
du code général des collectivités territoriales
soulève que cinq catégories d'EPCI à fiscalité
propre ont le pouvoir de percevoir la dotation d'intercommunalité. Ils
sont : des communautés de communes à fiscalité
additionnelle ; des communautés de communes à fiscalité
professionnelle unique(FPU) ; des communautés urbaines et des
métropoles (CU) ; des communautés d'agglomération (CA) et
des syndicats d'agglomération (SAN).
III.1 : Montants de dotation par habitant selon l'article
L.5211-29
Pour chaque catégorie des établissements publics
de coopération intercommunale à fiscalité propre des
montants sont fixés selon l'article L.5211-29 du code
général des collectivités territoriales (CGCT). Á
titre d'exemple, en 2012, pour les communautés de communes à
fiscalité additionnelle les montants moyens de dotation étaient
élevés à 20.05 euros par habitant, par contre pour les
communautés de communes à fiscalité professionnelle unique
et à DGF non bonifiée un montant de 24.48 euros était
fixé par habitant, pour les communautés de communes à FPU
et à DGF bonifiée 34.06 euros par habitant, pour les
communautés d'agglomération 45.40 euros était fixé
par habitant, pour les syndicats d'agglomération nouvelle 48.42 euros
par habitant et 60 euros pour les communautés urbaines et
métropoles par habitant. Ces montants étaient à repartir
entre les groupements d'une catégorie d'EPCI au titre de la dotation
d'intercommunalité23.
22 Op.cit. p.31
23
https://www.colectivites-locales.gouv.fr/finances-locales/dgf-des-epci:
un rapport qui donne les différents montants qui sont fixés par
habitant pour les communautés de communes à fiscalité
additionnelle, communautés de communes à fiscalité
professionnelle unique(FPU) ; des communautés urbaines et des
métropoles (CU) ; des communautés d'agglomération (CA) et
des syndicats d'agglomération nouvelle (SAN).
Page
20
Ainsi, des sommes sont affectées à chacune des
catégories d'EPCI autres que les communautés urbaines en raison
de 30% pour la dotation de base et 70% pour la dotation de
péréquation. Cette modification a été l'oeuvre de
la loi de finances pour modifier l'article L.5211-30. Ces deux composantes sont
différentes dans les modes d'attributions de montants. La dotation de
base se fait en fonction de la population, le coefficient d'intégration
fiscale et de la population des EPCI par contre la dotation de
péréquation se calcule à partir de la population, du
potentiel fiscal et du coefficient d'intégration fiscale. Cependant, les
syndicats d'agglomération nouvelle ne tiennent pas compte des calculs de
dotation de base et de péréquation.
Ainsi nous constatons que la loi de finances 2011 a
prévu une majoration pour les communautés de communes à
fiscalité additionnelle qui existaient depuis au moins de deux ans (soit
toutes celles créées avant le premier janvier 2010 pour
l'exercice 2011)24. Cette dotation d'intercommunalité
s'effectue en moyenne par habitant par les mêmes EPCI de l'année
précédente et indexée en fonction du taux
d'évolution de la dotation d'intercommunalité des
communautés de communes à fiscalité additionnelle.
III.1.1 : Modalités de calcul de dotation
d'intercommunalité des communautés urbaines et
métropoles.
Au cours de l'année 2002 et 2009, la dotation de chaque
communauté urbaine s'effectuait par une simple indexation, une
année sur l'autre et le taux de progression de la dotation forfaitaires
des communes. Pourtant l'article 167 de la loi de finances pour l'année
2009 a procédé à une autre forme de calcul de la dotation
d'intercommunalité des communautés urbaines. De ce fait, le
nouveau mode de calcul se fixait à 60 euros par habitant, mais cette
considération se faisait pour les communautés urbaines qui
existaient avant l'année 2008. Ensuite, l'article 12 de la loi n0
2010-1563 du 16 décembre 2010 de réformes des
collectivités territoriales portant à la création des
métropoles coïncident leur mode de calcul à celles des
communautés urbaines.
III.2 : Critères de répartition de la
dotation d'intercommunalité des EPCI
Pour la répartition de la dotation
d'intercommunalité des EPCI deux critères sont de mises : la
population et le coefficient d'intégration fiscal (CIF).
24 Op.cit
Page
21
En ce qui concerne la population DGF d'un établissement
public de coopération intercommunale, celle la correspond à la
somme des populations DGF de ses communes membres. Pour les communes membres,
la répartition devrait effectuer à partir du premier janvier.
Enfin, il convient de signaler que la population DGF des groupements compris le
nombre de places de caravane et le nombre de résidences secondaires lors
du calcul de la population DGF des communes.
Pour ce qui concerne le coefficient d'intégration
fiscal (CIF), cela permet de mesurer l'ampleur de l'intégration d'un
établissement public de coopération intercommunal à
travers la fiscalité qu'il lève et la fiscalité
levée sur son territoire par les communes ainsi que leurs groupements.
Cet indicateur constitue l'élément essentiel pour contrôler
la part des compétences exercées au sein du groupement. Cela
signifie, plus les communes auront transféré de pouvoir fiscal
vers le groupement, plus les compétences seront
transférées. Du moment que les communes participent à ce
jeu, plus qu'on supposera que la DGF sera valorisée.
Page
22
Chapitre III : Modalités des décisions
dans l'intercommunalité
Si les communes se regroupent dans l'intercommunalité,
prendre des décisions peut porter des difficultés au sein de
l'intercommunalité. De ce fait, nous analyserons, le poids des communes
dans l'intercommunalité, les facteurs qui influencent la
réduction des petites communes et l'intercommunalité comme organe
central pour limiter la concurrence entre les communes.
Section I : Poids des petites communes dans
l'intercommunalité lors de la prise de décision.
« Quand dans une assemblée de 170 personnes,
vous en placez déjà 85 dans leur fauteuil, et que vous dites :
c'est la proportionnelle pour ce qui reste, y compris les villes où les
maires sont déjà installés... C'est pourquoi, je disais :
« le suffrage universel !». Parce qu'il faut quand même
respecter la démocratie des suffrages. Tandis que là, c'est une
démocratie du second degré qui, tout de même, a fait une
entorse à la représentation démocratique... Mais d'un
autre coté, vous savez, comment construire une communauté urbaine
en ne prenant pas les maires ? Donc je veux que j'ai finalement accepté
tout à fait cette situation, d'ailleurs je ne pouvais pas faire
autrement, et j'en ai vu l'avantage : je sais que les maires étaient
vraiment les meilleurs artisans de la construction communautaire.
»25
On questionne souvent le poids des petites communes dans
l'intercommunalité en raison de son nombre personnel, d'ailleurs cette
problématique a été touchée par le sénat de
la république française dans la session ordinaire de
2018-201926. Face à ce constat, la prise de décision
réside dans le nombre de siège que les communes occupent dans le
conseil communautaires, c'est-à-dire, plus vous occupez un nombre de
siège élevé, plus vous aurez le pouvoir de prendre des
décisions dans l'intercommunalité dans le cas contraire, prendre
des décisions aux conseils communautaires paraissent difficile. Tandis
que toutes les communes contribuent fiscalement et elles ont besoins de
nouveaux services pour satisfaire leur population.
25 Nicolas Bué, Fabien Desage, Laurent Matejko,
(CERAPS, Université de Lille 2), (article paru dans le Saout R. et
Madoré, Les effets de l'intercommunalité, Presses Universitaires
de Rennes, 2004, P.39-58), L'ntercommunalité sans le citoyen, les
dimensions sstructurelles d'une moins -value démocratique.
26 Rapport fait au nom de la commission des lois
constitutionnelles, de législation, du Suffrage universel, du
Règlement et l'administration générale sur la proposition
de loi visant à assurer une plus juste représentation des petites
communes au sein des conseils communautaires.
Page
23
I.1 : Analyse de la répartition des sièges
des communes.
Le tableau suivant montre l'évolution du nombre de
siège en fonction de leur population27.
Population
|
Nombre de sièges
|
De moins 3500 habitants
|
16
|
De 3500 à 4999
|
18
|
De 5000 à 9999
|
22
|
De 10000 à 19999
|
26
|
De 20000 à 29999
|
30
|
De 30000 à 39999
|
34
|
De 40000 à 49999
|
38
|
De 50000 à 74999
|
40
|
De 75000 à 99999
|
42
|
De 100000 à 149999
|
48
|
De 150000 à 199999
|
56
|
De 200000 à 249999
|
64
|
De 250000 à 349999
|
72
|
De 350000 à 499999
|
80
|
De 500000 à 699999
|
90
|
De 700000 à 1000000
|
100
|
Plus de 1000000
|
130
|
En basant sur ce tableau, nous pouvons constater que ces
sièges sont répartis en fonction de la population des communes
membres. Cette représentation proportionnelle suivant la règle de
la plus forte moyenne28. Une règle qui donne l'avantage
à des communes les plus peuplées, si le
27 Op.cit. Rapport fait au nom de la commission des
lois constitutionnelles, de législation, du Suffrage universel, du
Règlement et l'administration générale sur la proposition
de loi visant à assurer une plus juste représentation des petites
communes au sein des conseils communautaires. P.16
28 La méthode de la plus forte moyenne a
été instaurée par l'Américain Thomas Jefferson au
XVIIIème siècle et reprise par le Belge Victor d'Hondt au
XIXème siècle dans le but de favoriser l'accès aux grandes
communes.
Page
24
dénominateur commun pour prendre des décisions
au sein de l'intercommunalité c'est le nombre de siège que vous
occupez, la démocratie présente comme une entorse pour les
petites communes lors de prise de décision dans
l'intercommunalité. Ce phénomène, projette parfois des
réductions de petites communes et ou le fusionnement avec d'autres
communes.
Section II : Les facteurs qui influencent la
réduction des petites communes.
La France dans sa forme organisationnelle prône le
regroupement communal, une telle forme qui a été longtemps
discutée par les réformistes29. Cependant, le rapport
Guichard en 1976, montrait que les évolutions économiques et
sociales paraissent inadéquates aux territoires institutionnels
pensés au XVIIIème siècle. Malgré ces
préoccupations soulevées dans ce rapport, la France continue dans
la lignée de prôner le regroupement communal. Le tableau suivant
nous montre la répartition des communes pour l'année 2008.
Tableau 1 : Répartition des communes et de la
population en strates pour l'année 200830
Strates
|
Communes et pourcentage
|
Population et pourcentage
|
Moins de 500
|
20233 et 55.33%
|
4572963 et 7.36%
|
500 à moins de 1000
|
6959 et 19.03%
|
4907236 et 7.90%
|
1000 à moins de 3500
|
6581 et 18%
|
11792513 et 18.98%
|
3500 à moins de 10000
|
1909 et 5.22%
|
10777436 et 17.35%
|
10000 à moins de 30000
|
644 et 1.76%
|
10761782 et 17.32%
|
30000 à moins de 100000
|
203 et 0.56%
|
9779823 et 15.74%
|
Plus de 100000
|
39 et 0.11%
|
9543210 et 15.36%
|
Total
|
36568 et 100%
|
62134963 et 100%
|
29 Organisation et administration des territoires
urbaines, Paris, Editions SIRP, 1999.
30 Direction générale des
collectivités locales du ministère de l'intérieur.
Page
25
Dans la cartographie de cette distribution, nous pouvons
comprendre pourquoi la taille optimale est une question cruciale dans les
débats politiques en France. Dans le tableau, 74.36% des communes de
moins de 1000 habitants or 15.26% se chiffrent pour la population. Par suite,
0.11% ont une population de plus de 100000 habitants pourtant de l'autre
coté du tableau, elles rassemblent que 15.3% pour un nombre qui est
élevé plus que les communes.
Au nombre de facteurs qui entraine la réduction des
petites communes on peut recenser deux : une réduction qui est
liée à une cause naturelle qui s'explique par la diminution de la
population rurale et l'autre est artificielle qui se fonde sur la
problématique de créer de nouvelles communes.
II.1 : Réduction des petites communes via
l'augmentation de la population
Dans un pays où le facteur de la population augmente
à cause de la natalité. Cette augmentation peut causer des
conséquences sur le nombre des petites communes, c'est-à-dire
plus la population augmente, plus le chiffre des petites communes baissent et
cette figure se répète même s'il y a
l'émigration31 . A titre d'exemple, pour l'année 2008
dans le tableau 1, le nombre des communes de moins de 500 habitants
était de 20233 pour une population de 4572963 habitants. Pourtant la
lecture sur l'année 2019 nous affiche une baisse pour des communes de
moins de 500 habitants. Vers l'année 2019, le nombre de communes de
moins de 500 habitants estimaient à 1732832, qui se
repartissent de la manière suivante :
0-100h
|
100-200h
|
200-300h
|
300-400h
|
400-500h
|
2439
|
4958
|
4242
|
3301
|
2388
|
Source : DGCL
Ainsi, nous pouvons constater que le nombre de petites
communes ne cesse que diminuer à cause de l'augmentation de la
population, cette diminution a conduit les petites communes à se
coopérer avec les grandes communes pour former une nouvelles commune ou
une
31 Paul MEURIOT, La petite commune française,
Journal de la société statistique de Paris, Tome 51 (1910),
p.91
32 Guillaume Leforestier et Xavier Niel,
Département des études et des statistiques locales, DGCL, No 149
février 2021
Page
26
agglomération qui parfois projette des effets
néfastes sur les petites communes en raison de la proximité des
services comme par exemple le déplacement d'une école primaire
vers une commune qui est plus grande en fonction de la taille du population.
En résumé, la variable démographique
française est la cause de la réduction des petites
communes.
II.2 : Tendances pour créer de nouvelles
communes
La diminution du nombre de population dans les communes de
moins de 500 habitants qu'on qualifie comme des petites communes
débouche parfois sur la création des autres communes. Pendant la
période de 1876 à 190633 la suppression des petites
communes s'élevaient à 20, or, le nombre de création des
petites communes tournent autour de 184. Le graphe ci-dessous donne l'allure
des suppressions et les créations des différentes petites
communes pendant la période susmentionnée.
Graphe de la suppression et la création des
petites communes34
33 Paul MEURIOT, La petite commune française,
journal de la société statistique de Paris, tome 51 (1910),
P.91-97
34 Graphe réalisé à partir des
données du texte de Paul MEURIOT, Op.cit
Page
27
Au cours de la période 1876-1881, la création
des petites communes s'estimaient à 44 et la suppression était de
4 petites communes, en basant sur le graphique, nous pouvons observer pour la
période 1896-1901, une seule petite commune qui a été
supprimée et durant cette même période on a assisté
à la création de 23 petites communes. Ce scénario
s'affiche souvent pour les autres années, à mesure qu'une petite
commune disparait, une autre petite commune tend à se créer. Cela
pourrait expliquer par la réalité socio-économique des
gens, la proximité via des services de bases, l'autonomie dans leur mode
de vie.
Section III : L'intercommunalité comme outil
de réglementation de la concurrence entre les communes.
Contrairement à d'autres pays de l'Union
européenne, la France a mis en place une structure
d'intercommunalité qui paraît pratiquement complet. Cette forme
d'organisation, se trouve son origine à cause de l'émiettement
communal, la récession, la décentralisation et la
problématique du fusionnement des communes. Si nous
répétons Cascades en 1993 sur la problématique de la
coopération : « L'Etat, de son coté, voit dans le
développement de la coopération une série d'étape
vers la fusion communale mal jugée, certes, actuellement difficile
à mettre en place pour des raisons politiques et sociologiques, mais,
souhaitable d'un point de vue économique.»
Ainsi, notre approche ne vise pas à analyser le mode
d'organisation d'intercommunale, mais plutôt de cerner l'enjeu fiscal des
regroupements des communes, plus particulièrement la taxe
professionnelle.
Si la coopération s'organise au point de vue
sociologique, il faut remarquer qu'elle pose de nombreux problèmes au
point de vue fiscal en ce qui concerne la taille des communes. Malgré la
disposition de la loi du 10 janvier 1980 (article 11) qui porte sur
l'aménagement de la fiscalité directe locale, les communes de
taille et de potentiel fiscal ont du mal à trouver spontanément
un arrangement.
III.1 : Concurrence entre communes de taille
différente.
Dans la littérature, deux théoriciens Bucovetsky
(1991) et Wilson (1991) s'intéressent à l'analyse de la
concurrence entre une commune « Centre », fortement peuplée et
une petite commune. La différence de taille entre les deux communes
permet d'introduire simplement des élasticités
Page
28
différentes de l'offre de capital
productif35. Etant donné que l'indice fiscal pose un
problème, l'offre des biens publics locaux et l'incitation à
coopérer ou à fusionner des communes, de ce fait, on
procédait par la comparaison des taux d'impôt à
l'équilibre pour trouver une solution au des regroupements des communes.
Le tableau suivant montre la comparaison au niveau du calcul de la taxe
professionnelle pour l'année 1997.
Tableau de la comparaison du taxe professionnelle.
Niveau de calcul de la taxe professionnelle Taux le plus
bas Taux le plus fort Eventail des Taux
Département (100) 13.21 26.15 1 à
1.97
Arrondissement (326) 6.22 23.10 1 à
3.7
Zones d'emploi (365) 5.27 22.77 1 à
4.3
Cantons (3645) 2.06 29.14 1 à 14
Communes (36000) 0 30 1 à 30
Source : Direction générale des
impôts. Conseil des impôts, 1997
Face à ce constat, chaque localité chercherait
à maximiser l'utilité de l'individu qui réside dans leur
juridiction en matière du taux choisit par la commune concurrente. Du
coté des petites communes, elles choisiront le taux d'impôt qui
sera le plus faible, c'est-à-dire inférieur à les grandes
communes. De ce fait, toutes choses égales, les petites communes n'ont
aucun intérêt à augmenter leur taux d'impôts sur le
capital que les grandes communes. De façon symétrique, les
grandes communes chercheraient à baisser leur taux d'impôts
à nouveau vu que la perte en capital serait plus faible que les petites
communes. Si le taux d'impôt des communes-centres est plus
élevé, par conséquent, les petites communes deviennent
plus attractives pour les investisseurs privés. Comme le bien-être
des grandes communes ne serait jamais égal à des petites communes
même si les taux d'impôts sont les mêmes, ce serait mieux de
procéder par une coopération pour éviter la
détérioration du bien-être des individus des autres
communes. Malgré on a procédé par la coopération,
il y a toujours une discrimination auprès des grandes
35 Thierry Madiès, Concurrence fiscal et
intercommunalité, Revue de l'OFCE, année 1997, p.210
Page
29
communes, c'est-à-dire l'optimum de Pareto36
n'est pas respecté, cette figure nous fait comprendre que le grand
dispose une externalité plus positive que le petit. Or, si les petites
communes agissent seules, elles obtiennent une externalité plus positive
que les grandes communes. Ainsi, Wilson montre dans ses recherches : «
Lorsque les communes sont très inégalement peuplée. Les
petites communes tirent profit de la concurrence fiscal et
préfèrent donc cette situation, en terme de bien-être,
à une politique de premier rang caractérisée par le
recours à des impôts forfaitaires pour financer les biens publics
locaux »37
III.2 : Quelques évolutions du cadre
législatif et leurs conséquences sur les choix fiscaux.
Richard en 1993 a écrit que : « les formes
traditionnelles de coopération entre collectivités se sont peu
adaptées à la politique de solidarité ou de
péréquation des ressources ». C'est pour cette raison que la
loi du 6 février 1992 et la loi du 4 février 1995 ont
trouvés leur fondement.
Le regroupement communal pour le développement local et
la limitation de la concurrence entre communes trouve son fondement dans la loi
du 6 février 1992, pourtant la loi du 4 février 1997 donne
à l'Etat le pouvoir de guider les collectivités locales et les
orienter sur la voie de l'aménagement local. En relançant la
politique de zones prioritaires définies au niveau national à
partir de critères qui ne sont plus exclusivement économiques
grâce à une fiscalité puissamment
dérogatoire38.
Parler de la coopération intercommunale revient
à se pencher sur les nouveautés que la loi du 6 février
1992 a apportées dans l'enceinte des communautés des villes et de
communautés de communes. Ces nouveautés visaient à
renforcer les liens sous formes de coopératives pour les communes
existantes. A cet effet, le législateur prenant en garde les
échecs passés pour mieux appliquer les nouveautés de la
loi du 6 février 1992 qui penchaient sur le développement
économique des communautés de villes et vers une fiscalité
novatrice.
36 Un état de l'économie est un optimum
au sens de Pareto lorsqu'il n'est pas possible d'accroître la
satisfaction d'un individu sans réduire la satisfaction d'un autre
individu. Alain Beitone, Antoine Cazorla, Estelle Hemdane, Dictionnaire de
Science Economique, 6eme édition Dunod, p.445
37 Op.cit, p.212
38 Idem
Page
30
Après 2012, on a assisté à une
montée en puissance des préoccupations qui sont liées
typiquement au développement économique, cette montée
s'est traduite par l'explosion de l'intercommunalité à
fiscalité propre, un passage de 8.5 millions d'habitants en 1990
à 28 millions d'habitants en 1996 et pendant cette même
période, les communes augmentaient de plus de 13000. L'augmentation de
leur population a permis aux districts à fiscalité propre de
faire un passage de 165 en 1988 à 318 en 1996 et les communautés
de communes se chiffrent à 894 en 1996. Pourtant les communautés
de villes n'ont pas subi ce même essor, elles sont au nombre de 4 et
jusqu'à l'année 1993 leur nombre n'a pas été subi
d'augmentation.
Page
31
Chapitre 4 : Propositions de solutions
I.1 : Finalité du projet
La mise en place d'un projet pour aider les petites communes
à produire des externalités positives, constituent par la
création d'un projet de développement durable. Ces petites
communes sont soumises à des contraintes géographiques,
économiques et sociales qui sont très fortes en raison de
l'éloignement des grands centres économiques, d'une population
modeste et d'un tissu économique moins développé. La
majorité de ces interventions vont répondre aux besoins
réels de la population qui se trouvent dans des difficultés en
infrastructures de base et de problème de cohésion sociale.
Pour mieux contrôler les impacts de ce projet, nous
allons statuer sur un échantillon de 20 communes qui sont plus pauvres
en France.
Le tableau ci-dessous mentionne le nombre des communes qui
sont en situation de pauvreté, en raison de ce niveau de pauvreté
qui est très complexe, cette situation projette des externalités
négatives sur la population au point de vue sociale. De ce fait, il faut
discuter avec les autorités pour pouvoir éradiquer la
pauvreté de ces communes.
L'importance de ce projet consiste à aider les
dirigeants de ces communes à sortir de ce cercle de pauvreté vue
que les nombre de sièges ne leur permettent pas de prendre des
décisions mêmes si ces communes contribuent fiscalement dans le
budget de la France.
Page
32
Tableau des communes qui sont en situation de
pauvreté39
Communes
|
Taux de pauvreté
|
Le port (97)
|
47%
|
Saint Benoit (97)
|
47%
|
Saint Louis (97)
|
47%
|
Saint André (97)
|
46%
|
Saint-Joseph (97)
|
46%
|
Grigny (91)
|
45%
|
Aubervilliers (93)
|
44%
|
Roubaix (59)
|
43%
|
Clichy-sous-Bois (93)
|
43%
|
Le Tampon (97)
|
40%
|
Creil (60)
|
38%
|
Garges-lès-Gonesse (95)
|
38%
|
Saint-Leu (97)
|
38%
|
Saint-Pierre (97)
|
38%
|
Pierrefitte-sur-Seine (93)
|
37%
|
Saint-Denis (93)
|
37%
|
Stains (93)
|
37%
|
39 Les 20 villes où la pauvreté est
la plus élevée (
moneyvox.fr)
Page
33
Sainte-Suzanne (97) 37%
Bobigny(93) 36%
La Courneuve (93) 41%
Afin de mener à bien cette étude, une collecte
des données a été réalisée par un focus
groupe. Le focus groupe est un type d'entretien auquel plusieurs
personnes participent en même temps. Le chercheur pose
des questions au groupe au groupe et facilite la discussion. L'objectif d'un
groupe de discussion est de collecter des données sur des aspects
particuliers de l'interaction entre les personnes qui constituent le
groupe40. Pendant notre séance de focus groupe nous
avons réalisé trois séances de 10 personnes sur deux
questions : Que pensez-vous de la place des petites communes dans
l'intercommunalité ? Que sont les actions qu'on doit mener pour diminuer
la pauvreté au sein des communes ?
Pour mieux analyser leurs réponses autour de ces
questions nous avons utilisé une échelle de 0 et 141.
La valeur 0 signifie les gens qui ne sont pas concerné à
l'aspect de la pauvreté des communes et la valeur 1
pour ceux qui veulent l'éradication de la
pauvreté au sein des petites communes.
Tableau des réponses
Groupes Réponses par rapport aux
questions
1er groupe 10 Personnes
|
10 Personnes
|
1
|
2ème groupe 10 personnes
|
10 Personnes
|
1
|
3ème groupe 10 personnes
|
10 Personnes
|
1
|
Total
|
30 personnes
|
3 /3
|
Suite aux réponses auprès des différents
groupes, nous pouvons conclure que tous ces habitants sont pour une
politique d'éradication de la pauvreté au sein des petites
communes
40 Le focus group (groupe
de discussion) : caractéristiques, utilisation et exemples (
scribbr.fr)
41 Les variables qualitatives
qui prennent la marque 0 et 1 sont des variables binaires.
Page
34
I.2 Listes des tâches à effectuer
Mise en oeuvre du projet
Pour la mise en oeuvre de la gestion des petites communes en
France, plusieurs parties prenantes
devraient être impliquées : L'Etat, les
bénéficiaires, les investisseurs, les personnels des
différentes mairies en France qui s'occupent du développement de
la population et les associations qui luttent contre la pollution de
l'environnement. De ce fait, deux actions vont entreprendre pour faire cette
mise en place : Les tâches et le diagramme de Gant par rapport aux
objectifs spécifiques. Le diagramme de Gantt répertorie toutes
les tâches à accomplir pour mener le projet à bien, et
indique la date à laquelle ces tâches doivent être
effectuées (Le planning)42.
?
|
Tableau des tâches
|
|
|
|
|
Lettre
|
Nom des tâches
|
|
Durée (années)
|
Tâches antérieures
|
A
|
Budget
|
|
5
|
|
B
|
Enquête de terrain
|
|
2
|
A
|
C
|
Achat
équipements
|
des
|
1
|
B
|
D
|
Réunion avec
investisseurs
|
les
|
5
|
C
|
E
|
Annonce de presse
|
1
|
D
|
F
|
Embauche personnel
|
1
|
A, E
|
G
|
Réunion avec
gouvernement
|
le
|
2
|
F
|
42 Qu'est-ce qu'un diagramme de Gantt ?
Page
35
Définition des différentes
tâches
Le Budget : Le budget consiste comme une
somme prévue pour réaliser un projet à moyen terme, court
terme ou long terme en tenant compte des dépenses et des ressources.
Enquête de terrain : L'importance de
l'enquête de terrain se trouve dans l'obtention des données
qualitatives pour mieux répondre à une problématique.
Achat des équipements :
Considérant qu'il nous faut des matériels pour réaliser
notre projet, l'achat des équipements devient un facteur très
important.
Réunion avec les investisseurs :
Sortir de la pauvreté dans les petites communes revient à
créer des investissements, ces investissements proviennent directement
de l'Etat par la création des infrastructures (routes, approvisionnement
en eau, électricité, un climat de sécurité...) afin
que les investisseurs puissent investir.
Annonce de presse : L'objectif de cette
tâche, c'est de mettre la population au courant de toutes les
activités.
Embauche personnel : La mise en place du
projet nécessite des personnels chevronnés, c'est-à-dire
des experts en la matière, soit pour faire le montage du projet, soit
pour faire l'analyse des données qualitatives et quantitatives et autres
pour pouvoir prendre des décisions.
Réunion avec le gouvernement :
Considérant que c'est le gouvernement qui est responsable
d'élaborer des politiques publiques dans ce pays, il nous convient
à discuter avec les différents membres du gouvernement pour leur
montrer l'ampleur de la problématique du chômage dans les petites
communes.
Durée du projet
La durée du projet s'installe sur une période de
dix années compte tenu de la complexité pour trouver les
données et aussi pour discuter avec les investisseurs. Elle correspond
à l'intervalle de temps compris entre la date de début de la
première tâche réalisée sur le projet, et la date de
fin de la dernière tâche du projet.
Page
36
Date de début du projet Date de fin de la
dernière tâche du projet
Janvier 2023 Janvier 2033
Jalons et livrables
Le commencement du projet consistera à mener des
enquêtes auprès de la population pour identifier leurs besoins
réels en termes d'investissement. Certes les opportunités
existent. Il faut le faire quand on a peu de marges de manoeuvre. De ce fait,
il faut cibler les investissements qui coûtent le moins à la
commune qui génère un retour d'investissement intéressant
et qui génère des économies d'échelles.
Malgré la taille des petites communes, les dépenses
d'investissements s'élèvent à 317euros par habitants dans
les communes de moins de 500 habitants43. Or, ces communes
n'arrivent pas à dégager des externalités positives pour
la réduction du taux de chômage.
Indicateurs de mesures des résultats
Pour mieux mesurer l'impact de ce projet, nous insisterons sur
trois indicateurs : économique, cet indicateur va nous permettre
d'analyser le taux de chômage, le nombre d'investissements crée
pendant ces dix années ; social, cet indicateur consistera à
comprendre le niveau de vie de la population des communes qui sont en situation
de pauvreté et l'indicateur environnemental qui nous permettra
d'analyser la politique de gestion des communes pour éviter le
réchauffement climatique.
43 Luc Waymel,l'investissement local un levier de
développement rural, p.33
Page
37
Budget
Le budget se présente en deux parties : une section qui
est liée aux dépenses de fonctionnent et une section qui est
destinée aux investissements.
<<Chacune de ces sections doit être
présentée en équilibre, les recettes devant
équilibrer les dépenses. L'équilibre de la section de
fonctionnement doit se traduire également par un excédent des
recettes par rapport aux dépenses, afin que ce surplus, ainsi
dégagé, et qui constitue l'autofinancement (ou épargne
brute), abonde le financement des investissements prévus par la
collectivité et le remboursement du capital emprunté.
On distingue deux catégories de dépense
:les dépenses de fonctionnement : il s'agit
principalement de postes de dépenses nécessaires à la
gestion courante des services et de l'activité de la collectivité
: charges de personnel et de gestion courante, achat de fournitures,
prestations de services, indemnités des élus, participation aux
charges d'organismes extérieurs (aide sociale, syndicats
intercommunaux...), subventions aux organismes publics et privés
(associations etc...) mais aussi certaines dépenses exceptionnelles
comme les intérêts moratoires, les amendes fiscales etc. ;
les dépenses d'investissement : il
s'agit principalement de l'achat de biens et de matériels durables, de
la construction ou l'aménagement de bâtiments, de travaux
d'infrastructure, d'acquisition de titres de participation ou d'autres titres
immobilisés, du remboursement en capital des emprunts, etc.
Les recettes des collectivités, quant à
elles, proviennent notamment :
des impôts locaux : directs (taxe
d'habitation, taxes foncières) ou indirects (droits de mutation DMTO,
taxe d'enlèvement des ordures ménagères, etc.) et
fiscalité économique (contribution économique
territoriale, etc,),des dotations de l'État ainsi que des
subventions de l'État et d'autres organismes publics ;
des produits des services et du domaine des
collectivités ;des produits des
emprunts.
En moyenne, les dotations de l'État et de
l'ensemble des organismes publics représentent environ 30 % des
ressources globales d'une
collectivité.>>44
44 Budget et dotations des collectivités
locales | Ministère de la Cohésion des territoires et des
Relations avec les collectivités territoriales (
cohesion-territoires.gouv.fr)
Page
38
L'État, dispose chaque année des dotations aux
communes, aux établissements de coopération intercommunale
(EPCI). Pour l'année 2019, le montant s'estimait à 48.6 milliards
d'euros. Ces dotations se répartissent en trois parties : compensation,
péréquation et investissement45. De ce fait, pour
atteindre l'objectif de diminution du taux dans les petites communes, l'Etat
devrait augmenter le montant des dotations aux communes à hauteur de
58.6 milliards pour atteindre son objectif.
45 Budget et dotations des collectivités
locales | Ministère de la Cohésion des territoires et des
Relations avec les collectivités territoriales (
cohesion-territoires.gouv.fr).
op.cit
Page
39
Conclusion
Depuis l'application de la loi sur l'intercommunalité
en France, les petites communes se trouvent dans difficultés
énormes en raison de leur nombre de sièges qu'elles obtiennent
dans l'intercommunalité. Leur position dans l'intercommunalité,
témoigne le degré de service qu'elles obtiennent lors de prise de
décision.
Ce travail a mis en relief, la place des petites communes dans
l'intercommunalité. Au fond de ce travail, nous avons formulé
comme hypothèse : les petites communes occupent une place très
importante dans l'intercommunalité. L'aspect littéraire de la
question, nous a permis de voir que notre hypothèse de départ est
infirmée, c'est-à-dire que les petites communes n'occupent pas
une place importante dans l'intercommunalité en raison de leur nombre de
siège qu'elles occupent dans l'intercommunalité.
Pendant plusieurs années, la France se concentre sur
l'intercommunalité pour éviter l'émiettement des communes.
Ce processus est avantageux que pour les grandes communes, pourtant si les
petites communes agissaient toutes seules, elles gagneraient des
externalités positives. Malgré le Sénat de la
République exige une forte représentation des petites communes au
sein des intercommunalités, la discrimination régnera toujours
compte tenu de leur mode de calcul utiliser pour siéger dans
l'intercommunalité et cela provoque une situation de pauvreté et
aussi la dégradation de l'environnement.
Page
40
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https://www.scribbr.fr/methodologie/focus-group/
https://www.moneyvox.fr/actu/82162/les
20-villes-ou-la-pauvrete-est-la-plus-elevee
Page
44
Annexe
Page
45
N° 158 - Septembre 2021
Xavier Niel, Département des Études et des
Statistiques Locales, DGCL
Les finances des collectivités locales en
2021
selon leurs budgets primitifs
Selon leurs budgets primitifs, les
collectivités locales prévoient d'augmenter leurs dépenses
de fonctionnement de + 2,4 % en 2021. Cette progression provient autant de la
reprise des achats et charges externes que de la forte croissance des
subventions de fonctionnement versées. Les recettes de fonctionnement
progresseraient moins vite que les dépenses (+ 1,5 %), malgré la
forte croissance des subventions et participations reçues.
L'épargne brute qui s'en dégage diminuerait une nouvelle fois en
2021, mais moins qu'en 2020 (- 3,9 %, après - 10,8 %).
Les dépenses d'investissement reprendraient
en 2021 (+ 8,8 %) après la baisse de 2020. La reprise s'observerait dans
tous les niveaux de collectivités. Les recettes d'investissement (FCTVA,
subventions reçues et dotations à l'investissement)
progresseraient plus fortement (+ 10,4 %) que les dépenses
d'investissement. Malgré cela, la baisse de l'épargne brute
entraînerait un besoin de financement de - 4,1 Md€. Les
collectivités locales auraient alors recours à l'emprunt (+ 14,5
%), et l'encours de dette augmenterait une nouvelle fois en 2021 (+4,1
%).
Augmentation de + 2,4 % en 2021 des
dépenses de fonctionnement
En 2021, les dépenses de fonctionnement des
collectivités locales progresseraient de + 2,4 %, selon les budgets
primitifs votés en début d'année (graphique 1 et
encadré méthodologique).
Évolution selon le niveau de
collectivité
Contrairement à 2020, les dépenses de
fonctionnement progresseraient en 2021 pour tous les niveaux de
collectivités : + 1,3 % pour les communes et + 3,4 % pour les EPCI
à fiscalité propre ; + 3,3 % pour les départements et +
2,3 % pour les régions et collectivités uniques (CTU)
(graphique 2). En 2017 et 2018, les transferts de la compétence
transports des
départements aux régions avaient rendu peu
interprétables les évolutions de leurs dépenses. En 2019,
la reprise, par l'État, du RSA dans les départements de Mayotte
et de Guyane, avait atténué la progression des dépenses de
fonctionnement des départements ; de même en 2020 pour le
département de La Réunion. En 2020, la réforme de
l'apprentissage avait affecté (à la baisse) les dépenses
des régions.
Les prévisions de dépenses des communes
reviendraient en 2021 à des tendances d'avant la crise sanitaire de 2020
: l'augmentation des dépenses de fonctionnement serait plus forte pour
les petites communes que pour les grandes. En 2020, la diminution des
dépenses avait surtout touché les communes de taille
intermédiaire (graphique 3).
+15% +10% +5% +0% -5% -10% -15%
1
Graphique 1 - Taux de croissance annuels des principaux
agrégats comptables des collectivités
+2,4%
|
+1,5%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
+8,8%
|
|
|
|
|
|
+10,4%
|
|
+4,1%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-3,9%
|
|
|
Dépenses de Recettes de Épargne Dépenses
Recettes Encours
fonctionnement fonctionnement brute d'investissement (hors
d'investissement de dette
remboursements) (hors emprunts)
2018 2019 2020 2021
Champ courant, non corrigé des effets de
périmètre. Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets
principaux.
Graphique 2 - Taux de croissance annuel des dépenses
de fonctionnement, selon le niveau de collectivité
+4%
+3%
+2%
+1%
+0%
-1%
-2%
-3%
-4%
+2,4%
+1,3%
+3,4%
+3,3%
+2,3%
Ensemble Communes GFP Départements Régions et
CTU
2018 2019 2020 2021
Champ courant, non corrigé des effets de
périmètre. Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets
principaux.
Graphique 3 - Taux de croissance en 2020 et 2021 des
dépenses de fonctionnement des communes selon leur taille
+3%
+2%
+1%
+0%
-1%
-2%
-3%
2020 2021
Évolution selon la nature des
dépenses
Les dépenses d'intervention augmenteraient en
2021 de + 3,3 % (graphique 4). Elles représentent actuellement
plus de 40 % des dépenses de fonctionnement et regroupent notamment les
dépenses sociales des départements. En 2020, les dépenses
d'intervention ont semblé stagner, du fait de la reprise du RSA de La
Réunion par l'État et de la baisse des dépenses des
régions liées à la réforme de l'apprentissage. Hors
ces effets, elles augmentaient en réalité de +3,2 %.
L'année 2021 se situerait donc en fait dans la continuité de
2020.
Les frais de personnel représentent plus du
tiers des dépenses de fonctionnement. Après
l'accélération de 2017 due à l'augmentation du point
d'indice et à la refonte des grilles indiciaires de la fonction
publique, leur évolution était revenue sur une trajectoire plus
habituelle. Ces dépenses augmenteraient de + 1,8 % en 2021. La baisse
des dépenses liées aux contrats aidés se poursuivrait (-
3,8 %), compensée par un recours accru aux autres types de contrats (+
5,4 %), tandis que la masse salariale des fonctionnaires augmenterait en 2021
au même rythme qu'en 2020 (+ 1,1 %). Les frais correspondant aux
rémunérations des apprentis accéléreraient (+
11,4%).
Les achats et charges externes, portés en 2021
notamment par les fournitures et les prestations de services achetées
par les régions, reprendraient leur progression (+ 2,9 %), après
leur baisse en 2020 due à la mise en veille de certains services ou
équipements.
2
Les charges financières continueraient de
diminuer en 2021 (- 5,7 %), et ceci pour tous les niveaux de
collectivités. Elles ont baissé de - 33 % en six ans et
représentent désormais moins de 2 % des dépenses de
fonctionnement.
Graphique 4 - Dépenses de fonctionnement en
évolution
indice 100 en 2014
115 110 105 100 95 90 85 80 75 70 65
|
|
Frais de personnel
Dépenses d'intervention
Autres dépenses de fonctionnement
Achats et charges externes
Charges financières
|
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
en milliards d'euros
Md€
80 70 60 50 40 30 20 10 0
|
|
Dépenses d'intervention
Frais de personnel
Achats et charges externes
Autres dépenses de fonctionnement
Charges financières
|
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets principaux.
Reprise des recettes de fonctionnement
En 2021, selon les budgets primitifs des collectivités,
les recettes de fonctionnement augmenteraient de + 1,5 % (graphique 5).
Cela marquerait un retour à la croissance, après une
année 2020 affectée par des pertes de recettes (- 1,6 % à
champ courant, et en réalité - 0,6 % hors département de
La Réunion et hors taxe d'apprentissage).
En 2021, les impôts et taxes subissent
d'importantes modifications.
- Les communes et les EPCI cessent de percevoir le produit de
la taxe d'habitation sur les résidences principales (TH-RP). Les
communes se voient transférer la part départementale de taxe
foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
perçue sur leur territoire, en compensation de la perte du produit de
TH-RP ; les EPCI à fiscalité
propre perçoivent une fraction du produit net de la TVA
en compensation de cette perte ; les départements, qui perdent le
produit de la TFPB, perçoivent en contrepartie une fraction du produit
net de la TVA ; les collectivités à statut particulier qui
perdent, pour certaines, le produit de la TH-RP et pour d'autres le produit de
la TFPB, voire les deux, perçoivent en contrepartie une fraction du
produit net de la TVA ; enfin les régions, qui perdent la part des frais
de gestion de taxe d'habitation qui leur était allouée, se voient
attribuer une dotation de l'Etat. - Par ailleurs, la révision de la
valeur locative comptable des établissements industriels touche la TFPB,
mais aussi la cotisation foncière des entreprises (CFE),
compensée aux communes et intercommunalités par le versement par
l'État d'allocations compensatrices.
- Enfin, la suppression de la part régionale de CVAE
est compensée par une nouvelle fraction de TVA. Selon les budgets
primitifs des collectivités, les impôts locaux et les taxes
pourraient globalement augmenter en 2021 de + 1,5 %, après une baisse
apparente en 2020 (- 1,3 % à périmètre courant, mais + 0,1
% hors taxe d'apprentissage des régions et hors le département de
La Réunion).
L'enveloppe des concours financiers de l'État
augmenterait de + 1,0 %, après deux années de stabilité.
L'augmentation est forte pour les régions et CTU (+ 7,1 %) mais concerne
un montant faible (2,1 Md€). Les concours de l'État tels
qu'enregistrés dans les budgets primitifs des départements
diminueraient en revanche de - 0,5 % (à 10,2 Md€). Ils
augmenteraient de + 1,2 % pour le secteur communal (à 23,0 Md€)
(cf. aussi les définitions des contours des agrégats
comptables en termes de numéros de comptes dans les instructions
budgétaires et comptables, en ligne).
Les recettes provenant des ventes de biens et services
(redevances, recettes tarifaires ou domaniales), n'augmenteraient pas cette
année : + 0,1 %. Elles avaient, en 2020, subi la crise très
sévèrement (- 16,8 %). Elles ne constituent qu'une faible part
des recettes de fonctionnement des collectivités locales (graphique
5).
Les subventions reçues, représentent,
elles aussi, un poids limité des recettes de fonctionnement
(graphique 5). Elles poursuivraient leur forte hausse (+ 5,1 % en
2021, après + 7,2 %).
Nouvelle baisse de l'épargne brute
En prenant les résultats des budgets primitifs pour
2021 comme base d'estimation des dépenses et des recettes de
fonctionnement, l'épargne brute des collectivités locales
baisserait de - 3,9 %. Cette baisse serait donc moins forte que celle de 2020
(- 10,8 %).
Les taux d'épargne brute diminueraient pour tous les
niveaux de collectivités (graphique 6). On reviendrait à
des taux similaires à ceux de 2016 pour les départements et pour
le bloc communal, mais à des taux très inférieurs pour les
régions (et CTU).
Graphique 5 - Recettes de fonctionnement
3
Taux de croissance annuel selon le niveau de
collectivité
+4%
+2%
+0%
-2%
-4%
-6%
-8%
+1,5%
+0,7%
+1,8%
+2,5%
+0,8%
Ensemble Communes GFP Départements Régions et
CTU
2018 2019 2020 2021
Évolution selon la nature des recettes
indice 100 en 2014
Subventions reçues et participations
140
130
120
110
100
Impôts et taxes
Ventes de biens et services
90
Autres recettes
80
70
Concours de l'État
60
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
en milliards d'euros
en Md€
150
120
90
60
30
0
Impôts et taxes Concours de l'État
Subventions reçues et participations Ventes de biens et
services
Autres recettes
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets
principaux.
Graphique 6 - Taux d'épargne brute selon le niveau de
collectivité (épargne brute / recettes de fonctionnement)
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Régions et CTU EPCI Communes Départements
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets
principaux.
4
7,5 ans
7,0 ans
6,5 ans
6,0 ans
5,5 ans
5,0 ans
4,5 ans
4,0 ans
3,5 ans
3,0 ans
Régions et CTU Secteur communal Ensemble
Départements
Franche accélération des
investissements
En 2021, la reprise des dépenses
d'investissement (+ 8,8 %) serait générale (graphique 7).
Ce n'était pas le cas en 2020, où seules les régions
avaient investi de manière conséquente. Les dépenses du
bloc communal avaient au contraire chuté, et celles des
départements quasiment stagné. Les recettes d'investissement
augmenteraient plus vite : + 10,4 % (graphique 7), surtout
portées par les subventions reçues et par les autres dotations
que le FCTVA (+ 12,0 %, contre + 0,0 % pour le FCTVA, dont les budgets
primitifs des collectivités n'ont pas reproduit l'évolution de +
9,1 % affichée dans le projet de loi de finances 2021).
Graphique 7 - Taux de croissance annuel... ...des
dépenses d'investissement
+20%
+15%
+10%
+5%
+0%
-5%
-10%
-15%
20%
+8,8% +8,4%
+6,7%
+7,6%
+12,3%
Ensemble Communes GFP Départements Régions et
CTU
2021
2018 2019 2020
...des recettes d'investissement
+10%
+5%
+0%
-5%
-10%
+23,8%
+10,4%
+6,5%
+6,0%
+6,4%
+30%
+25%
+20%
+15%
Ensemble Communes GFP Départements Régions et
CTU
2018 2019 2020 2021
Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets
principaux.
Tous les niveaux de collectivités en situation
de besoin de financement
Malgré la hausse plus forte des recettes
d'investissement sur les dépenses d'investissement, les
collectivités pourraient enregistrer en 2021 un besoin de
financement de - 4,1 Md€, du fait du recul de l'épargne brute.
Tous les niveaux de collectivités seraient concernés en 2021, en
particulier les régions et CTU (graphique 9).
Nouveau recours à l'emprunt et hausse de
l'endettement
Afin de répondre à ce besoin de financement, le
volume des emprunts contractés par les collectivités
locales en 2021 pourrait augmenter de + 14,5 % et atteindre 21,0 Md€,
selon leurs budgets primitifs. Cette forte progression prolongerait celle de
2020 (graphique 10). Comme dans le même temps les
remboursements augmenteraient de + 2,5 % et atteindraient 14,7 Md€,
le flux net de dette serait en forte augmentation (+ 6,3 Md€). Le stock
de dette augmenterait alors pour
130
120
110
100
90
80
Remboursements Dette au 31/12 Emprunts
+4
+2
+0
-2
-4
-6
Bloc communal Départements Régions et
CTU
la deuxième année consécutive (+ 4,1%,
après + 3,3 %), après avoir stagné entre 2017 et 2019.
Cette augmentation du stock de dette, jointe à la
détérioration de l'épargne brute, dégraderait le
délai de désendettement des collectivités locales, qui
s'allongerait de + 0,4 an, à 5,4 ans (graphique 11).
Graphique 9 - Capacité (+) ou besoin (-) de financement
selon le niveau de collectivité
Ensemble des collectivités
Md€
+4
+1,7
+2,1
+0,9
+0,9
+0,0
-0,5
-4,3
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Décomposition selon le niveau de
collectivité
Md€
-4,1
+2
+0
-2
-4
-6
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets principaux.
Graphique 10 - Évolution des éléments de la dette
indice 100 = 2014
140
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets principaux.
Graphique 11 - Délai de désendettement (Dette / EB)
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Source : DGCL. Données DGFiP. Budgets
principaux.
Encadré méthodologique : l'estimation des
finances des collectivités locales en 2021 à partir d'un
échantillon de leurs budgets primitifs
La DGFIP produit en juillet une version provisoire de son
fichier des budgets primitifs (BP) des collectivités locales. Ce fichier
ne concerne que les budgets principaux et ne contient pas la
décomposition par fonction des dépenses et des recettes.
Ce fichier n'est par ailleurs pas exhaustif à ce stade
de l'année, mais il est suffisamment complet pour produire des
estimations robustes : il regroupe en effet pour 2021 la totalité des
régions et CTU, tous les départements sauf un, 97 % des EPCI
à fiscalité propre (représentant 99 % de la population) et
95 % des communes (représentant 97 % de la population).
On estime les taux de croissance des agrégats
élémentaires (achats et charges externes, frais de personnel,
etc.) à partir de la comparaison des budgets primitifs de 2021 par
rapport à ceux de 2020, afin d'avoir une source homogène. On
applique ensuite ce taux de croissance aux agrégats
élémentaires tirés des comptes de gestion de 2020, pour en
estimer leur valeur en 2021. En sommant ces agrégats
élémentaires on obtient les agrégats calculés
(dépenses de fonctionnement, recettes de fonctionnement, puis
épargne brute par différence, etc.).
Pour les communes et les EPCI, l'estimation des
agrégats élémentaires est affinée par un processus
de redressement de la non-exhaustivité de l'échantillon, par
strate de population. L'échantillon des BP est en effet moins complet
pour les petites communes (par exemple, 89 % des communes de moins de 200
habitants) que pour les grandes (toutes les communes de plus de 100.000
habitants sauf une). On estime alors pour chaque strate de population un taux
de croissance de l'agrégat élémentaire (les achats et
charges externes des communes de moins de 200 habitants), que l'on applique au
montant correspondant des comptes de gestion de 2020. On obtient alors
l'estimation des achats et charges externes des communes de moins de 200
habitants en 2021, que l'on somme avec celles des autres states de population,
pour avoir le total en 2021 de l'agrégat élémentaire.
Une opération particulière est faite pour
estimer la dette au 31/12 de l'année N, absente des budgets primitifs.
En partant de l'encours de dette au 31/12/N-1, on ajoute les estimations des
emprunts de l'année N et on soustrait les remboursements de dette,
toujours estimés à partir des taux d'évolution obtenus
à partir des BP N/N-1.
|
5
Secteur communal (communes et groupements à
fiscalité propre) (a) (en milliards d'euros)
|
|
Valeurs provisoires
|
Estimation
|
Budgets principaux
|
2018
|
2019 / 2018 à
champ constant (c)
|
2019
|
2020 /
2019
|
2020
|
2021 /
2020
|
2021
|
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (1)
|
92,96
|
+1,3 %
|
96,15
|
-0,0 %
|
96,14
|
+1,9 %
|
97,95
|
Achats et charges externes
|
23,55
|
+2,6 %
|
24,23
|
-4,8 %
|
23,07
|
+2,5 %
|
23,65
|
Frais de personnel
|
47,08
|
+1,6 %
|
48,03
|
+0,9 %
|
48,45
|
+1,9 %
|
49,35
|
Charges financières
|
2,41
|
-6,4 %
|
2,26
|
-7,9 %
|
2,09
|
-6,5 %
|
1,95
|
Dépenses d'intervention
|
15,80
|
+0,2 %
|
17,53
|
+2,1 %
|
17,89
|
+2,4 %
|
18,32
|
Autres dépenses de fonctionnement
|
4,12
|
-0,8 %
|
4,10
|
+13,4 %
|
4,65
|
+0,6 %
|
4,68
|
RECETTES DE FONCTIONNEMENT (2)
|
110,83
|
+2,1 %
|
115,14
|
-0,9 %
|
114,08
|
+1,0 %
|
115,26
|
Impôts et taxes
|
69,81
|
+2,5 %
|
73,33
|
+0,7 %
|
73,84
|
+1,2 %
|
74,74
|
Concours de l'État
|
22,41
|
+0,9 %
|
22,59
|
+0,6 %
|
22,73
|
+1,2 %
|
23,00
|
Subventions reçues et participations
|
4,85
|
+0,6 %
|
4,95
|
+10,8 %
|
5,48
|
+1,6 %
|
5,57
|
Ventes de biens et services
|
9,30
|
+3,2 %
|
9,66
|
-17,4 %
|
7,99
|
+0,8 %
|
8,05
|
Autres recettes de fonctionnement
|
4,45
|
+1,7 %
|
4,61
|
-12,4 %
|
4,04
|
-3,6 %
|
3,89
|
Épargne brute (3) =
(2)-(1)
|
17,87
|
+6,1 %
|
18,99
|
-5,5 %
|
17,94
|
-3,5 %
|
17,30
|
Épargne nette = (3)-(8)
|
9,15
|
+10,1 %
|
10,04
|
-7,7 %
|
9,26
|
-10,5 %
|
8,30
|
DÉPENSES D'INVESTISSEMENT hors remboursements
(4)
|
31,50
|
+15,0 %
|
36,39
|
-14,5 %
|
31,12
|
+7,8 %
|
33,56
|
Dépenses d'équipement
|
26,76
|
+15,4 %
|
30,90
|
-16,4 %
|
25,83
|
+8,2 %
|
27,96
|
Subventions d'équipement versées
|
2,99
|
+17,3 %
|
3,63
|
-1,0 %
|
3,59
|
+8,5 %
|
3,89
|
Autres depenses d'investissement
|
1,74
|
+4,7 %
|
1,86
|
-8,9 %
|
1,69
|
+0,5 %
|
1,70
|
RECETTES D'INVESTISSEMENT hors emprunts (5)
|
14,85
|
+7,9 %
|
16,10
|
-5,9 %
|
15,15
|
+6,4 %
|
16,12
|
FCTVA
|
3,39
|
+9,3 %
|
3,70
|
+8,7 %
|
4,02
|
-1,0 %
|
3,98
|
Dotations et Subventions d'équipement
|
7,20
|
+12,4 %
|
8,14
|
-4,8 %
|
7,75
|
+8,8 %
|
8,44
|
Autres recettes d'investissement
|
4,26
|
-1,4 %
|
4,26
|
-20,8 %
|
3,38
|
+9,7 %
|
3,70
|
DÉPENSES TOTALES hors remboursements (6)
= (1)+(4)
|
124,46
|
+4,8 %
|
132,54
|
-4,0 %
|
127,26
|
+3,3 %
|
131,51
|
RECETTES TOTALES hors emprunts (7) =
(2)+(5)
|
125,67
|
+2,8 %
|
131,24
|
-1,5 %
|
129,23
|
+1,7 %
|
131,37
|
Capacité ou besoin de financement
= (7)-(6)
|
+1,22
|
|
-1,30
|
|
+1,97
|
|
-0,14
|
Remboursements de dette (8)
|
8,72
|
+1,9 %
|
8,95
|
-3,1 %
|
8,67
|
+3,9 %
|
9,01
|
Emprunts (9)
|
8,17
|
+16,4 %
|
9,15
|
+2,5 %
|
9,38
|
+14,4 %
|
10,73
|
Flux net de dette = (9)-(8)
|
-0,55
|
|
+0,20
|
|
+0,70
|
|
+1,72
|
DÉPENSES TOTALES (10)=(6)+(8)
|
133,18
|
+4,6 %
|
141,49
|
-3,9 %
|
135,93
|
+3,4 %
|
140,52
|
RECETTES TOTALES (11)=(7)+(9)
|
133,84
|
+3,6 %
|
140,39
|
-1,3 %
|
138,61
|
+2,5 %
|
142,10
|
Variation du fonds de roulement = (11)-(10)
|
+0,66
|
|
-1,09
|
|
+2,67
|
|
+1,58
|
Dette au 31 décembre (12) (b)
|
90,32
|
+0,3 %
|
90,66
|
+1,6 %
|
92,15
|
+1,9 %
|
93,87
|
Ratios
|
|
|
|
|
|
|
|
Taux d'épargne brute = (3) / (2)
|
16,1%
|
+0,6 pt
|
16,5%
|
-0,8 pt
|
15,7%
|
-0,7 pt
|
15,0%
|
Taux d'épargne nette = [(3)-(8)] / (2)
|
8,3%
|
+0,7 pt
|
8,7%
|
-0,6 pt
|
8,1%
|
-0,9 pt
|
7,2%
|
Taux d'endettement = (12) / (2)
|
81,5%
|
-1,4 pt
|
78,7%
|
+2,0 pt
|
80,8%
|
+0,7 pt
|
81,4%
|
Capacité de désendettement = (12) / (3)
|
5,1 ans
|
- 0,3 an
|
4,8 ans
|
+ 0,4 an
|
5,1 ans
|
+ 0,3 an
|
5,4 ans
|
(a) Y compris métropole de Lyon, métropole du
grand Paris (MGP) et établissements publics territoriaux (EPT) de la
MGP.
(b) La dette de l'année N n'est pas exactement
égale à la dette de l'année N-1 augmentée du flux
net de dette de l'année N, du fait de certaines différences
conceptuelles entre le stock et les flux reportés ici.
(c) Évolution calculée à
périmètre constant c'est-à-dire hors Ville de Paris.
Source : DGCL - Données DGFIP. Budgets principaux.
6
Départements (a)
(en milliards d'euros)
|
|
Valeurs provisoires
|
Estimation
|
Budgets principaux
|
2018
|
2019 / 2018 à
champ constant (c)
|
2019 (d)
|
2020 /
2019
|
2020
|
2021 /
2020
|
2021
|
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (1)
|
57,28
|
+1,3 %
|
56,01
|
+1,8 %
|
57,03
|
+3,3 %
|
58,94
|
Achats et charges externes
|
3,73
|
+1,5 %
|
3,69
|
+0,2 %
|
3,69
|
+1,9 %
|
3,76
|
Frais de personnel
|
11,92
|
+1,0 %
|
11,85
|
+1,6 %
|
12,04
|
+1,4 %
|
12,20
|
Charges financières
|
0,73
|
-6,0 %
|
0,69
|
-8,5 %
|
0,63
|
-6,3 %
|
0,59
|
Dépenses d'intervention
|
40,01
|
+1,9 %
|
39,06
|
+2,2 %
|
39,90
|
+4,3 %
|
41,60
|
Autres dépenses de fonctionnement
|
0,89
|
-16,2 %
|
0,73
|
+6,4 %
|
0,77
|
+0,6 %
|
0,78
|
RECETTES DE FONCTIONNEMENT (2)
|
65,06
|
+3,2 %
|
65,15
|
-0,4 %
|
64,88
|
+2,5 %
|
66,50
|
Impôts et taxes
|
47,28
|
+4,8 %
|
47,67
|
-0,0 %
|
47,65
|
+3,5 %
|
49,29
|
Concours de l'État
|
10,36
|
+0,7 %
|
10,43
|
-1,5 %
|
10,27
|
-0,5 %
|
10,22
|
Subventions reçues et participations
|
4,81
|
-2,9 %
|
4,60
|
+1,7 %
|
4,68
|
+2,6 %
|
4,80
|
Ventes de biens et services
|
0,43
|
+7,1 %
|
0,47
|
-7,0 %
|
0,43
|
-7,3 %
|
0,40
|
Autres recettes de fonctionnement
|
2,17
|
-5,6 %
|
1,98
|
-6,4 %
|
1,86
|
-3,7 %
|
1,79
|
Épargne brute (3) =
(2)-(1)
|
7,78
|
+16,7 %
|
9,14
|
-14,1 %
|
7,85
|
-3,7 %
|
7,56
|
Épargne nette =
(3)-(8)
|
4,56
|
+24,6 %
|
5,74
|
-20,4 %
|
4,57
|
-8,3 %
|
4,20
|
DÉPENSES D'INVESTISSEMENT hors remboursements
(4)
|
9,28
|
+13,5 %
|
10,31
|
+1,0 %
|
10,41
|
+7,6 %
|
11,20
|
Dépenses d'équipement
|
5,77
|
+11,9 %
|
6,41
|
+2,0 %
|
6,53
|
+9,5 %
|
7,15
|
Subventions d'équipement versées
|
3,28
|
+16,9 %
|
3,68
|
-2,0 %
|
3,61
|
+7,1 %
|
3,87
|
Autres dépenses d'investissement
|
0,22
|
+8,4 %
|
0,22
|
+20,9 %
|
0,27
|
-33,3 %
|
0,18
|
RECETTES D'INVESTISSEMENT hors emprunts (5)
|
2,49
|
+11,1 %
|
2,53
|
-3,5 %
|
2,44
|
+6,4 %
|
2,60
|
FCTVA
|
0,84
|
+6,1 %
|
0,89
|
+10,5 %
|
0,98
|
+5,2 %
|
1,03
|
Dotations et subventions d'investissement
|
1,21
|
+13,1 %
|
1,22
|
-7,2 %
|
1,13
|
+15,9 %
|
1,31
|
Autres recettes d'investissement
|
0,43
|
+17,1 %
|
0,43
|
-21,8 %
|
0,33
|
-22,1 %
|
0,26
|
DÉPENSES TOTALES hors remboursements (6)
= (1)+(4)
|
66,56
|
+3,0 %
|
66,32
|
+1,7 %
|
67,44
|
+4,0 %
|
70,13
|
RECETTES TOTALES hors emprunts (7) =
(2)+(5)
|
67,55
|
+3,5 %
|
67,68
|
-0,5 %
|
67,33
|
+2,6 %
|
69,10
|
Capacité ou besoin de financement =
(7)-(6)
|
0,99
|
|
1,36
|
|
-0,11
|
|
-1,04
|
Remboursements de dette (8)
|
3,23
|
+5,2 %
|
3,40
|
-3,4 %
|
3,28
|
+2,6 %
|
3,37
|
Emprunts (9)
|
2,49
|
-2,2 %
|
2,44
|
+72,3 %
|
4,20
|
+15,5 %
|
4,85
|
Flux net de dette =(9)-(8)
|
-0,73
|
|
-0,96
|
|
0,92
|
|
1,49
|
DÉPENSES TOTALES (10)=(6)+(8)
|
69,79
|
+3,1 %
|
69,72
|
+1,4 %
|
70,72
|
+3,9 %
|
73,50
|
RECETTES TOTALES (11)=(7)+(9)
|
70,04
|
+3,3 %
|
70,12
|
+2,0 %
|
71,53
|
+3,4 %
|
73,95
|
Variation du fonds de roulement = (11)-(10)
|
0,26
|
|
0,40
|
|
0,81
|
|
0,45
|
Dette au 31 décembre (12) (b)
|
32,22
|
-2,5%
|
31,40
|
+3,2%
|
32,40
|
+4,6%
|
33,89
|
Ratios
|
|
|
|
|
|
|
|
Taux d'épargne brute = (3) / (2)
|
12,0%
|
+1,6 pt
|
14,0%
|
-1,9 pt
|
12,1%
|
-0,7 pt
|
11,4%
|
Taux d'épargne nette = [(3)-(8)] / (2)
|
7,0%
|
+1,5 pt
|
8,8%
|
-1,8 pt
|
7,0%
|
-0,7 pt
|
6,3%
|
Taux d'endettement = (12) / (2)
|
49,5%
|
-2,9 pt
|
48,2%
|
+1,7 pt
|
49,9%
|
+1,0 pt
|
51,0%
|
Capacité de désendettement = (12) / (3)
|
4,1 ans
|
- 0,7 an
|
3,4 ans
|
+ 0,7 an
|
4,1 ans
|
+ 0,4 an
|
4,5 ans
|
(a) Hors collectivités territoriales uniques (CTU) de
Martinique et Guyane
|
à partir de 2016 et de Corse
|
à partir de 2018.
|
(b) La dette de l'année N n'est pas exactement
égale à la dette de l'année N-1 augmentée du flux
net de dette de l'année N, du fait de certaines différences
conceptuelles entre le stock et les flux reportés ici.
(c) Évolution calculée à
périmètre constant c'est-à-dire hors Paris.
(d) La Ville de Paris, créée en 2019 en lieu
et place du département et de la commune de Paris, est
considérée comme une commune. Source : DGCL - Données
DGFIP. Budgets principaux.
7
Régions et des collectivités territoriales
uniques (CTU) (a)
(en milliards d'euros)
|
Valeurs provisoires
|
Estimation
|
Budgets principaux
|
2018
|
2019 /
2018
|
2019
|
2020 / 2019
|
2020
|
2021 /
2020
|
2021
|
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (1)
|
22,26
|
+1,2 %
|
22,54
|
-3,2 %
|
21,81
|
+2,3 %
|
22,30
|
Achats et charges externes
|
3,58
|
+3,9 %
|
3,72
|
+2,9 %
|
3,83
|
+5,9 %
|
4,06
|
Frais de personnel
|
3,95
|
+2,3 %
|
4,05
|
+1,9 %
|
4,12
|
+2,0 %
|
4,21
|
Charges financières
|
0,60
|
-2,3 %
|
0,59
|
-3,8 %
|
0,56
|
-2,0 %
|
0,55
|
Dépenses d'intervention
|
13,86
|
+0,7 %
|
13,96
|
-7,5 %
|
12,91
|
+1,7 %
|
13,13
|
Autres dépenses de fonctionnement
|
0,26
|
-12,9 %
|
0,23
|
+68,5 %
|
0,38
|
-6,9 %
|
0,35
|
RECETTES DE FONCTIONNEMENT (2)
|
28,00
|
+3,5 %
|
28,98
|
-7,3 %
|
26,86
|
+0,8 %
|
27,07
|
Impôts et taxes
|
23,80
|
+2,6 %
|
24,43
|
-9,8 %
|
22,04
|
-1,5 %
|
21,71
|
Concours de l'État
|
1,92
|
-3,4 %
|
1,86
|
+4,0 %
|
1,93
|
+7,1 %
|
2,07
|
Subventions reçues et participations
|
1,77
|
+19,7 %
|
2,12
|
+10,7 %
|
2,34
|
+18,5 %
|
2,78
|
Ventes de biens et services
|
0,13
|
+24,8 %
|
0,17
|
-13,3 %
|
0,15
|
-18,7 %
|
0,12
|
Autres recettes de fonctionnement
|
0,37
|
+9,5 %
|
0,41
|
-1,1 %
|
0,40
|
-1,4 %
|
0,40
|
Épargne brute (3) =
(2)-(1)
|
5,74
|
+12,3 %
|
6,44
|
-21,6 %
|
5,05
|
-5,7 %
|
4,77
|
Épargne nette =
(3)-(8)
|
3,63
|
+25,3 %
|
4,55
|
-41,4 %
|
2,67
|
-8,5 %
|
2,44
|
DÉPENSES D'INVESTISSEMENT hors remboursements
(4)
|
10,03
|
+10,5 %
|
11,09
|
+14,2 %
|
12,67
|
+12,3 %
|
14,23
|
Dépenses d'équipement
|
3,20
|
+5,8 %
|
3,38
|
-3,8 %
|
3,26
|
+10,8 %
|
3,61
|
Subventions d'équipement versées
|
6,35
|
+12,4 %
|
7,14
|
+19,8 %
|
8,55
|
+11,4 %
|
9,53
|
Autres dépenses d'investissement
|
0,49
|
+16,7 %
|
0,57
|
+52,1 %
|
0,86
|
+26,5 %
|
1,09
|
RECETTES D'INVESTISSEMENT hors emprunts (5)
|
4,20
|
+10,1 %
|
4,63
|
+13,9 %
|
5,27
|
+23,8 %
|
6,53
|
FCTVA
|
0,57
|
-10,3 %
|
0,51
|
+0,9 %
|
0,52
|
-1,4 %
|
0,51
|
Dotations et subventions d'investissement
|
3,16
|
+14,4 %
|
3,62
|
+15,9 %
|
4,19
|
+16,9 %
|
4,90
|
Autres recettes d'investissement
|
0,47
|
+6,2 %
|
0,50
|
+12,4 %
|
0,56
|
+99,3 %
|
1,11
|
DÉPENSES TOTALES hors remboursements (6)
= (1)+(4)
|
32,29
|
+4,1 %
|
33,63
|
+2,5 %
|
34,48
|
+6,0 %
|
36,53
|
RECETTES TOTALES hors emprunts (7) =
(2)+(5)
|
32,20
|
+4,4 %
|
33,61
|
-4,4 %
|
32,13
|
+4,5 %
|
33,59
|
Capacité ou besoin de financement =
(7)-(6)
|
-0,09
|
|
-0,02
|
|
-2,34
|
|
-2,94
|
Remboursements de dette (8)
|
2,11
|
-10,1 %
|
1,89
|
+26,1 %
|
2,39
|
-2,5 %
|
2,33
|
Emprunts (9)
|
2,70
|
-24,7 %
|
2,03
|
+136,2 %
|
4,80
|
+14,0 %
|
5,47
|
Flux net de dette =(9)-(8)
|
+0,59
|
|
+0,14
|
|
+2,41
|
|
+3,14
|
DÉPENSES TOTALES (10)=(6)+(8)
|
34,40
|
+3,3 %
|
35,52
|
+3,8 %
|
36,86
|
+5,4 %
|
38,86
|
RECETTES TOTALES (11)=(7)+(9)
|
34,90
|
+2,1 %
|
35,64
|
+3,6 %
|
36,93
|
+5,8 %
|
39,06
|
Variation du fonds de roulement = (11)-(10)
|
+0,50
|
|
+0,12
|
|
+0,07
|
|
+0,21
|
Dette au 31 décembre (12)
(b)
|
27,81
|
+0,7 %
|
27,99
|
+9,0 %
|
30,50
|
+10,3 %
|
33,65
|
Ratios
|
|
|
|
|
|
|
|
Taux d'épargne brute = (3) / (2)
|
20,5%
|
+1,7 pt
|
22,2%
|
-3,4 pt
|
18,8%
|
-1,2 pt
|
17,6%
|
Taux d'épargne nette = [(3)-(8)] / (2)
|
13,0%
|
+2,7 pt
|
15,7%
|
-5,8 pt
|
9,9%
|
-0,9 pt
|
9,0%
|
Taux d'endettement = (12) / (2)
|
99,3%
|
-2,7 pt
|
96,6%
|
+17,0 pt
|
113,5%
|
+10,8 pt
|
124,3%
|
Capacité de désendettement = (12) / (3)
|
4,8 ans
|
- 0,5 an
|
4,3 ans
|
+ 1,7 an
|
6,0 ans
|
+ 1,0 an
|
7,1 ans
|
(a) Y compris collectivités territoriales uniques
(CTU) de Martinique et Guyane à partir de 2016 et de Corse à
partir de 2018.
(b) La dette de l'année N n'est pas exactement
égale à la dette de l'année N-1 augmentée du flux
net de dette de l'année N, du fait de certaines différences
conceptuelles entre le stock et les flux reportés ici.
Source : DGCL - Données DGFIP. Budgets
principaux.
8
Ensemble des collectivités territoriales et de
leurs groupements à fiscalité propre
(en milliards d'euros)
|
(a)
|
Valeurs provisoires
|
Estimation
|
Budgets principaux
|
2018
|
2019 /
2018
|
2019
|
2020 /
2019
|
2020
|
2021 /
2020
|
2021
|
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT (1)
|
172,50
|
+1,3 %
|
174,70
|
+0,2 %
|
174,98
|
+2,4 %
|
179,19
|
Achats et charges externes
|
30,86
|
+2,5 %
|
31,64
|
-3,3 %
|
30,59
|
+2,9 %
|
31,47
|
Frais de personnel
|
62,95
|
+1,5 %
|
63,93
|
+1,1 %
|
64,61
|
+1,8 %
|
65,76
|
Charges financières
|
3,74
|
-5,4 %
|
3,54
|
-7,4 %
|
3,28
|
-5,7 %
|
3,09
|
Dépenses d'intervention
|
69,67
|
+1,2 %
|
70,54
|
+0,2 %
|
70,70
|
+3,3 %
|
73,06
|
Autres dépenses de fonctionnement
|
5,27
|
-4,2 %
|
5,05
|
+14,9 %
|
5,80
|
+0,1 %
|
5,81
|
RECETTES DE FONCTIONNEMENT (2)
|
203,89
|
+2,6 %
|
209,27
|
-1,6 %
|
205,83
|
+1,5 %
|
208,82
|
Impôts et taxes
|
140,90
|
+3,2 %
|
145,43
|
-1,3 %
|
143,53
|
+1,5 %
|
145,74
|
Concours de l'État
|
34,70
|
+0,5 %
|
34,88
|
+0,2 %
|
34,94
|
+1,0 %
|
35,28
|
Subventions reçues et participations
|
11,43
|
+2,0 %
|
11,66
|
+7,2 %
|
12,50
|
+5,1 %
|
13,14
|
Ventes de biens et services
|
9,87
|
+4,3 %
|
10,30
|
-16,8 %
|
8,56
|
+0,1 %
|
8,57
|
Autres recettes de fonctionnement
|
7,00
|
+0,0 %
|
7,00
|
-10,1 %
|
6,30
|
-3,5 %
|
6,08
|
Épargne brute (3) = (2)-(1)
|
31,39
|
+10,1 %
|
34,57
|
-10,8 %
|
30,84
|
-3,9 %
|
29,63
|
Épargne nette = (3)-(8)
|
17,34
|
+17,3 %
|
20,33
|
-18,8 %
|
16,50
|
-9,5 %
|
14,93
|
DÉPENSES D'INVESTISSEMENT hors remboursements
(4)
|
50,81
|
+13,7 %
|
57,785
|
-6,2 %
|
54,195
|
+8,8 %
|
58,984
|
Dépenses d'équipement
|
35,73
|
+13,9 %
|
40,69
|
-12,5 %
|
35,62
|
+8,7 %
|
38,72
|
Subventions d'équipement versées
|
12,62
|
+14,4 %
|
14,45
|
+9,0 %
|
15,75
|
+9,8 %
|
17,29
|
Autres depenses d'investissement
|
2,45
|
+8,1 %
|
2,65
|
+6,6 %
|
2,83
|
+5,3 %
|
2,97
|
RECETTES D'INVESTISSEMENT hors emprunts (5)
|
21,53
|
+8,0 %
|
23,26
|
-1,7 %
|
22,86
|
+10,4 %
|
25,24
|
FCTVA
|
4,80
|
+6,3 %
|
5,10
|
+8,2 %
|
5,52
|
+0,0 %
|
5,52
|
Dotations et Subventions d'équipement
|
11,57
|
+12,1 %
|
12,98
|
+0,8 %
|
13,08
|
+12,0 %
|
14,65
|
Autres recettes d'investissement
|
5,16
|
+0,5 %
|
5,19
|
-17,7 %
|
4,27
|
+18,9 %
|
5,08
|
DÉPENSES TOTALES hors remboursements (6) =
(1)+(4)
|
223,31
|
+4,1 %
|
232,48
|
-1,4 %
|
229,18
|
+3,9 %
|
238,17
|
RECETTES TOTALES hors emprunts (7) = (2)+(5)
|
225,42
|
+3,2 %
|
232,53
|
-1,7 %
|
228,69
|
+2,4 %
|
234,07
|
Capacité ou besoin de financement =
(7)-(6)
|
+2,11
|
|
+0,04
|
|
-0,49
|
|
-4,11
|
Remboursements de dette (8)
|
14,05
|
+1,3 %
|
14,23
|
+0,7 %
|
14,34
|
+2,5 %
|
14,70
|
Emprunts (9)
|
13,36
|
+2,0 %
|
13,62
|
+34,9 %
|
18,38
|
+14,5 %
|
21,05
|
Flux net de dette = (9)-(8)
|
-0,69
|
|
-0,61
|
|
+4,04
|
|
+6,35
|
DÉPENSES TOTALES (10)=(6)+(8)
|
237,36
|
+3,9 %
|
246,72
|
-1,3 %
|
243,52
|
+3,8 %
|
252,88
|
RECETTES TOTALES (11)=(7)+(9)
|
238,78
|
+3,1 %
|
246,15
|
+0,4 %
|
247,07
|
+3,3 %
|
255,12
|
Variation du fonds de roulement = (11)-(10)
|
+1,42
|
|
-0,57
|
|
+3,55
|
|
+2,24
|
Dette au 31 décembre (12) (b)
|
150,34
|
-0,2 %
|
150,05
|
+3,3 %
|
155,06
|
+4,1 %
|
161,41
|
Ratios
|
|
|
|
|
|
|
|
Taux d'épargne brute = (3) / (2)
|
15,4%
|
+1,1 pt
|
16,5%
|
-1,5 pt
|
15,0%
|
-0,8 pt
|
14,2%
|
Taux d'épargne nette = [(3)-(8)] / (2)
|
8,5%
|
+1,2 pt
|
9,7%
|
-1,7 pt
|
8,0%
|
-0,9 pt
|
7,1%
|
Taux d'endettement = (12) / (2)
|
73,7%
|
-2,0 pt
|
71,7%
|
+3,6 pt
|
75,3%
|
+2,0 pt
|
77,3%
|
Capacité de désendettement = (12) / (3)
|
4,8 ans
|
- 0,4 an
|
4,3 ans
|
+ 0,7 an
|
5,0 ans
|
+ 0,4 an
|
5,4 ans
|
(a) Y compris les établissements publics territoriaux
(EPT) de la métropole du grand Paris (MGP).
(b) La dette de l'année N n'est pas exactement
égale à la dette de l'année N-1 augmentée du flux
net de dette de l'année N, du fait de certaines différences
conceptuelles entre le stock et les flux reportés ici.
Source : DGCL - Données DGFIP. Budgets
principaux.
Pour en savoir plus :
- « Les budgets primitifs des départements en 2021
», tableaux statistiques détaillés, Collection statistiques
et finances locales. Léana Madjou Fotsing, DGCL ; à
paraître.
- « Les budgets primitifs des régions en 2021
», tableaux statistiques détaillés, Collection statistiques
et finances locales. Léana Madjou Fotsing, DGCL ; à
paraître.
« Les finances des départements entre 2015 et 2021
», BIS n°155, août 2021, DGCL. « Les finances des
régions entre 2015 et 2021 », BIS n° 156, août 2021,
DGCL.
https://www.collectivites-locales.gouv.fr/bulletin-dinformation-statistique-bis-1
Rapport de l'Observatoire des finances et de la gestion publique locales,
juillet 2021.
https://www.collectivites-locales.gouv.fr/rapports-lobservatoire-des-finances-et-gestion-publique-locales-ofgl
Ministère de la Cohésion des territoires
et des Relations avec les collectivités territoriales Direction
Générale des Collectivités Locales
2, Place des Saussaies - 75800 PARIS Cedex 08 -
Téléphone : 01 40 07 68 29 - Télécopie : 01 49 27
34 29 Directeur de la publication : Stanislas BOURRON
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