WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'exigence d'information du public en droit public financier camerounais


par Donylson Brown Seudieu tchinda
Université de Ngaoundéré  - Master 2 recherche  2021
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III- LA CONDUITE DE L'ETUDE

Pour mener une étude dans une perspective scientifique, il est important de présenter la méthode(A), les axes recherche(B), ainsi que le plan de travail(C) qui la guident.

A- La méthode de l'étude

La méthode peut être définie comme : « la démarche ordonnée que doit suivre l'esprit pour arriver à son but »46(*). Pour le Maurice KAMTO, « le problème de la méthode est au coeur de toute oeuvre scientifique »47(*)

Dans le cadre de notre étude, nous adoptons plusieurs méthodes :

D'abord, la Dogmatique juridique, sera d'un apport capital pour notre travail. En effet, nous consulterons les textes et documents en rapport avec notre objet de recherche dans le but de faire ressortir les traits s'ayant. En effet, elle se fonde sur quatre piliers consistant en une présentation des Codes et lois : c'est la répétition et la diffusion des Textes. Une interprétation initialedes codes, et par extension de tout type de corpus de textes juridiques.C'est le procédé de recherche de l'intention de l'auteur du texte. La dogmatique juridique se traduit également par la représentation des modalités d'application du droit et, conséquemment des raisonnements à partir des textes sources : c'est le syllogisme. Elle peut enfin êtreconsidérée comme une conception simplificatrice de l'activité scientifique ou la formulation des principes48(*).

Puis, de manière subsidiaire, la casuistique. Car toute étude juridique tirée de la réalité et de la vie quotidienne perdrait toute pertinence et son originalité en négligeant la jurisprudence.

Ensuite, nous-nous intéresserons à la méthode comparative. Celle-ci se révèle indispensable au regard de l'essence comparatiste du juriste.Ce qui implique d'une part, de bien connaître la règle de l'institution étrangère et d'autre part, de la rapporter utilement à la règle ou à l'institution nationale, soit pour dresser une opposition, soit pour souligner une similitude.

En fin, nous adoptons une approche transdisciplinaire inerrante aux finances publiques. En effet, bien que l'étude soit résolument inscrite dans le champ du droit public financier, plusieurs autres disciplines scientifiques ont été sollicitées pour sa réalisation. Cela est perceptible par le statut de discipline-carrefoursouligné par Paul-Marie GAUDEMET à propos des finances publiques. Ces autres champs de savoir sont les méthodes des sciences sociales notamment de sociologie du droit ou encore de science politique.

B- Les axes de recherche

L'information du public en droit public financier constitue l'objet de la présente étude. Elle est envisagée comme un principe incontournable pour une véritable gestion transparente des finances publiques. De ce point de vue, il se pose la question de la reconnaissance de ce principe par le droit qui régit la gestion des deniers public au Cameroun. C'est une thématiqueimportante au regard de son actualité, cette dernière ressortant du processus de réforme de la gestion des deniers public en coursen zone CEMAC en générale et au Cameroun en particulier.

Les résultats d'une recherche sur cette question peuvent être appréhendé suivant une dualité qui constitue le visage de l'exigence d'information du public. En effet, il apparaît que traiter de cette dernière passe par un essai d'analyse de la manière dontse matérialise l'accès à l'information du public sur la gestion des finances publiques,concrètement il s'agit des mécanismes utilisés par les Textes pour reconnaître cette exigence, tout en menant une analyse sur la pratique qui constitue aujourd'hui une nécessité pour une meilleure applicabilité du droit.

* 46NACH MBACK (C), Démocratisation et décentralisation : Genèse et dynamique comparées des processus de décentralisation en Afrique subsaharienne, Paris, Kartala-PDM ,2003, p.45.

* 47KAMTO (M), Pouvoir et droit en Afrique noire : Essai sur les fondements du constitutionnalisme dans les Etats d'Afrique noire francophone, Paris, L.G.D.J ,1987, p .47.

* 48 CHAMPEIL-DESPLATS (V), Méthodologie du droit et des sciences du droit, Paris, Dalloz,2014, p.78.

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme