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Facteurs explicatifs de la faible adoption des biopesticides par les agriculteurs en ville de beni. cas des cultures maraichères


par Jacques Aaron Katumbwe Bunda
Institut supérieur de développement rural de Beni - Licence en planification  2022
  

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I.2. Problématique

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les pesticides sont devenus la pierre angulaire d'un modèle agricole basé sur l'utilisation croissante d'intrants issus de l'industrie chimique. Majoritairement considérées comme une avancée révolutionnaire pour protéger les cultures, améliorer les rendements agricoles et répondre aux besoins alimentaires d'une population mondiale grandissante, ces substances se sont progressivement diffusées aux quatre coins du monde. Le régime chimique s'est imposé partout ; son marché n'a cessé de croitre malgré le développement d'alternatives à chimie de synthèse dès les années 1960 dans le cadre du développement de l'agriculture biologique ou de la lutte intégrée. Avec la multiplication d'alerte concernant leurs effets délétères (pollution des sols, perte de biodiversité, apparition de résistances aux traitements nécessitant d'augmenter les doses, affaiblissement de la santé humain, animale et environnementale), les pesticides constituent de plus en plus un problème public. ( www.openedition.vertigo.org).

En effet, les parasites détruisent en moyenne le 1/5ème de la récolte mondiale chaque année ; les ravageurs rendent inutilisables 20 à 30 millions de tonnes de produits tout en véhiculant de nombreuses maladies contagieuses et les adventices infligent une perte annuelle évaluée à 10% de la valeur des récoltes (KATEMBO MUSAVULI Moise, 2021).

Pourtant, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations paysannes des régions tropicales humides dépend généralement de leur capacité à produire des aliments en quantités suffisantes, équilibrés du point de vue nutritionnel et soins (absences d'agents pathogènes et de produits toxique). Or, c'est au sein des populations rurales que l'on trouve les taux d'insécurité alimentaire et de malnutrition les plus élevées. (GRET, 2015, P13).

Pour alors tenter de solutionner cette préoccupation, la consommation des pesticides et de certains produits vétérinaires ainsi que leurs conditions d'usage sont alors devenues de plus en plus alarmantes dans le monde et en particulier, dans les milieux ruraux des pays en développement Plusieurs ONG intervenant dans le secteur agricole se sont mobilisées aux cotés des structures paysannes dans la dynamique de transition au développement d'alternatives en milieu rural, les actions de terrain engagées par ces ONG n'ont toujours pas portéun regard systématique et rigoureux sur la question de l'usage des pesticides. (AVSF, 2020, p15).

Ainsi, des renforcements des compétences des paysans et des techniciens s'avèrent donc indispensables pour une réelle prise de conscience des risques liées à l'utilisation des pesticides et de certains produits vétérinaires dans les pays en développement en vue de montrer de manière pratique et concrète toute la gamme des alternatives permettant de réduire le recours à ces instants ; la connaissance des risque sur la santé, l'environnement, l'émergence de résistances et la connaissance des alternatives devant être solides sur les plans techniques et économiquesafin de pouvoir concurrencer les pesticides conventionnels qui sont facile d'utilisation et qui ont une bonne efficacité directive, aisément accessibles car leur commercialisation et leur distribution sont peu contrôlées ( www.fao.org).

A en croire H. DUPRIEZ(1983, P8), la production agricole des principales cultures d'Afrique continue à décroitre du jour au jour à la suite de l'absence de politique adéquate en faveur de la lutte contre les maladies et ennemies des cultures. Certes, d'autres facteurs comme la dégradation du sol, l'ignorance des méthodes et techniques culturales prometteuses et l'insuffisance voire l'absence d'intrants nécessaires à cette lutte, renforcent la baisse progressive de la productivité des cultures et par conséquent, accroissent la pauvreté et l'insécurité alimentaire des populations aussi bien rurales qu'urbaines.

Au regard de ce qui précède, il ressort que l'agriculture congolaise en générale est celle de la ville de Béni, en particulier est confrontée à plusieurs défis, garantit le moins la durabilité des exploitations agricoles et la production agricoles malgré un grand espèce dont il jouit : c'est alorsce cas de l'utilisation continue des pesticides chimiques dans plusieurs exploitations agricoles en ville de Beni qu'il faudrait pratiquement vérifier pour en proposer des voies d'issue stratégiques utiles, telles que visées dans cette étude.

De ce fait, la présente étude voudrait répondre à la question de recherche ci-après : qu'est ce qui serait à la base du recours partiel aux bios pesticides par les agriculteurs dans la lutte contre les maladies et les ravageurs des plantes maraichères, en ville de Beni?

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille