Operation Ushujaa et lutte contre le terrorisme international dans les villes de Beni et de Butembopar Joseph MULULA Université de Kisangani - Licence 2022 |
DEDICACEA nos parents Jean-Jacques KIABU NTAMBUE et Justine KITENGIE, A mon oncle Lucien NGONGO, et Tente Charlie BOKI, A mes frères et soeurs A chaque fois que le soleil se lève, il y a toujours un temps pour qu'il se couche. Après tout le temps que nous nous sommes séparés pour cette formation universitaire, voici venir le temps de savourer ce fruit mûr. REMERCIEMENTSA la fin de la rédaction de notre mémoire de licence, nous voudrions nous acquitter de noble devoir celui de remercier les différentes qui ont concouru à la réalisation de ce mémoire. De Prime à bord, notre reconnaissance d'adresse à l'Éternel Dieu tout puissant pour la grâce, la vie et l'intelligence qu'il nous a donné tout au long de notre parcours académique lesquelles nous ont permis d'arriver à la fin de notre formation en toute bonté. À toutes les autorités de l'Université de Kisangani en général et en particulier à celle de la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques pour l'effort et le souci qu'elles ont fourni pour la formation et l'organisation de notre parcours. Du plus profond de nous, nous tenons à remercier le Directeur de ce mémoire, le Professeur Associé OYOKO HAMZATI HAMZADA qui, malgré ses multiples occupations, à accepter d'assurer avec grand dévouement la direction du présent mémoire. Par la même occasion qu'il nous soit permit de remercier le Chef des travaux Alexis Toussaint KAWAYA YUMA, pour sa disponibilité pendant l'encadrement de ce travail. Nous remercions nos parents Jean Jacques KIABU NTAMBUE, Justine KITENGIE KUNDA, Lucien NGONGO, Charly BOKI pour leur éducation et immenses sacrifices consentis en vue de notre épanouissement, nous leur disons grand merci. A nos frères et soeurs : Pascal TSHITE, Justin NGIEFU, Adolph NGOYI, Ange MUALUKIE, Francine NGOIE, Jures NTAMBWE, Benjamin MUKONKOLE, Abigaël NGOIE, Gracia MISENGA, Guenael LOFINDI, Joël NZIMBI... qui nous ont assisté de diverses manières tout au long de notre parcours universitaire. A nos amies de lutte : Sam YAGASE, Gratien ASAMBOA, Stéphanie ANYEKE, Junior EILE, Emmanuel LOMBELE, Isaac MOBOLAMA, Joël BUAGUO, Jonathan KABASEKE et Moise AMANI... avec qui nous avons tous Connu les aléas estudiantins tout au long de notre parcours académique. Joseph MULULA KIABU INTRODUCTIONDepuis plus de deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC, anciennement dénommée République du Zaïre jusqu'en 1997) est plongée dans une variété de conflits armés qui connaissent la participation des forces et groupes armés étrangers. Les forces armées étrangères incluent celles venues de l'Angola, du Burundi, du Rwanda, de la Tanzanie, du Tchad, du Zimbabwe et de l'Ouganda sur invitation du Gouvernement ou des groupes armés locaux. Pour les groupes armés étrangers, nous noterons les Forces Nationales pour la Libération du Burundi (FNL), les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), les Forces Démocratiques alliées (ADF en anglais Allied Democratic Forces) et l'Armée Nationale de Libération de l'Ouganda (NALU en anglais, National Army for the Liberation of Uganda). La présence de ces forces et groupes armés étrangers, opérant sur le territoire national de la RDC, a constitué une menace à la paix et à la sécurité régionales et cela reste un obstacle permanent au rétablissement de l'autorité de l'Etat dans ce dernier pays. Au cours de la période susmentionnée, il y a eu commission des violations massives et systématiques des droits de l'homme (comme celles visant le droit à la vie et à l'intégrité physique) et du droit international humanitaire (comme celles mettant en danger des personnes protégées ou ne participant pas ou plus au combat ou portant atteinte aux biens protégés). Ces violations seraient constitutives, de par leur type, des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre. La persistance de cette situation facilite la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et des petits calibres que les groupes armés et même la population civile se procurent. Ce qui constitue une menace à la sécurité humaine et au développement social et économique de cette partie du pays. Pour tenter de remédier à cette situation, les règlements politiques qui se sont succédé aboutirent, d'une part, à des accords de paix entre les belligérants congolais et, d'autre part, les accords de retrait des forces armées étrangères entre la RDC et les pays voisins impliqués. Il convient toutefois de noter que, par l'absence d'une approche holistique des règlements politiques, aucune négociation ou table ronde réunissant, d'une part, les groupes armés rwandais opérant sur le territoire national de la RDC et le gouvernement rwandais, et, d'autre part, les groupes armés ougandais opérant sur le territoire national de la RDC avec le Gouvernement ougandais n'avait été entreprise. Faute d'une telle approche, ces groupes armés devraient être neutralisés et désarmés par la force. Ne voulant pas se rendre afin d'être rapatriés volontairement, ces groupes armés étrangers se sont retranchés dans les forêts du Kivu où ils se livrent, presque impunément, aux pillages des biens de la population civile et surtout des matières premières : minerais, faunes et flores, aux viols et à l'esclavage sexuel des jeunes filles et femmes congolaises, au recrutement forcé d'enfants, aux tueries massives et systématiques de la population civile, etc. En conséquence, craignant d'être persécutée, une partie de la population civile victime de ces exactions n'a d'autre solution que de quitter son milieu naturel afin de traverser la frontière internationale pour chercher asile, être à l'abri de telles menaces et ainsi être éligible au statut de réfugiés dans les pays limitrophes de la partie orientale de la RDC. Des situations similaires forcent la population à se déplacer vers une autre zone plus stable. Certes, les recours à la situation du terrorisme sont intéressants pour être réguler. Mais le contexte africain et/ou congolais sur la monté du terrorisme « islamiste » n'est abordé que par rapport aux guerres à répétition (en RDC), Rwanda et Ouganda. Il existe plusieurs études relatives au terrorisme dont les effets s'expriment par d'abominables tueries, viols, meurtres... que subissent des populations victimes de Beni et Butembo. Les relations internationales présentent un état anarchique où presque chaque groupe s'efforce de prendre le dessus, un avantage sur les autres. C'est pourquoi le monde actuel est un espace de conflits et d'incertitudes, un monde qui se doute de lui-même et dans la lutte des intérêts qui pousse les hommes à s'entredéchirer. Il sied, dans cette partie, de faire un recensement des travaux antérieurs en vue d'en dégager ou d'y découvrir des nouvelles pistes. C'est dans cet esprit que le sujet que nous traitons a pu être étudié par d'autres chercheurs. C'est ainsi que nous avons retenu les études de Fraternel AMURI MISAKO, MAHAMOUD El KHADIR, MBIKAYI NKUANYA,Max WEBER, Jean-Claude BULOBA KALUMBA,Samuel SOLVIT,TSHIMPANGA MATALA KABANGU et GONZALEZ, F et quelques articles et rapports en caractère avec cette thématique. Fraternel Amuri Misako, dans son article analyse les contradictions autour du terme terrorisme : un concept abusé1(*), mais décrivant une menace sociétale contemporaine réelle. Il les applique ensuite au cas de la République Démocratique du Congo (RDC). L'hypothèse principale est que l'instrumentalisation du concept terroriste par les acteurs politiques congolais contribue à empêcher une meilleure saisie d'un phénomène représentant pourtant une menace sécuritaire réelle pour un Etat (congolais) encore au stade de son édification ou affermissement et qui peine à se consolider. Ce faisant, cette instrumentalisation empêche la formulation des stratégies adéquates en vue de la prévention et de l'éradication de ladite menace. MAHAMOUD EL KHADIR2(*), « dans les causes et remèdes du terrorisme » se pose la question de savoir quelles les causes de cette montée en puissance du mouvement terrorisme et les remèdes à y apporter ? C'est ainsi qu'en répondant à cette problématique il démontre que les causes du terrorisme sont belles et bien la pauvreté, le chômage, la famine, la mondialisation, l'humiliation, la politique étrangère des Etats- Unis etc. En effet pour EL KHADIR, la lutte contre le terrorisme est exigée. Nécessairement la compréhension de ses causes profondes d'abord ensuite trouver les remèdes obligatoires à ces « maladies » car « prévenir vaut mieux que guérir » Autrement la lutte contre le terrorisme doit pour être efficace, se placer sur le terrain de la lutte contre les causes du terrorisme. A cet égard, il faut comprendre les souffrances et les désespoirs de respecter la dignité humaine, la tolérance et mettre en pratique les principes des conventions. Des droits de l'homme, notamment et le partage des richesses. Une politique responsable doit faire en sorte que les richesses produites profitent à tout le monde. Cela n'a rien avoir avec l'idéologie, c'est une simple question de justice. Si on n'applique pas ces principes, les choses ne s'améliorent plus et on aboutira à une paix durable. C'est pourquoi la réponse juste au terrorisme, est ne pas être dans les représailles. MBIKAYI NKUANYA3(*) qui, en abordant la question du terrorisme se pose la question de savoir, quelles sont les stratégies de lutte contre le terrorisme international dans le Moyen-Orient adoptées par l'Administration Barack-Obama. Pour répondre à cette problématique, l'auteur montre que les stratégies de lutte contre le terrorisme international au Moyen-Orient, l'Administration Obama adopte la stratégie de démocratisation de tous les Etats de la région car l'existence d'un régime hostile est un danger vis-à-vis de l'extérieur ainsi que le despotisme à l'intérieur, les deux sont liés comme dans celui de l'Irak. Au contraire, un régime ou un Etat démocratique présente un facteur de la paix où la démocratie se fait remarquer et rarement on y observe la guerre. Parmi ces stratégies, l'auteur parle aussi de la présence militaire américaine dans la région. Ces installations américaines au Moyen-Orient servent à garder un oeil sur l'Iran mais leur présence dans la région a été considérablement élargie de la coopération internationale dans le cadre de l'ONU pour lutter contre le terrorisme au Moyen-Orient par Barack-Obama. Max WEBER4(*) soutient dans la violence légitime et lutte éternelle des Etats, l'homme est en permanence déchiré entre des aspirations contradictoires : foi et raison, vécu et concept... ces antagonismes peuvent dégénérer en conflits, car cette « guerre des dieux » entre valeurs opposées sont éternelles. Selon Weber, chaque structure politique préfère avoir des voisins faibles plutôt que fort. De plus chaque communauté de grande importance aspire potentiellement à augmenter son prestige au prestige et est aussi une menace pour ses voisins. Seules les grandes puissances comptent dans les relations internationales. Bien qu'il n'a jamais été partisan d'un impérialisme raciste, et parlant des allemands, il déclarait que « ce n'est pas la paix et le bonheur des hommes que nous avons à procurer à nos descendants mais la lutte éternelle pour la conservation et l'édification de notre caractère national ». Pour lui, la puissance n'englobe pas seulement la force militaire d'un pays mais également le dynamisme de son économie et le prestige de sa culture : elle est ainsi en lien étroit avec le régime politique intérieur qui doit combiner justice et efficacité. Il sied de signaler que cette dissertation n'est qu'une continuation de nos recherches amorcées en graduat. Dans ce travail, nous nous démarquons par le fait les travaux ci-haut cités n'ont parlé que du terrorisme d'une manière globale. Pour le présent travail nous parlerons de l'opération Ushujaa et lutte contre le terrorisme international dans les villes de Beni et de Butembo. Jean-Claude BULOBA KALUMBA5(*) , fait état de conflits au Kivu, partant d'une classification qu'il va subdiviser en deux parties : Dans la première catégorisation, il s'agit des guerres paysannes, qu'il appellera d'une escalade conflictuelle autour d'enjeux fonciers et identitaires. Pour cette période, il partira d'une constatation selon laquelle les cohabitations imposées par les colonisateurs et les tensions politiques baptisées sous l'appellation « trajectoire conflictuelle », pour ainsi dire qu'au Nord-Kivu, les collines fertiles encore boisées et très peuplées au début de ces siècles, ont attiré des flux importants de migrants en provenance du Rwanda. En plus, une autre immigration massive encadrée et organisée par les autorités coloniales entre 1940-50, va inonder la province du Nord-Kivu, car la raison fondamentale de cette organisation est que ces migrants étaient confrontés aux problèmes de famine et aux affrontements politico-ethniques entre Hutu et Tutsi au Rwanda voisin Dans la deuxième catégorisation, le constat fait par l'auteur est celui de la guerre régionale et acteurs internationaux autour du Kivu, enjeux politiques en 1995 et 1998. D'après ses analyses, il constate que le génocide Rwandais est la principale conséquence, car l'énorme exode qui en découla, après la victoire du Front Patriotique Rwandais (F.P.R) en Juillet 1994 a représenté incontestablement pour ce qui regarde l'Afrique centrale, un signal fort d'une mutation historique, profonde en termes de mouvement et de déplacement de population, ses répercussions ont même débordé largement, l'Afrique dite des Grands Lacs. Samuel SOLVIT 6(*) est parti de l'observation selon laquelle les Relations diplomatiques jouent un rôle dans la résolution des conflits qui minent la République Démocratique du Congo depuis tant d'années. Depuis sa création en 1885, ce pays est en proie à des situations de conflits quasi permanentes. Du caoutchouc dans les années 1890-1900 au coltan-cassitérite, à l'or ou au pétrole dans les années 2000 en passant par le cuivre, l'uranium ou le diamant dans les années 1960, ces ressources sont au coeur des conflits congolais évoluant avec les besoins, les acteurs et les enjeux internationaux. Et il a observé la diversité et la complexité de ce rôle au cours de l'histoire du pays. A l'époque coloniale, les ressources naturelles ont joué un double rôle dans la dynamique des conflits du pays. Elles ont tout d'abord servi à alimenter les conflits, car les ressources naturelles étaient la finalité principale de l'oppression et de l'exploitation. Les colons et les entreprises ont ainsi exercé ce pouvoir pour ces ressources, mais aussi via ces dernières. Et à plus long terme, elles ont contribué à la création d'une structure politique, étatique, économique et territoriale du pays instable, ce qui fut le terreau de conflits à venir. D'où La guerre et l'économie sont éternellement liées, pour des raisons évidentes de financement de l'effort de guerre, et par ailleurs pour les liens plus « métaphysiques » qui peuvent exister entre le pouvoir, l'argent et la politique c'est ainsi qu'il est évident de privilégier les relations diplomatiques. TSHIMPANGA MATALA KABANGU et GONZALEZ, F.7(*), après avoir étudié l'essence des conflits dans les pays de la région des Grands Lacs, notamment au Burundi, en Ouganda, en RD Congo et au Rwanda et leurs conséquences en Afrique Centrale et Australe, montrent que le conflit en RDC revêt une dimension régionale. Les peuples de la région des Grands Lacs sont si étroitement liés les uns aux autres dans les domaines social, économique, culturel et linguistique qu'une instabilité provoquée dans un pays de la même région pour causes internes, peut se propager rapidement jusqu'à créer une nouvelle dynamique de conflit dans toute la région, la porosité des frontières aidant. Notre travail converge avec ces auteurs dans la mesure où leurs analyses ont expliqué la prolifération des groupes armés de faible envergure à l'Est de la RD Congo et surtout par le fait qu'ils ont cherché à comprendre les politiques adoptées pour mettre fin à la persistance de ces groupes armés. Ces analyses ont une raison d'être quant à ce qui concerne notre étude. Nous nous démarquons de ces auteurs par le fait notre étude aborde l'impact de la relation diplomatique entre en République Démocratique du Congo et l'Ouganda en ce qui concerne l'éradication de la troupe Rebelle ADF NALU longtemps installer et émerger dans la partie Est du pays. Il va sans dire qu'avant de dégager la problématique de cette recherche, il sied de rappeler avec SHOMBA8(*) que celle-ci signifie le problème à résoudre par des procédés scientifiques. Comme substantif, elle désigne l'ensemble des questions posées dans un domaine de la science en vue d'une recherche des solutions. En fait, Rocher corrobore cela en soulignant qu'elle est un ensemble d'interrogations que se posent dans une étude ou que se pose un chercheur autour d'une problématique donnée en vue de l'apprendre ou de l'expliquer. Elle demeure par ailleurs une angoisse qui provoque chez le chercheur une curiosité, un désir de comprendre, d'expliquer ou d'interpréter les faits qui se présentent comme un problème à résoudre. D'où la problématique d'une étude signifie répondre à la question « pourquoi et comment ? » au finish, elle participe à une meilleure formulation de la question et d'une articulation des axes autours desquels viendront s'organiser les matériaux. Ainsi dit, toute bonne problématique part d'un état de la question et débouche sur les hypothèses. Il est évident que le terrorisme international est depuis plus deux décennies une menace permanente dans le monde en général et en République Démocratique du Congo en particulier. Les pays comme la France, les Etats-Unis d'Amérique qui sont les premières cibles pour n'est cité que ceux-là, constituent de subir les frasques de la sauvagerie des groupuscules de gens surtout de jeunes adolescents qui se revendiquent pour lutter contre la domination américaine dans le monde. Ces groupes terroristes puissamment armés ont généralement pour cible les gouvernements et les équipes dirigeantes. Etant donné la précarité de ces conditions de vie dans cette partie du pays, comment l'Opération Ushujaa contribue-t-elle à la lutte contre le terrorisme international dans les villes de Beni et Butembo ? Telle est la question principale de l'étude. De cette question principale, nous avons dégagé une question spécifique ci-après : Ø Quels sont les résultats concrets de l'Opération Ushujaa dans la lutte contre le terrorisme international dans les villes de Beni et Butembo ? D'entrée de jeu, précisons que dans le langage courant ce terme évoque la présomption que l'on peut construire autour d'un problème donné estime SHOMBA K. elle est une proposition de réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objectif de la recherche formulée en terme tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.9(*) Ainsi dit, nous estimons provisoirement accréditer quelques éléments de réponse au profit des quelques questions soulevées dans la problématique de cette recherche en soulignant primordialement que le Monde en général et la République Démocratique du Congo en particulier fait l'objet depuis autant de tentatives du terrorisme international. Eu regard aux questions sus-évoquées, nous proposons les réponses provisoires que voici : Ø L'opération Ushujaa contribuerai à la lutte contre le terrorisme international en RDC en renforçant la sécurité et la stabilité dans les zones touchées par les groupes terroristes. De cette hypothèse générale, l'hypothèse spécifique qui en découle est la suivante : Ø L'Opération Ushujaa contribue également à la lutte contre le terrorisme international en RDC en renforçant la coopération régionale et internationale dans la lutte contre le terrorisme. Les partenaires internationaux soutiennent cette opération en fournissant une assistance technique et financière pour renforcer les capacités des forces de sécurité congolaises et améliorer la coordination entre les pays de la région dans la lutte contre le terrorisme. La coopération entre les forces armées congolaises et les forces de maintien de la paix de l'ONU est essentielle pour neutraliser les groupes armés menaçant la sécurité des populations civiles en RDC. Les forces de maintien de la paix de l'ONU peuvent fournir un soutien logistique et opérationnel aux forces de sécurité congolaises, telles que des enseignements sur les mouvements des groupes armés et une aide à la planification des opérations. De plus, la présence des forces de maintien de la paix de l'ONU peut dissuader les groupes armés d'attaquer les populations civiles et peut aider à protéger les civiles lors des opérations militaires. En outre, la coopération entre les forces armées congolaises et les forces de maintien de la paix de l'ONU peut contribuer à améliorer la coordination entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le terrorisme en RDC. Cela peut inclure la coordination avec les forces armées d'autres pays (armée ougandaise, armée burundaise, armée de la région et avec les agences internationales telles que l'Union Africaine et l'Organisation Internationale de police criminelle (INTERPOL). En fin de compte, la coopération entre les forces armées congolaises et les forces de maintien de la paix de l'ONU est essentielle pour neutraliser les groupes armés menaçant la sécurité des populations civiles en RDC. En menant cette étude, nous avons d'une part un objectif principal, et, d'autre part, un objectif spécifique. Généralement la présente étude vise à démontrer la contribution de l'opération Ushujaa dans la lutte contre le terrorisme international dans les villes de Beni et de Butembo. De cet objectif principal, l'objectif spécifique est de dégager les résultats de l'Opération Ushujaa dans la lutte contre le terrorisme international dans les villes de Beni et de Butembo. Le choix de ce sujet n'est pas un acte aléatoire d'autant plus qu'il est tributaire de pertinence que le sujet porte sur le Terrorisme international en Afrique Subsaharienne qui suffit des soubresauts des actes terroristes de plusieurs sectes terroristes existant dans le monde. AL QAÏDA, AQMI, AQPA, BOKOHARAM, MNLA, AMSARDINE, MUJAO... et vit dans une mouvance des guerres asymétriques. Notons depuis les deux décennies, cette question devient de plus en plus préoccupante suite à l'ampleur des actes terroristes à travers le monde. Le terrorisme a été toujours à la base d'un certain nombre de perturbation. De nos jours, ces phénomènes viennent de prendre une ampleur jamais égalée non seulement par ses complications, mais aussi par les choix de cible visé par cette forme de violence. Nous ne perdons de vue pour souligner les nombres croissant de leurs victimes qui est également l'un des incidences de la montée en puissance qui ne cesse de toucher notre conscience. Ainsi le choix de notre sujet ci- haut notifie d'une angoisse existentielle qui s'est installée en nous à partir de l'observation de ce mouvement terroriste qui a secoué le monde entier en général, et la République Démocratique du Congo en particulier pendant ces deux dernières décennies. Dans les traditions et cursus d'Universités Contemporaines, la présentation et la défense d'un travail est on ne peut plus une épreuve requise. Mais elle se veut être une opportunité offerte à l'impétrante de faire preuve de la connaissance acquise en tant qu'acrobatisant intellectuelle dans sa discipline. De l'autre côté communément qualifié de récipiendaire, il devra dans le cas échéant démontré de manière critique le rapport existant entre son étude avec sa discipline tout en fournissant de manière claire et objective des explications scientifique. En effet, ce travail est intéressant pour la discipline des Relations Internationales dans le sens où il participe au débat et réflexion sur l'impact de la politique des Etats du monde avec certaines Organisations Internationales dans la lutte contre le terrorisme. · Sur le plan scientifique : cette étude va être bénéfique à la science car elle va permettre à d'autres chercheurs voulant aborder la question les opérations de paix de se servir de ce travail comme référence. · Sur le plan social et pratique : Dévoiler à la face du monde les atrocités commises par les terroristes des ADF associés aux armées rwandaises et ougandaises. Les Relations Internationales expliquent le fait social international comme se fondant sur un certain nombre des théories. Voilà pourquoi dans cette étude nous avons opté pour la théorie réaliste. En effet, c'est elle qui explique mieux ce travail parce que dans toute l'histoire de l'humanité, les Etats se font la guerre. Celle-ci se propose de considérer l'être humain ou les faits sociaux internationaux tels qu'ils sont et non tels que l'on voudrait qu'ils soient. D'après les réalistes, le monde des Etats est un monde de l'anarchie ayant pour base la souveraineté de chaque Etat. Chaque Etat est souverain chez lui à cause du principe de l'égalité souveraine des Etats. D'où l'intérêt de chaque Etat est de garantir sa propre sécurité. C'est dans cette optique que Thomas HOBBES, dans le « Le Léviathan » stipule que l'homme dans l'état de nature est un loup pour l'homme. C'est après des décennies que l'homme à céder au Léviathan Etat » son droit d'assurer sa propre sécurité mais aussi celui de se rendre justice. D'où la suppression de la loi du plus fort. En contrepartie, si l'Etat remplit ses fonctions, la population dans le pacte politique et social s'engage à respecter l'Etat et lui rendre son autorité. D'après ce courant, l'anarchie et la recherche de la sécurité sont à la base de la règle du plus fort. A ces deux idées il faudra ajouter l'intérêt général qui est la finalité de toute politique étrangère et la boussole guidant l'action de l'Etat parce que les Etats n'agissent qu'à fonction de cet intérêt. D'après Hans MORGANTHAU10(*), l'intérêt général est synonyme de puissance mais cet intérêt n'est pas lié à la puissance plutôt à la souveraineté parce qu'en droit chaque Etat est souverain ; tous les Etats sont égaux. L'intérêt général est lié aussi à la puissance parce que celle-ci est floue (volonté de se battre, connaissance du terrain et expertise dans la mesure où la puissance n'est comptabilisable). D'où la puissance est différente de la force qui par contre peut être mesurable et comptabilisée. Quant à Kenneth WALTZ, en distinguant la politique interne de la politique internationale dans son principe ordonnateur, conclut l'incompatibilité entre l'espace national ou interne et l'espace international. Dès lors il considère que l'anarchie internationale est la variable structurelle du système international. D'où son postulat « la guerre existe parce que rien ne l'empêche » c'est-à-dire aucune autorité analogue à l'Etat ne peut prétendre appliquer.11(*) Quelques lois en usant de la force pour empêcher qu'un Etat ne recourt à la guerre comme moyen de la politique étrangère. Les intérêts étant diamétralement opposés comme le jour ct la nuit, les rapports entre les Etats ne peuvent être que conflictuel. Les richesses étant elles aussi inéquitablement reparties sur la surface du globe, les rapports entre les Etats ne peuvent engendre que les conflits. Comme les Etats n'ont pas d'amis, pas des frères, ils n'ont que des intérêts à sauvegarder ct à protéger et que le conflit se trouve dans les espaces, le territoire de Beni constitue un espace vital pour ces rebelles ADF-NALU qui ne cessent de piller les ressources et d'endeuiller ce territoire. Signalons qu'il existe 3 catégories d'intérêt pour lesquelles les Etats ne négocient pas, ils se font la guerre, Il s'agit des intérêts politiques liés à la sécurité, les intérêts économiques liés à la prospérité et les intérêts culturels liés à l'identité. Donc les Etats ne se recroquevillent pas dans leur tour de voir, ils se tournent résolument vers l'extérieur et pratiquent la politique extérieure. Les Etats n'ont que des intérêts et ces intérêts sont vitaux, totaux, globaux et nationaux qu'on ne transige pas. Dans la tradition académique de toutes les sciences, il est toujours recommandé à tout chercheur de faire mention de la méthodologie qu'il a mobilisée pour accomplir sa recherche. Pour satisfaire à cette exigence, la présente étude a recouru essentiellement à la méthode géopolitique appuyée par technique d'observation et à l'analyse documentaire. Globalement, la perspective critique consistant à dégager les contradictions dans les discours et l'agir du gouvernement congolais face aux séquences de violences connues ces dernières décennies, a suggéré un examen minutieux de l'évolution historico-juridique concernant multiples aspects : le traitement du terrorisme par les instances internationales, les attitudes et les comportements des puissances frappées par ledit phénomène et qui sont à l'origine de principales lois, résolutions et conventions internationales s'y rapportant, l'impact exercé par la lutte contre le terrorisme international sur la reconfiguration des stratégies politiques des dirigeants des pays du Sud confrontés aux pressions populaires sur l'alternance au pouvoir...Autant de pesanteurs qui ont déterminé notre démarche. Il s'est agi également de saisir les dynamiques à la fois internes et externes de la crise en RDC face au déploiement insidieux du phénomène de terrorisme. La complexité du terrorisme à l'ère digitale révèle bien des zones d'incertitude quant à l'élucidation cohérente du concept « terrorisme » face à tous les autres phénomènes souvent qualifiés de terrorisme sous l'effet de la mode (labélisation idéologique et stratégique). Il va sans dire que, les sciences sociales sont forcément différentes des sciences exactes dans ce sens ou elles sont fortement influencées par l'opinion et la subjectivité susceptibles d'alerter les résultats de la recherche. Afin de réduire l'influence de l'opinion et de la subjectivité, l'investigation, la collecte des données doivent être soutenues par un raisonnement conduit rigoureusement à l'aide de méthode. Par méthode nous entendrons « une marche raisonnée que l'on suit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité » elle est selon l'expression de ROUSSELOT P « Le chemin le plus droit, le plus sûr pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité ou la communiquer lorsqu'elle est découverte » Elle apparait comme direction donnée à l'intelligence, la voie suivie naturellement par l'esprit pour acquérir la science avec facilité et sureté. On peut la définir comme un ensemble des règles à suivre ou des moyens à employer premièrement pour découvrir la vérité quand on l'ignore et deuxièmement pour la démontrer quand on la possède. C'est ainsi que dans l'élaboration du présent travail, nous avons fait recours principalement à la méthode Géopolitique qui est une approche d'analyse des relations internationales qui étudie les interactions entre les Etats et les acteurs internationaux en se basant sur les aspects géographiques, économiques, politiques et culturels. Cette méthode s'intéresse notamment à l'étude des territoires, des frontières, de ressources naturelles, des flux migratoires et des influences culturelles pour comprendre les enjeux et les dynamiques géopolitiques à l'échelle mondiale12(*). Pour Delphine Papin13(*), ce qui caractérise les situations géopolitiques, c'est le fait que des territoires petits ou grands, sont l'objet de rivalités de pouvoirs ou d'influences : rivalités entre des pouvoirs politiques de toutes sortes et pas seulement entre Etats ou avec des peuples qui n'ont pas encore leur propre Etat, mais aussi entre des mouvements politiques ou des groupes armés plus ou moins clandestins, toutes ces rivalités ayant pour buts le contrôle, la conquête ou la défense de territoires. L'intérêt porté aujourd'hui aux situations géopolitiques s'explique par l'inquiétude que suscitent certains conflits dont on craint que par contrecoups ils puissent menacer l'équilibre d'une région, voir du monde. Le modèle construit par abstraction conduit inexorablement à la mise à l'écart d'un grand nombre de caractéristiques qui peuvent avoir ensuite une très grande importance. Les situations géopolitiques sont constituées d'un enchevêtrement et d'une multiplicité de facteurs tant d'un point vue spatial que temporel, et non seulement dans le passé mais aussi dans le présent, ce qui en fait des situations dynamiques qui évoluent, plus ou moins rapidement, et qui peuvent, parfois brusquement basculer dans le drame. Ce qui peut et doit être théorisé avec rigueur, c'est la démarche géopolitique qui sert à comprendre des situations compliquées dont il est difficile de percevoir les tenants et les aboutissants et qui nécessitent donc de mener un raisonnement diatopique et diachronique, c'est-à-dire s'appuyant à la fois : Ø Sur le raisonnement géographique à différents niveaux d'analyse et sur les intersections des multiples ensembles spatiaux ; Ø Sur le raisonnement historique qui intègre les différents temps de l'histoire et du présent ; Ø Sur la nécessaire prise en compte des représentations plus ou moins subjectives que se font les différents acteurs à propos de chaque territoire, enjeu d'une rivalité de pouvoirs14(*). Pour vérifier nos hypothèses, nous avons recouru à la méthode géopolitique selon le schéma donné par Éric Mottet et Frédéric Lasserre.15(*) La méthode de l'analyse géopolitique impose de respecter plusieurs étapes absolument nécessaires à la compréhension d'un enjeu donné. En voici le schéma ci- dessous : Ø Identifier et délimiter le ou les enjeux ; car en géopolitique, l'enjeu est source de tension, de crise, de conflit, voire de guerre, dont la cause peut être diverse et multiple. Ø Identifier l'espace ou le territoire. La connaissance du territoire traité constitue donc une étape essentielle et nécessaire. Ø Identifier les acteurs internes et externes. Les acteurs sont plus nombreux que dans le passé et ils interfèrent de multiples manières. Il importe de ne pas oublier que l'État n'est pas le seul acteur possible en géopolitique. Ø Identifier les différents niveaux d'échelles. L'analyse d'enjeux géopolitiques faisant intervenir des acteurs aux identités multiples et présents à différentes échelles, il devient impossible d'étudier ce phénomène en le situant à un seul niveau d'analyse, à une seule échelle. Ø Identifier les représentations des acteurs internes et externes. Prendre en compte les représentations des acteurs en géopolitique permet de saisir les enjeux que constituent le territoire et ses ressources pour les différents acteurs en cause, de rendre compte des argumentations, officielles et inexprimées, et de souligner les mécanismes cognitifs qui ont conduit à l'élaboration de prises de position et/ou d'actions pouvant déboucher sur des tensions, et dans certains cas donné lieu à des conflits. La méthode géopolitique permet ainsi de comprendre les relations de pouvoir entre les Etats, les alliances et les conflits internationaux, ainsi que les enjeux économiques et stratégiques qui sous -tendent ces relations. Elle est utilisée par les analystes politiques, les diplomates, les militaires et les décideurs politiques pour élaborer des stratégies et des politiques internationales. Dans le cadre du présent travail, la méthode géopolitique. La méthode susmentionnée a été appliquée dans notre recherche comme suit : Ainsi dans le cadre du présent travail, l'enjeu majeur porte sur l'opération Ushujaa et lutte contre le terrorisme international dans les villes de Beni et de Butembo. Les territoires de notre analyse ici, c'est la région du Nord-Kivu, c'est-à-dire la ville de Beni et celle de Butembo. Dans le cadre de notre analyse, les acteurs Internes sont les FARDC et les acteurs externes sont les UPDF (armée ougandaise). Dans notre étude le niveau d'échelle se divise en deux nouveaux. D'abord au niveau national et en suite au niveau International. Contrairement à la méthode qui est une démarche intellectuelle permettant au chercheur d'atteindre un but, la technique à son tour se présente comme un outil ou moyen de collecte des informations liées au but défini. Dans le cadre du présent travail nous avons opté pour les deux techniques : d'observation indirecte désengagée et la technique documentaire. En effet, si la première technique s'est focalisée sur l'identification des acteurs incriminés, des faits et circonstances qualifiés comme des preuves ou manifestations du terrorisme en RDC (qu'il s'agisse de rébellions ou contre-rébellions, ou encore d'actes de violence individuels et de groupes, coordonnés ou isolés) par les observateurs nationaux, dont le gouvernement congolais, la seconde a prouvé son importance dans la récolte d'une diversité de documents (y compris ceux offerts par Internet et divers médias) et leur examen systématique s'appuyant sur l'analyse de contenu. Grâce à celle-ci, il a été possible de dégager de documents les orientations et significations politiques et idéologiques sur le phénomène de terrorisme contemporain (post-guerre froide). Cette étude est délimitée dans le temps et dans l'espace. Ø Dans le temps, cette étude couvre la période allant de 2016 jusqu'en 2022. Ø Dans l'espace, cette étude couvre l'espace grand Kivu précisément à Beni, Butembo...
Nous n'avons pas réalisé notre étude sans difficultés car, sur terre, toute oeuvre est le fruit de la sueur du front. Ceci étant, tout au long de notre recherche, nous sommes heurtés aux difficultés ci - après : La partialité de la plupart des auteurs qui avait écrits sur notre sujet et le manque des moyens suffisant pour se procurer ses ouvrages relatifs à notre sujet. Il nous a fallu faire usage de l'esprit de lucidité, et de critique pour concourir à détourner certaines difficultés. Nous nous sommes contentées de notre vieille bibliothèque centrale et l'internet pour nous documenter sur la situation étudier. Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois chapitres dont le premier est axé sur les considérations générales, le deuxième quant à lui est axé sur l'Opération Ushujaa et lutte contre le terrorisme dans les villes de Beni et de Butembo et en fin le trois est basé sur les résultats de l'Opération Ushujaa. * 1 Fraternel AMURI MISAKO,. Le Terrorisme : Un Concept Abusé, Une Menace Réelle. Le Cas De La République Démocratique Du Congo. Article, 2017, édition vol 13. N°17. P20 * 2 Mahamoude, El KHADIR, Le terrorisme, les causes et remèdes, mémoire, R.I, Université Mohamed, 2004-2005. * 3 MBIKAYI NKUANYA,. La problématique de la lutte contre le terrorisme international au Moyen-Orient par l'administration barack-Obama, TFC, R.I, UOM, 2013-2014. * 4 Max WEBER, la violence légitime et lutte éternelle des Etats, p 159-160. * 5 J.C BULOBA KALUMBA, Conflits et guerres au Kivu et dans la région des Grands Lacs, Paris, Ed. L'Harmattan, 1999. * 6 SOLVIT, S., RDC : REVE OU ILLUSION, Conflits et ressources naturelles en République démocratique du Congo, Paris, L'Harmattan, 2012, p.2 * 7 TSHIMPANGA MATALA KABANGU., et GONZALEZ F., La conférence Internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la Région des Grands Lacs, Madrid, Los éditions, 2004. * 8 SHOMBA.K., Méthodes de recherche scientifique, Kinshasa, éd.mes, 1995, p 42. * 9 SHOMBA.K, op cit, p42. * 10 Hans MORGENTHAU, les grands théoriciens des Relations Internationales, p165. * 11 Kenneth Waltz, les grands théoriciens des relations Internationales, p225 * 12 Mwahila Tshiyembe, Cours de Géopolitique 2022, Unikis, inédit. * 13 Délphine Papin, les 50 fiches pour comprendre la géopolitique, p 2 * 14 Op cit, p 3. * 15 LASSERE F., et al, Manuel de Géopolitique : enjeux de pouvoir sur des territoires, 2e édition, ARMAN COLIN, Paris, 2016, p.60 |
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