DEDICACE
A
Mes feus parents papa EHAWA François et maman NGO HIONG
Augustine qui n'ont pas pu m'accompagner jusqu'à la fin de cette
formation, mais qui m'ont élevé sur la voie de l'école
comme moyen d'ascension sociale.
REMERCIEMENTS
Ce mémoire qui couronne la fin de notre cycle de Master
à l'université de Douala n'aurait pu voir le jour sans le
concours inconditionnel de plusieurs personnes ressources. Ainsi, qu'il nous
soit permis de remercier toutes ces personnes qui, d'une manière ou
d'une autre, nous ont soutenu pendant la rédaction de ce mémoire.
Nos vifs remerciements vont à l'endroit de :
Notre encadreur de mémoire Dr NKUMBESONE MakoleyEssone,
qui de toute sa force et malgré ses responsabilités a
consacré du temps pour nous fournir un encadrement meilleur. Nous lui
disons merci pour sa disponibilité, ses orientations et la documentation
dont il nous a gratifiés. Qu'il trouve ici l'expression de notre
entière reconnaissance.
Nos remerciements s'adressent ensuite à tous les
enseignants du Département de Géographie de l'Université
de Douala, qui ont ménagé des efforts conséquents pour le
bon déroulement de notre formation : A notre Chef de Département,
le Professeur MBAHA Joseph Pascal,Professeur René Joly ASSAKO ASSAKO, au
Professeur ELONG Joseph Gabriel, Professeur FOGWE Z.Nji, Professeur NGO BALEPA
Aurore Sara, Professeur FOUDA Martin, Professeur MEVA'A ABOMO Dominique,
Professeur BA'ANA ETOUNDI Marie Louise, Dr. TCHIADEU Gratien Marie, Dr. DZALLA
NGANGUE Guy Charly, Dr. MAYI Amélie-Emmanuelle, Dr. MODIKA Johnson, Dr.
DIMBO NDAMA Jean Baptiste, Dr. NDJOGUI Thomas Éric et Dr. NSEGBE Antoine
De Padoue.
Tous les agriculteurs qui nous ont fourni les informations
relatives à l'accomplissement de ce travail. Nous remercions
particulièrement NGO Eric, MOUKOU Charles, MOUYA Marius et les
autorités de la DAADR en particulier madame NGOBE Clarisse.
Tous nos camarades de promotion avec qui nous avons
passé les meilleurs moments d'étude.
Toute notre famille pour ses conseils. En particulier M et Mme
NDIMA Charly, M et Mme SAME Guiom, M et Mme ETIOKO Guillaume, EWANE Parfait,
EHAWA Paul Romeo, EKOBI Bernard, EWOUNDJO NDJABA Blondel, EHAWA Thierry, la
grande famille Mankwa de Douala.Mon épouse MBOULE ENONE Roline Diane et
mes enfants NGO MBOUNGUE Augustine Esther et MBOUNGUE EMAMBO Danielle pour
leurs sacrifices consentis. Qu'ils voient en ce travail le fruit de leurs
efforts.
Tous nos amis avec qui nous partageons de bons et mauvais
moments. Nous remercions particulièrement MBEBI Jonas, KEUNI Danielle,
NGANGUE Martial, TCHOUGA Giles, ETAME Joseph Didier, EWANE PENDA Rodrigue,
NGNANGA Hervé, NSOULI Yves, ENONE Cyril.
RESUME
De tout temps et sous tous les cieux, l'agriculture, la
modernisation de ses pratiques et la diversification de ses productions ont eu
pour objectif principal de répondre au besoin sans cesse croissant et
multiformes des populations. Les transformations de l'agriculture aux fins de
faire face à une offre alimentaire locale adéquate s'expliquent
par divers enjeux et comporte des défis à relever. La pression
démographique, la crise économique et dans la limitation des
terres agricoles disponibles, ont poussé les agriculteurs à
passer d'une agriculture extensive à celle intensive. Dans le bassin de
production nord-ouest des hauts plateaux de Manengouba où avec la baisse
des prix des cultures de rente sur le marché mondial, les
mentalités de production ont évolué vers plus de cultures
vivrières que de cultures de rente. Il en est de même pour
l'arrondissement de Melong. En effet, après la chute de la
caféiculture causée par la crise économique des
années 1980, les populations paysannes ce sont lancées dans les
cultures vivrières à cycle court, dans le maraicher. Pour donc
accroitre la production, les agriculteurs ce sont lancés dans
l'utilisation accrue des fertilisants et produits chimiques au risque de la
préservation de l'environnement.Ce travail tente de montrer comment une
baisse des systèmes de monoculture de rente promis par l'État
dans l'arrondissement de Melong a progressivement fait place à des
cultures et des systèmes multiculturels et multi techniques non
étatiques et associatifs. Ces systèmes et techniques multiples
ont de graves impacts sur l'environnement. Étant donné que
beaucoup d'engrais et de produits chimiques sont appliqués pour
augmenter la production des cultures à cycle court.Face à
ceproblème épineux nous avons trouvé judicieux de porter
notre étude sur l'impact des dynamiques agricoles afin de mettre en
exergue les mesures agro-écologiques. En réponse à cette
préoccupation, nous avons émis l'hypothèse selon laquelle
les changements survenus dans l'agriculture au cours des dernières
décennies se situent aux niveaux spatial, social, économique,
politique et technique. Ceci a entraîné des impacts
socio-économiques et la modification des écosystèmes de la
localité de Melong. Pour y parvenir, nous avons collecté des
données qualitatives et quantitatives, portées sur des
observations directes sur le terrain, des enquêtes et la lecture de
documents. Au terme, il ressort de ces recherches que la
végétation a connu une forte régression entre 1975
où l'on avait une superficie forestière de 28 405 ha à une
superficie de 9 453 ha en 2020. De plus, de nouvelles pratiques agricoles sont
à l'origine de l'eutrophisation des eaux, la disparition de la faune
dont les hérissons (33%), les antilopes (21%). Pour une agriculture
durable, il est impératif de procéder à une utilisation
raisonnée des pesticides et des engrais.
Mots clés : Impact, Dynamique agricole,
Environnement, Arrondissement de Melong.
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