IV.2.2 Sexe
La majorité soit 56,5% des nouveau-nés dans
notre étude était de sexe masculin avec un sexe ratio de 1,29
mais la différence entre les deux sexes n'était pas
statistiquement significative. Cette prédominance de sexe masculin a
été également retrouvé par Douba en 2018 au CHU de
yaoundé (18), Monebenimp au Nigeria par contre, Tietche, en 1994,
avaient trouvé 50,7% des filles contre 49,3% des garçons parmi
les naissances et, Diagne, en 2000, retrouvait une prédominance du sexe
féminin avec un sexe ratio de 1,22 mais sans différence
statistiquement significative entre le sexe et l'APGAR (20). Donc la variation
d'un sexe à un autre diffère selon les études mais sans
différence statistiquement significative.
IV.3 Données cliniques
IV.3.1. Mode d'admission
La proportion des femmes venues d'elles-mêmes
était prédominante que celles qui étaient
transférées. Cela s'expliquerait du fait que la plupart de femmes
suivaient les CPN à l'hasc.
IV.3.2. Antécédents médicaux
L'infection urogénitale 25% était la pathologie
infectieuse la plus représentée. La flore cervico-vaginale
normale joue un rôle crucial dans la défense contre le
développement et l'ascension des agents pathogènes. Les
lactobacilles exercent un mécanisme de défense locale à
cause de production de l'acide lactique. Pendant la grossesse, le changement de
la flore vaginale favorise la colonisation de système urogénital
par les microorganismes qui peuvent compliquer la grossesse (15).
IV.3.3. Le score d'APGAR
À la 1ère minute les
nouveau-nés avec un APGAR déprimé la proportion
était de 35,3% cette proportion a baissée à 30,6% à
la 5ème minute, elle a considérablement baissée
à 7,1% à la 10ème minute avec une
différence très significative.
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Lors des 1ères minutes de vie, les
nouveau-nés commence à respirer et un mode de circulation
sanguine diffèrent de celui qui existait avant la naissance se met en
place. Cela peut prendre quelques minutes. Le score d'APGAR à 1 et 3 min
sont donc peu fiables. En revanche, les médecins vont être
particulièrement attentifs à l'évolution du score à
la 5ème : entre 7 et 10 on considère que l'enfant
s'adapte normalement et ne nécessite pas une intervention
particulière (20).
Les données de la présente étude
corrélèrent à ceux rapportées par Fatima Beddek et
al (21). En effet, la proportion des nouveau-nés avec un score d'APGAR
supérieur à 7 à la 5ème minute est de
98,06 % tandis qu'il estime de 1,94 % chez les nouveau-nés avec un score
d'APGAR inférieur à 7 mais sans différence statistiquement
significative.
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