3.4. L'Agriculture villageoise
Le Système agricole de Dibwangui est peu
diversifié, la prédominance des productions
végétales (manioc, banane plantain, taro, arachide et autres)
n'est qu'une agriculture de subsistance. Les populations locales plantent
surtout pour des besoins alimentaires familiaux et non pour faire du commerce.
Tout de même il s'appuie sur leurs techniques culturales traditionnelles
et archaïques, limitant l'amélioration de la productivité
agricole (faibles rendements) ; notons également que c'est une
agriculture traditionnelle en compétition avec d'autres activités
plus rémunératrices en milieu rural (chasse, vin de palme,
etc.)
3.5.
Les cultures vivrières
Les principales cultures vivrières sont le manioc, la
banane, le taro et l'arachide. Les superficies varient de 1 à 5 hectares
en moyenne et les plantations sont composées des cultures
associées ou de la monoculture. On y trouve également les agrumes
et autres fruits.
3.6.
Les cultures de rente
Le café et le cacao : la pratique des cultures de rente
a toujours existé dans la province notamment dans les
départements de la Boumi Louétsi, de l'Ogoulou et de la
Louétsi Wano. Comme dans le reste du pays, cette activité a connu
un déclin dû à plusieurs facteurs endogènes et
exogènes. La politique de la Caisse de Stabilisation et
3.7. Le maraîchage
Malgré le fait que les conditions du milieu soient
favorables au développement du maraîchage, il ressort de notre
séjour dans cette localité que cette activité est
quasiment absente. Sur l'ensemble de la population active, nous n'avons
identifié qu'une seule personne dévouée quotidiennement
à cette activité. Il parait aux dires des populations
villageoises que cet adepte du maraîchage tire cette pratique d'une
activité régulière de maraîchage dans la
localité de Port-Gentil où il s'était initié
à cette forme de pratique agricole. Les autres villageois sont
tournés vers l'agriculture traditionnelle.
3.8. L'élevage
La localité de Dibwangui souffre de l'absence
d'activités d'élevage. Certes, on peut observer dans certaines
concessions quelques poules ou quelques canards. Mais il convient de relever
qu'il n'y existe ni poulaillers, ni élevage de porc, ni élevage
de moutons ou de cabris et encore moins de boeufs. D'après les habitants
de Dibwangui, lorsque les activités agricoles de cette localité
étaient à leur apogée sous la houlette des missionnaires,
interdiction avait été faites aux populations d'élever des
moutons et des cabris pour préserver les plantations. Les populations de
Dibwanguidepuis cette époque sont moins tournées vers
l'élevage.
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