Synergie politique monétaire et politique de change pour une stabilité des prix en République Démocratique du Congo, de 2013 à 2022par Raphaël WADIADIO Université de Kinshasa - Licence 2022 |
(c) 2.3. La revue de la littérature congolaiseEtant le champ d'investigation du présent travail, nous avons retenu dans la littérature congolaise également cinq études ayant trait strictement avec notre étude, à savoir: MbuyiAllegraKabamba et T. KojackKondolo (2020) dans impact du Policy mix sur la stabilité du niveau général des prix en République Démocratique du Congo, ont examiné l'impact de la coordination des politiques monétaire et budgétaire sur la stabilité du niveau général des prix en RDC et ont démontré l'existence de cette coordination durant quelques années. Aussi, cette coordination présente des effets positifs sur la stabilité du niveau général des prix. Ont proposé à travers ces preuves que la Banque Centrale du Congo (BCC) doit travailler d'arrache-pied avec le gouvernement congolais pour assurer la stabilité du niveau général des prix.31(*) Christopher TWAIBU HEMEDI et Amani ASSUMANI (2020) dansEffets de la politique monétaire sur le taux de change en RD Congo par l'algorithme de représentation d'Engel et Granger,ont examiné la vérification des effets de la politique monétaire sur la stabilité externe de la monnaie nationale à une période de 17 ans, à travers d'une approche empirique basée sur le modèle à correction d'erreur, l'algorithme de représentation d'Engel et Granger pour le traitement des données, démontré que le coefficient du taux de change au filtre logarithmique de la masse monétaire est de -16, 46570, toute augmentation de 1% d'offre de monnaie passant par une baisse du taux d'intérêt entraine une dépréciation de la monnaie nationale de -16, 46570%. Cette situation apprécie la monnaie étrangère au détriment de la monnaie nationale. A court terme, les variations de la masse monétaire n'ont pas toujours d'effet sur les fluctuations de taux de change, mais à la différence de long terme, la dépréciation de court terme est plus importante.32(*) Christian Pinshi et Emmanuel Sungani (2018) dansla pertinence de l'effet pass-through : Faut-il revisiter le régime de la politique monétaire ?, ont analysé la relation entre le taux de change et les prix domestiques en RD. Congo, plus particulièrement de mesurer le degré du pass-through du taux de change nominal à l'inflation sur une période allant de Janvier 2002 à Mars 2017 et ont, à travers d'une approche empirique basée par la Co-intégration avec le modèle à correction d'erreur, démontré qu'un changement dans le taux de change affectera l'inflation plus que proportionnellement, le degré du pass-through étant relativement élevé. Une dépréciation de 1% cause une hausse du niveau général des prix de 0,38% à court terme.33(*) Eric LuyinduladioMenga (2012)dansdegré de répercussion du taux de change sur l'inflation en RDC de 2002 à 2007, a examinéla relation entre les réactions de l'indice général des prix à la consommation et de l'indice du prix de l'essence suite aux innovations du taux de change en RDC. Il a, à travers d'une approche empirique basée sur le modèle VAR, démontré que les innovations sur le taux de change entraînent une réponse forte sur l'indice des prix à la consommation (expliquant 52% de sa variance) et l'indice des prix de l'essence (expliquant 11% de sa variance) au cours de la période.34(*) Jonas KibalaKuma (2011)dans contribution à l'explication de la volatilité du taux de change en R.D. Congo : Approche par la modélisation VAR, a examiné la dynamique du taux de change en RDC de 2007 à 2010. Il a, à travers d'une approche empirique basée sur la modélisation VAR, démontré une causalité unidirectionnelle du taux d'inflation au taux de change. Et a parvenu à montrer que la variation du taux d'inflation est la cause de la volatilité du taux de change en RDC. Et il a proposé des suggestions suivantes : (i) Déterminer/faire respecter le plafond de concours au trésors ; (ii) Amincir les dépenses de « souveraineté » ; (iii) Réorienter les IDEE dans les secteurs de production des biens capitaux et de consommation de masse (relever la classe locale moyenne d'affaires) ; (iv) Contrôler le marché de change en réorganisant le système financier et bancaire (Rendre le crédit accessible aux congolais en monnaie nationale) ; (v) Mettre en place un système de contrôle des flux des capitaux étrangers35(*). * 31MbuyiAllegraKabamba et T. KojackKondolo, Impact du Policy mix sur la stabilité du niveau général des prix en République Démocratique du Congo, 2020. * 32 Christopher TWAIBU HEMEDI, Amani ASSUMANI, Annales de l'UNIGOM 10 (02), 2020. * 33 Christian Pinshi, Emmanuel Sungani, Développement économique et sécurité en République Démocratique du Congo, 2018. * 34Luyinduladio. M. Degré de répercussion du taux de change sur l'inflation en RDC de 2002 à 2007, 2012. * 35Jonas KibalaKuma, contribution à l'explication de la volatilité du taux de change en R.D. Congo : Approche par la modélisation VAR, 2011. |
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