CONCLUSION GENERALE
Corruption, tracasseries et incompétence de
l'administration, insécurité judiciaire et juridique,
surimposition des sociétés formelles, manque de financement et
d'énergie constituent les principales contraintes pour l'économie
congolaise. La RD Congo n'en finit pas de figurer dans les derniers rangs des
classements annuels de l'indice de perception de la corruption publié
par Transparency International ou du rapport « Doing Business » de la
Banque mondiale. L'assainissement de son climat d'affaires reste prioritaire
pour son développement économique. Ceci étant, la RDC a
besoin de rendre attractif son environnement des affaires pour attirer les
investisseurs et s'assurer une forte croissance. Un climat des affaires assaini
est indispensable pour que les investisseurs acceptent de venir dans un pays.
A cet effet, nous avons opté de parler
sur : « assainissement du climat des affaires en vue d'un
développement socio-économique en RDC pour la période
allant de 2011 à 2016 ». Au terme de ce travail, nous avons
voulu analyser le rôle que peut jouer l'Etat en matière
d'investissement enfin de contribuer au développement économique.
C'est pourquoi cette étude avait pour objectif de démontrer le
rôle qu'Etat peut jouer dans une société, pas celui de
créer des entreprises, mais plutôt de créer un cadre
propice afin de permettre la protection des investisseurs tant nationaux
qu'étrangers d'où le rôle primordial de l'Etat est de
percevoir les impôt afin de s'acquitter de ses nombreuse obligations qui
sont la sécurité des personnes et de leurs biens, de
dépenses d'investissement telles que construire les routes, les
hôpitaux, les écoles ,et les dépenses ordinaires fixes
contraignantes et incompressibles qui sont celles de payer les fonctionnaires
,les militaires ainsi que les contributions dans des organismes internationaux
auxquels il a adhéré comme membre.
Pour rendre effective cette étude, nous
avons posé un bon nombre de
questions : « L'assainissement du climat des affaires en
RDC peut-il être l'élément déclencheur du
développement socio-économique en RDC ? Et Que faire pour
convaincre les investisseurs étrangers à apporter massivement les
capitaux en RDC ? »
Pour répondre à ces questions, nous
avons fait recours aux techniques et méthodes comme souligné dans
les lignes précédentes. Ainsi, trois chapitres majeurs ont fait
l'objet de notre étude.
Premièrement, nous avons parlé de l'approche
conceptuelle, qui a consisté de définir les concepts de base
ayant trait à notre étude pour éclairer chaque lecteur de
notre travail. Nous avons parlé des politiques d'investissement qui sont
celles qui régissent l'économie d'un pays et elles se
différent d'un pays à un autre sur base des besoins. Il faudrait
donc noter qu'une politique d'investissement approprié, entraine un
climat des affaires sain et influe sur le processus de développement
économique et social. C'est pourquoi nous avons aussi fait un
aperçu du climat des affaires en RDC et les difficultés qui
opposent l'essor des secteurs économiques congolais ainsi que quelques
conditions essentielles pour le développement social afin de palier au
sous-développement.
Deuxièmement, nous avons fait un aperçu sur les
investissements en RDC partant de l'ANAPI. Dans ce chapitre, il a
été question faire une présentation des différentes
potentialités de chaque secteur dont regorge la RDC ainsi que les
conditions préalables pour un potentiel investissement. Nous donc
noté que malgré toutes ses multiples ressources, la RDC
doit affuter ses armes pour devenir compétitive sur le
marché mondial en présentant des entreprises défiant toute
concurrence.
Troisièmement enfin, nous avons analysé et
présenté les perspectives du climat des affaires en vue d'un
développement économique soutenu en RDC. Quatre sections nous ont
servi d'analyse comme souligne dans les lignes précédentes. Par
ailleurs, l'emploi des jeunes constitue un défi majeur pour le pays.
Plus de 70% des 15-24 ans sont au chômage, notamment en milieu urbain. La
RDC n'a pas encore de véritable politique en faveur de l'emploi des
jeunes. Le manque d'emplois contribue à élargir le secteur
informel et la faiblesse des structures d'encadrement conduit nombre de jeunes
vers la délinquance.
Après analyse, nous avons constaté que
l'assainissement du climat des affaires et bel et bien l'élément
déclencheur principal d'un potentiel développement
socio-économique en RDC mais nous avons malheureusement constaté
aussi que le climat des affaires actuel en République
démocratique du Congo ne contribue toujours pas à favoriser ni
l'investissement, ni la croissance socio-économique, encore moins le
développement de notre pays ; ce qui découragent beaucoup
d'investisseurs.
Notre pays est un vaste chantier avec multiple
opportunités comme nous l'avons vu dans notre chapitre 2 mais pour
convaincre ou attirer des investisseurs étrangers, nous devons commencer
par mettre en place des politiques économiques appropriés qui
permettent non seulement aux investissements étrangers d'être
rentable mais aussi permettent à l'économie congolaise de
bénéficier de la création des richesses et la
création des emplois.
Partant des résultats obtenus à la suite de
l'analyse de données récoltées ont démontré
que le travail mené par L'ANAPI a été
apprécié par les institutions internationales et a attiré
des partout malgré que les capitaux investis, les nombre des projets
présentés et les emplois crées n'ont pas été
significatifs vu la population congolaise pour chaque année de notre
étude. Ceci étant, nous recommandons ce qui suit :
- L'Etat doit lutter contre les antivaleurs qui n'attirent pas
d'investisseurs comme souligné dans les lignes
précédentes;
- L'Etat doit instaurer un véritable état de
droit et de l'autorité de l'état ;
- Il doit définir les domaines prioritaires
d'investissement ;
- L'ANAPI doit marquer sa présence sur les
médias étrangers et doit être présente dans les
chambres de commerce des différents pays ;
Cependant, avant de mettre un point final à notre
travail, nous voudrions souligner le fait que nous n'avons nullement la
prétention d'avoir épuisé le sujet et encore moins d'avoir
tous les aspects de question liée à notre problématique,
nous avons été limités dans le temps et dans la
matière abordée.
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