Conclusion partielle
Ce chapitre nous a permis d'entrer dans le vif du sujet
en l'analysant de long en large afin de pouvoir tirer notre conclusion. Nous
avons pu observer l'économie de la RDC à partir de l'année
2011 à 2016, au travers de ses investissements tant nationaux
qu'étranger et essayer de le situer économiquement grâce
aux indicateurs mondiaux de croissance. Quatre points importants ont
été exploités dans ce chapitre en termes de sections.
Le premier point qui a porté sur analyse des mesures
d'attractivités et des indicateurs doing-business pour un potentiel
climat des affaires, nous avons analysé les différentes mesures
d'attractivités. Ces dernières étant des mesures donnant
la capacité d'attirer les investisseurs dans un pays, nous les avons
classifiées dans les précédentes suivant des valeurs
préalablement normalisées de 0 à 1 de 12
différentes variables.
Concernant le PIB, sur un total de 198.8 milliard
USD, nous avons un PIB moyen de 33.13333 par ans, et le PIB par habitant, sur
un total de 2430 milliard USD pour les six ans, nous avons trouvé 405
USD par an. Le taux de croissance a augmenté toutes les années et
en 2016, il diminue sensiblement jusqu'à -0,1. Les autres variables ont
connu d'augmentation et diminue d'une année à une autre.
S'agissant des indicateurs « Doing
-business », nous avons compris qu'il était question de la
fidélisation des investisseurs dans l'économie après
attraction et concernant notre étude, l'ANAPI nous a
présenté quelques-uns pour la réforme de la RDC et nous
les avons cités dans les lignes ci-haut. La RDC selon le rapport de
Doing-busines, est toujours classée parmi les dix derniers pays et ce
classement montre comment son climat d'affaires n'est pas favorable. Ceci
étant, le développement économique reste difficile. Durant
la période de notre étude, plusieurs réformes ont
été réalisées mais souffrent d'exécutions.
Le pays s'est lancé depuis 2009 dans un vaste programme des
réformes dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires
et des investissements afin de permettre à la R.D. Congo d'occuper une
place de choix dans le rapport « Doing Business ». Les reformes
menées en 2011-2012 ont été à caractères
administratives afin de permettre à tous investisseurs tant
internationaux que nationaux une facilité de régularisation lors
de la création d'entreprise.
Malgré ces réformes, nous avons analysé
l'environnement congolais et avons constaté quelques problèmes.
Parmi ces problèmes empêchant les investissements, nous avons
cité : la corruption, les tracasseries et incompétences de
l'administration, l'insécurité judiciaire et juridique, la
surimposition des sociétés formelles, l'instabilité
économique, l'instabilité politique, etc. il est important de
trouver solution à ces problèmes pour rendre attractif le climat
des affaires en RDC.
Par ailleurs, les investissements que nous avons
présentés, partent de 2010 à 2016. Nous sommes partis de
services, industries, agricultures et infrastructures. Pour les services, nous
527661064 pour 2010 qui a évolué jusqu'à 2735682942 en
2016.Les industries, nous avons 932720736, 765634935 ;1247601 ;600080447
;921568581 ; 229611863 et 828889020 respectivement pour la période de de
2010 à 2016. Et autres rubriques ont aussi évolué
progressivement. En analysant les données dans ce tableau, nous
remarquons que l'agriculture et la foresterie présentent les valeurs
inferieures par rapport aux autres secteurs. Ceci est dû aux
investissements faibles dans le secteur.
Les perspectives du climat des affaires en RDC
étaient le deuxième point de ce chapitre. Partant des principales
causes de la pauvreté qui sont entre autre la mauvaise gouvernance en ce
sens qu'elle crée des inefficients dans le secteur et donc une perte de
productivité, une croissance économique insuffisante, le manque
d'emploi, l'absence d'une véritable politique de redistribution des
ressources de l'état, etc Il faudrait donc la mise en oeuvre des
documents stratégiques pour un développement et une
réduction de la pauvreté qui s'appuient principalement sur
l'agriculture et les systèmes alimentaires mondiaux qui jouent un
rôle central dans l'accomplissement du double objectif de la Banque
Mondiale d'éradication de l'extrême pauvreté et de
renforcement d'une prospérité partagée.
Le troisième point, qui a abordé la
situation économique et sociale de la RDC, nous a montré les
grandes évolutions de l'économie congolaise qui ont
été circonscrites globalement en quatre périodes :
-
Croissance et inflation modérée : 1959 à
1973 ;
-
Ralentissement de la croissance et inflation ouverte : 1974-1988 ;
-
Déclin de la croissance, Destruction des richesses et
hyperinflation : 1989-2001 ;
- Et
la reprise de la croissance et d'inflation sous contrôle :
2002-2016.
Au cours de la période de notre étude,
plusieurs politiques ont été mises en place et ces politiques ont
permis de casser l'hyperinflation (hausse du niveau général des
prix de 17% en moyenne annuelle, de relancer la croissance économique,
de réduire le chômage (passant de 84% à 40 % en moyenne) et
la pauvreté de 80% à 63%.
Et au
cours de ces trois dernières années (2012 à 2014), les
résultats économiques de la RDC ont été
remarquables au plan de la croissance économique (moyenne de 8,2% contre
5,3% pour l'Afrique Subsaharienne) et de l'inflation (1,6% en moyenne contre
7,1% pour l'Afrique Subsaharienne). Cette croissance demeure résiliente
: située à 6,1en moyenne, cinq ans avant la crise
financière de 2009 où elle est tombée à 2,8%, la
variation du PIB réel est passée à 7,7% cinq ans
après. Pour l'Afrique au Sud du Sahara, de 7,1% avant la crise où
elle a été ramenée à 4,1%, la croissance est
établie à 5,3%, cinq ans après. Au regard de
l'amélioration de la croissance dans un environnement de faible
inflation, le ratio de sacrifice de l'économie congolaise est quasi nul.
Cependant, des faiblesses continuent à caractériser la
mobilisation des recettes internes (rapport recettes publiques hors dons de
13,9% en moyenne en pourcentage du PIB contre 21,1% pour l'Afrique
Subsaharienne), le niveau des réserves (2 mois d'autonomie pour 5,2 pour
l'Afrique), l'accès au marché d'emploi (surtout pour les jeunes
et les femmes), la qualité des infrastructures.
Et enfin, le quatre point a fait l'analyse sur
quelques productions et investissements réalisés. Nous pouvons
donc brièvement comprendre que beaucoup de productions ont
été réalisé dont le ciment, le café, le
cacao, caoutchouc, huile de palme. Chacune de ces productions ont donné
les résultats qui ont évolué d'une année à
une autre enfin d'apprécier les emplois créés et les
capitaux investis.
Pour un total de 20452906736 USD des capitaux
investis, 860 comme nombre de projets et 89955 emplois crées. Cette
situation n'est pas satisfaisante pour le développement
économique. Et donc l'assainissement du climat des affaires durant la
période sous-étude n'a pas été favorable pour les
investissements en RDC.
Elle fait face a beaucoup des facteurs qui ne favorisent pas
son développement, étant comme antivaleurs dont la corruption a
tout niveau, l'insécurité juridique et judiciaire, le
harcèlement fiscal, l'instabilité politique, etc...
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