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Les rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif en Côte d'Ivoire


par Boubacar GUISSE
Université Alassane Ouattara de Bouaké - Master 2 Recherche 2014
  

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TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS v

SOMMAIRE vii

INTRODUCTION 1

I. DÉLIMITATION DU SUJET 3

II. DÉTERMINATION DU PROBLÈME DE DROIT 7

III. INTÉRÊTS SCIENTIFIQUE ET PRATIQUE DU SUJET 9

IV. MÉTHODOLOGIE 11

V. PLAN DE NOTRE MÉMOIRE 12

PREMIÈRE PARTIE : L'ÉQUILIBRE FORMEL ENTRE LE POUVOIR EXÉCUTIF ET LE POUVOIR LÉGISLATIF

14

CHAPITRE I : LA DÉLIMITATION MATÉRIELLE DES COMPÉTENCES 15

Section I : Le domaine respectif des compétences 16

Paragraphe 1 : La compétence normative du Parlement 16

A/ La définition matérielle de la loi selon la Constitution de 2000, tracé originaire du

domaine législatif 16

1. L'article 71, chef de compétence principal du législateur 17

a. La distinction formelle entre la fixation des règles et la détermination des principes

fondamentaux 17

b. Une lecture unitaire de la compétence du législateur 18

2. Les autres dispositions de la Constitution, chefs de compétence complémentaires du

législateur 19

a. Une extension reposant sur une étude plus poussée des textes constitutionnels et

reconnue par la jurisprudence constitutionnelle 20

b. Le renvoi à la loi ou l'autorisation par une loi 20

B/ L'élargissement jurisprudentiel du domaine législatif 21

1. L'affirmation de la valeur constitutionnelle du Préambule et ses conséquences au

regard de la compétence du législateur 22

a. L'extension du bloc de constitutionnalité au Préambule, à la Déclaration universelle

de 1948 et à la Charte africaine de 1981 22

b. Les conséquences de l'affirmation de la valeur constitutionnelle du Préambule au

regard de la compétence du législateur 23

2. L'intervention de l'Assemblée nationale dans le domaine réglementaire par volontés

concordantes du législateur et de l'exécutif 24

a. xii

Une intervention en principe contraire à la délimitation matérielle de la loi par la

Constitution 24

b. Une intervention non systématiquement sanctionnée par le Conseil constitutionnel

25

Paragraphe 2 : La compétence normative du pouvoir exécutif 26

A/ Les pouvoirs réglementaire et exécutif 27

1. La distinction classique entre pouvoir réglementaire (règlements autonomes) et

pouvoir exécutif (règlements dérivés) 27

a. Le pouvoir réglementaire, pouvoir de législation autonome et de droit commun 27

b. Le pouvoir exécutif, pouvoir subordonné d'application des lois 28

2. De l'obsolescence de la distinction classique entre règlements autonomes et règlements dérivés : l'assimilation jurisprudentielle du pouvoir réglementaire au pouvoir

exécutif 29

a. L'approche matérielle de la répartition des compétences législatives et

réglementaires 30

b. La remise en cause de l'approche matérielle au regard de l'évolution de la

jurisprudence constitutionnelle 30

B / Le pouvoir de législation déléguée 32

1. Les conditions de mise en oeuvre du pouvoir de législation déléguée 32

a. L'autorisation législative 32

b. L'édiction des ordonnances 33

2. Le régime juridique des ordonnances de l'article 75 34

a. De la publication des ordonnances au délai de dépôt de la loi de ratification 34

b. Après l'expiration du délai de dépôt de la loi de ratification 35

Section II : La sanction attachée à la délimitation des compétences 36

Paragraphe 1 : La protection du domaine réglementaire 36

A/ Une protection a priori : l'opposition d'irrecevabilité de l'article 76 36

1. Un accord nécessaire entre les présidents de la République et de l'Assemblée

nationale 37

a. Un moyen de défense invoqué par le président de la République 37

b. Un moyen de défense accepté par le président de l'Assemblée nationale 38

2. La contestation de l'accord entre les présidents de la République et de l'Assemblée

nationale 39

a. La saisine du Conseil constitutionnel par les députés 39

b. Le Conseil constitutionnel, seul juge des décisions d'irrecevabilité 40
B/ Une protection a posteriori : le contrôle de constitutionnalité et le déclassement des lois

40

xiii

1. Le contrôle de constitutionnalité de la loi 40

a. Un moyen curatif de l'empiètement de la loi sur le domaine réglementaire 41

b. Le sort de la loi empiétant sur le domaine réglementaire et déclarée

inconstitutionnelle 42

2. La délégalisation des textes de forme législative 42

a. Un moyen de reclassement des lois adoptées avant la délimitation des domaines

législatif et réglementaire opérée par la Constitution de 2000 43

b. Un moyen de reclassement inexistant à l'égard des lois intervenues après l'entrée

en vigueur de la Constitution de 2000 43

Paragraphe 2 : La protection du domaine législatif 44

A/ Un moyen de protection aléatoire mais efficace : le recours pour excès de pouvoir 44

1. Un véritable contrôle de constitutionnalité des règlements empiétant sur le domaine

législatif 45

a. Un moyen curatif de l'inconstitutionnalité du règlement en raison de son

empiètement sur le domaine législatif 45

b. Un moyen de recours fermé au Parlement mais ouvert aux citoyens 46

2. Le sort du règlement déclaré inconstitutionnel en raison de son empiètement sur le

domaine législatif 47

a. La déclaration d'annulation des règlements empiétant sur le domaine législatif (...)

47

b. (...) entraînant des effets plus prononcés que ceux résultant de la déclaration

d'inconstitutionnalité des lois empiétant sur le domaine réglementaire 47

B/ Les autres moyens de protection du domaine législatif 48

1. La déréglementation de facto des textes de forme réglementaire, moyen politique de

protection du domaine législatif 49

a. Le dépôt et l'adoption d'une proposition de loi sur la matière objet du règlement

contesté 49

b. La réponse du président de la République et ses conséquences 50

2. La théorie de l'incompétence négative du législateur, moyen jurisprudentiel de

protection du domaine législatif 50

a. L'incapacité du législateur à se lier lui-même dans l'exercice de sa compétence

législative 51

b. L'incapacité du législateur à abandonner ou à déléguer sa compétence législative au

président de la République en dehors de tout cadre constitutionnel 51

CHAPITRE II : LA COLLABORATION NÉCESSAIRE DES ORGANES 52

Section I : La collaboration concurrente des organes 52

Paragraphe 1 : Les prérogatives d'initiative 52

xiv

A/ En matière de sessions extraordinaires 53

1. La réunion de l'Assemblée nationale en sessions extraordinaires 53

a. La formulation de la demande par le président de la République ou par les députés

53

b. La convocation par le président de l'Assemblée nationale 54

2. L'inexistence de limites temporelles tenant aux demandes de réunion de l'Assemblée

nationale en sessions extraordinaires et à la durée de celles-ci et ses conséquences 54

a. L'inexistence de limites temporelles tenant aux demandes de réunion de

l'Assemblée nationale en sessions extraordinaires et à la durée de celles-ci 55

b. Les conséquences de l'inexistence de limites temporelles posées aux demandes de

réunion en sessions extraordinaires et à leur durée 56

B/ En matière législative et constitutionnelle 57

1. En matière d'initiative législative 57

a. Les projets de loi 57

b. Les propositions de loi 58

2. En matière de révision constitutionnelle 59

a. La prise en considération de l'initiative de révision par l'Assemblée nationale

indépendamment de son origine 59

b. L'adoption définitive du texte de révision et l'option ouverte au président de la

République indépendamment de l'origine de l'initiative de révision 60

Paragraphe 2 : Les situations exceptionnelles 61

A/ Une initiative prise par le président de la République 61

1. Les impératifs de l'urgence 61

a. La survenance de circonstances plus ou moins restrictives (...) 62

b. (...) laissées en définitive à l'appréciation du président de la République 62

2. La déclaration par décret en Conseil des ministres 62

a. Une déclaration définissant l'espace territorial concerné 63

b. Une déclaration entraînant des effets exorbitants : la mise en vacances de la légalité

63

B/ Un contrôle exercé par l'Assemblée nationale 64

1. L'autorisation de prorogation accordée par l'Assemblée nationale 64

a. Le contrôle de la durée d'application de la période de la légalité de crise 65

b. La reprise en main par l'Assemblée nationale 65

2. La réunion de plein droit de l'Assemblée nationale 66

a. Une disposition originale 66

b. Une disposition à finalité politique 67

xv

Section II : La collaboration conjointe des organes 67

Paragraphe 1 : Le référendum législatif 67

A/ De larges possibilités ouvertes au président de la République 68

1. Un domaine vaste et imprécis (...) 68

a. Un objet défini de façon vague et imprécise 68

b. Une étendue immense de l'objet en cause 69

2. (...) mais limité à l'adoption d'une loi ordinaire 69

a. L'impossibilité d'adopter une loi constitutionnelle 69

b. L'impossibilité d'adopter une loi organique 70

B/ Les garanties de l'Assemblée nationale 71

1. La reconnaissance de garanties à l'Assemblée nationale 71

a. Une consultation obligatoire du bureau de l'Assemblée nationale (...) 71

b. (...) ne liant pas le président de la République 71

2. La faiblesse des garanties reconnues à l'Assemblée nationale 72

a. L'initiative référendaire, prérogative exclusive du pouvoir exécutif 72

b. Le moment de la consultation référendaire 73

Paragraphe 2 : Les traités et accords internationaux 74

A/ Le rôle du président de la République en matière d'engagements internationaux 74

1. La distinction entre traités et accords internationaux 74

a. Une distinction simple entre traités soumis à ratification et accords internationaux

non soumis à ratification 74

b. Une distinction rendue complexe par l'existence d'une catégorie hybride d'accords

internationaux 75

2. La négociation, la signature et la ratification ou l'approbation des traités et accords

internationaux, actes du président de la République 76

a. La négociation des traités et des accords internationaux 76

b. La signature et la ratification ou l'approbation des traités et des accords

internationaux 77

B/ L'intervention de l'Assemblée nationale 78

1. Les cas d'autorisations préalables par une loi 78

a. Des seuls engagements internationaux visés à l'article 85 (...) 78

b. (...) à tous les engagements internationaux soumis à ratification par l'effet de la loi

du 5 août 1978 79

2. La saisine du Conseil constitutionnel 80

a. La voie de l'article 86 80

xvi

b. La voie de l'article 95.2 81

DEUXIÈME PARTIE : LE DÉSÉQUILIBRE RÉEL ENTRE LE POUVOIR EXÉCUTIF ET LE POUVOIR

LÉGISLATIF 83

CHAPITRE I : L'HÉGÉMONIE DU POUVOIR EXÉCUTIF 84

Section I : Les moyens d'action efficaces sur le Parlement 84

Paragraphe 1 : Le droit d'information et le pouvoir de participation 85

A/ Le droit d'information sur le bureau et la conférence des présidents 85

1. Le fait politique du droit d'information 85

a. Le poids du parti présidentiel majoritaire dans la composition du bureau 85

b. Le poids du parti présidentiel majoritaire dans la composition de la conférence

des présidents 86

2. Le fait institutionnel du droit d'information et ses conséquences 87

a. L'institutionnalisation du droit d'information 87

b. Un droit de regard de facto 87

B/ Le droit d'information et le pouvoir de participation sur les travaux des commissions 88

1. La cause politique du droit d'information sur les commissions 89

a. La domination du parti présidentiel majoritaire dans la composition des

commissions permanentes 89

b. La domination du parti présidentiel majoritaire dans la composition des

commissions spéciales 90

2. Le fait institutionnel du droit d'information et du pouvoir de participation et leurs

conséquences 91

a. Le fait institutionnel du droit d'information et du pouvoir de participation 91

b. Les conséquences du droit d'information et du pouvoir de participation : un pouvoir

d'orientation des travaux des commissions 92

Paragraphe 2 : Le pouvoir d'intervention 93

A/ Dans le domaine législatif 93

1. Le veto présidentiel 93

a. Une demande de seconde délibération en apparence 93

b. Un droit de veto présidentiel en réalité 94

2. La promulgation 96

a. Une compétence liée du président de la République 96

b. Une compétence essentielle à la validité de la loi 97

B/ Dans le domaine budgétaire et le pouvoir de substitution 98

1. Le vote du budget, prérogative essentielle de l'Assemblée nationale 98

a. Le budget, acte gouvernemental essentiel 98

xvii

b. L'autorisation préalable du budget, forme capitale du contrôle parlementaire 99

2. La dépossession de l'Assemblée nationale du vote du budget 99

a. La mise en vigueur du projet de loi de finances par ordonnance budgétaire 99

b. L'établissement définitif du projet de loi de finances par ordonnance budgétaire 100

Section II : La concentration des pouvoirs en période de crise : les pouvoirs exceptionnels 101

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault