1.4.2. Élevage laitier de type traditionnel
amélioré
Ce système se situe à mi-chemin entre le premier
et le dernier système. Il concerne environ 2% des élevages
producteurs de lait. Il se caractérise par l'existence de
bâtiments d'élevages, une alimentation sur pâturage
complétée par l'apport des minéraux et vitamines, des
soins médicaux assurés avec l'intervention du
vétérinaire par moment et une production journalière de
lait comprise entre 10 et 30 litres. Le troupeau appartient
généralement à une seule personne (Dao, 2013).
1.4.3. Élevage laitier de rente ou
commercial
C'est le système le plus structuré et ayant pour
objectif premier, la production laitière. Les infrastructures sont
constituées de clôture ou parc en dur, hangars, puits, magasins,
etc. La race élevée dans ce type d'élevage est le
zébu Goudali importé le plus souvent du Nigeria. Les bouviers
sont exclusivement salariés et payés en espèce.
L'alimentation des animaux est assurée
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au pâturage et complétée à
l'étable par les tourteaux d'arachide et de coton, et de coques de
graines de coton. Ce système se distingue des deux premiers par
l'entière responsabilité des vétérinaires pour des
soins médicaux et une forte production journalière de lait d'au
moins 30 litres (Dao, 2013). Le complément minéral est
régulièrement distribué sous forme de pierre à
lécher (Yaokorin, 2007). Dans la région Maritime, il se rencontre
dans les Préfectures de l'Avé, du Zio et du Golfe (Dao, 2013).
Dans ce système, le troupeau est individuel et appartient à un
haut cadre de l'administration ou bien à une société.
La race dominante dans ces élevages est le zébu
Goudali. Ces trois (03) systèmes de production laitière
cités ci-dessus représentent respectivement 39,4%, 38,2% et 22,4%
dans la région Maritime au Togo (Seme et al., 2016b).
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