ANNEE ACADEMIQUE 2020-2021
République Démocratique du
Congo
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET
GESTION
DEPARTEMENT D'ECONOMIE GENERALE
B.P. 1825
LUBUMBASHI
L'IMPOT FONCIER ET SON IMPACT SUR LE BUDGET
DU
HAUT-KATANGA
Présenté par : KALENGA KYABUTA
Jonathan
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du titre de gradué en science économique et de
gestion Dirigé par : C.T MANDI MOMBO Christian
Didier
EPIGRAPHE
« Il ne faudrait pas aujourd'hui d'impôt foncier chez
un peuple agricole, mais seulement des impôts indirects. L'Etat qui
impose la terre, perd sur son capital ; quand il impose les consommations, il
vit de son revenu »
Louis de Bonald
KALENGA KYABUTA JONATHAN
DEDICACE
A mes très chers parents, DELPHIN ILUNGA KABEMBA et
FRANCOISE KABULO KALENGA, pour tous les sacrifices consentis pour
l'éducation de leurs enfants. Vous êtes un modèle de
travail, de persévérance dans l'effort, et avez
développé en nous ce sens de l'excellence qui fait notre
force.
A vous mes frères, KISHIKO MPOYO ARNACK, ILUNGA KABEMBA
NARCISSE, ILUNGA MPOYO GUILLAUME et à mes soeurs ILUNGA KISHIKO DOUCE,
ILUNGA MWEZE GRACIA, ILUNGA KALENGA MERVEILLE ; que ce travail soit pour vous
une source d'inspiration.
REMERCIEMENTS
La rédaction de travail de fin de cycle a
été possible grâce aux multiples soutiens des uns et des
autres, ce travail est en grande partie le fruit des innombrables efforts dont
les attributs permettent de rester dans la course de l'avenir.
Nos remerciements particulièrement au chef de travaux
MADI MOMBO Christian Didier d'avoir accepté de diriger
ce travail nonobstant ses innombrables préoccupations.
Nos profonds sentiments de gratitude à mes DELPHIN
ILUNGA KABEMBA et FRANCOISE KABULO KALENGA, pour avoir planté en nous
une semence éducationnelle dont l'un des fruits vient d'être
matérialisé par cette oeuvre aussi modeste soit-elle ; et aussi
pour avoir manifesté l'amour.
Que vous mes frères, KISHIKO MPOYO ARNACK, ILUNGA
KABEMBA NARCISSE, ILUNGA MPOYO GUILLAUME et à mes soeurs ILUNGA KISHIKO
DOUCE, ILUNGA MWEZE GRACIA, ILUNGA KALENGA MERVEILLE puissent trouver
l'expression de ma profonde gratitude pour vos encouragements combiens
louables.
A tous mes compagnons de lutte, KABONGO MANDA ANDRE, KIANDU
KIANGATA JOEL, KIPOLA SULUMBA ABRAHAM, KINGOMBE MUSEBA CHRISTOPHE, ABELI
NTABWAKIRO DIEUMERCI, KITENGE LUSANGA BETTY, trouver ici l'expression de ma
reconnaissance pour vos soutient.
AVANT-PROPOS
La formation académique et l'exercice pratique d'une
profession, d'un métier font ressortir a coûts sûr
l'écart observé entre la vie théorique et la
réalité vécue ; deux mondes aux contours et au contenu
controversés, que le système de la formation universitaire
s'emploie à concilier par une intensification des travaux pratiques
destinés à cette fin.
Moment très riche en enseignement sur le plan
professionnel, social et celui des relations interpersonnelles.
Ce travail de fin cycle nous a été
révélateur des faits souvent décrits de loin avec
inexactitude que nous avons essayé de les expliquer.
C'est pourquoi il nous a semblé plus qu'un devoir
d'exprimer notre reconnaissance envers tous ceux qui, d'une manière ou
d'une autre, ont rendu possible et aisé l'exercice de ce travail, et
tout d'abord nous tenons à remercier sincèrement les
autorités académiques.
LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS
RDC : République Démocratique
du Congo
PIB : Prix Intérieur Brut
AMR : Avis de Mise en Recouvrement
AMR/A : Avis de Mise en
Recouvrement/Trésor A
NAPI : Agence Nationale pour la Promotion des
Investissements
ASBL : Association sans but lucratif
ATD : Avis à tiers
détenteurs
CDF : Franc congolais
CIFOPE : Centre International de Formation
CDI : Centre des Impôts
CIS : Centre d'Impôts
Synthétiques
CPCC : Conseil Permanent de la
Comptabilité au Congo
CREDAF : Centre de Rencontres et d'Etudes des
Dirigeants des Administrations Fiscales
DGDA : Direction Générale des
Douanes et Accises
DGE : Direction des Grandes Entreprises
DGI : Direction Générale des
Impôts
DRHKAT : Direction des Recettes du
Haut-Katanga
DGRAD : Direction Générale des
Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participations
DPI : Direction Provinciale des
Impôts
FEC : Fédération des
Entreprises du Congo
FMI : Fonds Monétaire International
IBP : Impôt sur les
bénéfices et profits
ICA : Impôt sur le chiffre
d'affaires
IRPP : Impôt Sur le Revenu des
Personnes Physiques
TVA : Taxe sur la valeur ajoutée
OGEDEP : Office de Gestion de la Dette
Publique
GECAMINES : Générale des
Carrière et des Mines
INTRODUCTION
1. PHENOMENE OBSERVE
En effet, la République Démocratique du Congo
s'est engagée sur la voie du régionalisme politique des provinces
doublé d'une décentralisation à l'intérieur de
celles-ci. Pour ce faire, la Constitution de la RDC a reconnu aux provinces une
autonomie de gestion financière susceptible de leur procurer les moyens
financiers nécessaires pour la couverture de leurs charges publiques
Le gouvernement ne taxe pas pour obtenir l'argent dont il a
besoin, le gouvernement trouve toujours un besoin pour qu'il reçoit.
Parmi les impôts leurs reconnus, nous avons deux
impôts (impôt foncier et impôt sur les revenus locatifs) qui
frappent soit la possession des biens immobiliers, soit les revenus
générés par leur mise en location dont le recouvrement
(application de la loi fiscale) pose toujours problème. Ces impôts
sont censés constituer les plus importantes sources de revenus des
provinces.
Le régime d'imposition répond essentiellement
à une logique budgétaire de court terme et non à une
perspective d'incitation des investissements à long terme. Le
système fiscal soulève le problème d'une imposition
antiéconomique, caractérisé par un taux d'imposition
élevé et la multiplicité des impôts et taxes.
Conformément aux dispositions de l'article premier de
l'ordonnance-loi n°69-006 du 10 février 1969, relative aux
impôts réels telle que modifiée à ce jour, Il est
établi un impôt foncier assis sur deux bases : la superficie
bâtie et la superficie non bâtie. Il est annuel et dû par
toute personne physique ou morale, titulaire du droit de
propriété, de possession, d'emphytéose, de superficie, de
cession, de concession ou d'usufruit des biens imposables et situées sur
le territoire national.
Alors que le budget fait depuis des décennies l'objet
de vives critiques, on observe paradoxalement une certaine
pérennité de cet instrument de contrôle.
2. PRESENTATION DU SUJET
Depuis de longues années, les activités
économiques étaient soumises au seul mécanisme de la libre
concurrence, d'où l'on appliquait l'économie du marché.
L'Etat était seulement un gendarme national, étant donné
que le nombre de ses préoccupations était de réduire
pratiquement au rôle de protecteur de la vie économique.
Les effets de la structure fiscale sur le développement
sont étroitement liés à l'emploie, outre les
répercutions qu'entrainent le poids de la fiscalité, sa structure
en elle-même peut influencer une multitude des décisions
individuelles ou collectives qu'affectent la croissance dans un sens positif ou
négatif.
Ainsi, cet élargissement des fonctions implique par
ailleurs, à d'énormes dépenses à effectuer et de
remplir certaines missions. Pour remplir ses missions, l'Etat compte surtout
sur les ressources internes qu'externes. Alors que celui qui parle des
dépenses doit aussi parler des ressources nécessaires pour
pouvoir les couvrir.
C'est dans cette optique d'idée que nous avons
été permis dans notre travail qui sanctionne la fin du premier
cycle, alors notre regard est focalisé sur : « l
'impôt foncier et son impact sur le budget du HAUT-KATANGA.
»
Un bon nombre des chercheurs, après avoir estimé
et affirmé que la grande source interne des recettes publiques de
l'Etat, c'est l'impôt et la taxe, ils ont élaborés des
nombreuses et diverses théories en matière de politique fiscale
pour accroitre les recettes de l'Etat.
Ces théories portent surtout sur les mécanismes
relatifs à l'élargissement de l'assiette fiscale, la
réduction des irrégularités (fraudes fiscale,
évasion fiscale...), la stimulation des investissements privées
qu'étatique.
En République Démocratique du Congo, le
régime fiscal applicable au domaine foncier et immobilier est
essentiellement constitué de trois types d'impôt qui portent sur :
- la superficie des propriétés foncières bâties et
non bâties ; - la superficie des concessions minières et
d'hydrocarbures ; - les revenus provenant de la location des bâtiments et
terrains situés sur le territoire congolais.
Jadis considérés comme impôts d'Etat
c'est-à-dire revenant au pouvoir central, puis impôts
cédés aux Entités Administratives
Décentralisées par le Décret-loi N° 089 du 10 juillet
1998, l'impôt sur la superficie des propriétés
foncières bâties et non bâties et l'impôt sur les
revenus locatifs, à l'exception de l'impôt sur la superficie des
concessions minières et d'hydrocarbures, sont devenus des impôts
provinciaux depuis la promulgation de la Constitution de la République
Démocratique du Congo du 18 février 2006 et la loi N° 08/012
du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre
administration des Provinces.
Dans le cadre de la gestion et du recouvrement de ces
impôts, la Province du Katanga a, à travers son Assemblée
Provinciale, mis sur pied une Régie Financière
dénommée DRHKAT.
Celle-ci est chargée notamment de l'assiette, du
contrôle, du recouvrement et du contentieux des impôts provinciaux
dont les caractéristiques essentielles sont présentées
ci-dessous :
? De l'impôt foncier ou impôt sur la superficie des
propriétés foncières bâties ou non bâties ; ?
L'impôt foncier est assis sur deux bases : la superficie bâtie ; et
la superficie non bâtie.
Il est annuel et dû par toute personne physique ou
morale, titulaire du droit de propriété, de possession,
d'emphytéose, de superficie, de cession, de concession ou d'usufruit des
biens imposables ainsi que par les personnes occupant, en vertu d'un bail, des
biens immobiliers faisant partie soit du domaine privé de l'Etat, des
Provinces, des Villes et des Communes, soit du patrimoine des
circonscriptions.
La législation fiscale congolaise prévoit des
exonérations et exemptions en faveur de certaines
propriétés soit en raison de la qualité de leurs
propriétaires, soit en raison de leur affectation. Ainsi par exemple,
les propriétés appartenant à l'Etat et à ses
démembrements, aux Etats étrangers, aux associations sans but
lucratif ainsi que les immeubles affectés exclusivement à
l'agriculture ou à l'élevage sont exonérés de
l'impôt foncier.
L'imposition des propriétés foncières a
subi une évolution à travers le temps. En effet, jusqu'au la mise
sur pied de la DRHKAT au Katanga, les propriétés foncières
étaient imposées suivant deux modes de calcul ci-après
:
? le système d'imposition par superficie au mètre
carré ; ? le système d'imposition forfaitaire.
Le système d'imposition par superficie au mètre
concernait uniquement les villas et consistait à les imposer en fonction
de la superficie bâtie par application des taux fixés au
mètre carré suivant le rang des localités.
Par contre, le système d'imposition forfaitaire visait
toutes les autres propriétés bâties et non bâties
(immeubles et terrains) à l'exclusion, bien entendu, des villas.
3. REVUE LITTERATURE
A cet effet, l'état de la question n'est pas à
confondre avec un simple avancement d'idée des divers auteurs sur un
sujet bien déterminé, mais il s'agit au contraire d'une
synthèse des écrits existants qui permet au chercheur de tracer
une ligne de démarcation entre les travaux antérieurs et la
littérature qu'il propose de traduire dans un but de mettre son apport
qui serait si pas totalement différent de celui des autres. Mais
celui-ci peut, ce pendant avoir certaines similitudes.
? Leila Ali Aga, Patrick Villieu 2016
Dans l'étude intitulée « Evasion
Fiscale et croissance : un cadre théorique simple» La
corruption est un phénomène aux multiples facettes qui renvoie
à différentes pratiques et auquel il est difficile de donner une
définition globale. Toutefois, la Banque mondiale [1997] définit
la corruption comme étant « l'abus de pouvoir à des fins
privées ». Bien que la mesure du phénomène soit
difficile à établir quantitativement, différents
indicateurs existent.
? Gbewopo Attila, Gérard Chambas et
Jean-Louis combes(2006)
Dans l'étude intitulée « Corruption
et mobilisation des recettes publiques : une analyse
économétrique », voulant analyser l'interaction
entre corruption et mobilisation des recettes fiscales, se sont servis d'une
analyse économétrique sur données de panel couvrant la
période 1980-2002 qui leur a permis de confirmer l'hypothèse d'un
effet négatif de la corruption sur les recettes publiques. Il ressort
par ailleurs que cet effet négatif de la corruption n'affecte pas de
manière identique les
différentes composantes des recettes de l'Etat et ainsi
modifie la structure de ces recettes. Alors que la mobilisation des
impôts directs et indirects dont la TVA se trouve affaiblie dans le pays
connaissant de forts niveaux de corruption, les droits et taxes douaniers sur
les exportations et les importations sont accrus en raison sans doute des
opportunités de rente. Ce résultat contribue à
l'explication de la forte dépendance de pays en développement aux
impôts assis sur le commerce international. Il s'avère
également que le civisme fiscal joue un rôle important dans la
mobilisation fiscale.
? Jean-Edouard Colliard, Claire Montialous
(2007)
Dans leur étude « Regards croisés
sur l'économie »
L'émergence de la fiscalité est intimement
liée à la constitution des Etats modernes. La centralisation
progressive des finances publiques au Moyen-Age modifie la nature du lien
politique unissant le peuple et son souverain : le principe de la
représentation nationale prend corps avec l'impôt. Comment,
à travers l'histoire. L'impôt a-t-il façonné les
régimes politiques.
? Kalina Koleva, Jean-Marie Monnier (2009)
Revue économique
Dans leur étude «La représentation
de l'Impôt dans l'analyse économique de l'impôt et dans
l'économie des dispositifs fiscaux »
L'analyse économique étudie fréquemment
le système fiscal et ses conséquences sur les choix des agents
économiques en faisant abstraction de distinctions
considérées comme importantes par le droit, et des
caractéristiques juridiques des divers instruments fiscaux. Il en va
ainsi de la séparation constitutionnelle entre les impositions de toute
nature et les cotisations sociales
N.
|
Auteurs
|
Etudes
|
Résumé de l'étude
|
Raisonnement de l'étude
|
1.
|
Leila Ali Aga, Patrick Villieu
|
Evasion fiscale et croissance : un cadre théorique
simple
|
Celle-ci est modélisée par la présence
d'agents fiscaux corrompus qui délivrent des services de corruption
permettant aux ménages d'échapper partiellement à
l'impôt.
|
En dépit des difficultés associées à
la construction des indicateurs de corruption, les divers indices
établis par différentes institutions ou organisations font
apparaitre une bonne corrélation et montrent que la corruption est un
phénomène universel, bien qu'affectant inégalitairement
les pays.
|
2.
|
GBEWOPO ATTILA, GERARD CHAMBAS et JEAN-LOUIS COMBES(2006)
|
Corruption et mobilisation des recettes publiques : une analyse
économétrique.
|
Il ressort par ailleurs que cet effet négatif de la
corruption n'affecte pas de manière identique les différentes
composantes des recettes de l'Etat et ainsi modifie la structure de ces
recettes.
|
Compte tenu des niveaux de prélèvement, il s'agit
d'un effet important pour la définition des politiques publiques.
|
3.
|
Jean-Edouard Colliard, Claire Montialous
|
Regards croisés sur l'économie.
|
La centralisation progressive des finances publiques au Moyen-Age
modifie la nature du lien politique unissant le peuple et son souverain : le
principe de la représentation nationale prend corps avec
l'impôt.
|
Cette étude se donne pour
but d'éclairer et d'enrichir
les débats, leurs implications
concrètes pour les politiques
publiques. Elle est étroitement liée au
développement des nouvelles technologies.
|
|
4.
|
KALINA
|
La représentation de
|
Considérant l'impôt
|
Cette étude analyse la
|
|
KOLEVA, JEAN-MARIE
|
l'Impôt dans l'analyse économique de l'impôt
et
|
comme l'application d'un pouvoir de
|
politique fiscale
principalement en termes
|
|
MONNIER
|
dans l'économie des
|
contrainte et
|
d'enfoncement des
|
|
|
dispositifs fiscaux.
|
l'expression d'une autorité étatique, l'objectif de
l'article est d'examiner comment l'analyse économique de l'impôt
prend en compte cette dimension des prélèvements obligatoires.
Pour cela, on rappelle, d'abord, la position de l'ancienne économie
financière publique française.
|
dispositifs en place. Elle privilégie donc la dissuasion
des comportements d'évitement en accordant une place relativement
marginale aux autres dimensions de la politique publique.
|
4. PROBLEMATIQUE
Le souci de la transparence et de contrôle doit
s'imposer au compte de l'Etat. Le parlement vote non seulement le projet de la
loi des finances de l'Etat pour une année civile par contre, il
détermine également les conditions générale de
l'équilibre financier des comptes et prévoit des objectifs des
dépenses en fonction des recettes.
En effet, les fonds publics servent à équiper et
à développer le pays ; promouvoir l'économie privée
capable de préserver l'emploi et le bien-être social. Les finances
publiques concernent tout citoyen dans la mesure où elles impliquent la
fiscalité nationale pour la bonne marche du pays. La constitution du
18/02/2006 qui prévoit la forme de l'Etat unitaire
décentralisé, répartissant les compétences entre le
gouvernement central et la province en ce qui concerne certains
impôts.
Pour répondre à tous ces besoins, l'Etat a
besoin des ressources conséquentes. Et parmi ces ressources figure la
fiscalité par le truchement de l'impôt et taxe.
Considérant que l'impôt est le moyen par lequel
l'Etat se procure des ressources dont il a
besoin en vue de financer ses activités politiques,
économiques, sociales et culturelles. Suite à la diversité
d'activités, l'Etat a mis sur pied des activités techniques en
vue de drainer suffisamment des
ressources dans le trésor public. Ces ressources
étant soient permanentes ou ordinaires. Etant réunis, ces
ressources font l'objet du budget dans lequel sont prévues et
autorisées les recettes et les dépenses de la collectivité
publique.
L'impôt foncier est un impôt réel qui est
assis sur les propriétés bâties et non bâties sises
en République Démocratique du Congo en générale.
Ceci fera l'objet des questions que nous tenterons de répondre tout au
long de notre étude.
Eu égard à ce qui précède, notre
préoccupation majeure qui attire notre attention est de savoir :
· Quelles sont les stratégies qu'il faut envisager
pour que les recettes fiscales recensées par la DPI/Haut-Katanga
puissent renflouer la caisse de l'Etat ?
· L'impôt foncier contribue-t-il d'une manière
importante au développement de la province du HAUT-KATANGA?
5. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Les suppositions ci-après nous permettent de
répondre provisoirement à notre questionnement :
· La conscientisation et la sensibilisation des
contribuables sur le caractère obligation de l'impôt, un
comité changé d'enquête pour la contre
vérification.
· De toute évidence, tout pays aspire à
une certaine élévation de son niveau de vie, à un certain
développement, à un certain épanouissement, à
certaine croissance pour atteindre son point de satiété
visé. Cependant, pour arriver à cette fin, l'Etat est
appelé à trouver des moyens suffisants pouvant lui permettre de
cumuler le plus des ressources financières dont il a besoin pour le
développement communautaire, cela, par l'intermédiaire des
entités qui le représentent.
6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Tout travail d'un chercheur avéré doit avoir un
caractère personnel, collectif et même scientifique en termes
d'intérêt pour qu'il soit vérifié, accepté et
justifié à la portée de tous. Notre choix est porté
sur l'impôt foncier et son impact sur le budget du HAUT-KATANGA.
Deux principales raisons nous ont motivées pour le choix
de ce sujet à savoir :
· La curiosité scientifique d'étudier
l'impôt foncier au Katanga ;
· Le désir d'approfondir nos connaissances dans le
domaine fiscal.
6.1. Intérêt scientifique
Considérant que notre étude est un travail de
recherche, orienté dans le domaine fiscal et administratif. Il constitue
à cet effet une documentation fiable, nécessaire et utile qui
aidera
aux chercheurs dans des recherches ultérieures à
aborder différentes questions concernant l'impôt foncier.
7. LA DELIMITATION
Dans le but de mieux mener une analyse macroéconomique,
nous avions choisi la province du HAUT-KATANGA comme espace d'étude ; vu
que le système de l'imposition foncière congolaise touche
l'économie de la province. Notre étude couvre la période
allant de 2018 à 2021.
8. LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
8.1. Méthodes de recherche
Pour mieux saisir les différents aspects de l'objet de nos
recherches, nous avons utilisé les méthodes suivantes :
8.1.1. Méthode Systématique
Cette méthode s'appuie sur une approche globale des
problèmes ou des systèmes que l'on étudie et se concentre
sur le jeu des interactions entre leurs éléments.
Cette méthode nous permettra de mieux saisir et cerner le
problème traité. Ainsi, nous avons choisi cette méthode
tout simplement en voulant chercher à comprendre les
phénomènes complexes dans le domaine de la fiscalité en
utilisant une vue globale. 8.1.2. Méthode
Statistique
Cette méthode est une étude des
phénomènes à travers la collecte des données, leur
traitement, leur analyse, l'interprétation des résultats.
Cette méthode nous permettra de présenter les
données obtenues afin de le rendre compréhensibles par tous.
8.1.3. Méthode Inductive
Aussi appelée approche empirico-inductive, est une
méthode de travail qui part de faits, de données brutes
réelles et observables, pour aller vers l'explication de celles-ci.
Elle nous permet de décrire les
phénomènes et expliquer les relations entre certaines
variables.
8.2. Techniques de recherche
Dans le cadre de notre étude, nous allons utiliser les
techniques suivantes :
8.2.1. Technique Documentaire
Selon GRAWITZ, M. cette technique consiste en
une fouille systématique de tout ce qui est écrit ayant une
liaison avec le domaine de recherche. Il s'agit les ouvrages, les
mémoires, les rapports, et les notes de cours ainsi que les sites web,
etc...
La technique documentaire, qui nous permettra de
récolter les données dans différents rapports de la D.G.I
et tout autre document scientifique qui constituera pour nous une source
d'information au sujet de notre étude, aussi bien physique,
élémentaire qu'en ligne.
8.2.2. Technique D'observation
Cette technique permet d'expliquer un phénomène
à travers la description de comportements, de situations et des faits.
Pour y parvenir scientifiquement, la description de l'observation doit
être fidèle à la situation réelle et il est
important des rapports systématiques.
Cette technique nous permettra de mener une étude
qualitative. Elle nous permettra aussi de recueillir des données
verbales et surtout non verbales.
9. LA SUBDIVISION DU TRAVAIL
L'architecture de notre travail provisoire, notre travail sera
axé sur trois chapitres dont :
- Le premier chapitre traite sur les considérations
générales.
Dans ce chapitre nous définirons certains concepts et nous
allons expliquer notre sujet.
- Le deuxième chapitre traite conjointement sur la
présentation du champ empirique.
Aussi dans ce chapitre il nous sera question de faire
brève présentation du gouvernement provincial du Katanga et de la
Direction Générale des Impôts (D.G.I).
- Le troisième chapitre est essentiellement axé
l'analyse et la présentation des données.
Dans ce chapitre il nous sera question de présenter les
résultats, discutions concernant l'imposition foncière et son
impact sur le budget.
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES
Dans ce chapitre, nous définissons les concepts de base
de notre sujet d'étude afin de mieux permettre une bonne
compréhension du travail aux lecteurs, et enfin, nous présentons
le système fiscal congolais.
SECTION 1 : Définition des concepts de base
1.1. Impôt
C'est un prélèvement que l'Etat opère sur
les ressources des personnes physiques ou morales afin de subvenir aux charges
publiques. (Selon le dictionnaire le Robert)
L'impôt constitue un des prélèvements
obligatoires effectué par voie d'autorité par la puissance
publique (l'Etat et les collectivités territoriales) sur les ressources
des personnes vivant sur son territoire ou y possédant des
intérêts. Sans contrepartie directe pour le contribuable, ce
prélèvement est destiné à être affecté
par l'intermédiaire des budgets publics aux services d'utilité
générale. Dans les Etats démocratiques, le pouvoir de
fixer, de lever et d'affecter l'impôt est de la compétence
exclusive du pouvoir législatif. Trois paramètres essentiels
permettent de caractériser un impôt : l'assiette, le taux et les
modalités de recouvrement.
L'impôt est un élément important qui n'a
cessé de conditionner l'existence, la gestion et la puissance des Etats
: constituant généralement une part importante, pour ne pas dire
la plupart du temps essentielle, des recettes publiques avec les cotisations
sociales, les impôts alimentent le budget de l'Etat.
L'impôt sert à financer les dépenses
publiques et peut constituer un moyen de régulation de l'activité
économique.
Source :
https://www.vie-publique.fr
1.2. Impôt foncier
Tous les biens réels de la province sont
évalués annuellement à des fins d'imposition afin d'en
estimer la valeur réelle et exacte. Egalement appelé taxe
foncière, l'impôt foncier est redevable par tous les
propriétaires d'immeuble.
Pour l'imposition, il est tenu compte des revenus bruts
annuels auxquels est appliqué le taux de 22%. Le
législateur a institué un système de retenue à la
source opéré par le locataire sur les loyers versés au
bailleur.
C'est un impôt qui concerne les propriétés
bâties et non bâties suivant la nature des immeubles et le rang des
localités. Il est actuellement taxé sur base d'une superficie.
Conformément à l'article 204 cet impôt relève de la
compétence exclusive des provinces.
Stéphane V.H
Egalement appelé taxe foncière, l'impôt
foncier est redevable par tous les propriétaires d'immeubles.
A côté des impôts il existe d'autres
prélèvements :
1.2.1. Classification des impôts
Les impôts peuvent être classés selon
plusieurs critères. A côté de la classification qu'on peut
qualifier d'administrative ou traditionnelle, qui distingue entre impôts
directs et impôts indirects, on peut retenir au moins deux autres
classifications : celle qui classe les impôts selon la nature de
l'assiette et celle qui les classe en fonction des modalités de
liquidation.
1.2.1.1. Impôts directs
Il s'agit d'impôts payés et supportés
définitivement par la même personne. C'est le cas des
impôts sur les revenus des personnes physiques et
morales.
1.2.1.2. Impôts indirects
Il s'agit en général d'impôts
acquittés par une personne : le redevable légal, qui le
répercute
sur une autre personne qui est le redevable réel.
C'est le cas de la TVA payée souvent par les entreprises,
en tant qu'intermédiaires entre le
consommateur final et l'Etat.
1.3. Budget
C'est acte par lequel sont prévues et autorisées
les recettes et les dépenses annuelles de l'Etat
ou d'autres services assujettis aux mêmes règles.
José Mwania
Un budget est un outil de gestion, au travers duquel
l'association va prévoir les recettes et anticiper les dépenses.
Il est proposé par le conseil d'administration et mis au vote lors de
l'assemblée générale. Il s'agit d'un document
utilisé dans le cadre d'une gestion active des fonds publics.
Les grandes catégories du budget
? Budget générale : il comprend 95% du
budget de l'Etat. Les recettes sont inscrites globalement, aucune d'entre elles
n'est affectée à une dépense particulière.
? Les budgets annexes : ils retracent des opérations
effectuées par les services de l'Etat qui n'ont pas de
personnalité morale et dont l'activité consiste à produire
des biens ou des services qui donnent lieu au paiement d'impôts.
Par conséquent, les budgets annexes ont
été créés pour traiter à part des
opérations commerciales de l'Etat.
? Les comptes spéciaux : ils enregistrent les
opérations que l'on a voulu individualiser en raison de leur
caractère spécifique, généralement temporaire.
Un budget est un outil qui retrace l'ensemble des recettes et
dépenses d'une entité publique ou privée. L'objectif du
budget est de matérialiser la vision ou l'ensemble de
développement d'une nation. Le budget de l'Etat est adopté par le
parlement et constitue un acte législatif : une loi.
Les caractères d'un budget :
1. Le budget est un outil ou un acte de prévision :
c'est un acte de prévision des dépenses et des recettes pour
l'année civil à venir. Il doit être adopté par une
assemblées délibérante, représentative des citoyens
et démocratiquement élue.
2. Le budget est un acte d'autorisation des
réalisations des dépenses et des prélèvements des
impôts droits et taxes : en adoptant le budget, l'assemblée
délibérante, autorise la réalisation des opérations
qui y figurent. Autrement dit, elle autorise, l'exécution des
dépenses et le recouvrement des recettes par l'exécutif de
l'institution. C'est-à-dire
3. pour l'Etat, par le gouvernement, par les ministres.
Autrement dit, le budget exprime le partage des compétences entre
l'organe délibérant et l'organe exécutif.
1.3.1. Fonctions du budget
Classiquement, le budget remplit un rôle de
prévision financière, que ce soit sous la
forme recettes-dépenses ou de trésorerie, et ce,
pour le fonctionnement et/ou l'investissement.
Il permet de s'assurer ou non de l'existence d'un
équilibre budgétaire sur l'exercice.
1.3.2. Avantages du budget
? Surveiller le rendement ;
? Respecter les objectifs ;
? Améliorer la prise de décision ;
? Identifier les problèmes avant qu'ils ne surviennent,
tels que des difficultés de
trésorerie.
SECTION 2 : Présentation du système
fiscal congolais
2.1. Aperçu historique sur le système
fiscal congolais
Longtemps, la politique fiscale n'a suscité qu'une
attention modérée aussi bien de la part des économistes
que de celle des pouvoirs publics. Si l'on définit la politique
budgétaire au sens large comme l'ensemble des actions menées par
les décideurs publics ayant un support financier, qu'ils s'agissent de
dépenses ou de recettes, la politique fiscale n'est alors que l'une des
dimensions de cet ensemble.
Le système fiscal congolais est principalement
déclaratif c'est-à-dire qu'il revient au contribuable la charge
de présenter librement à l'Administration fiscale les
éléments de l'assiette des impôts auxquels il est
redevable.
Parallèlement à cela, la législation
fiscale reconnaît à l'Administration le pouvoir de procéder
au contrôle de la déclaration ainsi souscrite. Ce pouvoir
constitue un contrepoids au système déclaratif aux fins de la
sauvegarde des intérêts du Trésor. Le contrôle fiscal
sur place consiste à s'assurer de la régularité de la
comptabilité présentée et à la confronter à
certaines données de fait ou matérielles afin de juger de la
sincérité des déclarations souscrites et de
procéder, le cas échéant, à l'établissement
des
impôts ou autres droits éludés, dans le
cadre des procédures fiscales. Il transparaît de cette
définition que ce contrôle regroupe trois étapes
essentielles : - la mise en oeuvre des actes de procédure fiscale ; - la
vérification de comptabilité en vue d'apprécier la
sincérité de la déclaration et d'en dégager, le cas
échéant, les conséquences fiscales ; - la rédaction
des actes mettant un terme au contrôle, notamment, la notification de
redressement, l'examen des motifs de récusation de redressements.
2.1.1. Caractéristique du système
Le système fiscal congolais est caractérisé
par : La multiplicité d'impôts
Comme tous les systèmes fiscaux, le système
fiscal congolais est caractérisé par la multiplicité des
impôts notamment :
? L'impôt direct sur le revenu
? L'impôt indirect sur les dépenses ? Impôt
sur le capital
- la conjoncture
Par son action régulatrice de l'impôt vis
à vis de la conjoncture, la fiscalité peut être soit
spontanée, soit organisée par l'autorité.
- La structure de la politique fiscale
Une politique fiscale structurale peut agir en encourageant ou
en décourageant certaines formes d'entreprises.
Pour inciter certains entrepreneurs à transférer
leurs activités vers les nouvelles zones de développement, l'Etat
accorde généralement son aide sous deux formes.
· Forme positive: par des subsides, prêts à
intérêts fortement réduits
· Forme négative: par des exemptions ou
réduction d'impôts.
Mais l'Etat congolais peut aussi protéger l'industrie
nationale en élevant des tarifs des droits d'entrée sur les
produits étrangers qui concurrencent une fabrication similaire nationale
en pratiquant un dirigisme économique.
2.1.2. Importance et rôle de la fiscalité
congolaise.
L'importance de la fiscalité congolaise est perçue
à deux niveaux d'influence.
2.1.2.1. Au plan économique
· Influence positive
L'Etat peut promouvoir les investissements nationaux et
étrangers dans les secteurs jugés
Prioritaires par l'exonération fiscale et autres
allègements fiscaux
· Influence négative
La fiscalité peut aussi paralyser l'activité
économique si elle est trop élevée
2.1.2.2. Au plan social
L'Etat utilise les taxes pour assurer la redistribution des
revenus. Il en est de même pour ceux des citoyens qui
bénéficient de réduction parce que ayant plusieurs enfants
dans leurs ménages
Dépendamment de l'effet exercé sur les coûts,
la fiscalité peut jouer un rôle anti-inflationniste.
1. Fonctionnement du système fiscal
Le système fiscal congolais est principalement
déclaratif c'est-à-dire qu'il revient au contribuable de la
charge de présenter librement à l'Administration fiscale les
éléments de l'assiette des impôts auxquels il est
redevable.
2. Aperçu général sur les finances
publiques
Les recettes fiscales et leur redistribution à
l'intérieur du pays font partie intégrante d'un outil comptable
appelé : Budget national. Pour cette raison, nous avons jugé
opportun de présenter ci-après en peu de mots, le budget national
de la République Démocratique du Congo.
3. Budget de l'Etat Congolais
Toute institution qui aspire à une gestion rationnelle
doit avoir une vision et une compréhension plus ou moins globale sur le
processus d'évaluation et d'exécution du budget.
4. Elaboration du budget de l'Etat congolais
Conformément à l'Ordonnance-loi N°774/002
du 2 janvier 1974 modifiant et complétant l'Ordonnance-loi
N°69/0014 du 5 décembre 1969 portant la loi financière, le
Ministère des Finances est responsable de la préparation du
budget des recettes fiscales.
Ce rôle lui vaut le titre de Ministère de
Recettes. Les instructions relatives à l'élaboration des
propositions budgétaires des dépenses courantes sont fournies par
le Ministère du budget.
Le budget est élaboré sous forme de tableau
récapitulatif à 3 colonnes où il est mentionné
articles par articles les éléments suivants :
- les crédits utilisés en X-1 année
-les crédits alloués pour les mêmes rubriques
en X années
-les crédits en X+1 année proposés par les
inspecteurs de finances aux mandataires du budget.
A ces éléments s'ajoute un tableau des effectifs
comprenant le personnel sous statut et temporaire, le tout en six exemplaires
répartis comme suit :
1. Un exemplaire au service intéressé
2. Un exemplaire au contrôleur de dépenses
3. Un exemplaire au Chef de Division ou Chef de Bureau pour les
Provinces
4. Un exemplaire au Ministre pour les services centraux et aux
Gouverneurs de provinces
5. Deux exemplaires au Ministre des Finances.
5. Structure du budget de l'Etat Congolais
Le budget de l'Etat congolais est constitué de deux
grandes parties divisées en rubriques recettes et dépenses
ci-après :
1. Les recettes du cadre budgétaire
2. Les recettes de la sécurité sociale
Dans les recettes du cadre budgétaire, il y a : les
recettes fiscales et les recettes non fiscales. Les recettes fiscales sont
composées de :
1. Contribution sur le commerce extérieur
2. Contribution sur les revenus des personnes,
sociétés, entreprises et amendes
3. Contribution sur les biens et services
4. Contributions exceptionnelles sur rémunération
à charge des employeurs
5. Fonds spéciaux de relance économique, agricole
et divers
6. Divers
7. Gécamines
Les recettes non fiscales composées de :
1. Recettes administratives, judiciaires et domaniales
2. Portefeuille
3. Royalistes
4. OGEDEP
5. Divers
2.1.3. Exécution du budget
Une fois approuvé et promulgué par le parlement, le
budget doit être exécuté ou appliqué
L'exécution du budget n'est pas un exercice automatique.
Aux exigences d'une méthodologie rigoureuse est allié les
impératifs d'une gestion.
2.1.4. Nuance entre l'impôt et la taxe
Après ce survol de la fiscalité et du budget
congolais, nous pouvons dire un mot sur l'impôt et la taxe qui alimentent
le budget.
2.1.4.1. L'impôt et ses
caractéristiques
C'est un prélèvement pécuniaire
obligatoire, définitif et sans contrepartie immédiate sur les
ressources des personnes physiques et morales.
Il sert à couvrir les dépenses
d'intérêt général d'une collectivité. Il se
caractérisé par 8 éléments ci-après:
1. l'impôt est un dispositif de transfert de pouvoir
d'achat des contribuables;
2. l'impôt est une prestation en argent, en espèce
ou en liquide
3. cette prestation n'est pas suivie d'une contrepartie
immédiate apparente de la part du pouvoir public;
4. la coercition est une caractéristique fondamentale
de l'impôt
5. l'impôt est et le moyen mis à la disposition
de l'Etat en vue de réaliser sa politique
6. l'impôt est établi et mis en recouvrement
d'après les règles fixées et non pas arbitrairement
suivant le bon vouloir de l'administration fiscale.
7. l'impôt est dû part les individus et les
sociétés du fait qu'ils font partie d'une communauté
politique organisée (Etat) ou parce qu'ils en tirent des revenus ou
bénéfice quelconque.
8. l'impôt est porté au budget.
2.1.4.2. La Taxe
C'est un prélèvement pécuniaire qui
rémunère un service précis et déterminé et
qui n'est payé que par les individus qui reçoivent de l'Etat un
avantage spécifique.
L'analyse de l'apport du système fiscal congolais
nécessite la compréhension du dit système. Ce dernier est
constitué de :
? La Directions des Recettes du Haut-Katanga et ? La Direction
Générale des Impôts.
D'où nous allons présenter la Direction
Générale des Impôts comme champ empirique au second
chapitre de notre travail.
I. LA DIRECTION DES RECETTES DU HAUT-KATANGA
Pour un Etat, une de ressources importante, sûre et
intarissable du financement des charges publiques est le paiement des
impôts et taxes par les habitants de son territoire.
Le recouvrement des dits impôts et taxes requiert au
préalable l'existence d'une organisation appropriée et
structurée. Ceste dans cette optique qu'il a été
créé par arrêté régional N°90/068/SHABA
du 25/01/1991 sur décision N°77/A-R/Shaba du 04/12/1990 de
l'assemblée régionale du SHABA.
Devant les nouvelles réalités découlant du
décret-loi N°89 du 19 juillet 1998 portant fixation de la nouvelle
nomenclature des taxes autorisées aux entêtes administratives
décentralisées des recettes fiscales cédées par
l'Etat aux entités et l'arrêté interministériel
N°002/CAB/MIN/Aff. INTER et FIN/99 du 20 mai 1999 portant modalités
de perception et répartition des taxes, recettes d'intérêt
commun et des contributions cédées aux entités
administratives décentralisées, il s'est posé un
problème en terme d'effectif et de compétence qui a conduit au
recrutement croissant de nouvelles unités à partir de 2004,
chargées particulièrement de la mobilisation des recettes des
impôts cèdes.
Le service ainsi crée en 1991 a connu à travers le
temps plusieurs mutations et dénominations, celui-ci était
appelé à l'investiture de notre gouvernement provincial, «
service de mobilisation des taxes provinciales » il est composé de
66 agents dont 31 agents affectés à la mobilisation des recettes
des impôts cèdes, 23 contrôleurs, 10 ordonnateurs des
recettes affectées dans les devisions génératrices des
recettes principales et 2 agents d'appoint.
Aussi, en application de l'article 4 de l'arrêté
N°002/CAB/MIN/Aff. INTER et FIN/99 du 20
mai 1999 précité, deux protocoles d'accord déterminant les
modalités de la collaboration ont signé respectivement e
successivement entre la province du Haut Katanga et la division provinciale des
impôts du Haut-Katanga le 24 Août 2004 la direction
générale des impôts le 24 Avril 2005.
1.1. MISSION DE LA DRHKAT
La DRHKAT a pour mission la mobilisation des recettes
exclusivement dévalues à la province, conformément
à la constitution de 18/02/2006 telle que modifier par loi N°11/002
du 20 janvier 2011.
1.2. NATURE JURIDIQUE DE LA DRHKAT
La direction des recettes du Haut-Katanga est un service
provincial sous tutelle du ministère provincial des finances dans ses
attributions, doté d'une personnalité juridique et d'une
autonomie administrative et financière.
SECTION 2 : ORGANISATION FONCTIONNELLE ET STRUCTURELLE
DE LA DRHKAT
2.1. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE LA DRHKAT
Sous l'autorité du directeur d'Agence et mandataire, le
directeur provincial coordonne les activités de trois sous directions,
à savoir :
2.1.1. Sous-direction des activités techniques
Elle comporte les services ci-après :
1. Service du guichet unique au sein duquel il
y a :
- Le bureau import ; - Le bureau export et - Le bureau
liaison
2. Service de facilitation et assistance aux
chargeurs.
C'est là où nous trouvons :
- Le bureau facilitation et
- Le bureau assistance aux chargeurs.
2.1.2. Sous-direction Administrative et
Financière
Elle comporte les services ci-après :
1. Service Administratif :
- Bureau administratif ;
- Bureau médicaux sociales ;
- Bureau moto Cole et accueils
2. Service Financier contenant :
- Bureau trésorerie ;
- Bureau comptabilité/budget ;
- Bureau recouvrement.
2.1.3. Sous-direction d'exploitation port de Boma
Elle comporte les services ci-après :
1. Service en staff ;
2. Service contrôle de gestion ;
3. Service informatique avec comme deux bureaux :
- Bureau programmation et
- Bureau maintenance.
Ils décident dans les matières de la
compétence du Directeur Général leurs
délégués, tout en lui rendant compte.
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE
Le thème de cette étude souscrite divers travaux
théoriques et empiriques pour mieux l'appréhender sur le plan
scientifique, ainsi, la première section sera consacrée à
la présentation des champs empirique.
SECTION 1 : PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUE
Dans cette étude notre champ empirique sera plus
centré sur la Direction Générale des Impôts, vu que
le sujet traite principalement sur l'impôt.
1.1. FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
1.1.1. LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
Conformément au Décret N°071/2003 du 02
mars 2003 portant création de la Direction Générale des
Impôts tel que modifié et complété par le
Décret n°011/43 du 22 novembre 2011.
I. Le Directeur Général
Le Directeur Général supervise et coordonne
l'ensemble des activités de la Direction Générale des
Impôts. A ce titre, il dispose de tous les pouvoirs nécessaires et
reconnus par les lois et règlements en vigueur pour l'accomplissement de
toutes les missions et prérogatives en matière fiscale relevant
du pouvoir central sur toute l'étendue du territoire national.
Il gère le personnel, les crédits ainsi que les
biens, meubles et immeubles, présents et à venir, mis à la
disposition de la Direction Générale des Impôts.
Le Directeur Général dispose du droit
d'évoquer les affaires et peut réformer, sauf en matière
contentieuse, les décisions des Directeurs.
Il délègue une partie de ses compétences
aux Directeurs Généraux Adjoints qui lui en rendent compte.
En cas d'absence ou d'empêchement, le Directeur
Général est provisoirement remplacé, dans la
plénitude de ses fonctions, par l'un des Directeurs
Généraux Adjoints ou, à défaut de ce dernier, par
un Directeur désigné par le Ministre ayant les Finances dans ses
attributions.
II. Les Directeurs Généraux
Adjoints
Les Directeurs Généraux Adjoints assistent le
Directeur Général dans l'exercice de ses fonctions et donnent
leurs avis sur toutes les matières.
En cas d'absence ou d'empêchement des deux Directeurs
Généraux Adjoints, le Ministre ayant les Finances dans ses
attributions peut désigner un Directeur pour assumer leur
intérim.
III. Les Directions Centrales
1. La Direction des Ressources Humaines
Elle a pour attributions :
- la Gestion du personnel affecté à la Direction
Générale des Impôts ;
- l'organisation du recrutement des agents nécessaires au
fonctionnement des services selon les modalités en vigueur en la
matière ;
- la formation en cours de carrière des agents.
2. La Direction de la Gestion Budgétaire et des
Services Généraux Elle a pour attributions :
- la gestion des crédits alloués à la
Direction Générale des Impôts ;
- la coordination, l'harmonisation et le suivi de la gestion de
la part des pénalités revenant aux services ;
- la gestion des biens meubles et immeubles mis à la
disposition de la Direction Générale des Impôts.
3. La Direction Informatique
Elle a pour attributions :
- l'élaboration de la stratégie d'informatisation
du système d'informations ;
- l'informatisation des services ;
- l'élaboration des cahiers de charges des projets
informatiques ;
- l'analyse, le développement, l'implantation et la
maintenance des applications et des équipements ;
- la gestion des systèmes d'exploitation et de
communication par ordinateur ;
- l'assistance technique en la matière des services tant
centraux qu'opérationnels.
4. La Directions des Etudes, Statistiques et
Communication
Elle a pour attributions:
- la réalisation des études fiscales de fond ;
- l'instruction des dossiers non contentieux soumis au Directeur
Général ou évoqués par lui ;
- l'élaboration des prévisions budgétaires
des recettes ;
- la centralisation et l'analyse des statistiques fiscales ; - le
suivi des relations avec les autres Administrations fiscales ; -
l'élaboration et la coordination de la politique et des
stratégies de communication au niveau national ; - la production des
supports d'informations aux contribuables.
5. La Direction de la Législation Elle a
pour attributions:
- l'élaboration et la proposition des projets de textes
fiscaux et instructions de service en matière fiscale;
- la préparation des conventions fiscales
internationales;
- la formulation des avis sur tout projet du régime
fiscal d'exception ;
- l'élaboration de la doctrine administrative ;
- la production des formulaires des déclarations fiscales
;
- la formulation des avis sur les dossiers contentieux soumis au
Directeur Général ;
- la détermination des manques à gagner
résultant des avantages fiscaux accordés au plan national ;
- la proposition de retrait éventuel des agréments
fiscaux conformément à la législation en la matière
;
- l'élaboration, la coordination et la supervision des
procédures contentieuses sur l'ensemble du
territoire national ;
- le suivi des instances en cours dans les cas de recours
juridictionnel en matière fiscale;
- l'assistance, le cas échéant, des services
opérationnels dans le traitement des dossiers importants.
6. La Direction de l'Assiette fiscale
Elle a pour attributions :
- la tenue, l'actualisation et le suivi du répertoire
national des contribuables ;
- la gestion du système centralisé d'attribution du
numéro impôt ;
- la définition des orientations en matière
d'identification des contribuables ;
- l'élaboration, la coordination et la supervision des
procédures d'assiette sur l'ensemble du territoire national ;
- l'élaboration des monographies professionnelles en
liaison avec les organisations représentatives des professions ;
la matière.
- le suivi des performances des services gestionnaires ;
- la définition des axes de sélection et la
coordination du programme de contrôle fiscal ;
- la fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs de
contrôle ;
- l'élaboration, la coordination et la supervision des
procédures, techniques et méthodes de contrôle ;
- l'évaluation des performances des services
opérationnels et la consolidation des résultats de contrôle
;
- la définition de la politique en matière de
répression des infractions fiscales et le suivi des relations avec le
parquet et les juridictions répressives ;
- l'assistance, le cas échéant, des services
opérationnels dans le traitement des dossiers importants en la
matière.
7. La Direction de la Recherche et des Recoupements
Elle a pour attributions :
- la définition de la politique et des orientations
stratégiques en matière de recherche et de recoupement
d'informations fiscales ;
- la tenue et la mise à jour d'une banque de
données d'informations fiscales ; - l'élaboration d'une
documentation de recherche et de recoupement ; - l'exécution des
opérations de recherche et de recoupement.
8. La Direction du Recouvrement Elle a pour
attributions:
- la définition de la stratégie ainsi que des
objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière de
recouvrement ;
- l'élaboration, la coordination, l'harmonisation et la
supervision des procédures de recouvrement et des poursuites ;
- l'évaluation des performances de la Direction des
Grandes Entreprises, des Directions Urbaine et Provinciales et la consolidation
des résultats en matière de recouvrement ;
- le suivi des statistiques des recettes au regard des
encaissements ;
- l'analyse des restes à recouvrer et la définition
de la politique en matière de créances irrécouvrables ;
- l'assistance, le cas échéant, des services
opérationnels dans le traitement des dossiers importants en
1.1.2. MISSION DE LA DGI
La direction Générale des Impôts de la
République Démocratique du Congo est un service public dont la
mission est de percevoir les impôts qui sont des prestations
pécuniaires exigées des contribuables sans contrepartie au profit
du trésor public congolais.
Créée par le Décret n° 017/2003 du
02 mars 2003, la DGI exerce, dans le cadre des lois et règlements en
vigueur, toutes les missions et prérogatives en matière fiscale
relevant du pouvoir central. Ces missions et prérogatives comprennent
notamment l'assiette, le contrôle, le recouvrement et le contentieux des
impôts, taxes, redevances et prélèvements à
caractère fiscal. La DGI est, en outre, chargée d'étudier
et de soumettre à l'autorité compétente les projets de
lois, de décrets et d'arrêtés en la matière. Elle
doit également être consultée pour tout texte ou toute
convention à incidence fiscale ou tout agrément d'un projet
d'investissement à un régime fiscal dérogatoire. Elle
exerce ses compétences sur toute l'étendue du territoire
national.
1.1.3. MISSIONS D'ASSIETTE DE LA DGI
Les missions d'assiette reprennent respectivement :
? L'attribution du numéro impôt ;
? La tenue et la mise à jour des répertoires ;
? Le suivi des déclarations souscrites par les
contribuables ;
? Le suivi des opérations de contrôle fiscal.
1.1.4. ORGANISATION DE LA DGI
(Décret n°017/2003 du 02 mars 2003 portant
création de la Direction Générale des Impôts tel que
modifié et complété par le Décret n°011/43 du
22 novembre 2011).
La DGI comprend une Administration Centrale, une Direction des
Grandes Entreprises, une Direction Urbaine dans la Ville de Kinshasa ainsi
qu'une Direction Provinciale dans chaque province.
Elle dispose notamment d'une Inspection des Services
placée sous l'autorité directe du Directeur
Général.
L'Administration Centrale est composée de la Direction
Générale et des Directions Centrales :
1. La Direction Générale :
- Un Directeur Général ;
- Deux Directeurs Généraux Adjoint
2. Les Directions Centrales:
- La Direction des Ressources Humaines ;
- La Direction de la Gestion Budgétaire et des Services
Généraux ; - La Direction de l'Informatique ;
- La Direction des Etudes, Statistiques et Communication ;
- La Direction de la Législation ;
- La Direction de l'Assiette Fiscale ;
- La Direction de la Recherche et des Recoupements ;
- La Direction du Recouvrement.
3. La Direction des Grandes Entreprises
4. La Direction Urbaine de Kinshasa et les Directions
Provinciales.
La Direction Urbaine de Kinshasa et les Directions
Provinciales des Impôts disposent en leur sein des services
opérationnels dénommés :
- Centres des Impôts (CDI) ;
- Centres d'Impôts Synthétiques (CIS).
En l'absence des CDI dans certaines Provinces, il y a les
Sièges Modélisés et Modernisés (SMM) des Directions
Provinciales qui jouent le rôle des CDI.
Les Directions Centrales, la Direction des Grandes
Entreprises, la Direction Urbaine et les Directions Provinciales sont
hiérarchiquement soumises à l'autorité du Directeur
Général. Elles sont subdivisées en Divisions et
Bureaux.
5. L'Inspection des Services.
La Direction Générale des Impôts dispose
d'une Inspection des Services placée sous l'autorité directe du
Directeur Général.
Les Directions Urbaine et Provinciales des Impôts
disposent, chacune, d'une Inspection des Services.
1.1.5. ORGANIGRAMME DE LA DGI
SECTION 2. LES ATTRIBUTIONS DE LA DIRECTION
GÉNÉRALE DES IMPÔTS 2.1. HISTORIQUES DE LA DGI
La Direction Générale des Impôts (DGI) est
créée pour assumer toutes les missions dévolues à
une administration fiscale moderne et efficace. Pour répondre à
cette ambition, elle est notamment chargée :
- De la conception et de l'élaboration des textes
législatifs et réglementaires en matière fiscale,
domaniale et foncière, ainsi que des instructions
générales nécessaires à leur application ; - De la
collecte des éléments nécessaires à la
détermination de l'assiette de l'impôt ;
- De la gestion du fichier des contribuables ;
- De la liquidation et du contrôle des impôts,
droits, redevances et taxes de toutes natures, créés
par la loi et prélevés au profit de l'État,
des collectivités ou d'autres organismes ;
- Du contrôle des déclarations fiscales, des titres
de perception des impôts, droits, redevances et
taxes et des vérifications des comptabilités ;
- Du recouvrement des impôts, droits, redevances et taxes
relevant de sa compétence ;
- Du traitement des réclamations et du contentieux en
matière fiscale, domaniale et foncière ;
- Du dégrèvement des impôts et taxes dans la
limite des délégations accordées par le ministre en
charge des finances et du budget ;
- De l'enregistrement des actes et des opérations
assujettis à cette formalité ou soumis
volontairement à ladite formalité ;
- De l'immatriculation des immeubles ainsi que de l'inscription
des actes ou décisions concernant
les immeubles immatriculés ;
- De l'organisation et du contrôle des opérations et
des procédures relatives à l'attribution ou à la
concession des terrains relevant du domaine public ou du domaine
privé de l'État ;
- De la publicité et de la conservation des droits
réels immobiliers ainsi que de leur inscription au
livre foncier ;
- De la radiation des inscriptions, mentions et pré
notations faites au livre foncier ;
- De l'établissement et de la délivrance des titres
relatifs à la propriété foncière ainsi que des
copies de ces titres dans les conditions fixées par la loi
;
- De la conception et de la mise à jour du fichier foncier
;
- De l'administration et de la gestion des biens relevant du
domaine public ou du domaine privé
de l'Etat ;
- De la représentation de l'État devant les
juridictions des ordres administratif et judiciaire dans
le contentieux fiscal, domanial et foncier, en collaboration avec
l'agence judiciaire du trésor ;
- De la gestion des personnels et des effectifs exerçant
dans ses services ainsi que de la gestion
des moyens mis à sa disposition ;
- De la représentation du ministère en charge des
finances et du budget, en relation avec les autres
services compétents, dans la négociation des
conventions et traités sur la fiscalité et sur les
questions relevant de ses attributions ;
- De la participation aux séminaires, ateliers, colloques
et conférences portant sur la fiscalité et
sur les questions relevant de ses attributions ;
- De l'élaboration et de l'application de certaines
réglementations à caractère économique
concernant les activités ou produits par ailleurs soumis
à des droits indirects.
Ces missions sont réparties et assurées, dans le
cadre des compétences qui leur sont attribuées, par les
différents services qui composent la DGI, à savoir :
? Les Services d'appui ;
? Les Services Centraux ; ? Les Services territoriaux.
2.2. ROLE DE LA DGI
La Direction Générale des Impôts a pour
rôle :
· L'élaboration, la coordination et la supervision
des procédures contentieuses sur l'ensemble du territoire nationale ;
· Le suivi des instances en cours dans les cas de recours
juridictionnel en matière fiscale
· L'assistance, le cas échéant, des services
opérationnels dans le traitement des dossiers importants
2.3. LES PRINCIPALES ATTRIBUTIONS ESSENTIELLES DE LA
DGI
· Préparer le budget de l'Administration interne du
Ministère ;
· Assurer la gestion du personnel ;
· Pourvoir l'Administration en fournitures et
équipements ;
· Etablir l'inventaire annuel de biens et
équipements du Ministère et veiller à leur entretien.
CHAPITRE III : ANALYSE DES DONNEES SUR L'IMPACT DE
L'IMPOT FONCIER
Ce chapitre est consacré à l'analyse et la
présentation des données, ensuite à
l'interprétation économique des données.
SECTION 1 : PRESENTATION ET TRAITEMENT DES DONNEES
1.1. BUDGET DES RECETTES DGI 2015
La Loi de finances n° 14/027 du 31 décembre 2014 pour
l'exercice 2015, assigne à la DGI des recettes hors Pétroliers
producteurs de l'ordre de CDF 2.374.764.594.071,00. Ces
prévisions des recettes sont éclatées comme suit :
? Prévisions des recettes hors TVA : CDF
1.586.587.941.231,00 ? Prévisions des recettes TVA :
CDF 788.176.652.840,00
Par rapport aux assignations budgétaires de l'année
2014 de l'ordre de CDF 1.958.643.743.484,52, ces
prévisions connaissent un taux d'accroissement de
21,25%.
1.2. EXECUTION DU BUDGET DES RECETTES DES IMPOTS
A fin 2015, les recettes hors Pétroliers producteurs de
la DGI comptabilisées se chiffrent à CDF 1.930.024.883.740,59
réparties comme suit :
? Recettes hors TVA comptabilisées : CDF
1.290.029.671.241,56 ? Recettes TVA comptabilisées :
CDF 639.995.212.499,03
Par rapport aux prévisions budgétaires de la
période de CDF 2.374.764.594.071,00, Il se
dégage un écart négatif de CDF
444.739.710.330,41, soit un taux d'exécution de
81,27%.
1.2.1. Exécution du Budget des recettes par nature
d'impôt
De manière synthétisée en grandes
rubriques budgétaires, la situation se présente suivant le
tableau ci-dessous :
NATURE
|
PREVISIONS
|
REALISATIONS
|
ECART
|
TAUX D'EXEC
|
TAUX DE PART.
|
Impôts sur les rémunérations
|
772 830 398 551,00
|
563 575 108 563,72
|
-209 255 289 987,28
|
72,92%
|
29,20%
|
Impôts sur les bénéfices et profits et sur
les revenus des capitaux mobiliers
|
759 415 304 467,00
|
709 095 298 194,45
|
-50 320 006 272,55
|
93,37%
|
36,74%
|
IMPÔTS ET TAXES SUR LES BIENS ET SERVICES
|
788 176 652 840,00
|
640 137 788 005,74
|
-148 038 864 834,26
|
81,22%
|
33,17%
|
AUTRES RECETTES
|
54 342 238 213,00
|
17 216 688 976,68
|
-37 125 549 236,32
|
31,68%
|
0,89%
|
TO TAL
|
2 374 764 594 071,00
|
1 930 024 883 740,59
|
-444 739 710 330,41
|
81,27%
|
100,00%
|
Source : Rapport annuel des activités de
la Direction Générale des impôts - Exercice 2015
Nous allons représenter ce tableau graphiquement pour la bonne
compréhension : Graphique 1 : Répartition budgétaire
2015
Impôts sur les
rémunérations
REPARTITION DES GRANDES MASSES BUDGETAIRES AUX
REALISATIONS DE LA DGI EN 2015
IMPÔTS ET TAXES
SUR LES BIENS
ET
SERVICES
AUTRES RECETTES
Impôts sur les
bénéfices et
profits
et sur les revenus
des capitaux
mobiliers
Source : Rapport annuel des activités
de la Direction Générale des impôts - Exercice 2015 ?
Commentaire : Il ressort des tableaux et graphique ci-dessus
les constats ci-après :
1. les impôts directs constitués de
l'impôt sur les bénéfices et profits et de l'impôt
sur les revenus des capitaux mobiliers ainsi que de l'impôt sur les
rémunérations ont participé respectivement dans les
recettes globales à hauteur de 36,74% et 29,20%
;
2. les impôts indirects constitués de la TVA et
des recettes accidentelles de l'ICA et autres sont intervenus respectivement
à raison de 33,17% et 0,89%. Il sied
de signaler que les recettes TVA nette en régime intérieur de
l'année 2015 sont de l'ordre de CDF 639.995.212.499,03
dont CDF 617.247.229.158,68 sur les
déclarations auto-liquidatives et CDF 22.747.983.340,35
sur les AMR A.
1.2.2.1. Justification du niveau d'exécution du
Budget des recettes des Impôts 2015
La hauteur des prévisions de recettes est fixée
sur base des hypothèses portées par les éléments du
cadrage macroéconomique (taux de croissance, taux de change moyen, taux
de change fin période, taux d'inflation, déflateur du PIB),
lesquelles définissent, de manière prévisionnelle, le
contexte susceptible de prévaloir au cours de l'année de
réalisation des recettes. Cependant, il s'observe
généralement des écarts entre les paramètres
macroéconomiques ainsi projetés et ceux effectivement
observés au cours de l'année de réalisation des recettes.
Cette situation qui est exogène aux Régies constitue le premier
niveau d'explication de la non-réalisation de certaines rubriques des
recettes eu égard au caractère généralement
optimiste du cadrage prévisionnel
1.2.2. Mission de contrôle fiscal
L'Administration des Impôts à le pouvoir de
vérifier, sur pièces et sur place, l'exactitude des
déclarations de tous les impôts et autres droits dus par les
redevables. Au premier degré, seules les structures de contrôle
externe de la Direction Générale des Impôts disposent du
pouvoir d'exercer le contrôle fiscal. La programmation se fait sur base
de Notes de Service reprenant les sociétés et personnes physiques
autorisées à être contrôlées sur place.
1.3.Exécution du Budget des recettes par nature
d'impôt 2016
De manière synthétisée en grandes
rubriques budgétaires, la situation se présente suivant le
tableau ci-dessous :
NATURE
|
PREVISIONS
|
REALISATIONS
|
ECART
|
TAUX D'EXEC
|
TAUX DE PART.
|
Impôts sur les rémunérations
|
633 762 332 654,00
|
552 272 198 412,68
|
-81 490 134 241,32
|
87,14%
|
32,87%
|
Impôts sur les bénéfices et profits et sur
les revenus des capitaux mobiliers
|
436 500 884 210,00
|
467 230 322 913,31
|
30 729 438 703,31
|
107,04%
|
27,80%
|
IMPÔTS ET TAXES SUR LES BIENS ET SERVICES
|
628 274 872 672,00
|
619 258 832 928,78
|
-9 016 039 743,22
|
98,56%
|
35,85%
|
AUTRES RECETTES
|
38 986 536 726,00
|
41 648 861 425,81
|
2662324699,81
|
106,83%
|
2,48%
|
TO TAL
|
1737 524 626262,00
|
1 680410215680,58
|
-57114410581,42
|
96,71%
|
100,00%
|
Nous allons représenter ce tableau graphiquement
pour la bonne compréhension :
Graphique 2 : Exécution du Budget des recettes par
nature d'impôt 2016
IMPÔTS ET TAXES
SUR LES BIENS
ET
SERVICES
REPARTITION DES GRANDES MASSES
BUDGETAIRES
AUX REALISATIONS DE LA DGI
EN 2016
AUTRES RECETTES
Impôts sur les
bénéfices et
profits
et sur les revenus
des capitaux mobiliers
Impôts sur les
rémunérations
Source : Rapport annuel des activités de
la Direction Générale des impôts - Exercice 2016 ?
Commentaire : Il ressort des tableaux et graphique ci-dessus
les constats ci-après :
1) les impôts indirects constitués de la TVA et des
recettes accidentelles de l'ICA et autres sont intervenus respectivement
à raison de 36,85% ;
2) les impôts directs constitués de l'impôt
sur les rémunérations ainsi que de l'impôt sur les
bénéfices et profits et de l'impôt sur les revenus des
capitaux mobiliers ont participé respectivement dans les recettes
globales à hauteur de 32,87% et 27,80%
;
3) les autres recettes ont participé
à 2,48% dans les recettes globales. Il sied de signaler
que les recettes TVA nette en régime intérieur de l'année
2016 sont de l'ordre de CDF 619 211 711 310,32 dont
CDF 561 365 656 409,20 sur les déclarations
auto-liquidatives et CDF 57 846 054 901,12 sur les AMR A.
1.3.1. Justification du niveau d'exécution du Budget
des recettes des Impôts pour l'année 2016
La hauteur des prévisions de recettes est fixée
sur base des hypothèses portées par les éléments du
cadrage macroéconomique (taux de croissance, taux de change moyen, taux
de change fin période, taux d'inflation, déflateur du PIB et PIB
nominal), lesquelles définissent, de manière
prévisionnelle, le contexte susceptible de prévaloir au cours de
l'année de réalisation des recettes.
Cependant, il s'observe généralement des
écarts entre les paramètres macroéconomiques ainsi
projetés et ceux effectivement observés au cours de
l'année de réalisation des recettes. Cette situation qui est
exogène aux Régies constitue le premier niveau d'explication de
la non-réalisation de certaines rubriques des recettes eu égard
au caractère généralement optimiste du cadrage
prévisionnel.
1.4.Budget des recettes DGI 2017
La Loi de finances n° 17/005 du 23 juin 2017 pour
l'exercice 2017 assigne à la DGI des prévisions des recettes de
l'ordre de CDF 2 803 704 088 791,00 éclatées
comme suit :
? Prévisions des recettes hors TVA : CDF 1 751 426
429 094,49
? Prévisions des recettes TVA : CDF 955 766 443
419,51
? Prévisions IBP des Pétroliers producteurs :
CDF 96 511 216 277,00
Comparées aux assignations budgétaires contenues
dans la Loi de finances rectificative pour l'année 2016 de l'ordre de
CDF 1 798 335 422 991,00, ces prévisions connaissent un
taux de croissance nominal de 55,91 %, dû notamment
à la reprise des activités par certaines entreprises
minières, à l'augmentation du prix du baril ainsi qu'à la
mise en oeuvre des mesures législatives et administratives devant
améliorer l'assiette imposable.
Pour la réalisation des prévisions des recettes
des Impôts en 2017, les principales mesures ci-après ont
été préconisées :
1.4.1. Mesures législatives
La révision du chiffre d'affaires des entreprises de
petite taille dans la fourchette de CDF 10 000 000 à
CDF 80 000 000.
1.4.2. Exécution du Budget des recettes des
impôts
A la clôture de l'année 2017, les recettes de la
DGI comptabilisées se chiffrent à CDF 2 270 835 069
155,96 réparties comme suit : Par rapport aux prévisions
budgétaires de l'année de CDF 2 803 704 088
791,00, Il se dégage un gap de CDF 532 869 019
635,04, soit un taux d'exécution de 80,99
%.
Recettes hors TVA :
|
CDF 1 490 818 240 055,03
|
Recettes TVA :
|
CDF 705 627 935 299,98
|
Recettes IBP des Pétroliers producteurs : CDF 74 388 893
800,95
Impôts gérés par la DGI :
1. L'impôt sur les bénéfices et profits
(IBP)
2. L'impôt professionnel sur les
rémunérations (IPR)
3. L'impôt exceptionnel sur les
rémunérations du personnel expatrié (IERE)
4. L'impôt sur les revenus des capitaux mobiliers ou
l'impôt mobilier (IM)
5. L'impôt professionnel sur les prestations de services
de non-résidents
6. La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
1.5. BUDGET DES RECETTES DE LA DGI POUR L'EXERCICE
2018
La Loi de finances n° 17/014 du 24 décembre 2017
pour l'exercice 2018 a assigné à la DGI des prévisions de
recettes globales de CDF 2.809.952.033.191,05,
éclatées comme suit :
· Prévisions des recettes hors TVA : CDF
1.820.159.047.262,55
· Prévisions des recettes TVA : CDF
880.721.978.856,49
· Prévisions IBP des Pétroliers producteurs :
CDF 109.071.007.072,00
1.5.1. Exécution du Budget des recettes des
impôts
A la clôture de l'année 2018, les recettes
globales de la DGI comptabilisées se chiffrent à CDF
3.770.499.875.416,31, réparties comme suit :
· Recettes hors TVA : CDF
2.725.052.503.288,28
· Recettes TVA : CDF 939.201.951.475,04
· Recettes IBP des Pétroliers producteurs :
CDF 106.245.420.652,99
Par rapport aux prévisions budgétaires de
l'année de CDF 2.809.952.033.191,05, Il se
dégage une différence positive de CDF
960.547.842.225,26, soit un taux d'exécution de 134,18
%.
1.5.2. Exécution du Budget des recettes par nature
d'impôt
De manière agrégée, la situation se
présente, par grandes masses d'impôts, dans le tableau ci-dessous
:
NATURE
|
|
PREVISIONS
|
RECETTES COMPTABILISEES
|
|
ECART
|
TAUX D'EXEC
|
TAUX DE PART.
|
Impôts sur les rémunérations
|
|
851
|
533
|
602
|
133,87
|
|
912
|
603
|
308
|
483,07
|
61
|
069
|
706
|
349,20
|
107,17%
|
24,20%
|
Impôts sur les bénéfices et profits et sur
les revenus des capitaux mobiliers
|
|
928
|
270
|
932
|
955,11
|
1
|
742
|
852
|
510
|
758,93
|
814
|
581
|
577
|
803,82
|
187,75%
|
46,22%
|
PAIEMENTS RESIDUELS ICA
|
|
|
|
|
0,00
|
|
|
118
|
407
|
414,49
|
|
118
|
407
|
414,49
|
100,00%
|
0,00%
|
AUTRES RECETTES
|
|
40
|
354
|
512
|
173,57
|
|
69
|
478
|
276
|
631,79
|
29
|
123
|
764
|
458,22
|
172,17%
|
1,84%
|
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
|
|
880
|
721
|
978
|
856,49
|
|
939
|
201
|
951
|
475,04
|
58
|
479
|
972
|
618,55
|
106,64%
|
24,91%
|
IBP DES
PETROLIERS PRODUCTEURS
|
|
109
|
071
|
007
|
072,00
|
|
106
|
245
|
420
|
652,99
|
-2
|
825
|
586
|
419,01
|
97,41%
|
2,82%
|
RECETTES GLOBALES
|
2
|
809
|
952
|
033
|
191,05
|
3
|
770
|
499
|
875
|
416,31
|
960
|
547
|
842
|
225,26
|
134,18%
|
100,00%
|
Source : Rapport Annuel DGI 2017
La situation est représentée graphiquement
de la manière ci-dessous :
Graphique 3 : Exécution du Budget des recettes par
nature d'impôt 2018
AUTRES RECETTES
PAIEMENTS RESIDUELS ICA
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
IMPÔTS SUR LES
BENEFICES ET
PROFITS ET SUR
LES
REVENUS DES
CAPITAUX MOBILIERS
IBP DES
PETROLIERS
PRODUCTEURS
IMPÔTS SUR LES REMUNERATIONS
Source : RAPPORT ANNUEL DGI 2017
? Commentaire :
De la lecture des tableaux des recettes et graphique ci-dessus,
il ressort les constats suivants :
1. Les impôts directs, constitués d'une part de
l'impôt sur les rémunérations et d'autres part de
l'impôt sur les bénéfices et profits et sur les revenus des
capitaux mobiliers, ont participé respectivement dans les recettes
globales à hauteur de 24,20 % et 46,22%
;
2. Les impôts indirects, constitués de la TVA et
des recettes résiduelles de l'ICA, sont intervenus à raison de
24,91% ;
3. Les autres recettes ont participé à hauteur
de 1,84% dans les recettes globales
4. L'IBP des Pétroliers producteurs intervient
à hauteur de 2,82% dans les réalisations
globales de l'année.
CONCLUSION GENERALE
En outre, il sied de signaler que sur les recettes TVA
recouvrés en 2018 de CDF 939.201.951.475,04,
CDF 900.150.106.885,93 proviennent des déclarations
auto-liquidatives et CDF 39.051.844.589,11 des AMR A.
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle qui
porté sur « l'impôt foncier et son impact sur le
budget du Haut-Katanga », pour une période allant de 2015
à 2018 mais en utilisant juste le résultat de 2015 à 2017.
Au travers de ce thème, notre préoccupation majeure était
celle de savoir, en premier lieu, les stratégies qu'il faut
envisager pour que les recettes fiscales recensées par la
DPI/Haut-Katanga puissent renflouer la caisse de l'Etat, en second
lieu, de savoir, si l'impôt foncier contribue d'une
manière importante au développement de la province du
Haut-Katanga. Au travers de cette problématique, il en
découle les hypothèses selon lesquelles en réponse
à la première préoccupation, La conscientisation et la
sensibilisation des contribuables sur le caractère obligation de
l'impôt, un comité changé d'enquête pour la contre
vérification. Et quant à la deuxième préoccupation,
nous supposons que tout pays aspire à une certaine
élévation de son niveau de vie, à un certain
développement, à un certain épanouissement, à
certaine croissance pour atteindre son point de satiété
visé. Cependant, pour arriver à cette fin, l'Etat est
appelé à trouver des moyens suffisants pouvant lui permettre de
cumuler le plus des ressources financières dont il a besoin pour le
développement communautaire, cela, par l'intermédiaire des
entités qui le représentent.
L'année 2015 sera retenue comme celle
où la Direction Générale des Impôts a, pour la toute
première fois de son histoire, dépassé le seuil de
l'équivalent de 2 milliards de dollars américains
de recettes, après celui de 1 milliard franchi en
2011. Ce résultat est réalisé en partie
grâce aux recettes relatives à l'impôt sur les
bénéfices et profits des entreprises du secteur minier. En ce qui
concerne la gestion de l'impôt, l'année 2015 sera
marquée comme l'année d'aboutissement d'une réforme
importante initiée par le Gouvernement de la République et
saluée par la Fédération des Entreprises du Congo.
Dans ce contexte, la DGI a réalisé des recettes,
hors pétroliers producteurs, de CDF 1.930.024.883.740,59
contre des assignations budgétaires de CDF
2.374.764.594.071,00, soit un taux d'exécution de
81,27%, Aucune entrée de table des matières n'a
été trouvée. L'accroissement enregistré est de
13,89%.
Pourtant, La Loi de finances n° 15/021
du 31 décembre 2015 pour l'exercice 2016 inscrit
l'exécution du budget de l'année 2016 dans l'optique de la
poursuite de la mise en oeuvre du Programme d'Action du Gouvernement(PAG). Elle
assigne à la DGI des recettes de l'ordre de CDF 2 296 008 250
067,00.
Cependant, le cadre macroéconomique qui avait servi de
base à l'élaboration de la Loi de finances initiale de l'exercice
2016 a subi des modifications majeures, en raison principalement de
l'évolution négative de la situation économique
internationale due à la baisse de cours des matières
premières notamment le cuivre, le cobalt, le pétrole brut, sur le
marché international. Cette situation a impacté
négativement l'exécution du budget à mi-parcours et a
nécessité la révision des prévisions
budgétaires initiales afin d'assurer la crédibilité du
budget. Au terme de la Loi rectificative de finances
n° 16/006 du 29 juin 2016 pour l'exercice 2016, les
prévisions des recettes de l'Etat sont revues à la baisse
à CDF 6 694,5 milliards contre CDF 8 476,4
milliards de la Loi des finances initiale, soit un taux de
régression de 21,02%. Ainsi donc, les prévisions
des recettes des impôts sont ramenées à CDF 1 737,5
milliards contre CDF 2 296,0 milliards du budget
initial, soit 24,32% de régression.
Dans ce contexte, la DGI a réalisé des recettes,
hors Pétroliers producteurs, de CDF 1 680 410 215 680,58
contre des assignations budgétaires de CDF 1 737 524
626 262,00, soit un taux d'exécution de 96,71%,
dégageant un gap de CDF 57 114 410 581,42.
A la clôture de l'année 2017, la DGI a
réalisé des recettes, hors IBP des Pétroliers producteurs,
de CDF 2 196 446 175 355,01 contre des assignations
budgétaires de CDF 2 707 192 872 514,00,
dégageant un gap de CDF 510 746 697 158,99 et un taux
d'exécution de 81,13 %. Comparativement aux recettes de
l'année 2016 de CDF 1 680 410 215 680,58, il s'observe
une progression de 30,71 %, soit un écart positif de
CDF 516 035 959 674,43.
En outre, elle a réalisé CDF 74 388 893
800,95 au titre d'IBP des Pétroliers producteurs, contre les
assignations budgétaires de CDF 96 511 216 277,00
dégageant un gap de CDF 22 122 322 476,05 soit
un taux d'exécution de 77,08 %. Tout compte fait, la
DGI a réalisé, au cours de l'année 2017, les recettes
globales de CDF 2 270 835 069 155,96 contre les assignations
budgétaires de CDF 2 803 704 088 791,00, soit un taux
d'exécution de 80,99%.
L 'année 2018 restera gravée
dans les annales de la Direction Générale des Impôts (DGI)
comme une année des auspices d'une performance accrue de mobilisation
des recettes fiscales grâce aux conditions favorables
créées à travers les efforts inlassables de paix et de
concorde nationales du Gouvernement de la République d'une part, et
d'autre part à l'abnégation de son personnel motivé par la
matérialisation des objectifs que l'équipe dirigeante s'est
assignée depuis sa nomination par Ordonnance présidentielle
n° 16/095 du 11 novembre 2016,
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE
1. LEILA ALI ET PATRICK VILLIEU 2016, Evasion fiscale et
croissance : un cadre théorique simple
2. GBEWOPO ATTILA ET GERARD CHAMBAS ET JEAN-LOUIS COMBES 2009 :
Corruption et mobilisation des recettes publiques une analyse
économétrique
3. JEAN-EDOUARD COLLIARD ET CLAIRE MONTIALOUS 2007 : Regards
croisés sur l'économie
4. KALINA KOLEVA ET JEAN-MARIE MONNIER 2009 : La
représentation de l'impôt dans l'analyse économique de
l'impôt et dans l'économie des dispositifs fiscaux
5. PASCAL SEM MBIMBI 2019-2020 : Méthode de recherche
scientifique
6. THONY 1970 Dans la méthodologie de recherche
scientifique
7. M'BAYO MAURICE LAKI : Comprendre la gestion d'entreprise par
ses modes, une introduction aux sciences économiques et de gestions, les
éditions 2014
8. JOSE MWANIA 2020 : Théorie de finance publique
9. MEDARD NGUBA MUNDALA ET MADI MOMBO CD 2019-2020 : Cours de
statistique descriptive II.
10. GRAWITZ MADELEINE 1993 : Méthodes des sciences
sociales, Paris, Dalloz
11. THOMAS PIKETTY 1997 : L'économie des
inégalités
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
REMERCIEMENTS III
AVANT PROPOS IV
LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS V
INTRODUCTION 1
1.PHENOMENE OBSERVE Erreur ! Signet non
défini.
2.PRESENTATION DU SUJET Erreur ! Signet non
défini.
3.REVUE LITTERATURE Erreur ! Signet non
défini.
4.PROBLEMATIQUE Erreur ! Signet non
défini.
5.HYPOTHESE DU TRAVAIL Erreur ! Signet non
défini.
6.CHOIX ET INTERET DU SUJET Erreur ! Signet non
défini.
6.1.Intérêt scientifique Erreur ! Signet non
défini.
7.LA DELIMITATION Erreur ! Signet non
défini.
8.LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE Erreur ! Signet non
défini.
8.1.Méthodes de recherche Erreur ! Signet non
défini.
8.1.1.Méthode Systématique Erreur ! Signet
non défini.
8.1.2.Méthode Statistique Erreur ! Signet non
défini.
8.1.3.Méthode Inductive Erreur ! Signet non
défini.
8.2.Techniques de recherche Erreur ! Signet non
défini.
8.2.1.Technique Documentaire Erreur ! Signet non
défini.
8.2.2.Technique D'observation Erreur ! Signet non
défini.
9.LA SUBDIVISION DU TRAVAIL Erreur ! Signet non
défini.
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES 10
SECTION 1. Définition des concepts de base 10
1.1. Impôt 10
1.2. Impôt Foncier 10
1.2.1. Classification des impôts 11
1.2.1.1 Impôt Directs 11
1.2.1.2. Impôt Indirects 11
1.3. Budget 11
1.3.1. Fonctions du Budget 12
1.3.2. Avantages du Budget 12
SECTION 2. Présentation du système fiscal Congolais
12
2.1. Aperçu historique sur le système fiscal
Congolais 12
2.1.1. Caractéristique du système . 13
2.1.2. Importance et rôle de la fiscalité Congolaise
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.13
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2.1.2.1. Au plan économique
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14
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2.1.2.2. Au plan social
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..14
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2.1.3. Exécution du budget
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16
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2.1.4. Nuance entre l'impôt et la taxe
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16
|
2.1.4.1. L'impôt et ses caractéristiques
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16
|
2.1.4.2. La taxe
|
16
|
1. La DIRECTION DES RECETTES DU HAUT-KATANGA
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17
|
1.1. MISSION DE LA DRHKAT
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17
|
1.2. NATURE JURIDIQUE DE LA DRHKAT
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..17
|
SECTION 2. ORGANISATION FONCTIONNELLE ET STRUCTURELLE DE LA
DRHKAT.....18
2.1. STRUCTURE ET FONCTION DE LA DRHKAT
2.1.1. Sous-directions des activités techniques
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.18
18
|
2.1.2. Sous-directions Administratives et Financières
|
..18
|
2.1.3. Sous-directions d'exploitation port de Boma
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.19
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CHAPITRE II. PRESENTATION DU CHAMPS EMPIRIQUES
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19
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SECTION 1. PRESENTION DU CHAMPS EMPIRIQUES
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19
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1.1. Fonctionnement de la DGI
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19
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1.1.1. LA DGI
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19
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1.1.2. MISSION DE LA DGI
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23
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1.1.3. MISSION D'ASSIETTE DE LA DGI
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23
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1.1.4. ORGANISATION DE LA DGI
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23
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1.1.5. ORGANIGRAMME DE LA DGI
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24
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SECTION 2. LES ATTRIBUTIONS DE LA DGI
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24
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2.1. HISTORIQUE DE LA DGI
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24
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2.2. ROLE DE LA DGI
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27
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2.3. LES PRINCIPALES ATTRIBUTIONS ESSENTIELLES DE LA DGI
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.27
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CHAPITRE III. ANALYSE DES DONNEES DE L'IMPACT DE L'IMPOT
FONCIER
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....28
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SECTION 1. PRESENTATION ET TRAITEMENT DES DONNEES
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28
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1.1. BUDGET DES RECETTES DGI 2015
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28
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1.2. EXECUTION DU BUDGET DES RECETTES DES IMPOTS
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28
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1.2.1. Exécution du budget des recettes par nature
d'impôt
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28
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1.2.1.1. Justification du niveau d'exécution
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29
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1.2.2. Mission de contrôle fiscal
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.29
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1.3. EXECUTION DU BUDGET DES RECETTES DES IMPOTS 2016 30
1.3.1. Justification du niveau d'exécution 2016 31
1.4. BUDGET DES RECETTES DGI 2017 31
1.4.1. Mesures législatives 32
1.4.2. Exécution du budget 32
1.5. BUDGET DES RECETTES DGI POUR L'EXERCICE 2018 32
1.5.1. Exécution du budget des recettes .32
1.5.2. Exécution du budget des recettes par nature
d'impôt 2018 33
CONCLUSION GENERALE 35
BIBLIOGRAPHIE 37
TABLE DES MATIERES 38