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Analyse de la contribution de l'église sur les violences faites aux femmes dans la vie en communauté et ses conséquences en rdc:"cas de la ville de Bukavu. "


par Joseph KARUME KAZEGE
IN HIS HOLLY BIBLE COLLEGE  - Doctorat  2020
  

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Introduction

La violence est un sujet qui n'a cessé de préoccuper les pouvoirs publics ainsi que les organismes qui s'intéressent à la santé publique dont l'organisation mondiale de la santé (OMS). Elle reste l'une des violations des droits fondamentaux les plus fréquentes dans le monde. C'est un phénomène mondial qui dépasse les frontières géographiques, culturelles, sociales, économiques, ethniques ou autres. C'est l'un des principaux obstacles à la réalisation de l'égalité des genres. Aujourd'hui, une femme surtout dans le monde est victime d'agressions physiques ou sexuelles.

1(*) Dans la majorité des cas, les auteurs de violences à l'égard des femmes sont des partenaires intimes, des ex-partenaires ou un autre membre masculin de leur famille. Ce constat montre malheureusement que le chemin à parcourir pour éradiquer ces violences est encore long. Bien qu'elle ait des répercussions graves sur la santé physique et psychologique des victimes, sur leur sécurité, sur leur dignité, sur leur autonomie, et sur la désintégration du tissu social, la violence reste toutefois un tabou entouré d'une culture du silence.

La violence commence très tôt dans la vie des femmes et touche toutes les tranches d'âge. Les violences faites aux femmes comprennent tout un éventail de violations selon les pratiques culturelles qui dégradent souvent et parfois d'une manière irréparable la santé des femmes.

Au fait, les rôles de genre et les relations de pouvoir inéquitables affaiblissent les femmes et contraignent leurs capacités, par rapport à celles des hommes.

Presque universellement, les normes culturelles de la masculinité encouragent le comportement agressif et/ou violent des hommes.

Les violences trouvent généralement leurs origines dans des rapports de domination qui s'inscrivent dans un long processus de socialisation, or, il ne s'agit pas d'une fatalité et il est donc possible de les déconstruire afin de les prévenir. Ainsi, nous avons tous un rôle à jouer dans leur repérage et dans leur prévention, chacun de sa position dans la société.

En RDC, c'est plus d'une décennie, que la RDC est en proie à des guerres cycliques et de nombreuses agressions, avec comme toile de fond l'atomisation du pays qui a failli le conduire à son implosion. Soutenues par ses voisins et plusieurs sociétés multinationales, ces guerres sont caractérisées par des massacres à grande échelle avec plus de cinq millions de morts, plusieurs milliers de femmes et filles victimes de violences sexuelles et plus d'un million de personnes déplacées internes. Dans ce contexte d'insécurité, les femmes et les filles sont livrées à la prostitution, soumises à l'esclavage sexuel, aux mariages et grossesses forcés.

Le recrutement forcé des enfants et des militaires par les bandes armées a servi à répandre les violences sexuelles sur l'ensemble du territoire national, à travers le brassage des différentes forces combattantes concernées par le processus de reconstitution de l'armée nationale mais qui se sont attribué des objectifs différents : les unes pour favoriser l'éclatement du pays et les pillages de ses richesses, les autres pour défendre la souveraineté et l'intégrité du territoire.

A Bukavu, les incidents de violence ne sont pas automatiquement dénoncés, et bien des femmes ignorent leurs droits légaux et ne signalent pas les actes de violence par crainte d'être accusées d'être responsables de ce qui leur arrive.

Outre cela, les systèmes souvent considérés comme peu appropriés ne les encouragent pas à le faire. Cela requiert donc un examen critique de la façon dont la société et l'État appréhendent ce phénomène. Compte tenu de l'impact majeur des violences faites aux femmes, il est regrettable que les décideurs politiques et les professionnels soient toujours confrontés au manque de données et d'études sur l'ampleur et la nature de ce problème. Force est de constater que les besoins et les droits de nombreuses femmes ne sont pas systématiquement respectés dans la pratique. Dans cette recherche, nous nous intéressons davantage à la contribution sur la lutte de l'église sur la lutte contre les violences faites aux femmes qui continuent à persister et à peser lourdement sur leur vie RDC. L'insuffisance des projets d'autofinancement.

Approche méthodologique

* - 1Une analyse menée en 2013 par l'OMS avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine et le South Africa Medical

Research Council, sur la base de données provenant de plus de 80 pays.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon