REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENTS SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE
ISP/BUKAVU
B.P : 854/BUKAVU
SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES, ADMINISTRATIVES
ET INFORMATIQUE
LA PROBLEMATIQUE DU MARCHE MOBILE-BANKING DANS LA CITE
D'UVIRA : « Cas d'Airtel - Money Uvira »
DEPARTEMENT DE SCIENCES COMMERCIALES ET
ADMINISTRATIVES
Par Léonard BALUZI MUKUBITO
Travail de fin cycle présenté en vue de l'obtention
du diplôme de graduat en pédagogie appliquée
Option : SCIENCES COMMERCIALES ET
ADMINISTRATIVES
Directeur : Ass. MUHIGIRI BAHATI Guy
ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015
EPIGRAPHIE
« L'être humain est un animal frustré
rarement satisfait au-delà d'une courte période. Lorsqu'il a
assouvi un désir, il lui en vient un autre. Quand il est comblé,
un autre surgit à sa place, puis un autre encore. L'état de
désir permanant est caractéristique du genre humain »,
(ABRAHAM MASLOW).
DEDICACE
AuDieu tout puissant pour toutes les grâces et
bénédictions tout au long de notre cycle de graduat ;
A mon père Joseph MUKUBITO; pour votre dicton
« lève-toi et marche » et vos efforts
conjugués ;
A ma mère AnnaTAKIWI pour avoir logé les racines
de ma vie pendant neuf mois et m'avoir assuré une éducation
convenable ;
A mes frères et soeurs particulièrement Ibrahim,
Katembo, Bacu, Daniel, Fiston, Karim, Moise, Mitterrand LUKULI, Tabu, Mariamu,
Tatu, Hassan, Aruna et Adidja KANGAJI inspirateurs de mes talents ; vous
avez seuls le prix de mon éducation.
Aux familles KUBANZIA, DERA, MOSHI et ASSUMANI ;
A celle que Dieu me bénira comme future
épouse ;
A mes camarades & connaissances.
Nous dédions ce travail.
Léonard BALUZI MUKUBITO Samir
REMERCIEMENTS
Ce travail est le couronnement des efforts
consentis par plusieurs personnes. Leurs contributions tant morale,
intellectuelle que matérielle ont affermi son contenu, qu'il nous soit
permis d'exprimer notre gratitude envers eux.
Nous remercions au fond du coeur l'Assistant
MUHIGIRI BAHATI Guy qui a aimablement accepté de
diriger ce travail malgré ses multiples préoccupations, ses
marques combien pertinentes, ses critiques judicieuses, rigoureuses et
objectives ainsi que ses suggestions nous ont permis de reste dans la ligne
objective, caractéristique essentielle d'un travail scientifique. Qu'il
trouve à travers ces lignes, l'expression de notre profonde
reconnaissance.
Nous sommes également reconnaissants envers
les autorités académiques et le corps académiques et
scientifiques de l'I.S.P-Bukavu qui se donnent corps et âme pour
l'accomplissement de notre mission.
Nous ne pourrons pas manquer de remercier tous nos
compagnons de lutter et tous ceux qui nous ont été chers,
à titre indicatif : Jerry MASUMBUKO, Dieudonné WAYUSILA,
Immaculée MUGOLI, Yves NYAMURARA, Emmanuel LUSAMBYA, Steven MUPIPI,
André TOTO, Christelle NDIYO, Bakari SWEDY, David KWIBE.
Et particulièrement au chef de centre Airtel Uvira qui
nous areçu là où la gestion est dans leurs mains pour nous
fournir les informations nécessaires à l'élaboration de
notre travail. Les mots pour extérioriser notre reconnaissance à
votre égard nous manquent.
Comme pour vous traduire notre gratitude de tous
vos bienfaits, que l'Eternel Tout Puissant vous comble de ses
bénédictions.
Léonard BALUZI MUKUBITO Samir
SIGLES ET ABREVIATIONS
RDC : République démocratique du Congo
BCG : Bonston Consulting Group
AM : Airtel-Money
CICO : Cash In Cash Out
SIM : Souscriber Identification Mobile
SMS : Short Message Service
VODACOM: Voice Data Communication
NCR : Non Consommateur Relatif
NCA : Non Consommateur Absolu
TMD : TerritoryMarketDevelopper
DA : Distributeur agréé
DSR : Distributors SalesRepresentative
ISP : Institut Supérieur Pédagogique
UEA : Université Evangélique en Afrique
CCT : Congo Chine Télécom
MB : Mobile-Banking
MSI : Mobile Systems International SARL :
Société par Action à Responsabilité
Limitée
SPRL : Société de Personne à
Responsabilité Limitée
SCA : Sciences Commerciales et Administratives
INTRODUCTION GENERALE
1.
Problématique
En Afrique, moins de 30% des personnes ont accès aux
services bancaires traditionnels. Fort heureusement, ces statistiques
pourraient d'ici quelques années être revues à la hausse
grâce au service innovant de paiement par mobile qui depuis quelques
années connaît un développement
accéléré en Afrique1(*).
Cependant, la modernisation d'une nation est fonction de
plusieurs secteurs et circuits économiques, cela étant
l'épargne dans les dépenses de la RDC peut faire du pays, un pays
modernisé et développé. L'expérience du
système national de paiement prouve que le mobile-money ou
Mobile-Banking est un coup de pousse supplémentaire apporté
à l'économie du pays par le secteur de la
téléphonie mobile et bancaire2(*).
Avec ce système, il ne sert plus à rien
d'effectuer des déplacements pour finaliser des transactions
c'est-à-dire qu'à partir de son portable les échanges et
les transactions peuvent se réaliser. Pour une innovation et afin de
faciliter et de rendre plus fluides les transactions financières
à partir de son téléphone portable, le système est
caractérisé par une facilitation de création de compte,
des opérations dématérialisées et un coût
minimisé des différentes opérations de transfert et de
retrait d'argent. Signalons que ce service est en effet perçu comme la
solution au problème de bancarisation des populations sur le continent
Africain.
Selon les perspectives de développements dressés
par le cabinet Boston Consulting Group (BCG), d'ici quatre ans,
c'est-à-dire en 2019, 251 millions de personnes en Afrique
subsaharienne pourraient avoir accès à ce service via un
téléphone mobile. Le cabinet d'étude BCG estimé
jusqu'à 1,5 milliard de dollars les gains qui seront tirés
à travers ce service. Ces gains pourraient croître si le service
prend en compte les opérations d'épargne d'assurance et de
crédit. C'est dire le potentiel économique que représente
cette innovation3(*).
Au Gabon, l'arrivé sur le marché gabonais avec
l'opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon et son
service Airtel-money, en peu de temps le service a connu un
développement progressif et rapide à l'image de celui
enregistré dans d'autres pays du continent africain car de nombreuses
entreprises s'y intéressent4(*). C'est pourquoi, à ce jour le total Gabon et
les entreprises locales ont fait l'expérience de cette innovation en
simplifiant par exemple à leurs clients, l'accès à leurs
services, l'achat de produits, le paiement de renouvellement d'un abonnement
internet ou de la télévision pour câble, le paiement des
factures d'eau et d'électricité, de carburant,... Avec sa
simplicité, son accessibilité en tout lieu et tout temps, la
dématérialisation de ses opérations séduisent de
plus en plus de Gabonais.
En RD du Congo, Une révolte signée Airtel et la
Banque Centrale du Congo en date du 20 mars 2012, un service
sécurisé qui permettra aux abonnés d'effectuer des
transactions financières à partir de leurs
téléphones portables. Dans plusieurs régions en
développement, la disponibilité des services financiers formels
reste l'apanage de certain privilégies, laissant parfois pour seul
recours à la majorité de la population, des canaux informels
coûteux et non fiables pour leurs transactions.
Cependant, avec les solutions Mobile-Banking, les particuliers
peuvent avoir accès aux services bancaires facilement et de
manière sécurisé. Ils peuvent épargner, faire des
virements, payer des factures et acheter du crédit d'appels même
s'ils n'ont pas de propre compte.
La cité d'Uvira, dans laquelle s'intéressent nos
investigations, nous pouvons constater que la culture d'épargne est pour
une classe sociale c'est-à-dire qu'il existe un problème
d'exclusion sociale. Cette situation d'exclusion sociale ne permet plus au
système de paiement de poursuivre et atteindre son objectif de
développement et de modernisation de la cité. Avoir un
portefeuille électronique pour la population d'Uvira
génère aussi d'un caractère complexe et de certaines
conditions nationales comme seule d'être porteur d'une carte
d'électeur afin d'avoir l'identification.
Malgré tous les efforts de l'opérateur Airtel
avec son service Airtel-Money dans la cité d'Uvira plusieurs cas riposte
le développement du système dans la cité, à
l'occurrence nous pouvons citer : le problème de
non-disponibilité des cash-points (guichets de paiement) dans les
différents coins de la cité entière ; la coupure
intempestive du courant électrique ; la culture d'épargne
(méfiance d'épargner dans la Sim-carte même s'il y a
protection d'un mot de passe) ; la non adhésion des plusieurs
entreprises voir même les entreprises publiques et les régies
financières mais aussi le problème de perte des cartes
d'électeurs.
Considérant tous les éléments ci-haut
évoqués, nous constatons que, le système de paiement par
Mobile-Banking ou mobile-money connait beaucoup de problèmes, pour cela
on se fixe quelques questions sur lesquelles on donnera des
réponses :
Ø Qu'est-ce qui fait à ce que le système
de paiement par Mobile-Banking pose problème dans la cité
d'Uvira ?
Ø Pourquoi avoir un compte Mobile-Banking dans son
téléphone portable ?
2.
Hypothèse
Selon R. PINTO et M. GRAWITZ, l'hypothèse est
définie comme une proposition provisoire aux questions posées
dans la problématique, lors d'une investigation ou une recherche
scientifique quelconque5(*).
Pour appréhender notre étude, nos
hypothèses ont été formulées de la manière
suivante :
ü Le problème du système de paiement par
Mobile-Banking ou mobile-money s'expliquerait par :
· Le nombre de cash-points (guichet de paiement)
insuffisant ;
· Le manque de l'énergie dans le
téléphone portable ;
· La culture de bancarisation ou d'épargne
insuffisante dans la population ;
· Le problème de connexion ;
· La perte des pièces d'identités
nationales.
ü Avoir un compte mobile-money dans son portable aiderait
à la population d'Uvira de ne plus effectuer des déplacements
pour finaliser les transactions et d'effectuer les échanges afin de
contribuer dans le développement de la province en général
et de la cité d'Uvira en particulier.
3. Choix et
intérêt du sujet
Tout est parti d'une observation qu'on qualifierait
d'observation participante, oui, pour avoir été l'un des
tenanciers d'un compte Airtel-money, nous n'arrivions pas a bien comprendre le
fait que le système ne parvient pas à répondre
effectivement aux besoins de la population et poursuivre les objectifs qu'il
s'est assignés.
Ensuite, le marché Mobile-Banking étant un sujet
qui touche les domaines de la vie économique, sociale voire culturelle,
nous avons pensé que ce sujet portera solution aux problèmes de
bancarisation à la population de la cité d'Uvira et aux
responsables du secteur de la téléphonie. Ce qui veut dire que
tout lecteur du présent travail ne manquera pas de tirer sa part sur la
succession des idées qui concluent ce sujet.
Outre la population cible ci hauts citées, ce
présent travail constitue un cadre de référence
scientifique pour tous les chercheurs qui voudront bien approfondir des sujets
semblable dans le cadre de la réalisation effective et progressive de
leurs différents travaux scientifiques.
4. Méthodes et
techniques utilisées.
RONGER entend par méthode « l'ensemble des
règles et des principes qui organisent le mouvement de la
connaissance ». C'est-à-dire les réalisations entre les
informations concrètes rassemblées à l'aide des techniques
et le niveau de la théorie et les concepts.6(*)
Il nous ait cependant, difficile d'élaborer un travail
sans faire recours à certains méthodes et techniques de
recherche scientifiques qui sont couramment d'usage obligatoires.
4.1. Méthodes
a) La méthode
historique : Cette méthode nous a permis de remonter plus
haut dans le temps afin de découvrir l'origine et évolution
d'Airtel ainsi que l'installation du système de paiement par mobile en
RDC en général et à Uvira en particulier.
b) La méthode descriptive :
Celle-ci nous a permis de décrire notre cadre spatial
d'étude présenté par la cité d'Uvira où est
installé l'un des bureaux d'Airtel et cela sur le plan
géographique, politique, social et économique.
c) La méthode analytique : Cette
méthode nous a permis d'analyser l'impact de la transaction par mobile
de la société Airtel à Uvira et ses actions
économiques par rapport au développement socio-économique
de la cité.
d) La méthode statistique :Elle nous a été utile en ce qui concerne
la présentation des données chiffrées. Ainsi grâce
aux outils statistiques nous sommes arrivés à synthétiser
les données pour une meilleure interprétation.
4.2. Techniques
Selon les auteurs PINTO et GRAWITZ, la technique
est « l'outil mis à la disposition de la recherche et
organisé par la méthode7(*).
Dans ce but, étant donné qu'elle présente
les étapes d'opérations limitées, liées à
des éléments pratiques concrets, adaptés à un but
défini8(*).
a) L'observation : l'observation
consiste en une contemplation systématique du terrain du sujet de
recherche pour tirer des éléments d'information dont on a besoin
dans son investigation. Cette technique nous a aidés à obtenir
certaines données non fournies par Airtel.
b) La documentation : elle est une
opération qui consiste à interroger des documents en vue d'en
obtenir des informations nécessaires à l'avancement d'une
recherche. C'est grâce à cette technique que nous avons
accédé à certaines théories par la consultation
d'ouvrages et d'autres, cette théorie nous a aidés à
appuyer les éléments récoltés sur terrain.
c) L'interview : C'est un rapport oral entre
deux individus qui peuvent ne pas se connaître et dont l'un transmet
à l'autre des informations. Son concours se résume dans
l'entretien et la récolte des informations qui auraient
échappées à l'observation et à la documentation.
Cette technique nous a permis de récolter les
données à l'aide d'un questionnaire
d) La navigation sur l'internet : nous
avons également fait recours à cette bibliothèque
virtuelle qui nous a fourni des éléments sur différents
domaines.
5. Délimitation
Spatio-temporelle.
Un travail scientifique serait très complexe et
fastidieux s'il n'est pas délimité dans le temps et dans
l'espace.
§ Du point de vue spatial, le
présent travail porte sur la cité d'Uvira et ses environs, Uvira
étant le territoire du chef-lieu de la province du Bukavu en RDC et
l'aile de la direction d'Airtel/Uvira.
§ Du point de vue temporel, notre effort
va porter essentiellement sur la période qui va de l'année 2012,
l'année d'implantation du service Airtel-money à Uvira jusqu'en
juin 2015 l'année de rédaction de ce travail.
6. Etat de question et
Originalité du travail.
Notre travail s'inscrit dans le cadre du management,
précisément dans le domaine marketing. Un certain nombre des
travaux ont déjà été réalisés dans ce
domaine à l'ISP/Bukavu ainsi que dans d'autres milieux universitaires de
la place.
Les travaux suivants ont attiré notre
attention :
1) Théodore FIKIRI KIVIRA,2010.
Notre auteur a mené une analyse de l'impact d'une
promotion marketing sur l'accroissement de chiffre d'affaire des entreprises de
télécommunication de Bukavu « cas de CCT, Vodacom et
Zain : 2005-2009 »
a) Objectif poursuivi
Son objectif était de déterminer l'impact d'une
promotion marketing sur l'accroissement du chiffre d'affaire des entreprises de
télécommunication.
b) Résultat réalisé
La promotion marketing est au centre de tous les
départements marketing des entreprises de
télécommunication et que son importance parait très
nécessaire pour atteindre les objectifs assignés.
2) SAFARI LUKOGO Gilbert, 2010.
Celui-ci traite le sujet suivant « les
déterminants de la demande des unités CCT dans la ville de
Bukavu »
a) Objectif poursuivit
L'auteur a voulu savoir les facteurs explicatifs de la demande
des unités CCT par les ménages de la ville de Bukavu.
b) Résultat obtenu
La demande des unités CCT par les ménages de la
ville de Bukavu est fonction de 7 variables, les unes soit 4, sont
significatives et d'autres, soit 3, sont non significatives.
Celles qui sont significatives sont : le revenu, le sexe,
l'occupation de l'enquêté et le niveau d'étude avec son
impact positif dans le comportement de consommation des unités par la
population de Bukavu.
Les autres sont : l'âge du consommateur,
l'appréciation prix et la qualité perçue par le
consommateur.
3) KIBURANYI KAJINAGE Jackson, 2010.
Lui traite l'évaluation de la contribution des
sociétés de télécommunication mobile au
développement social du milieu d'implantation, cas de
Vodacom/Sud-Kivu.
a) Objectif poursuivit
Son objectif était de découvrir et
évaluer la part de la société Vodacom/Bukavu au
développement social du milieu de son implantation.
b) Résultat obtenu
Après analyse, l'auteur découvre que les
entreprises oeuvrant dans un pays sont impliquées directement et
nécessairement dans la reconstruction et le développement de
celui-ci car ces entreprises ne s'implantent pas en l'air mais plutôt
dans un milieu où vivent des personnes qui ont des attentes sociales par
rapport à ces entreprises.
Outre cela, l'auteur affirme qu'il y a un écart
très significatif entre les actions, réalisations et projets
sociocommunautaires et les attentes de la population du point de vue social. Il
continue en démontrant que la réalité prouve que la
société Vodacom/Bukavu ne contribue pas au développement
social de la province du Sud-Kivu bien qu'entant qu'une société
de télécommunication, elle a permis l'amélioration et la
modernisation de la communication dans notre pays en général et
du province en particulier.
4) MUSHAGALUSA MULUMEOEDERHWA Anselme,2013
Il parle du management de la force de vente d'une entreprise
de télécommunication : cas de la société
Airtel/Bukavu de 2009-2012.
a) Objectif poursuivit
Dans son travail il poursuit l'objectif principal de
vérifier si la conduite de la force de vente de la société
Airtel, grâce à sa bonne structure permet-elle d'optimiser ses
ventes et assurer sa performance ainsi que sa compétence commerciale.
b) Résultat
Le rôle de la force de vente dans une entreprise est
primordial, vital et indispensable dans la relation d'une enseigne avec ses
clients afin d'améliorer des résultats commerciaux.
Il affirme qu'avec l'organisation et la gestion efficace de sa
force de vente, la société Airtel a su se positionner et imposer
sur le marché de la télécommunication qui est le plus
concurrent et très féroce. Sa force de vente de vente est si
consistante par le fait qu'elle n'est pas non seulement interne via ses
commandons qu'elle envoie sur le terrain.
Il poursuit en affirmant les offres d'emploi pour les agents
de la force de vente ne sont pas très médiatisées voire
même non médiatiser.
En ce qui nous concerne, notre travail se démarque de
tous ces autres au point où personne jusque-là n'a circonscrit
son étude en rapport avec le marché Mobile-Banking quand bien
même ils ont parlé du management, du marketing des entreprises de
télécommunication, ...
7. Subdivision du
travail.
Comme vous l'aurez constaté, notre travail aborde en
premier l'introduction et se clôture par une conclusion. Mais entre
l'introduction et la conclusion, ont intervenu trois chapitres : dont le premier parle de la
généralité théorique et conceptuelle ; le
deuxième de la présentation du cadred'étude et enfin le
dernier de la présentation des données, l'analyse et
interprétation des résultats.
8. Difficultés
rencontrées
Comme tout travail scientifique ne manque jamais des
difficultés, c'est ainsi que, nous nous sommes heurté aux
difficultés suivantes :
- L'accès difficiles aux informations plus
nécessaires pour notre travail,
- Le refus des certains tenanciers des comptes AM de nous
fournir des renseignements importants sous prétextes du temps,
- Manquer de moyens financiers pour la récolter des
données.
CHAPITRE PREMIER.
GENERALITES THEORIQUE ET
CONCEPTUELLE
Dans cette partie nous trouverons les connaissances sur le
marché en ce qui concerne sa définition, ses catégories,
son objectifs ainsi que les généralités sur le
Mobile-Banking en ce qui concerne sa création, son évolution,
ses missions et ses avantages.
I.1. CONNAISSANCES SUR LE
MARCHE
Pour mieux comprendre le concept marché on s'inspirera
des différentes définitions des plusieurs auteurs.
I.1.1. Essai de
définition du concept marché
Etant donné que le terme marché est
multidimensionnel, il possède plusieurs définitions.
Sur le Wikitionnaire, le marché d'un bien est la
quantité ou la valeur totale des produits ou des services d'une
catégorie donnée vendue sur une période de temps
donnée sur une zone géographique donnée9(*).
Par ailleurs, traditionnellement un marché est un
rassemblement à but commercial, généralement
périodique et dans un lieu prédéterminé,
d'agricultures, de marchands revendeurs et de personnes acheteuses
consommatrices ou non.
En outre, le marché est un ensemble des clients
potentiels ou actuels capables et désireux de procéder à
un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir
à travers un produit10(*).
En plus, le marché au sens strict est un ensemble des
données chiffrées sur l'importance, la structure et
l'évolution de vente d'une entreprise, d'un produit ou d'une
catégorie des produits11(*).
In fine, pour les économistes la marché est le
lieu physique ou virtuel où se rencontre l'offre et la demande et
où s'opère la détermination du prix d'un bien ou
d'unservice. En fait, les Offreurs et les demandeurs viennent échanger
des biens et des services en échange de monnaie12(*).
Un marché se compose de 3 éléments :
l'offre, la demande et l'environnement.
L'offre : se compose de tous les
intervenants sur le marché qui « offrent » quelque
chose à quelqu'un qui le demande. L'offre est constituée des
producteurs et des distributeurs. Elle se compose de tous les produits ou
services qui concourent à la satisfaction d'un besoin similaire.
La demande : est constituée de
toutes les personnes qui agissent dans le but d'acquérir un produit ou
un service. Elle se compose des consommateurs et des acheteurs du produit
(qu'ils soient clients ou non de l'entreprise concernée).
L'environnement : il regroupe tous les
facteurs (juridiques, socioculturels...) qui agissent directement, et de
manière significative, sur l'offre et sur la demande.
I.1.2. Les conditions
d'existence d'un marché
Pour qu'un marché existe, il faut que coexistent :
ü un besoin (clairement défini)
ü un groupe de demandeurs
ü un groupe d'offreurs (susceptibles de pourvoir à
la satisfaction du besoin exprimé en fournissant le produit
adéquat)
ü un lieu de rencontre où les demandeurs et les
offreurs pourront se retrouver (les uns en « offrant » le
produit, les autres en l'achetant).
I.1.3. Les différents
types de marché
Ø Le marché
générique comprend tous les produits,
même très différents, liés à la
catégorie de besoins satisfaits par les produits du marché
principal.
Ø Le marché principal
correspond à l'ensemble des produits techniquement identiques et
directement concurrents du produit étudié.
Ø Le marché
environnant est composé des produits de nature
différente des produits du marché principal mais satisfaisant les
mêmes besoins et les mêmes motivations dans les mêmes
conditions de consommation.
Ø Le marché support
est associé aux produits dont l'existence est nécessaire à
la consommation des produits des marchés précédents. Par
exemple, le marché des transports dépend du marché des
carburants.
I.1.3.1. Application
Voilà un exemple des différents marchés
que l'on peut trouver en fonction d'un marché principal de
référence.
Marché Génériq4ue
|
Marché Principal
|
Marché Environnant
|
Marché Support
|
Transport
|
Chemin de fer
|
Transport Aérien, Transport fluvial, Transport
routier.
|
Electricité ; carburant ;...
|
Electroménager
|
Four micro-ondes
|
Four traditionnel
|
Electricité
|
Décoration
|
Papier peint
|
Revêtement mural (producteur de crépis, tissus
muraux ; ...)
|
Marché du bâtiment
|
Habillement
|
Collant
|
Chaussette
|
Jupe, Robe, Pantalon...
|
I.1.4. La segmentation
a) Définition
Un marché est composé de milliers d'individus,
tous différents les uns des autres. Or, ces individus présentent
des goûts, des motivations et des comportements différents.
La segmentation est une méthode de découpage du
marché (ou d'individus) en sous-ensembles appelés segments (ou
groupes de consommateurs) distincts et homogènes.
Cette méthode permet aux entreprises de
sélectionner des marchés cibles et de mettre en place une
politique marketing efficace, c'est-à-dire d'élaborer un mix
approprié pour chaque segment ainsi défini.
On peut parler de segments de consommateurs ou de segments de
produits.
· Le segment de consommateurs :
consiste à regrouper les consommateurs selon des critères
spécifiques (caractéristiques démographiques,
économiques, goûts, habitudes d'achat).
· Le segment par produits :
consiste à segmenter les ventes d'un produit générique en
sous-groupes : par exemple, le marché des laitages peut être
subdivisé en yaourts, lait, boissons lactées, desserts
lactés, etc.
b) Pourquoi segmenter un
marché ?
Une entreprise, pour prospecter sur un marché quel
qu'il soit, doit adapter ses produits à la demande de la
clientèle.
L'entreprise peut ainsi définir des segments, de plus
en plus différenciés et ciblés sur des besoins
spécifiques, donc présentant des produits plus faciles à
vendre.
Ainsi, les produits (ou services) fabriqués par les
entreprises et proposés aux consommateurs le sont avec des options
variables à l'infini ou presque.
c) Choix des critères de
segmentation
Une segmentation efficace doit être à la fois
pertinente, mesurable, accessible et rentable.
1 - LA PERTINENCE
Une segmentation est pertinente si les segments
diffèrent les uns des autres sur des aspects directement liés au
comportement du consommateur vis-à-vis du produit
considéré.
Les segments obtenus grâce aux différents
critères choisis doivent donner lieu à des politiques distinctes.
2 - LA MESURABILITE
La segmentation doit donner lieu à des segments
mesurables c'est-à-dire sur lesquels on peut dénombrer les
individus qui les constituent.
On doit pouvoir identifier concrètement les individus
qui en font partie et évaluer concrètement la taille de segments
en nombre de personnes, revenus...
3 - L'ACCESSIBILITE OU LA
VALEUR OPERATOIRE
Le segment doit pouvoir être atteint par des actions
marketing spécifiques. La segmentation en sera d'autant plus efficace.
4 - LA RENTABILITE
Les groupes ainsi définis doivent être
substantiels, et donc suffisamment importants, pour justifier une offre
adaptée et pour que les coûts sur les segments soient
compensés par des recettes.
4.1- Application
Prenons l'exemple du marché de la chaussure.
Le schéma suivant concerne le marché global de
la chaussure subdivisé en plusieurs segments relativement
homogènes.
Bon MarchéDe luxe
Chaussure pour dames
|
Chaussure pour dames
|
Marché global de la chaussure
Chaussure pour hommes
|
Chaussure pour hommes
|
Chaussure pour enfants
|
Chaussure pour enfants
|
Les 2 critères de segmentation utilisés dans cet
exemple sont :
· Le sexe et l'âge : ils correspondent au
marché
· L'autre critère utilisé est le prix sur
le marché (bon marché ou de luxe) : il correspond au
produit
d) Les variables de la segmentation
Une fois le type de besoin identifié, il faut
définir un segment correspondant et mettre en évidence ses
caractéristiques.
Pour cela, on utilise des variables de segmentation qui se
regroupent en 3 catégories :
· celles qui relèvent des besoins,
· celles qui relèvent des comportements
· et celles qui relèvent des
caractéristiques des individus
I.1.5. Différentes
nuances sur le marché
a) Distinction entre marché actuel
et marché potentiel
Le marché actuel correspond
aux ventes effectivement réalisées par l'ensemble de la
profession (l'entreprise et ses concurrents) auprès des clients du
produit concerné. Il comprend les consommateurs actuels, ceux qui
consomment ou ont consommé un des produits de l'entreprise.
Le marché potentiel :
correspond aux ventes pouvant être réalisées par l'ensemble
de la profession auprès des clients du produit et des non consommateurs
relatifs (NCR). Ce marché comprend les consommateurs potentiels,
c'est-à-dire ceux qui sont susceptibles d'utiliser le produit soit parce
qu'ils en ont besoin, soit parce qu'ils consomment des produits similaires ou
concurrents de l'entreprise.
b) Distinction entre marché AMONT
ET AVAL
Le marché amont est
constitué des fournisseurs de l'entreprise
Le marché aval est le
marché des clients.
c) Les différents états d'un
marché
§ Un marché est
« ouvert » : aucune marque ne domine,
c'est-à-dire qu'aucune marque n'occupe une position concurrentielle
dominante. Toutes les marques ont donc les mêmes chances de se
développer sur le marché.
§ Un marché est
« fermé » : 1 ou 2 marques dominent le
marché. Tendance de monopole ou d'oligopole. Il est impossible aux
autres marques de s'y développer.
§ Un marché fragmenté : de nombreuses
marques se partagent le marché
Et aussi :
· Oligopole : se dit d'un marché sur lequel
se trouvent un nombre très faible d'offreurs (vendeurs) et un nombre
important de demandeurs (clients). On parle aussi de marché
oligopolistique. Par exemple, la téléphonie mobile en RD Congo
où 4 offreurs (Vodacom, Orange, Airtel et Tigo) offrent leurs services
à des millions de demandeurs (clients).
· Oligopsone : c'est un marché sur lequel il
y a un petit nombre de demandeurs pour un grand nombre d'offreurs. C'est une
situation asymétrique de celle d'oligopole.
· Monopole : il n'y a qu'un offreur (vendeur ou
producteur). Par exemple, Microsoft (pour les PC) est en situation de
quasi-monopole parce qu'il domine très largement le marché.
· Monopsone : désigne un marché sur
lequel il n'y a qu'un seul demandeur qui se trouve face à un grand
nombre d'offreurs. C'est une situation asymétrique à celle de
monopole.
· Duopole : 2 vendeurs (entreprises offrant un
même produit ou service) occupent le marché. Par exemple,
Microsoft (PC) et Apple (Mac).
· Duopsone : deux demandeurs ou acheteurs se
trouvent face à un grand nombre de vendeurs. C'est la situation inverse
du duopole.
· Atomisé : un marché est
« atomisé » lorsque plusieurs marques à
faibles parts de marché se partagent le marché. Par exemple, le
marché des savons solides et liquides et les gels douche sur lequel une
douzaine de marques se partagent le marché.
Remarque : les cas de monopole ou de duopole peuvent
donner lieu à des ententes entre les entreprises ou à un abus de
position dominante.
d) Les subdivisions du marché
Lorsqu'une entreprise cherche à analyser un
marché sur lequel elle est présente ou sur lequel elle souhaite
entrer, elle a tout intérêt à définir ce
marché de manière très large en y incluant, non seulement,
les produits concurrents des siens mais également ceux qui sont
susceptibles de s'y substituer parce qu'ils répondent aux mêmes
besoins.
Ainsi, le marché d'une entreprise se divise en 4
parties :
Le marché de l'entreprise se compose de l'ensemble de
ses clients finaux ou consommateurs finaux.
Le marché de la concurrence est constitué des
acheteurs et des consommateurs du produit (ou du service) concurrent.
Le marché des non-consommateurs relatifs
(NCR) comprend les personnes qui n'ont pas encore acheté le produit
de l'entreprise mais qui sont susceptibles de l'acheter et de le consommer sous
certaines conditions (par exemple : baisse des prix...). Les
non-consommateurs relatifs peuvent être catégorisés en
deux :
- Les involontaires qui ne peuvent consommer
certains produits pour des raisons de pouvoir d'achat insuffisant ou de manque
d'information ;
- Les volontaires qui refusent de consommer
certains produits pour des raisons culturelles, sociales et psychologiques.
Les non-consommateurs absolus (NCA) : ce sont les
personnes qui n'achètent pas le produit (mais qui pourraient le faire
éventuellement) mais qui ne le consommeront jamais. Par exemple, les
non-voyants peuvent acheter une voiture pour l'offrir mais ne pourront jamais
la conduire. Les NCA ne deviendront jamais clients de l'entreprise pour des
raisons physiques, morales ou religieuses.
NB : Pour agrandir son marché, une entreprise doit
attirer les clients des entreprises concurrentes et des NCR.
e) La structure du marché
Schéma
Population totale
Marché Actuel de la concurrence
|
|
Marché Actuel de l'entreprise
|
|
NCR
Non-Consommateur Relatif
|
NCA
Non-Consommateur Absolu
|
Marché potentiel de la
profession
Marché actuel de la profession
Marché théorique de
la profession
NB : Prospect de l'entreprise = NCR + marché
actuel de la profession
I.2. GENERALITES SUR LE
MOBILE-BANKING
I.2.1. Définition du
concept Mobile-Banking
Les banques mobiles (en anglais : Mobile Banking)
correspondent aux services ?nanciers (consultation des soldes, transfert des
sommes, paiement de factures13(*)) accessibles par un téléphone portable
ou un autre appareil portable connecté à la Toile. La
complexité de ces services varie entre de simples textos jusqu'aux
applications en ligne.
Elles sont populaires dans les pays dont la plupart de la
population manque de compte bancaire et où les banques physiques ne se
trouvent que dans les grandes villes. Les banques mobiles ont connu un essor en
Afrique où elles ont apporté un grand changement
socioéconomique à des millions des gens, autrement à
l'écart des services bancaires, ont pu envoyer et recevoir de
l'argent.
I.2.2. Intérêt du
Mobile-Banking en Micro-finance
Le Mobile Banking est basé sur l'idée d'utiliser
en micro-finance un moyen de communication, le téléphone
portable, qui s'est très fortement répandu ces dernières
années, pour :
faciliter l'accès aux services financiers des
populations non bancarisées ;
diversifier et améliorer l'offre de services
financiers auprès de la clientèle actuelle ;
réduire les coûts de transaction pour les
clients comme pour les institutions financières dans les zones
éloignées ;
sécuriser les transactions financières dans des
contextes, notamment ruraux, où les autres moyens de communication
(connexions internet, lignes de téléphonie fixe, etc.) sont
inopérants et ne permettent pas de lien en continu (et donc de suivi)
vers les systèmes d'information et de gestion des institutions
financières.
La forte pénétration de la
téléphonie cellulaire fait de cet outil technologique un
véhicule particulièrement intéressant pour atteindre une
population et des zones géographiques n'ayant pas ou peu accès
à des services financiers de base, mais où l'usage de la
téléphonie mobile est maintenant très répandu.
CHAPITRE DEUXIEME.
PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
II.1. PRESENTATION DE LA CITE
D'UVIRA
1.1. HISTORIQUE
La cité d'Uvira est située dans le
territoire d'Uvira, la province du Sud-Kivu en République
Démocratique du Congo ; elle est limitée :
- A l'est par le lac Tanganyika ;
- A l'ouest par la chaîne de montagnes mont
MITUMBA ;
- Au nord par la cité de KAGANDO et la
frontière de KAVIMVIRA ;
- Au sud par le port de KALUNDU.
Elle a une superficie estimée à 16km²,
cette cité se trouve entre 13° et 15° de latitude au nord
et de 28° et 10°C de longitude et elle se situe à au moins
780 m d'altitudes.
1.2. RELIEF
Le relief de la cité d'Uvira est dominé par
une surface plane variant entre 780 et 900m de dessus de niveau de la
mer, il est à signaler aussi le type de relief de basse et de
moyenne altitude, L'agriculture de différentes essences culturelles
trouvés des conditions favorable , surtout adaptées à
la culture des arbres.
1.3. SOLS
On rencontre une diversité des sols dans la
cité d'Uvira, c'est le cas notamment du sol argileux abondant
dans la partie montagneuse et le sol alluvionnaire très abondant
dans le bas fort comme ayant été déposées
pendant les périodes glaciaires et pluviales du quaternaire.
Les alluvions lacustres sont de deux types :
- Celles qui forment les terrasses,
- Celles qui couvrent les fonds du Tanganyika.
Ce sol étant fait partie des sols fourrages mais
agricoles , riche en oxyde de fer , sableux en surface , argileux en
profondeur.
1.4. CLIMAT
La cité d'Uvira connaît deux saisons
à savoir :
· La saison de pluie qui dure environ huit mois
allant d'octobre à mai ;
· La saison sèche allant de juin à
septembre, incluant les températures variant suivant les saisons et
le relief.
Elles sont maxima pendant la saison sèche et
sont de l'ordre de 20° à 30° dans la plaine et de
15° à 25° dans les hauts plateaux.
1.5. VEGETATION
La végétation est originellement formée
des savanes boisées , herbeuses et des forêts claires le
long de la rivière RUZIZI qui est en constante dégradation
en raison de la déforestation et de l'apprivoisement de sol et
pourtant, le paysage est de plus en plus vide. Sur le plan
systématique exploitation n'a jamais eu lieu car le nombre
d'arbres plantés est trop limité par rapport à la
végétation .
1.6. HYDROGRAPHIE
Marquée par la présence de plusieurs cours
d'eau et de ruisseaux , l'hydrographie de la cité d'Uvira est plus
riche et dominée par la présence du lac Tanganyika .
Elle comprend les cours d'eau suivants :
Du port de KALUNDU à KAMANYOLA nous
comptons :
- KALIMABENGE, MULONGWE, KAMVIMVIRA, KAWIZI, RUZIZI, ZENGEZA
et KAMANYOLA.
1.7. ASPECTS POLITIQUE
ADMINISTRATIF
La cité d'Uvira est dirigée par un chef de
cité qui est secondé par un chef de cité adjoint
d'Uvira. La cité administrative et des affaires est également
devenu un centre universitaire, il est aussi le chef-lieu du territoire
de même nom.
La cité d'Uvira est subdivisée en quartiers
puis en avenues qui, à leur tours sont subdivisés en
cellules ; elle compte au total 14 quartiers et 182 avenues.
Les 14 quartiers sont : KABINDULA, KABUNGULU, KASENGA,
KAVIMVIRA, MULONGWE, ROMBE I, ROMBE II, SONGO, RUGENGE, KIBINDULA,
NYAMIANDA, KAKOMBE, KIBONDWE et KIMANGA.
1.8. POPULATION
La population d'Uvira est installée sur le sol
des BAVIRA et sa population s'élève à 225.213
habitants. Uvira est constitué des populations autochtones dont
les BAVIRA et les BAFULIRU ainsi que les populations
étrangères mais ainsi des autres tribus congolaises.
1.8.1. POPULATION AUTOCTHONE
a. LES BAVIRA : ils occupent la chefferie de Bavira
qui s'étend de MAKOBOLA jusqu'à KAWIZI et sont
caractérisés par leurs langue « le
KIVIRA ». Les BAVIRA vivent de la pêche.
b. LES BAFULIRU : ce peuple vit
généralement sur les régions montagneuses de la bande
Ouest de l'axe sentier UVIRA- BUKAVU comprises entre les rivière
KAWIZI et LUVUNGI . Les BAFULIRU vivent de l'élevage et de
l'agriculture. Ils parlent la langue « FULIRU » qui les
caractérise.
1.8.2. AUTRES TRIBUS CONGOLAISES
Dans la cité d'Uvira , il existe également
d'autres tribus qui constituent un groupe important contribuant au
gonflement démographique de la cité ; Nous avons entre
autre :
- Les Babembe, Balega, Bashi, Banyindu, Bazimba, Baluba,
Bakongo, Baluba, etc.....
1.8.3. POPULATION ETRANGERE
En dehors des peuples autochtones et des autres tribus
congolaises , l'on rencontre des étrangers dans la cité
d'Uvira venus de pays voisins dont principalement les Rwandais et les
Burundais.
1.8.3.1. REPARTITION DE LA POPULATION ET DENSITE
La cité d'Uvira est peuplée comme nous
l'avions souligné au paravent, soit 225.213 habitants sur 16
km² avec une densité qui est estimée à 14076
habitants par km² tel qu'indique le tableau ci - dessous :
SUBDIVISION ADMINISTRATIVE
|
POPULATION CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE
|
TOTAL
|
CITE D'UVIRA
|
H
|
Fe
|
G
|
Fi
|
T
|
H
|
Fe
|
G
|
Fi
|
T
|
39.182
|
46.481
|
66.795
|
72.042
|
224500
|
186
|
138
|
173
|
216
|
713
|
225.213
|
Sources : Rapport de la cité d'Uvira 2014
La population de la cité d'Uvira
s'élève à 225.213 dont 39.182 hommes , 46.481 femmes ,
66.795 garçons et 72.042 filles constitués essentiellement
des nationaux et d'autre part 713 étrangers dont 186 hommes ,
138 femmes , 173 garçons et 216 filles majoritairement des pays de
grands lacs.
1.9. ASPECTS
SOCIO-CULTURELS
Il est important d'avoir un minimum d'infrastructures
sociales et culturelles pour rendre attractif le milieux ; ces
facilités concernent notamment : l'accès à l'eau
potable, à l'énergie, au service médical ;
à un enseignement de qualité, à l'information et au
loisir.
1.9.1. L'EAU POTABLE
A Uvira , la situation de la dotalité de l'eau pose
encore problème bien que la cité soit servie en eau potable
par la société REGIDESO. La population de la cité
d'Uvira se sert plus d'eau de cette société par rapport
à celle se trouvant du côté du mont MITUMBA , qui
parfois reçoit l'eau d'une manière
irrégulière.
Voilà pourquoi, les habitants de ces quartiers
doivent traverser la route nationale n° 5 pour chercher de l'eau
auprès des détenteurs des robinets où ils doivent donner
en échange des pierres, d'autres habitants n'étant pas
à mesure de s'abonner à la REGIDESO ne font que recouvrir
aux eaux des rivières pour faire soit la cuisine , soit
encore la lessive de leurs habits et la propreté de leurs corps.
C'est le cas de la rivière KALIMABENGE et MULONGWE
qui ne sont pas propres pour l'utilisation domestique, ces eaux des
rivières devraient subir un traitement pour les rendre potables.
Malheureusement , ces mêmes rivières sont utilisés
comme des dépotoirs public de la cité d'Uvira et c'est ce
qui est à la base des maladies dont souffre la population qui
consomme cette eau.
1.9.2. L'ENERGIE
Comme toutes les villes et les cités de la RDC, Uvira
figure parmi celles qui utilisent l'énergie pour les
différents travaux, Bien que cela se fasse d'une manière
discriminatoire avec le fameux système qui vient de rendre de
plus en plus le cout de l'énergie très exorbitant et ne
profite que soit aux agents ou aux gens détenant les avoirs
suffisants.
1.9.3. L'ENSEIGNEMENT
La scolarité des enfants demeure la
préoccupation majeure de l'Etat congolais mais aussi et surtout
des parents qui comprennent que l'investissement en des hommes vaux
mieux que l'investissement en matériel de luxe. Les parents cherchent
aujourd'hui à donner l'image de la ville à la cité
d'Uvira. Cette dernière se matérialise par la création de
plusieurs écoles, universités et instituts d'enseignement
supérieur. Les écoles maternelles, primaires, secondaires et
humanitaires sont regroupées en 7 réseaux à
savoir :
1. Les écoles conventionnées
catholiques ;
2. Les écoles conventionnées
protestantes ;
3. Les écoles conventionnées
KIMBANGUISTE ;
4. Les écoles conventionnées
Orthodoxes ;
5. Les écoles conventionnées
islamiques ;
6. Les écoles non conventionnées au
officielles gérées par l'Etat ;
7. Les écoles privées agrées ou non
agréés par les particuliers ;
1.9.4. LA RELIGION
Les habitants d'Uvira sont regroupés en plusieurs
religions de leurs choix, parmi lesquelles nous trouvons :
- Les chrétiens (catholique et protestant) ;
- Les musulmans ;
- Les autres religions
1.10. ASPECTS ECONOMICO-
FINANCIERS
Les activités économico-financières de
la cité d'Uvira reposent sur plusieurs secteurs de la vie dont les
plus importants sont l'agriculture, l'élevage, la pèche,
l'artisan et le commerce.
1.10.1. AGRICULTURE
L'agriculture est l'activité primordiale dans les
zones rurales. Bon nombre de personnes dans le monde dépendent de
l'agriculture pour la plus grande partie de leurs revenus, l'agriculture
reste la seule activité dans laquelle nous assistons à un
taux élevé de la pratique d'une manière rudimentaire
à cause de la non implication de l'Etat pour la modernisation.
Les principales cultures pratiquées sont : La culture de
manioc, la culture des patates douces, la culture d' haricot, la culture de
tomates, etc.
L'apport de l'agriculture n'est pas visible car son
rendement n'est pas converti directement en monnaie pour qu' elle soit
appréciée à sa juste valeur sur base de sa
contribution au développement socio-économique, étant
donné qu'elle est souvent utilisée pour l'auto substance de
ménage.
Tableau N° 2 : Statistique de la production
dans la cité d'Uvira
|
Nombre des plantes
|
Superficie / hectare
|
Production en tonne
|
Rendement en kg / hectare
|
Manioc
|
70.504
|
33.814
|
346.784
|
14.60
|
Maïs
|
25.166
|
10.679
|
13.192
|
1.176
|
Haricot
|
18.464
|
8.581
|
11.210
|
1.488
|
Riz
|
5.610
|
3.821
|
3.995
|
1.597
|
Sorgho
|
4.970
|
676
|
367
|
818
|
Patate douce
|
3.510
|
1.282
|
4.501
|
3.957
|
Banane
|
9.703
|
2.330
|
6.372
|
3.002
|
arachide
|
20.285
|
4.108
|
3.210
|
798
|
Tomate
|
12.500
|
407
|
4.970
|
7.707
|
Oignons
|
1.486
|
128
|
720
|
5.000
|
Choux
|
107
|
20
|
22
|
3.200
|
Aubergine
|
1.188
|
80
|
67
|
986
|
Source : Rapport des bureaux des
services du territoire d'Uvira, 2009
1.10.2. ELEVAGE
La population d'Uvira n'est pas un peuple pasteur mais
suite aux influences de la tribu soeur, les BAFULIRU et des autres tribus
qui pratiquent l'élevage, la population s'habitue à pratique
l'élevage des animaux.
1.10.3. LA PECHE
La pêche est l'activité principale des
BAVIRA, elle est pratiquée sur le lac Tanganyika, les
matériels qu'ils utilisent sont du type artisanal mais aussi
moderne comme par exemple les filets et les hors borts, c'est une
activité pratiquée essentiellement par les hommes14(*).
1.10.4. ARTISANAT
Il y a aussi une source des revenus non
négligeable du milieu, c'est l'artisanat. Il concerne surtout la
poterie, le tissage, le forge, la scriptural, la menuiserie, la
maçonnerie, la réparation des montres, radio,
téléphones, etc....
1.10.5. COMMERCE
Les activités commerciales sont exercées par
les femmes et les hommes mais beaucoup de femmes s'adonnent au commerce
ambulatoire. les grands commerçants de la place
préfèrent les marchandises en provenance des pays
asiatiques et des pays voisins tels que la Tanzanie, le Burundi,
l'Ouganda, etc.
Par rapport aux produits européens et
américains qui coûtent trop cher sur le marché .
1.10.6. TRANSPORT ET COMMUNICATION
Le problème de transport et de la communication
connait une nette amélioration par rapport aux années
antérieures suite à l'arrivée des entrepreneures oeuvrant
dans le domaine des agences de transport et de communication.
1.10.6.1. TRANSPORT
Les principales liaisons entre Uvira et d'autres milieux
se font par voie aérienne, routière et lacustre.
· La voie aérienne n'est pas vraiment
exploitée par le public suite au manque même d'un
aérodrome dans la cité sauf qu'il y a une piste
privée exploitée exclusivement par la MONUSCO. Cette
dernière est située à KAVIMVIRA sur la route qui
mène vers le Burundi, mais il est aussi à signaler que
l'espace de l'école primaire MUNANIRA sert de piste pour certains
services de l'Etat.
· Le transport routier: l'axe UVIRA - FIZI est
dans un état de délabrement total malgré la
réhabilitation de la route faite par l'ONG ACTED et l'office des
routes.
· L'axe UVIRA - BUKAVU via le RWANDA reste la
route la plus fréquentée pour le transport de personnes suite
à la situation de la route de NGOMO, mais il n'est pas à
exclure que la route de NGOMO sert principalement pour le transport de
biens.
· Le transport lacustre: s'effectue entre UVIRA -
KALEMIE, UVIRA - MOBA, UVIRA - TANZANIE et UVIRA - ZAMBIE.
Le lac Tanganyika est navigable et relie la
cité d'Uvira à la province du KATANGA ( port de KALEMIE ,
KABIMBA , MOBA ) et les pays voisins comme la TANZANIE (port de
KIGOMA) , la ZMBIE ( port de MPULUNGU).
1.10.6.2 COMMUNICATION
La communication est rendue possible grâce à
l'arrivée des sociétés de
télécommunication qui sont venues depuis 1996 pendant les
guerres. Il s'agit de VODACOM, AIRTEL, CCT comme réseaux nationaux et
quelques réseaux étrangers comme UCOM, LEO, MTN, AFRICEL etc.
2.2. PRESENTATION D'AIRTEL
1. Historique de la
société Airtel
Celtel Congo (RDC) Sarl était une filiale de Celtel
International ex MSI (Mobile System International). Celtel International est un
groupe Anglo-Hollandais avec différents partenaires qui sont VODAFONE
(60%), ALKANG GROUP EFP-HERMES, VIVENDI UNIVERSAL, BANQUE DU CAIRE. Les
différents partenaires de Celtel International sont AIG infrastructure
Fund, CitiGroup, GE Capital, MITSUI, Basseme Venture Parthers, PalioFmo aux
Pays-Bas, DEG, en Allemagne, et OLD MUTUALASS et MONOGERMETT en Afrique du
Sud.
Le Groupe Celtel International, MSI (Mobile System International)
Anglo-Hollandais est connu à partir des années 1998 mais il
existait bien avant, car une des filiales Celtel fonctionnait
déjà en Ouganda depuis 1996.
Celtel faisait du Group MSI-Cellular Investissements qui a obtenu
des licence de la part de 13 gouvernements d'Afrique. La société
MSI-Cellular Investissements dont le Docteur MOHAMED IBRAHIM est le fondateur,
est rapidement devenu un acteur clé de ce secteur.
Né au Soudan en 1946, le Docteur Mohamed IBRAHIM a
vécu en Egypte où il a entamé des études
d'ingénieurs. Il les poursuivit en Angleterre où il se
spécialisa en téléphonie mobile.
Au début des années 80, il devient Directeur
Technique chez CELLINT, filiale de BRITISH TELECOM, qui développe le
premier réseau cellulaire au monde.
En 1989, il fonde sa propre société de conseil
Mobile System International (MSI) et élabore un logiciel qui permet de
maximiser, d'optimiser la conception du réseau de
téléphonie mobile. Arrivée au top niveau de la
technologie, MSI va conseiller des clients en Europe, en Asie et en
Amérique.
L'Afrique n'est pas oubliée pour autant. En 1988, le
Docteur Mohamed Ibrahim va créer à Amsterdam et à Londres
une filiale, MSI-Cellular Investissement qui se consacrera au
développement du réseau GSM sur le continent. Le premier pays
d'implantation sera l'Ouganda. MSI-CI s'est retrouvé dans 13 pays
d'Afrique Subsaharienne.
La stratégie de Mohamed Ibrahim s'est
révélée fructueuse, avec une croissance supérieure
à 40% par an et est solidement soutenue par un panel d'investisseurs.
Après la crise politique qui a instabilisé l'Est de
la RDC et précisément dans la Province du Sud Kivu, Celtel a vu
le jour en 2003. Le Sud Kivu par rapport à d'autres Provinces est parmi
les dernières où Celtel a été installé tout
cela à cause de cette crise politique.
§ GENESE DE CELTEL CONGO (RDC) SARL
La société Celtel Congo (RDC) Sarl fut
créée en date du 11 août 1999 sous la forme d'une
société Privée à Responsabilité
Limitée dénommée « CELTEL SYSTEM INTERNATIONAL
CELLULAR INVESTISMENT BV et Monsieur Emmanuel KOLADE.
Il faudra noter qu'en droit congolais, la société
commerciale est avant tout un contrat entre deux ou plusieurs personnes. C'est
pourquoi une seule personne même morale ne peut constituer une
société commerciale au Congo. C'est ce qui explique pourquoi MSI
était tenue de s'associer à Monsieur Emmanuel KOLADE pour la
création de la société Celtel.
A sa constitution, le capital social de Celtel Sprl est
fixé à 500.000 FC (cinq cent mille francs congolais) comprenant
500 parts sociales d'une valeur nominale de 1000 FC chacune et réparti
comme suit :
- MSI : 499 parts sociales, soit 99,99%
- Emmanuel KOLADE : 1 part sociale, soit 0,01%
En date du 5 mai 2000, une Assemblée
Générale Extraordinaire des associés modifia la raison
sociale (dénomination sociale) de Celtel Sprl en Celtel Congo (RDC) dans
le but de la conformer aux documents de la société qui
l'identifiaient déjà ainsi.
Le 29 septembre 2005, le Group Celtel International est
racheté par la société Koweïtienne Mobile
Télécommunications, M.T.C. Cette dernière est un
opérateur leader de téléphonie mobile et transfert de
données couvrant 5 pays du Moyen Orient et 17 pays d'Afrique
Subsaharienne.
§ LA LICENCE DE CONCESSION DES SERVICES PUBLICS
DES TELECOMMUNICATIONS
En date du 28 décembre 1999, Celtel Congo (RDC) Sprl a
obtenu une licence de concession des services publics des
télécommunications auprès du Ministère des PTT sous
le numéro 002/1/DRT/013/GSM-9/99. L'octroi de licence fut
subordonné au paiement au Trésor Public Congolais par Celtel
Congo (RDC) Sprl d'un montant de 15.000.000 $ US (quinze millions de dollars
américains) non remboursable.
Cette même licence a soumis Celtel Congo (RDC) Sarl
à un programme d'exécution des infrastructures du réseau
GSM comprenant un plan de couverture des grandes villes de la République
Démocratique du Congo en 27 mois. Elle a également exigé
que la société ait la forme d'une Société par
Actions à Responsabilité Limitée.
§ TRANSFORMATION DE CELTEL CONGO RDC SPRL EN
SARL.
Aux termes de l'article 8 de la licence susmentionné,
Celtel était tenue, avant la fin de la première année
d'exploitation, de se transformer en une Société par Actions
à Responsabilité limitée et d'instituer un partenariat.
Cette exigence est même consacrée par la loi-cadre n°013/2002
sur les télécommunications en République
Démocratique du Congo, en son article 19 alinéa 3, qui
dispose : « Sans préjudice des accords et concession,
doit avoir la forme d'une société par Actions à
Responsabilités Limitées `` SARL'' et dont au moins 30% du
capital sont détenus par les personnes morales ou physiques congolais,
5% de cette quotité devant être réservés aux
travailleurs ».
C'est en exécution de cette obligation qu'en date du 09
avril 2001, l'Assemblée Générale Extraordinaire des
associés a décidé la transformation de Celtel Congo (RDC)
Sprl en Celtel Congo (RDC) Sarl. Cette Assemblée a également
autorisé l'augmentation du capital qui passait de 500.000 FC(cinq cent
millions de Francs Congolais) à 100.000.000FC (cent millions de Francs
Congolais) soit l'équivalent de 1.009.761 USD (un million neuf mille
sept cent soixante et un dollars américains), à la date de cette
Assemblée, tandis qu'elle a admis au sein de la société de
nouveaux associés. Ainsi, le capital était désormais
représenté par 100.000 actions d'une valeur nominale de 1000 FC
chacune et reparti comme suit :
1. MSI (RDC) B.V : Soixante-neuf mille neuf cent
quatre-vingt-quatorze actions soit soixante-neuf millions neuf cent
quatre-vingt-quatorze mille francs congolais ;
2. PATERNERSHIP INVESTMENTS SPRL : trente mille actions,
soit trente million de francs congolais ;
3. John David Mc DONALD : Une action, soit mille francs
congolais ;
4. Emmanuel KOLADE : Une action, soit mille francs
congolais ;
5. Kamiel KOOT : Une action, soit mille francs
congolais ;
6. Alan GRAY : Une action, soit mille francs congolais.
En vue de se conformer aux exigences de la licence de concession
des services publics de télécommunications, PATERNESHIP
INVESTISMENTS SPRL, personne morale de Droit Congolais ne fut admis comme
actionnaire dans la SARL. Il restait à faire participer dans le capital
social les travailleurs de la société, ainsi qu'en dispose la
loi-cadre sur les télécommunications.
La loi congolaise requérant pour la création d'une
SARL l'autorisation du chef de l'Etat sous forme de décret, le
décret présidentiel, autorisant la transformation de la
Société Privée à Responsabilité
Limitée, Celtel Congo en une Société par Action à
Responsabilité Limitée sous la même dénomination,
est intervenu le 13 mars 2003 et publié dans le Journal Officiel de RDC
n°8 du 15 avril 2003.
§ CHANGEMENT DE LA MARQUE COMMERCIALE CELTEL A
ZAIN
Le 1er août 2008, les abonnés, les
partenaires et le personnel Celtel ont célébré un moment
important dans la vie de cette société. Le groupe Zain,
opérateur de télécommunications mobiles de
référence avec plus de 50 millions de clients dans 22 pays au
Moyen-Orient et en Afrique, a annoncé le 1er août 2008,
le changement de marque de toutes ses activités en Afrique :
« Celtel » la marque la plus appréciée en
Afrique, devient « Zain ». Cette opération
d'envergure, lancée simultanément dans tous les pays où le
groupe est présent, coïncide avec la connexion de l'Afrique et du
Moyen-Orient à travers le Réseau Unique, premier réseau
sans frontières au monde.
La nouvelle marque ainsi que son slogan " Un Monde
Merveilleux" capturent l'énergie, l'inspiration et la
diversité de ses employés, ses clients, ses partenaires, ainsi
que de ses actionnaires. Zain en arabe veut dire " beau, bon et
merveilleux ", un prolongement de la signature de Celtel, "La vie en Mieux ".
Le logo de la marque Zain, représente l'Eclat, le Coeur et
l'Appartenance.
Par ailleurs, la marque Zain représentait une valeur forte
et permettait à l'Afrique de partager avec le monde sa réussite.
Zain a amélioré la prestation de services de différentes
opérations de Celtel en Afrique, a augmenté les
bénéfices pour les employés de Celtel ainsi que ses
partenaires externes.
En République Démocratique du Congo, cet
événement a été célébré avec
faste, à l'occasion d'une conférence de presse, Tiemoko
Coulibaly, Directeur des opérations Afrique Francophone de Zain, a
expliqué à la presse, l'importance de l'Afrique, et de la RD
Congo de faire partie de la communauté de Zain, une marque
internationale, reliant l'Afrique, le Moyen-Orient et le monde.
Tiemoko Coulibaly est revenu sur les valeurs fortes que représente la
nouvelle marque.
Le Directeur Général de Zain Congo (RDC), Antoine
PAMBORO, faisant une déclaration à la presse, a expliqué
avec émotion le passage de Celtel à Zain. Zain Congo(RDC) se
lance avec un héritage de 44% de parts de marché en RD Congo, 2,8
millions de clients actifs, une politique de responsabilité sociale bien
ajustée avec impact direct sur la communauté locale, une
entreprise citoyenne (versement d'impôts), pour Antoine PAMBORO, la
marque Zain, a renforcé les valeurs de Celtel.
Dès le 1er août 2008, la marque Zain est
devenue présente dans toutes les publicités, les cartes SIM, les
brochures, les uniformes des employés, les comptoirs de magasins. Les
véhicules de services et cartes de visites tant en RD Congo que dans
toute l'Afrique.
Celtel Congo, « la vie en
mieux » devient Zain, « un
monde merveilleux », le logo et les couleurs sont
changées (le jaune, rouge devient noire, verte et mauve).
§ CHANGEMENT DE LA MARQUE COMMERCIALE ZAIN A
AIRTEL
Le 10 juin 2010, le Groupe BhartiAirtel rachète les
opérations Zain dans 15 pays d'Afrique.
La marque Airtel est officiellement lancée le 19 novembre
2010 en Afrique avec comme vision : faire de Airtel la marque la plus
aimée des Africains dans leur quotidien d'ici 2015.
Le Groupe BhartiAirtel Airtel a été fondé
par son Chairman, Sunil Bharti Mittal et dont le premier signal du
réseau a été lancé à New Delhi en 1995. Le 9
décembre 2010, la marque Airtel est officiellement lancée en
République Démocratique du Congo. Près de 400 millions de
dollars seront investis en RDC pour rendre la communication accessible à
tous et ainsi désenclaver les territoires les plus
éloignés du pays.
II.2. Objectifs et Missions de
la société Airtel
II.2.1. Objectifs
L'objectif majeur d'Airtel (RDC) est de maintenir le leadership
sur le marché de la télécommunication en offrant les
meilleurs services aux prix fortement compétitifs jusqu'au plus
démunis au sein de la population congolaise.
Les objectifs spécifiques se résument comme
suit :
Développer et étendre ses opérations de
téléphonie cellulaire partout dans les coins de la RDC province
en assurant les liaisons téléphoniques fiable ;
Contribuer à l'effort au développement tant social
que économique de notre pays en général ;
Positionner Airtel en tant que marque international connue par
la qualité de son service pour l'étendue de son réseau et
pour son service clientèle. Grâce à son image Airtel, elle
a pour objectif d'accroitre la fidélité de sa clientèle et
de l'étendre
Pour ce faire, Airtel (RDC) Sarl a recruté un personnel
hautement qualifié dont les spécificités s'articulent un
schéma optimal ci-dessus :
1. Le recrutement doit être objectif et répondant
avec efficience aux aspirations de la société ;
2. Les gens recrutés subissent continuellement des
formations de perfectionnement pour non seulement parfaire leurs connaissances,
mais aussi acquérir des méthodes de gestion moderne des
entreprises ;
3. Le système de rémunération doit permettre
à chacun des agents à mieux s'épanouir sur le plan social
et pouvoir constituer un système d'épargne. Signalons en passant
que Airtel RD Congo est l'une des entreprises qui dispense les meilleurs
salaires à ses employés ;
4. Les conditions de travail optimales dont
l'environnement ;
5. La discipline et le dévouement dans le
travail ;
6. L'esprit est un élément majeur et essentiel de
réussite et de prospérité ;
7. Les relations de travail, les perspectives d'avenir, les
chances et opportunités de promotion et tous les autres avantages
qu'offre Celtel constituent des atouts majeurs pour les employés.
II.2.2. Missions
La mission d'Airtel c'est d'être le plus attrayant en RDC
et précisément à Bukavu, en mettant une technologie
rapide, claire et fiable à la disposition d'une population dynamique. A
ceux qui aspirent à accomplir davantage des projets d'avenir dans leur
vie et au sein de leur communauté Airtel Uvira offre un accès
aisé à la communication, à travers les vastes
étendues de la province du Sud-Kivu, les soutiens de communautés
locales et le développement des soins de santé.
II.3. Occupation spatiale
Le siège social est établi à Kinshasa,
Immeuble IMMO-INVEST, n°1, sise au coin des avenues ex Baron Jacques, du
Bas-Congo et de la République du Tchad, Commune de la Gombe ; NRC
47889 Id. Nat. N35384Z. N°Impo, TM K02A007RB.P 1201 Kinshasa1,
République Démocratique du Congo.
Airtel (RDC) Sarl est présente dans les provinces du pays
avec la vocation de couvrir toute l'étendue de la République.
Le pays était alors divisé en cinq régions
avec cinq sièges :
Kinshasa qui contrôle les provinces de Kinshasa,
Bas-Congo, Equateur et Bandundu ;
Le Grand Kasaï qui comprend les provinces du Kasaï
Orientale et dont le siège est à Mbuji-Mayi ;
Le Katanga dont le siège est à
Lubumbashi ;
Le Grand Est qui englobe les provinces du Nord Kivu, Sud-Kivu,
Maniema et la Province Orientale ;
Le Bas-Congo dont le siège est à Matadi.
Chaque jour de nouvelles et régions (244 actuellement)
sont raccordées au réseau à fin de faire
bénéficier à sa clientèle des communications de
meilleure qualité grâce au réseau qui s'améliore
sans cesse.
Avec sa volonté de devenir la marque la plus aimée
des congolais, sa filiale d'Uvira est située sur l'avenue Lumumba dans
le Quartier Mulongwe à côté de l'agence de transport
ALPHA-CAR en face de L'Etablissement MAKI.
Actuellement, Airtel couvre presque tous les coins reculés
de la province du Sud Kivu car son réseau arrose déjà les
7 territoires de la province.
En Afrique, Airtel est aujourd'hui présent dans 17 pays
africains avec l'ajout récemment d'Airtel Rwanda.
Airtel possède des filiales en Afrique, en Asie et dans
quelques pays en Europe.
Filiales en Afrique : Burkina Faso,
Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi,
Niger, Nigeria, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Ouganda, Seychelles et Zambie et
Rwanda.
Filiales en Europe :Jersy, Guernesey.
Filiales en Asie : Inde, Sri Lanka,
Bangladesh.
Source : Notre entretien avec le
chef de centre Airtel-Uvira
II.4. Organigramme
TMD
Chef du Centre
DA
DSR
Agents Services Clients
Revendeurs
Consommateurs
II.5. Fonctionnement
1. TMD (TerritoryMarketDevelopper)
Ce service s'occupe essentiellement de :
- Développer le marché ;
- Assurer l'accroissement des abonnés, des revenus,...
- Représenter l'entreprise ;
- Recruter les new partenaires selon les normes de
l'entreprise.
2. Le Chef du centre
Il a comme principales tâches :
- Superviser les activités du centre ;
- Remonter toute plainte qui n'a pas trouvée solution
localement au niveau de Kinshasa
3. Les agents de service client.
En général, ces personnels sont chargés
de :
- Faire une bonne prise en charge des clients ;
- Faciliter la communication entre les abonnés et
l'entreprise ;
- Résoudre tout problème en atteignant les
objectifs assignés.
4. Les DA (Distributeurs agrées)
Les distributeurs agrées achètent les produits
après commande pour les disponibilisés auprès des DSR,
sont donc tenus de :
- Assurer la disponibilité des produits ;
- Atteindre les objectifs assignés ;
- Garder les informations du business.
5. Les DSR (Distributors Sales
Representative)
Travailleurs des DA mais payés par l'entreprise, ont la
tâche de :
- Effectuer les commandes des produits auprès des
DA ;
- Assurer la disponibilité des produits aux
revendeurs ;
6. Revendeurs
Comme le terme l'indique, ils sont chargés de revendre les
produits auprès des consommateurs. Ils sont considérés
comme des ambassadeurs de l'entreprise car ils doivent :
- Faciliter la disponibilité des produits aux
consommateurs ;
- Donner l'assurance à l'entreprise d'être
susceptible pour écouler les produits sur le marché.
7. Les consommateurs
Très clairement le mot l'indique, un consommateur est une
personne morale ou physique ayant le pouvoir d'achat d'un produit ou un service
pour consommer afin de satisfaire son besoin.
CHAPITRE TROISIEME.
PRESENTATION DES DONNEES,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Ce chapitre embarque l'incidence des problèmes du
Mobile-Banking à la population de la cité d'Uvira et à
l'opérateur de téléphonie mobile Airtel avec son service
Airtel-money.
Pour cela, nous présentons dans une première
section la méthodologie adoptée, la deuxième section
présente les analyses des données et les résultats suivis
des commentaires et la dernière section est consacrée à la
polémique des résultats.
3.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
3.1.1. Champs
d'action
Les données utilisées dans ce travail ont
été collecté auprès des tenanciers des comptes AM
par le procédé d'un questionnaire d'enquête. Nous
présentons dans ce qui suit la procédure de collecte, le mode de
traitement et dépouillement des données et la
présentation de la population cible.
3.1.2. Objectifs de
l'enquête
Pour mener à bon port notre étude, nous avons fait
recourt à une enquête sur le terrain qui a portée sur les
objectifs suivants :
- Savoir les différents problèmes que pose le
système de paiement par AM dans la cité ;
- Mettre en place des suggestions et recommandations pouvant
améliorer la qualité du service AM ;
- Aider la population en leur montrant que les transactions par
mobile sont un moyen plus rapide et moins chers pour envoyer et recevoir de la
monnaie aux proches de longue ou courte distance ;
- Savoir si la population est satisfaite par ce mode de
paiement ;
- Etc.
3.1.3. Outil de collecte
des données
Pour collecter les données de notre étude nous
avons fait recours à un questionnaire d'enquête et à la
documentation.
- Le questionnaire d'enquête nous a permis d'avoir les
opinions des tenanciers des comptes AM dans la cité d'Uvira. Il s'agit
donc des questions systématiquement préparées et
administrées aux enquêtés sous forme écrite. Quant
à la forme des questions, elles étaient soit fermées, soit
semi ouvertes, laissant à l'individu l'opportunité de
confectionner certaines réponses.
- Pour la documentation ; nous avons eu recours à
certains ouvrages et aux rapports de l'entreprise.
3.1.4. Données
recueillies
Dans ce point, notre attention a été
concentrée aux éléments ci-après :
a) Identité des
enquêtés
- Genre;
- Etat-civil;
- Tranche d'âge ;
- Niveau d'étude ;
- Activitéprofessionnelle;
b) Questions administrées aux
enquêtés
- Connaissance sur les réseaux que consomment les
enquêtés
- Connaissance sur les raisons qui les poussent à
consommer
- Connaissance sur l'appartenance d'un compte AM
- Connaissance sur la motivation
- Connaissance sur l'appréciation
- Connaissance sur les avantages
- Connaissance sur les lieux
- Connaissance sur la satisfaction
- Connaissance sur le plafond d'épargne
- Connaissance sur les objectifs
- Connaissance sur les difficultés ou
problèmes
- Connaissance sur les recommandations et/ou suggestions
3.1.5.
Dépouillement des protocoles
Pour dépouiller les questionnaires, nous avons
successivement procédé comme suit: pour les questions
fermées il a été question de codifier les réponses
pour faire une base des données en Excel afin de travailler avec le
logiciel SPSS. Mais pour les questions ouvertes, nous avons
fait un dépouillement des réponses données pour chaque
réponse puis nous les avons regroupés selon leur ressemblance.
Les regroupements ainsi obtenus ont constitué les différentes
catégories de réponses que les enquêtés ont
fournies.
3.1.6.
Présentation de la population et de
l'échantillon
La population de notre étude est constituée des
tenanciers des comptes qui effectuent une opération
génératrice avec le service d'AM dans la cité d'Uvira.
Etant donné que l'effectif varie d'une heure à une heure en date
du 07 juin 2015 à minuit nous avons eu le total de 39 872
Abonnés Actifs15(*).
En effet, l'entreprise Airtel comporte jusqu'à la dite
date un total de 116 789 abonnées dans la cité d'Uvira
d'où 42 817 sont des tenanciers des comptes AM dans leur mobile et
39 872 sont des tenanciers qui ont effectués des transferts et
dépôts avec AM, ces gens sont servis par 213 CICO repartis selon
les secteurs.
Comme nous ne pouvions pas enquêter toute une population
constituée de 39 872 sujets suite au problème lié au temps
et aux difficultés financières ; nous avons constitué
un échantillon dont la taille était déterminée par
la procédure des hypothèses de COCHRAN W.
Soient les hypothèses de COCHRAN suivantes (Cochran
W.G, 2011)
- Considérons que la distribution de la population
cible (les tenanciers) soit normale, le degré de précision est de
95%
- Le seuil de signification est de 5%
- La marge d'erreur est de 1% (c'est-à-dire nous
sommes à 99% sûr)
- La proportion des répondants est de 50% et la
proportion des non répondants est de 50%( c'est-à-dire, nous
sommes à moitié sûr d'avoir les résultats),
- Le coefficient pour le degré de confiance de
95% selon la table Z est de 1,962
Selon COCHRAN, la taille de l'échantillon est
donnée par : N
Où No avec16(*)
N= Population Totale, No= la proportion de
l'échantillon, Nc= la taille de l'échantillon, = la valeur critique, p = la proportion des répondants
et
q = La proportion des non répondants
No = = 118,56 = 118,6
Nc = 118,248 = 118 tenanciers
Avec cette taille de 118 tenanciers, nous avons lancé
118 questionnaires. Ci-après nous décrivons
l'échantillon.
3.2. DESCRIPTION DE L'ENCHANTILLON
L'échantillon constitué est de 118 tenanciers
des comptes AM dans leur portable téléphone ; Jeunes et
Vieux, différents sexes, de trois niveaux d'étude :
Certificat d'école primaire, Diplôme d'Etat, Graduat et licence.
Pour l'Etat civil, nous retrouvons des mariés et des
célibataires, tenanciers des comptes ayant une fonction administrative
ou enseignante et les autres sans fonction. Les tableaux n°1, n°2,
n°3, n°4 et n°5 décrivent les principales
caractéristiques de notre échantillon.
Tableau n° 01.
Connaissance sur le sexe
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
MASCULIN
|
68
|
57,6
|
57,6
|
57,6
|
FEMININ
|
50
|
42,4
|
42,4
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Il est ressort de
ce tableau que 57,6% de nos enquêtés sont du sexe masculin soit 68
personnes et 42,4% sont du sexe féminin soit 50 personnes comme
l'indique le tableau n° 01.
Tableau n° 02. Connaissance sur
l'état-civil de l'enquêté
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
CELIBATAIRE
|
60
|
50,8
|
50,8
|
50,8
|
MARIE
|
49
|
41,5
|
41,5
|
92,4
|
DIVORCE
|
9
|
7,6
|
7,6
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Comme on peut le
remarquer dans ce tableau 50,8% de nos enquêtés sont des
célibataires soit 60 personnes ; 41,5% sont des mariés soit
49 personnes et 7,6% sont des divorcés soit 9 personnes.
Tableau n° 03 : Connaissance sur la tranche
d'âge
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
18-22ANS
|
34
|
28,8
|
28,8
|
28,8
|
23-27ANS
|
31
|
26,3
|
26,3
|
55,1
|
28-32ANS
|
17
|
14,4
|
14,4
|
69,5
|
33-37ANS
|
15
|
12,7
|
12,7
|
82,2
|
38-42ANS
|
9
|
7,6
|
7,6
|
89,8
|
43ANS ET PLUS
|
12
|
10,2
|
10,2
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Dans ce tableau
nous remarquons que 34 personnes des nos enquêtés sont de
l'âge qui variant entre 18 et 22 ans soit 28,8%, 31 personnes sont de
l'âge qui variant entre 23 et 27 ans soit 26,3%, 17 personnes sont de
l'âge qui variant entre 28 et 32 ans soit 14,4%, 15 personnes sont de
l'âge qui variant entre 33 et 37 ans soit 12,7%, 9 personnes sont de
l'âge qui variant entre 38 et 42 ans soit 7,6% et 12 personnes sont de
l'âge de 43 ans au-delà soit 10,2%. Cela montre que notre
échantillon contient les personnes des presque toute une
génération sans distinction aucune.
Tableau n° 03 :
Connaissance sur le niveau d'étude
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
PRIMAIRE
|
16
|
13,6
|
13,6
|
13,6
|
SECONDAIRE
|
43
|
36,4
|
36,4
|
50,0
|
UNIVERSITAIRE
|
44
|
37,3
|
37,3
|
87,3
|
ANALPHABETE
|
15
|
12,7
|
12,7
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Le tableau n°
03 donne les informations utiles concernant le niveau de formation de notre
population. En effet, on remarque que 13,6% d'enquêtés est
constitué des personnes qui ont fait seulement les études
primaires ; 36,4% sont des diplômés de l'école
secondaire ; 37,3% sont des diplômés des études
supérieures et universités ainsi que les étudiants et
12,7% sont des analphabètes.
Ce tableau montre que les tenanciers des comptes Am sont en
grande majorité des étudiants, des élèves et des
cadres.
Tableau n° 05 :
Connaissance sur l'activité professionnelle
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
ENSEIGNANT
|
10
|
8,5
|
8,5
|
8,5
|
COMMERCANT
|
24
|
20,3
|
20,3
|
28,8
|
MEDECIN/INFIRMIER
|
4
|
3,4
|
3,4
|
32,2
|
TECHNICIEN
|
9
|
7,6
|
7,6
|
39,8
|
AGENT DE L'ETAT
|
12
|
10,2
|
10,2
|
50,0
|
AUTRES
|
59
|
50,0
|
50,0
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Suivant le
tableau, on découvre que 8,5% sont des enseignants ; 20,3% sont des
commerçants ; 3,4% sont des médecins et/ou infirmiers ;
7,6% sont des techniciens soit mécaniciens, charpentiers, etc ;
10,2% sont des agents de l'Etat et 50% sont des autres professions entre
autre les étudiants, les élèves, les chauffeurs,... Ce
tableau montre que la moitié des nos enquêtés sont des
surtout des étudiants, des élèves et des femmes des
ménages.
3.3. ANALYSE ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS
Ce point présente les résultats de notre
étude. Pour raison de commodité, la démarche
adoptée consiste à présenter ces derniers selon les
différents thèmes, une discussion des différents
résultats permet de confronter nos hypothèses aux
réalités trouvées sur le terrain. Les deux thèmes
retenus sont les suivantes :
- L'appartenance d'un compte AM ainsi que
l'appréciation du service de payement et
- Les avantages et les inconvénients et leur influence
socio-économique et culturelle sur la population de la cité
d'Uvira à la satisfaction par rapport au mode de paiement.
Thème 1 : Appartenance et
Appréciation du service de payement
Depuis plusieurs décennies, les gens n'avaient pas tous
accès au service bancaire vu leur situation économiques et
sociales, ils ne savaient pas comment envoyés et recevoir de l'argent
aux proches. Depuis la venue du service de payement par mobile, on a
observé des engouements sur les guichets des CICO au point de vue, nous
nous sommes interrogé si la population a trouvée enfin une
solution aux problèmes et a accueilli favorablement ce mode. L'objet de
ce thème est de comprendre l'appréhension de ce mode par la
population. Les questions n°1, 2, 3, 4 et 5 permettent de saisir leur
comportement.
Question n° 01 : Quels sont les
réseaux que vous consommez?
Tableau n° 06 : Connaissance
sur les réseaux
Les réseaux consommés par les
enquêtés
|
Effectif
|
%
|
Airtel
|
118
|
100
|
Orange
|
62
|
52,54
|
Tigo
|
60
|
50,85
|
Vodacom
|
44
|
37,29
|
Source : Nos analyses
Commentaires : Ce tableau
clarifie que 100% de nos enquêtés consomment le réseau
Airtel, c'est-à dire toutes les personnes de notre échantillon
sont servies par l'opérateur mobile Airtel ; 52,54% utilisent
Orange ; 50,85% utilisent Tigo et 37,29% consomment Vodacom. Signalons
toute personne aujourd'hui utilise un téléphone à double
SIM ou soit triple SIM, ces différents pourcentages démontrent
qu'une seule personne peut consommer Airtel, Orange et Tigo à la fois ou
s'il faut tous les quatre réseaux deux téléphones double
SIM suffisent.
Question n° 02 : Quels sont les raisons qui vous
poussent d'utiliser ces réseaux?
Tableau n° 07 : Connaissance sur les raisons
de consommation
Principales raisons
|
Effectif
|
%
|
Communication (Appels, SMS et Internet)
|
82
|
69,5
|
Service d'Airtel-Money
|
36
|
30,5
|
Total
|
118
|
100
|
Source : Nos analyses
Commentaires : Nous remarquons
que suite à ce mode de paiement, 30,5% de nos enquêtés ont
parvenu à s'acheter la SIM Airtel pour la fin de créer un compte
AM dans les mobiles contre 69,5% qui se justifient par la communication et
ont créent leur compte pour user du service.
Question n°3 : Avez-vous un compte AM ?
Tableau n° 08 : Connaissance sur
l'appartenance du compte AM
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
OUI
|
96
|
81,4
|
81,4
|
81,4
|
NON
|
22
|
18,6
|
18,6
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Le tableau nous
montres que 81,4% des nos enquêtés ont un compte AM dans leur
portable et 18,6% utilisent le service AM sans avoir un compte dans leur
téléphone portable.
Pour savoir ce qui a motivé nos enquêtés
à avoir un compte AM dans leur mobile, nous avons posés la
suivante question :
Question 4 : Qu'est-ce qui vous a motivés d'avoir
un compte AM ?
Tableau n° 09 : Connaissance sur les
motivations
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Facilite les opérations de retrait et transfert en toute
sécurité et à moindre coût
|
48
|
40,7
|
40,7
|
40,7
|
Rapidité du service
|
26
|
22,0
|
22,0
|
62,7
|
Epargner mon argent et avoir accès quand je veux où
je sois
|
28
|
23,7
|
23,7
|
86,4
|
Envoyer et recevoir de l'argent à des proches à
distance et acheter le crédit par AM
|
16
|
13,6
|
13,6
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Voila comment nos
enquêtés ont été motivés, 40,7% sont
motivés parce que le service facilite les opérations de retrait
et transfert en toute sécurité et à moindre coût,
22,0% motivés parce que le service est trop rapide, 23,7% eux sont
motivés car ils peuvent épargner leur monnaie et y avoir
accès quand ils veulent et où qu'ils soient et en fin 13,6% sont
motivés du fait qu'ils peuvent envoyer et recevoir de l'argent (monnaie
électronique et/ou cash en espèce) à des proches qui sont
à distance et peuvent même acheter les cartes d'appels sans
être chez un revendeur. Ainsi nous remarquons que le service de paiement
motive la population de la cité d'Uvira.
Pour appréhender la manière dont les individus
enquêtés apprécient le paiement de leur salaire par voie
bancaire, nous avons posé la question suivante :
Question n°05: Appréciez-vous le service de
paiement par AM ?
Tableau n° 10 : Connaissance sur
l'appréciation
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
OUI
|
107
|
90,7
|
90,7
|
90,7
|
NON
|
11
|
9,3
|
9,3
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : En ce qui concerne
l'appréciation du service de paiement 90,7% des titulaires des comptes
se dit favorable à ce mode de paiement en justifiant que grâce
à AM il y a la facilitation des transactions (retrait,
dépôt et transfert) en toute sécurité et le
service étant toujours expéditifs et trop rapide à moindre
à partir de son mobile et seulement 9,3% par contre ne
l'apprécie pas par le fait que parfois la connexion amène
à la perte de sa monnaie quand il y a pas eu de SMS, pas des
espèces disponible chez CICO et que la tarification est mauvaise.
Thème 2 : Les avantages et les
inconvénients et leur influence socio-économique et
culturelle
Dans ce thème, nous analyserons l'influence du
système de paiement par AM. Il est ainsi question de mettre en valeur
tous les avantages possibles qu'offre le service AM enfin une certaine
influence aux tenanciers des comptes pour autant faire face à leur
jugement et prendre des décisions à l'adhésion. Les
questions n° 6, 7, 8, 9, 11 et 12 nous permettent d'y ressortir des avis
des tenanciers des comptes AM eux-mêmes et la question n°10
détermine les suggestions des nos enquêtés.
Question 6 : Quels sont les avantages ?
Tableau n° 11 : Connaissance sur les
avantages du service AM
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Dépenses mieux gérées
|
47
|
39,8
|
39,8
|
39,8
|
Facilite le transfert et retrait en sécurité
|
58
|
49,2
|
49,2
|
89,0
|
Donne accès aux services bancaires
sécurisés
|
11
|
9,3
|
9,3
|
98,3
|
Autres
|
2
|
1,7
|
1,7
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Dans le tableau ci
haut, nous voyons que le premier avantage du service AM est celui de faciliter
les opérations de transaction (retrait, transfert et dépôt)
en toute sécurité avec 49,2% ; suivi par celui qui se
justifie par le fait que le service permet de mieux gérer les
dépenses c'est-à-dire que les transactions se font à un
coût moindre avec 39,8% ; en suite 9,3% trouve leur avantage dans
l'accès aux services bancaires sécurisés ; en fin
1,7% eux trouvent leur avantage dans d'autres options à part nos ceux
dans le tableau.
Question n°7 : Où faites-vous vos transferts et
dépôt ?
Tableau n° 12 : Connaissance sur les
différents lieux des opérations
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Seulement au bureau Airtel
|
61
|
51,7
|
51,7
|
51,7
|
Dans mon quartier
|
14
|
11,9
|
11,9
|
63,6
|
Chez un CICO n'importe où
|
39
|
33,1
|
33,1
|
96,6
|
Autres
|
4
|
3,4
|
3,4
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : A partir de ce
tableau, nous remarquons que 51,7% n'effectuent leur les transactions qu'au
bureau d'Airtel seulement, 11,9% effectuent leurs opérations dans leur
quartier, 33,1% les font auprès d'un agent CICO n'importe où et
3,4% autres que ce que nous avons précisés.
Question n°8 : Etes-vous satisfait de la qualité
du système de paiement par AM ?
Tableau n° 13 : Connaissance sur la
satisfaction de la qualité
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Nul
|
2
|
1,7
|
1,7
|
1,7
|
Très satisfait
|
16
|
13,6
|
13,6
|
15,3
|
Satisfait
|
80
|
67,8
|
67,8
|
83,1
|
Pas du tout satisfait
|
8
|
6,8
|
6,8
|
89,8
|
Insatisfait
|
5
|
4,2
|
4,2
|
94,1
|
Un peu satisfait
|
7
|
5,9
|
5,9
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Sur le total de nos
enquêtés 67,8% sont satisfait du service AM, 13,6% sont
très satisfait et par contre seulement 4,2% sont insatisfait, 5,9% sont
un peu satisfait et 6,8% ne sont pas du tout satisfait mais aussi 1,7% sont
ceux la qui ont les comptes AM par contrainte.
Questions n°11 : Quel est votre
plafond de votre épargne ?
Tableau n° 14 : Connaissance sur le plafond
de l'épargne
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
NUL OU ZERO
|
18
|
15,3
|
15,3
|
15,3
|
1-50$
|
22
|
18,6
|
18,6
|
33,9
|
50-100$
|
24
|
20,3
|
20,3
|
54,2
|
100-150$
|
15
|
12,7
|
12,7
|
66,9
|
150-200$
|
10
|
8,5
|
8,5
|
75,4
|
PLUS DE 200$
|
29
|
24,6
|
24,6
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Le tableau montre que
15,3% de nos enquêtés n'épargnent pas dans leur compte,
18,6% n'ont jamais dépasser intervalle de 1-50$, 20,3% épargnent
entre 50 et 100$, 12,7$ épargnent entre 100 et 150$, 8,5$
n'épargnent que dans l'intervalle de 150 et 200$, en fin 24,6%
épargnent plus de 200$.
Questions n°12 : Quel est votre principal objectif avec
le système de paiement par AM ?
Tableau n° 15 : Connaissance sur l'objectif
de l'enquêté
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Retrait seulement
|
2
|
1,7
|
1,7
|
1,7
|
Transfert seulement
|
24
|
20,3
|
20,3
|
22,0
|
Dépôt seulement
|
2
|
1,7
|
1,7
|
23,7
|
Transfert et retrait
|
90
|
76,2
|
76,2
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Dans notre dernier
tableau nous remarquons que 1,7% usent du service AM pour le retrait seulement,
20,3% pour le transfert seulement, 1,7% pour le dépôt seulement et
76,2% utilisent AM pour le transfert et retrait.
Question n°9 : Quelles difficultés trouvez-vous
avec le système de paiement par AM ?
Tableau n° 16 : Connaissance sur les
problèmes que pose AM
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Insuffisance des espèces aux CICO
|
21
|
17,8
|
17,8
|
17,8
|
Problème de connexion
|
52
|
44,1
|
44,1
|
61,9
|
Problème d'électricité
|
7
|
5,9
|
5,9
|
67,8
|
Connaissance insuffisante en épargne
|
26
|
22,0
|
22,0
|
89,8
|
Avoir un compte AM n'est pas pour tous
|
12
|
10,2
|
10,2
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Ce tableau revoie
à la question de savoir si le système d'AM pose problème.
Ainsi nous remarquons que 17,8% éprouve le problème
d'insuffisance des espèces aux agents CICO, 44,1% trouve des souffrances
dans la difficulté lié à la connexion, 5,9% disent qu'ils
ont le problème d'électricité dans leur quartier, 22,0%
expérimente leur difficulté dans l'insuffisance de connaissance
en matière d'épargne et 10,2% disent que avoir un compte AM n'est
pas pour toutes les classes sociales.
Question n°10 : Quelle(e) suggestion(s) donneriez-vous
pour améliorer la qualité du paiement par
Mobile-Banking ?
Tableau n° 17 : Connaissance sur les
différentes suggestions des enquêtés
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
Améliorer la connexion
|
45
|
38,1
|
38,1
|
38,1
|
Multiplier le nombre de CICO avec les espèces disponibles
dans chaque coin de la Cité
|
30
|
25,4
|
25,4
|
63,6
|
Sensibiliser et conscientiser la population sur le fonctionnement
du système
|
15
|
12,7
|
12,7
|
76,3
|
Améliorer la qualité de leur service
|
10
|
8,5
|
8,5
|
84,7
|
Baisser le coût des transactions
|
18
|
15,3
|
15,3
|
100,0
|
Total
|
118
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos enquêtes
calculées dans SPSS16.0
Commentaires : Dans ce tableau nous
trouvons que 38,1% de nos enquêtés suggères qu'AM
améliore la connexion, 25,4% suggères qu'il y est multiplication
du nombre des agents CICO avec les espèces disponibles dans chaque coin
de la Cité, 12,7% demandent que Airtel sensibilise et conscientise la
population sur le fonctionnement de leur système AM, 8,5% demandent
l'amélioration de la qualité du service et 15,3% veulent
qu'Airtel baisse la tarification des transactions.
CONCLUSION
L'analyse empirique du système de paiement par mobile
que nous avons menée a permis de dégager un certain nombre de
problèmes en fonction de caractéristiques
sociodémographiques des tenanciers enquêtés, c'est ainsi
que nous sommes au terme de cette étude, portant sur la
problématique du marché Mobile-Banking dans la cité
d'Uvira, cas d'Airtel-Money, il convient de rappeler ce qui suit.
A ce sujet, nous nous sommes posé deux questions
ci-après :
Ø Qu'est-ce qui fait à ce que le système
de paiement par Mobile-Banking pose problème dans la cité
d'Uvira ?
Ø Pourquoi avoir un compte Mobile-Banking dans son
téléphone portable ?
A ce propos, quelques réponses provisoires
ci-après ont étés proposées :
ü Le problème du système de paiement par
Mobile-Banking ou mobile-money s'expliquerait par :
· Le nombre de cash-points (guichet de paiement)
insuffisant ;
· Le manque de l'énergie dans le
téléphone portable ;
· La culture de bancarisation ou d'épargne
insuffisante dans la population ;
· Le problème de connexion ;
· La perte des pièces d'identités
nationales.
ü Avoir un compte mobile-money dans son portable aiderait
à la population d'Uvira de ne plus effectuer des déplacements
pour finaliser les transactions et d'effectuer les échanges afin de
contribuer dans le développement de la province en général
et de la cité d'Uvira en particulier.
Notre travail à aborder en premier une introduction
générale et s'est clôturé par une conclusion
générale. Mais entre l'introduction et la conclusion, ont
intervenu trois chapitres : dont le premier parle de la
généralité théorique et conceptuelle ; le
deuxième de la présentation du cadre d'étude et enfin le
dernier de la présentation des données, l'analyse et
l'interprétation des résultats issus de l'enquête
menée au près des tenanciers des comptes AM dans la Cité
d'Uvira.
Pour mener à bon port notre étude, signalons que
nous avions fait recourt aux méthodes suivantes : la méthode
historique, la méthode descriptive, la méthode analytique et la
méthode statistique. Toutes ces méthodes ont été
appuyées par certaines techniques dont la technique dite d'observation,
la technique de la documentation, la technique d'interview et celle de la
navigation sur internet.
Il ressort du dépouillement, analyse et
interprétation des résultats obtenus que :
Les résultats obtenus dans le dépouillent et qui
ont vérifié nos hypothèses se présentent de la
manière suivante :
1) Comme on peut le remarquer dans les pages
précédentes, les résultats qui nous ont poussé
à confirmer nos hypothèses de départ sont les
suivants :
- Le tableau N°12 fait voir concrètement que 51,7%
des tenanciers des comptes AM n'effectuent leurs opérations qu'au bureau
d'Airtel/Uvira seulement ;
- Le tableau N°14 montre que 44,1% des nos
enquêtés trouvent de sérieux problèmes de connexion,
5,9% eux éprouvent des difficultés dans
l'électricité c'est-à-dire manque d'énergie dans
leurs batteries, 22,0% justifient qu'ils sont moins informés en
matière d'épargne surtout dans les cartes SIM et 10,2% disent que
avoir un compte AM n'est pas pour tous ;
- Le tableau N°15 prouve que 38,1% demandent
l'amélioration de la connexion, 25,4% demandent à Airtel/Uvira de
multiplier le nombre des agents CICO avec les espèces dans chaque coin,
12,7% disent que la population doit être sensibilisée et
conscientisée sur le système de paiement par AM ;
- Le tableau N°07 montre que 30,5% ont parvenu à
s'acheter les SIM Airtel pour bénéficier du service AM ;
- Le tableau N°08 fait voir que 81,4% ont les comptes AM
dans leur mobile et effectuent des opérations génératrices
habituellement ;
- Le tableau N°09 prouve que 40,7% apprécient le
service du fait qu'ils les facilitent les transactions à moindre
coût et en toute sécurité, 22,0% disent que le service est
trop rapide, 23,7% apprécient le fait qu'ils épargnent dans leurs
SIM et y avoir accès au moment voulu et 13,6% eux disent que ce service
les aide à envoyer et recevoir de l'argent à des proches à
longue ou courte distance ;
- Le tableau N°10 montre que 90,7% trouvent favorable le
mode de paiement par AM car ils leur facilitent l'accès aux services
bancaires sécurisés et rapides ;
- Le tableau N°11 désigne que 49,2% trouvent
l'avantage que le service facilite les opérations de transfert et
retrait en toute sécurité, 39,8% trouvent qu'avec le service ils
dépensent mieux et 9,3% disent qu'ils ont accès aux services
bancaires sécurisés.
2) De ces résultats, il se dégage une
appréciation négative qui se résume en ces mots :
- Le tableau N°08 témoigne que 18,6% des nos
enquêtés n'ont pas des comptes AM mais usent du service
AM ;
- Le tableau N°10 relève que 9,3%
n'apprécient pas le service ;
- Le tableau N°13 dénote que 6,8% ne sont pas du
tout satisfait du service de paiement et 4,2% de nos enquêtés
sont carrément insatisfaits.
Par ailleurs, quelque soit la présence d'un certain
nombre de points négatifs dans ces résultats, il en
résulte de dire que le service AM est une solution aux problèmes
des échanges et des transactions à la population de la
Cité d'Uvira car il contribue à l'amélioration des
conditions de vie sociale et économique de la population et concourt au
développement de ces milieux, malgré les critiques classiques (le
coût de retrait est moins élevé, l'adhésion n'exige
pas trop, etc.).
Les causes d'insatisfaction de la population sont d'ordre
psychologique et moral, dues à la megestion, à la mauvaise
connaissance du mode de paiement ;(Cfr. Tab N°07; 08; 09; 10 ;
11 ; 12 ; 14 et 15).
Par conséquent, nos hypothèses de départ
ont été vérifiée et confirmée.
Suite à certaines observations faites au cours de
l'élaboration de ce travail, nous tenons à suggérer aux
responsables des ENTREPRISES DE TELECOMMUNICATION en général et
de la SOCIETE AIRTEL UVIRA en particulier, à la population de la
Cité d'Uvira qui constitue les bénéficiaires de ces
ENTREPRISES DE TELECOMMUNICATION et aux autorités
politico-administratives ce qui suit :
- Intensifier les séances d'animation, de formation,
vulgarisation, séminaire, campagne de sensibilisation sur le
système de paiement ;
- Réduire le taux de tarification des
transactions ;
- Améliorer la qualité du système de
paiement et faire une meilleur sélection de la
clientèle ;
- Améliorer la serviabilité ;
- Faire de crédit avec AM aux tenanciers de
confiance ;
- Installer plusieurs agents CICO dans les différents
coins de la Cité pour permettre un accès facile ;
- Investir dans le service AM pour aider aux agents CICO ayant
moins de capital d'avoir des espèces pour permettre aux tenanciers des
comptes de retirer un grand montant ;
- Octroyer aux agents CICO des crédits en terme du
capital pour qu'ils soient installer partout dans la Cité ;
- Octroyer des cadeaux pour les tenanciers qui effectuent
habituellement des opérations génératrices pour attirer
l'attention des autres et les stimulés à effectuer aussi des
opérations génératrices;
- A l'Etat de bien vouloir mettre ses services publics dans ce
mode de paiement pour amener à la population de s'adhérer et
bénéficier de la culture (que les impôts soient
payés par AM, même les factures de REGIDESO et SNEL,... ;
- A la population, d'éviter les fixations
subjectives ;
- Aux autorités politico-administratives, de garantir
la sécurité de la Cité pour permettre aux agents CICO
d'atteindre toute la couche et mettre en oeuvre le mode de paiement ;
- A tous, de s'y impliquer avec sérieux,
sincérité, courage pour un développement ; durale,
car dit-on, nul n'est île : l'homme a toujours besoin de l'homme.
Pour clore, nous n'espérons pas avoir parcouru tous les
concepts relatifs à notre sujet, raison pour laquelle nous laissons
chemin favorable à tout chercheur ultérieur qui voudra bien
orienter sa contribution scientifique dans le même angle que le
nôtre en vue de nous emboiter les pas.
En fin, rappelons que ce travail est une oeuvre humaine qui ne
peut pas manquer d'imperfections et d'embuches, le temps nous est propice
d'accueillir vos remarques, critiques et suggestions constructives pour
l'amélioration de ce travail.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. B. Detandt-Feys, Entreprise-Produits Marchés,
Bruxelles SIC, 1995-1996, P.6
2. R. PINTO et GRAWTZ, Méthodes de recherche en
science sociale, paris, éd
Dalloz, 1971.
3. R. PINTO et GRAWTZ, Technique de science sociale,
paris, éd Dalloz, 1964.
II. MEMOIRE, TFC, RAPPORT
1. Théodore FIKIRI KIVIRA, Analyse de l'Impact d'une
promotion marketing sur l'accroissement de chiffre d'affaire des entreprises de
télécommunication de Bukavu : cas de CCT, Vodacom et Zain
2005-2009, 2010.
2. Gilbert SAFARI LUKOGO, Les déterminants de la demande
des unités CCT dans la Ville de Bukavu, 2010.
3. Jackson KIBURANYI KAJINAGE, L'évaluation de la
contribution des sociétés de télécommunication
mobile au développement social du milieu d'implantation : cas de
Vodacom/Sud-Kivu, 2010
4. Anselme MUSHAGALUSA MULUMEODERHWA, Le Management de la force
de vente d'une entreprise de télécommunication : cas de la
société Airtel/Bukavu de 2009-2012, 2013
5. Rapport journalière du centre Airtel/Uvira
III. COURS
1. ASS. RIZIKI MULUMBA, Cours de Marketing G3SCA, ISP de
Bukavu,2014-2015.
2. ASS. GUY MUHIGIRI, Cours de Marketing G3, ISP d'Uvira,
2014-2015.
3. ASS. BUGANDWA M, Cours de sondage, L1 économie,
UEA/Buakvu, 2013-2014
WEBOGRAPHIE
- www.afriqueitnews.com
-
www.digitalcongo.net/article/82553
-
www.gaboneco.com/nouvelles-africaines
-
http://fr.wikipedia.org/wikictionnaire-marché
-
www.marketing-étudiant.fr/marketing-box/fondement du
marketing
Table des
matières
EPIGRAPHIE
1
DEDICACE
2
PROLOGUE
3
SIGLES ET ABREVIATIONS
4
INTRODUCTION GENERALE
5
1.
Problématique
5
2.
Hypothèse
7
3.
Choix et intérêt du sujet
7
4.
Méthodes et techniques
utilisées.
8
5.
Délimitation Spatio-temporelle.
9
6.
Etat de question.
10
7.
Subdivision du travail.
12
8.
Difficultés rencontrés
12
CHAPITRE PREMIER.
13
GENERALITES THEORIQUE ET CONCEPTUELLE
13
I.1. CONNAISSANCES SUR LE MARCHE
13
I.1.1. Essai de définition du concept
marché
13
I.1.2. Les conditions d'existence d'un
marché
14
I.1.3. Les différents types de
marché
15
I.1.3.1. Application
15
I.1.4. La segmentation
16
a) Définition
16
b) Pourquoi segmenter un
marché ?
16
c) Choix des critères de
segmentation
16
1 - LA PERTINENCE
16
2 - LA MESURABILITE
17
3 - L'ACCESSIBILITE OU LA VALEUR OPERATOIRE
17
4 - LA RENTABILITE
17
4.1- Application
17
I.1.5. Différentes nuances sur le
marché
18
a) Distinction entre marché actuel et
marché potentiel
18
b) Distinction entre marché AMONT ET
AVAL
18
c) Les différents états d'un
marché
18
d) Les subdivisions du marché
19
e) La structure du marché
20
I.2. GENERALITES SUR LE MOBILE-BANKING
21
I.2.1. Définition du concept
Mobile-Banking
21
I.2.2. Intérêt du Mobile-Banking en
Micro-finance
21
CHAPITRE DEUXIEME.
22
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
22
II.1. PRESENTATION DE LA CITE D'UVIRA
22
1.1. HISTORIQUE
22
1.2. RELIEF
22
1.3. SOLS
22
1.4. CLIMAT
23
1.5. VEGETATION
23
1.6. HYDROGRAPHIE
23
1.7. ASPECTS POLITIQUE ADMINISTRATIF
23
1.8. POPULATION
24
1.9. ASPECTS SOCIO-CULTURELS
25
1.10. ASPECTS ECONOMICO- FINANCIERS
27
2.2. PRESENTATION D'AIRTEL
30
1. Historique de la société
Airtel
30
II.2. Objectifs et Missions de la
société Airtel
35
II.2.1. Objectifs
35
II.2.2. Missions
36
II.3. Occupation spatiale
36
II.4. Organigramme
37
II.5. Fonctionnement
38
CHAPITRE TROISIEME
39
PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
39
3.1. PRESENTATION
DE L'ENQUETE
39
3.1.1.
Champs d'action
39
3.1.2.
Objectifs de l'enquête
39
3.1.3.
Outil de collecte des données
40
3.1.4.
Données recueillies
40
3.1.5.
Dépouillement des protocoles
41
3.1.6.
Présentation de la population et de
l'échantillon
41
3.2. DESCRIPTION DE L'ENCHANTILLON
42
3.3. ANALYSE ET INTERPRETATIONS DES
RESULTATS
45
CONCLUSION
52
BIBLIOGRAPHIE
56
WEBOGRAPHIE
58
Table des matières
59
* 1
www.afriqueitnews.com `'BCG,
enquête 2014''
* 2
www.digitalcongo.net/article/82553
* 3 BCG dans l'Agence
d'Information d'Afrique Centrale
* 4
www.gaboneco.com/nouvelles-africaines
* 5 PINTO R. ET GRAWITZ.M.,
Méthodes des sciences sociales, Paris, Ed. Dalloz 1971, P337-339
* 6 ROGER, P1, Méthodes
des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971
* 7 PINTO R. ET GRAWITZ.M.,
Op-cit, p358
* 8 PINTO et GRAWITZ,
Méthodes de recherche en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris,
1971
* 9
http://fr.wikipédia.org/wikictionaire/marché
consulté le 22 février 2015 à 22h25'
* 10 B. Detandt-Feys,
Entreprise-Produits Marchés,Bruxelles SIC,1995-1996,P.6
* 11Ass.RIZIKI, cours de
marketing G3SCA, ISP de Bukavu, 2015
*
12www.marketing-etudiant.fr Marketing Box Fondements du
marketing/consulté le 05 mars 2015 à 10H26
* 13
http://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/
banque_de_france/Eurosysteme_et_international/ zonefr/2011/7-5-2011.pdf
* 14Source : Rapport des
bureaux de services du territoire d'Uvira 2009.
* 15Notre entretien du 07 juin
2015 avec le chef du centre Airtel Uvira
* 16 BUGANDWA M. Cours de
sondage, L1 Economie, UEA/Bukavu, 2013-2014
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