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La problématique du marché mobile-banking dans la cité d'Uvira : cas d'Airtel money Uvira


par Samir Léonard BALUZI MUKUBITO
Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENTS SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE

INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE

ISP/BUKAVU

B.P : 854/BUKAVU

SECTION DE SCIENCES COMMERCIALES, ADMINISTRATIVES ET INFORMATIQUE

LA PROBLEMATIQUE DU MARCHE MOBILE-BANKING DANS LA CITE D'UVIRA : « Cas d'Airtel - Money Uvira »

DEPARTEMENT DE SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES

Par Léonard BALUZI MUKUBITO

Travail de fin cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de graduat en pédagogie appliquée

Option : SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES

Directeur : Ass. MUHIGIRI BAHATI Guy

ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015

EPIGRAPHIE

« L'être humain est un animal frustré rarement satisfait au-delà d'une courte période. Lorsqu'il a assouvi un désir, il lui en vient un autre. Quand il est comblé, un autre surgit à sa place, puis un autre encore. L'état de désir permanant est caractéristique du genre humain », (ABRAHAM MASLOW).

DEDICACE

AuDieu tout puissant pour toutes les grâces et bénédictions tout au long de notre cycle de graduat ;

A mon père Joseph MUKUBITO; pour votre dicton « lève-toi et marche » et vos efforts conjugués ;

A ma mère AnnaTAKIWI pour avoir logé les racines de ma vie pendant neuf mois et m'avoir assuré une éducation convenable ;

A mes frères et soeurs particulièrement Ibrahim, Katembo, Bacu, Daniel, Fiston, Karim, Moise, Mitterrand LUKULI, Tabu, Mariamu, Tatu, Hassan, Aruna et Adidja KANGAJI inspirateurs de mes talents ; vous avez seuls le prix de mon éducation.

Aux familles KUBANZIA, DERA, MOSHI et ASSUMANI ;

A celle que Dieu me bénira comme future épouse ;

A mes camarades & connaissances.

Nous dédions ce travail.

Léonard BALUZI MUKUBITO Samir

REMERCIEMENTS

Ce travail est le couronnement des efforts consentis par plusieurs personnes. Leurs contributions tant morale, intellectuelle que matérielle ont affermi son contenu, qu'il nous soit permis d'exprimer notre gratitude envers eux.

Nous remercions au fond du coeur l'Assistant MUHIGIRI BAHATI Guy qui a aimablement accepté de diriger ce travail malgré ses multiples préoccupations, ses marques combien pertinentes, ses critiques judicieuses, rigoureuses et objectives ainsi que ses suggestions nous ont permis de reste dans la ligne objective, caractéristique essentielle d'un travail scientifique. Qu'il trouve à travers ces lignes, l'expression de notre profonde reconnaissance.

Nous sommes également reconnaissants envers les autorités académiques et le corps académiques et scientifiques de l'I.S.P-Bukavu qui se donnent corps et âme pour l'accomplissement de notre mission.

Nous ne pourrons pas manquer de remercier tous nos compagnons de lutter et tous ceux qui nous ont été chers, à titre indicatif : Jerry MASUMBUKO, Dieudonné WAYUSILA, Immaculée MUGOLI, Yves NYAMURARA, Emmanuel LUSAMBYA, Steven MUPIPI, André TOTO, Christelle NDIYO, Bakari SWEDY, David KWIBE.

Et particulièrement au chef de centre Airtel Uvira qui nous areçu là où la gestion est dans leurs mains pour nous fournir les informations nécessaires à l'élaboration de notre travail. Les mots pour extérioriser notre reconnaissance à votre égard nous manquent.

Comme pour vous traduire notre gratitude de tous vos bienfaits, que l'Eternel Tout Puissant vous comble de ses bénédictions.

Léonard BALUZI MUKUBITO Samir

SIGLES ET ABREVIATIONS

RDC : République démocratique du Congo

BCG : Bonston Consulting Group

AM : Airtel-Money

CICO : Cash In Cash Out

SIM : Souscriber Identification Mobile

SMS : Short Message Service

VODACOM: Voice Data Communication

NCR : Non Consommateur Relatif

NCA : Non Consommateur Absolu

TMD : TerritoryMarketDevelopper

DA : Distributeur agréé

DSR : Distributors SalesRepresentative

ISP : Institut Supérieur Pédagogique

UEA : Université Evangélique en Afrique

CCT : Congo Chine Télécom

MB : Mobile-Banking

MSI : Mobile Systems International
SARL : Société par Action à Responsabilité Limitée

SPRL  : Société de Personne à Responsabilité Limitée

SCA : Sciences Commerciales et Administratives

INTRODUCTION GENERALE

1. Problématique

En Afrique, moins de 30% des personnes ont accès aux services bancaires traditionnels. Fort heureusement, ces statistiques pourraient d'ici quelques années être revues à la hausse grâce au service innovant de paiement par mobile qui depuis quelques années connaît un développement accéléré en Afrique1(*).

Cependant, la modernisation d'une nation est fonction de plusieurs secteurs et circuits économiques, cela étant l'épargne dans les dépenses de la RDC peut faire du pays, un pays modernisé et développé. L'expérience du système national de paiement prouve que le mobile-money ou Mobile-Banking est un coup de pousse supplémentaire apporté à l'économie du pays par le secteur de la téléphonie mobile et bancaire2(*).

Avec ce système, il ne sert plus à rien d'effectuer des déplacements pour finaliser des transactions c'est-à-dire qu'à partir de son portable les échanges et les transactions peuvent se réaliser. Pour une innovation et afin de faciliter et de rendre plus fluides les transactions financières à partir de son téléphone portable, le système est caractérisé par une facilitation de création de compte, des opérations dématérialisées et un coût minimisé des différentes opérations de transfert et de retrait d'argent. Signalons que ce service est en effet perçu comme la solution au problème de bancarisation des populations sur le continent Africain.

Selon les perspectives de développements dressés par le cabinet Boston Consulting Group (BCG), d'ici quatre ans, c'est-à-dire en 2019, 251 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient avoir accès à ce service via un téléphone mobile. Le cabinet d'étude BCG estimé jusqu'à 1,5 milliard de dollars les gains qui seront tirés à travers ce service. Ces gains pourraient croître si le service prend en compte les opérations d'épargne d'assurance et de crédit. C'est dire le potentiel économique que représente cette innovation3(*).

Au Gabon, l'arrivé sur le marché gabonais avec l'opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon et son service Airtel-money, en peu de temps le service a connu un développement progressif et rapide à l'image de celui enregistré dans d'autres pays du continent africain car de nombreuses entreprises s'y intéressent4(*). C'est pourquoi, à ce jour le total Gabon et les entreprises locales ont fait l'expérience de cette innovation en simplifiant par exemple à leurs clients, l'accès à leurs services, l'achat de produits, le paiement de renouvellement d'un abonnement internet ou de la télévision pour câble, le paiement des factures d'eau et d'électricité, de carburant,... Avec sa simplicité, son accessibilité en tout lieu et tout temps, la dématérialisation de ses opérations séduisent de plus en plus de Gabonais.

En RD du Congo, Une révolte signée Airtel et la Banque Centrale du Congo en date du 20 mars 2012, un service sécurisé qui permettra aux abonnés d'effectuer des transactions financières à partir de leurs téléphones portables. Dans plusieurs régions en développement, la disponibilité des services financiers formels reste l'apanage de certain privilégies, laissant parfois pour seul recours à la majorité de la population, des canaux informels coûteux et non fiables pour leurs transactions.

Cependant, avec les solutions Mobile-Banking, les particuliers peuvent avoir accès aux services bancaires facilement et de manière sécurisé. Ils peuvent épargner, faire des virements, payer des factures et acheter du crédit d'appels même s'ils n'ont pas de propre compte.

La cité d'Uvira, dans laquelle s'intéressent nos investigations, nous pouvons constater que la culture d'épargne est pour une classe sociale c'est-à-dire qu'il existe un problème d'exclusion sociale. Cette situation d'exclusion sociale ne permet plus au système de paiement de poursuivre et atteindre son objectif de développement et de modernisation de la cité. Avoir un portefeuille électronique pour la population d'Uvira génère aussi d'un caractère complexe et de certaines conditions nationales comme seule d'être porteur d'une carte d'électeur afin d'avoir l'identification.

Malgré tous les efforts de l'opérateur Airtel avec son service Airtel-Money dans la cité d'Uvira plusieurs cas riposte le développement du système dans la cité, à l'occurrence nous pouvons citer : le problème de non-disponibilité des cash-points (guichets de paiement) dans les différents coins de la cité entière ; la coupure intempestive du courant électrique ; la culture d'épargne (méfiance d'épargner dans la Sim-carte même s'il y a protection d'un mot de passe) ; la non adhésion des plusieurs entreprises voir même les entreprises publiques et les régies financières mais aussi le problème de perte des cartes d'électeurs.

Considérant tous les éléments ci-haut évoqués, nous constatons que, le système de paiement par Mobile-Banking ou mobile-money connait beaucoup de problèmes, pour cela on se fixe quelques questions sur lesquelles on donnera des réponses :

Ø Qu'est-ce qui fait à ce que le système de paiement par Mobile-Banking pose problème dans la cité d'Uvira ?

Ø Pourquoi avoir un compte Mobile-Banking dans son téléphone portable ?

2. Hypothèse

Selon R. PINTO et M. GRAWITZ, l'hypothèse est définie comme une proposition provisoire aux questions posées dans la problématique, lors d'une investigation ou une recherche scientifique quelconque5(*).

Pour appréhender notre étude, nos hypothèses ont été formulées de la manière suivante :

ü Le problème du système de paiement par Mobile-Banking ou mobile-money s'expliquerait par :

· Le nombre de cash-points (guichet de paiement) insuffisant ;

· Le manque de l'énergie dans le téléphone portable ;

· La culture de bancarisation ou d'épargne insuffisante dans la population ;

· Le problème de connexion ;

· La perte des pièces d'identités nationales.

ü Avoir un compte mobile-money dans son portable aiderait à la population d'Uvira de ne plus effectuer des déplacements pour finaliser les transactions et d'effectuer les échanges afin de contribuer dans le développement de la province en général et de la cité d'Uvira en particulier.

3. Choix et intérêt du sujet

Tout est parti d'une observation qu'on qualifierait d'observation participante, oui, pour avoir été l'un des tenanciers d'un compte Airtel-money, nous n'arrivions pas a bien comprendre le fait que le système ne parvient pas à répondre effectivement aux besoins de la population et poursuivre les objectifs qu'il s'est assignés.

Ensuite, le marché Mobile-Banking étant un sujet qui touche les domaines de la vie économique, sociale voire culturelle, nous avons pensé que ce sujet portera solution aux problèmes de bancarisation à la population de la cité d'Uvira et aux responsables du secteur de la téléphonie. Ce qui veut dire que tout lecteur du présent travail ne manquera pas de tirer sa part sur la succession des idées qui concluent ce sujet.

Outre la population cible ci hauts citées, ce présent travail constitue un cadre de référence scientifique pour tous les chercheurs qui voudront bien approfondir des sujets semblable dans le cadre de la réalisation effective et progressive de leurs différents travaux scientifiques.

4. Méthodes et techniques utilisées.

RONGER entend par méthode «  l'ensemble des règles et des principes qui organisent le mouvement de la connaissance ». C'est-à-dire les réalisations entre les informations concrètes rassemblées à l'aide des techniques et le niveau de la théorie et les concepts.6(*)

Il nous ait cependant, difficile d'élaborer un travail sans faire recours à certains méthodes et techniques de recherche scientifiques qui sont couramment d'usage obligatoires.

4.1. Méthodes

a) La méthode historique : Cette méthode nous a permis de remonter plus haut dans le temps afin de découvrir l'origine et évolution d'Airtel ainsi que l'installation du système de paiement par mobile en RDC en général et à Uvira en particulier.

b) La méthode descriptive : Celle-ci nous a permis de décrire notre cadre spatial d'étude présenté par la cité d'Uvira où est installé l'un des bureaux d'Airtel et cela sur le plan géographique, politique, social et économique.

c) La méthode analytique : Cette méthode nous a permis d'analyser l'impact de la transaction par mobile de la société Airtel à Uvira et ses actions économiques par rapport au développement socio-économique de la cité.

d) La méthode statistique :Elle nous a été utile en ce qui concerne la présentation des données chiffrées. Ainsi grâce aux outils statistiques nous sommes arrivés à synthétiser les données pour une meilleure interprétation.

4.2. Techniques

Selon les auteurs PINTO et GRAWITZ, la technique est « l'outil mis à la disposition de la recherche et organisé par la méthode7(*).

Dans ce but, étant donné qu'elle présente les étapes d'opérations limitées, liées à des éléments pratiques concrets, adaptés à un but défini8(*).

a) L'observation : l'observation consiste en une contemplation systématique du terrain du sujet de recherche pour tirer des éléments d'information dont on a besoin dans son investigation. Cette technique nous a aidés à obtenir certaines données non fournies par Airtel.

b) La documentation : elle est une opération qui consiste à interroger des documents en vue d'en obtenir des informations nécessaires à l'avancement d'une recherche. C'est grâce à cette technique que nous avons accédé à certaines théories par la consultation d'ouvrages et d'autres, cette théorie nous a aidés à appuyer les éléments récoltés sur terrain.

c) L'interview : C'est un rapport oral entre deux individus qui peuvent ne pas se connaître et dont l'un transmet à l'autre des informations. Son concours se résume dans l'entretien et la récolte des informations qui auraient échappées à l'observation et à la documentation.

Cette technique nous a permis de récolter les données à l'aide d'un questionnaire

d) La navigation sur l'internet : nous avons également fait recours à cette bibliothèque virtuelle qui nous a fourni des éléments sur différents domaines.

5. Délimitation Spatio-temporelle.

Un travail scientifique serait très complexe et fastidieux s'il n'est pas délimité dans le temps et dans l'espace.

§ Du point de vue spatial, le présent travail porte sur la cité d'Uvira et ses environs, Uvira étant le territoire du chef-lieu de la province du Bukavu en RDC et l'aile de la direction d'Airtel/Uvira.

§ Du point de vue temporel, notre effort va porter essentiellement sur la période qui va de l'année 2012, l'année d'implantation du service Airtel-money à Uvira jusqu'en juin 2015 l'année de rédaction de ce travail.

6. Etat de question et Originalité du travail.

Notre travail s'inscrit dans le cadre du management, précisément dans le domaine marketing. Un certain nombre des travaux ont déjà été réalisés dans ce domaine à l'ISP/Bukavu ainsi que dans d'autres milieux universitaires de la place.

Les travaux suivants ont attiré notre attention :

1) Théodore FIKIRI KIVIRA,2010.

Notre auteur a mené une analyse de l'impact d'une promotion marketing sur l'accroissement de chiffre d'affaire des entreprises de télécommunication de Bukavu « cas de CCT, Vodacom et Zain : 2005-2009 »

a) Objectif poursuivi

Son objectif était de déterminer l'impact d'une promotion marketing sur l'accroissement du chiffre d'affaire des entreprises de télécommunication.

b) Résultat réalisé

La promotion marketing est au centre de tous les départements marketing des entreprises de télécommunication et que son importance parait très nécessaire pour atteindre les objectifs assignés.

2) SAFARI LUKOGO Gilbert, 2010.

Celui-ci traite le sujet suivant « les déterminants de la demande des unités CCT dans la ville de Bukavu »

a) Objectif poursuivit

L'auteur a voulu savoir les facteurs explicatifs de la demande des unités CCT par les ménages de la ville de Bukavu.

b) Résultat obtenu

La demande des unités CCT par les ménages de la ville de Bukavu est fonction de 7 variables, les unes soit 4, sont significatives et d'autres, soit 3, sont non significatives.

Celles qui sont significatives sont : le revenu, le sexe, l'occupation de l'enquêté et le niveau d'étude avec son impact positif dans le comportement de consommation des unités par la population de Bukavu.

Les autres sont : l'âge du consommateur, l'appréciation prix et la qualité perçue par le consommateur.

3) KIBURANYI KAJINAGE Jackson, 2010.

Lui traite l'évaluation de la contribution des sociétés de télécommunication mobile au développement social du milieu d'implantation, cas de Vodacom/Sud-Kivu.

a) Objectif poursuivit

Son objectif était de découvrir et évaluer la part de la société Vodacom/Bukavu au développement social du milieu de son implantation.

b) Résultat obtenu

Après analyse, l'auteur découvre que les entreprises oeuvrant dans un pays sont impliquées directement et nécessairement dans la reconstruction et le développement de celui-ci car ces entreprises ne s'implantent pas en l'air mais plutôt dans un milieu où vivent des personnes qui ont des attentes sociales par rapport à ces entreprises.

Outre cela, l'auteur affirme qu'il y a un écart très significatif entre les actions, réalisations et projets sociocommunautaires et les attentes de la population du point de vue social. Il continue en démontrant que la réalité prouve que la société Vodacom/Bukavu ne contribue pas au développement social de la province du Sud-Kivu bien qu'entant qu'une société de télécommunication, elle a permis l'amélioration et la modernisation de la communication dans notre pays en général et du province en particulier.

4) MUSHAGALUSA MULUMEOEDERHWA Anselme,2013

Il parle du management de la force de vente d'une entreprise de télécommunication : cas de la société Airtel/Bukavu de 2009-2012.

a) Objectif poursuivit

Dans son travail il poursuit l'objectif principal de vérifier si la conduite de la force de vente de la société Airtel, grâce à sa bonne structure permet-elle d'optimiser ses ventes et assurer sa performance ainsi que sa compétence commerciale.

b) Résultat

Le rôle de la force de vente dans une entreprise est primordial, vital et indispensable dans la relation d'une enseigne avec ses clients afin d'améliorer des résultats commerciaux.

Il affirme qu'avec l'organisation et la gestion efficace de sa force de vente, la société Airtel a su se positionner et imposer sur le marché de la télécommunication qui est le plus concurrent et très féroce. Sa force de vente de vente est si consistante par le fait qu'elle n'est pas non seulement interne via ses commandons qu'elle envoie sur le terrain.

Il poursuit en affirmant les offres d'emploi pour les agents de la force de vente ne sont pas très médiatisées voire même non médiatiser.

En ce qui nous concerne, notre travail se démarque de tous ces autres au point où personne jusque-là n'a circonscrit son étude en rapport avec le marché Mobile-Banking quand bien même ils ont parlé du management, du marketing des entreprises de télécommunication, ...

7. Subdivision du travail.

Comme vous l'aurez constaté, notre travail aborde en premier l'introduction et se clôture par une conclusion. Mais entre l'introduction et la conclusion, ont intervenu trois chapitres : dont le premier parle de la généralité théorique et conceptuelle ; le deuxième de la présentation du cadred'étude et enfin le dernier de la présentation des données, l'analyse et interprétation des résultats.

8. Difficultés rencontrées

Comme tout travail scientifique ne manque jamais des difficultés, c'est ainsi que, nous nous sommes heurté aux difficultés suivantes :

- L'accès difficiles aux informations plus nécessaires pour notre travail,

- Le refus des certains tenanciers des comptes AM de nous fournir des renseignements importants sous prétextes du temps,

- Manquer de moyens financiers pour la récolter des données.

CHAPITRE PREMIER.

GENERALITES THEORIQUE ET CONCEPTUELLE

Dans cette partie nous trouverons les connaissances sur le marché en ce qui concerne sa définition, ses catégories, son objectifs ainsi que les généralités sur le Mobile-Banking en ce qui concerne sa création, son évolution, ses missions et ses avantages.

I.1. CONNAISSANCES SUR LE MARCHE

Pour mieux comprendre le concept marché on s'inspirera des différentes définitions des plusieurs auteurs.

I.1.1. Essai de définition du concept marché

Etant donné que le terme marché est multidimensionnel, il possède plusieurs définitions.

Sur le Wikitionnaire, le marché d'un bien est la quantité ou la valeur totale des produits ou des services d'une catégorie donnée vendue sur une période de temps donnée sur une zone géographique donnée9(*).

Par ailleurs, traditionnellement un marché est un rassemblement à but commercial, généralement périodique et dans un lieu prédéterminé, d'agricultures, de marchands revendeurs et de personnes acheteuses consommatrices ou non.

En outre, le marché est un ensemble des clients potentiels ou actuels capables et désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir à travers un produit10(*).

En plus, le marché au sens strict est un ensemble des données chiffrées sur l'importance, la structure et l'évolution de vente d'une entreprise, d'un produit ou d'une catégorie des produits11(*).

In fine, pour les économistes la marché est le lieu physique ou virtuel où se rencontre l'offre et la demande et où s'opère la détermination du prix d'un bien ou d'unservice. En fait, les Offreurs et les demandeurs viennent échanger des biens et des services en échange de monnaie12(*).

Un marché se compose de 3 éléments : l'offre, la demande et l'environnement.

L'offre : se compose de tous les intervenants sur le marché qui « offrent » quelque chose à quelqu'un qui le demande. L'offre est constituée des producteurs et des distributeurs. Elle se compose de tous les produits ou services qui concourent à la satisfaction d'un besoin similaire.

La demande : est constituée de toutes les personnes qui agissent dans le but d'acquérir un produit ou un service. Elle se compose des consommateurs et des acheteurs du produit (qu'ils soient clients ou non de l'entreprise concernée).

L'environnement : il regroupe tous les facteurs (juridiques, socioculturels...) qui agissent directement, et de manière significative, sur l'offre et sur la demande.

I.1.2. Les conditions d'existence d'un marché

Pour qu'un marché existe, il faut que coexistent :

ü un besoin (clairement défini)

ü un groupe de demandeurs

ü un groupe d'offreurs (susceptibles de pourvoir à la satisfaction du besoin exprimé en fournissant le produit adéquat)

ü un lieu de rencontre où les demandeurs et les offreurs pourront se retrouver (les uns en « offrant » le produit, les autres en l'achetant).

I.1.3. Les différents types de marché

Ø Le marché générique comprend tous les produits, même très différents, liés à la catégorie de besoins satisfaits par les produits du marché principal.

Ø Le marché principal correspond à l'ensemble des produits techniquement identiques et directement concurrents du produit étudié.

Ø Le marché environnant est composé des produits de nature différente des produits du marché principal mais satisfaisant les mêmes besoins et les mêmes motivations dans les mêmes conditions de consommation.

Ø Le marché support est associé aux produits dont l'existence est nécessaire à la consommation des produits des marchés précédents. Par exemple, le marché des transports dépend du marché des carburants.

I.1.3.1. Application

Voilà un exemple des différents marchés que l'on peut trouver en fonction d'un marché principal de référence.

Marché Génériq4ue

Marché Principal

Marché Environnant

Marché Support

Transport

Chemin de fer

Transport Aérien, Transport fluvial, Transport routier.

Electricité ; carburant ;...

Electroménager

Four micro-ondes

Four traditionnel

Electricité

Décoration

Papier peint

Revêtement mural (producteur de crépis, tissus muraux ; ...)

Marché du bâtiment

Habillement

Collant

Chaussette

Jupe, Robe, Pantalon...

I.1.4. La segmentation

a) Définition

Un marché est composé de milliers d'individus, tous différents les uns des autres. Or, ces individus présentent des goûts, des motivations et des comportements différents.

La segmentation est une méthode de découpage du marché (ou d'individus) en sous-ensembles appelés segments (ou groupes de consommateurs) distincts et homogènes.

Cette méthode permet aux entreprises de sélectionner des marchés cibles et de mettre en place une politique marketing efficace, c'est-à-dire d'élaborer un mix approprié pour chaque segment ainsi défini.

On peut parler de segments de consommateurs ou de segments de produits.

· Le segment de consommateurs : consiste à regrouper les consommateurs selon des critères spécifiques (caractéristiques démographiques, économiques, goûts, habitudes d'achat).

· Le segment par produits : consiste à segmenter les ventes d'un produit générique en sous-groupes : par exemple, le marché des laitages peut être subdivisé en yaourts, lait, boissons lactées, desserts lactés, etc.

b) Pourquoi segmenter un marché ?

Une entreprise, pour prospecter sur un marché quel qu'il soit, doit adapter ses produits à la demande de la clientèle.

L'entreprise peut ainsi définir des segments, de plus en plus différenciés et ciblés sur des besoins spécifiques, donc présentant des produits plus faciles à vendre.

Ainsi, les produits (ou services) fabriqués par les entreprises et proposés aux consommateurs le sont avec des options variables à l'infini ou presque.

c) Choix des critères de segmentation

Une segmentation efficace doit être à la fois pertinente, mesurable, accessible et rentable.

1 - LA PERTINENCE

Une segmentation est pertinente si les segments diffèrent les uns des autres sur des aspects directement liés au comportement du consommateur vis-à-vis du produit considéré.

Les segments obtenus grâce aux différents critères choisis doivent donner lieu à des politiques distinctes.

2 - LA MESURABILITE

La segmentation doit donner lieu à des segments mesurables c'est-à-dire sur lesquels on peut dénombrer les individus qui les constituent.

On doit pouvoir identifier concrètement les individus qui en font partie et évaluer concrètement la taille de segments en nombre de personnes, revenus...

3 - L'ACCESSIBILITE OU LA VALEUR OPERATOIRE

Le segment doit pouvoir être atteint par des actions marketing spécifiques. La segmentation en sera d'autant plus efficace.

4 - LA RENTABILITE

Les groupes ainsi définis doivent être substantiels, et donc suffisamment importants, pour justifier une offre adaptée et pour que les coûts sur les segments soient compensés par des recettes.

4.1- Application

Prenons l'exemple du marché de la chaussure.

Le schéma suivant concerne le marché global de la chaussure subdivisé en plusieurs segments relativement homogènes.

Bon MarchéDe luxe

Chaussure pour dames

Chaussure pour dames

Marché global de la chaussure

Chaussure pour hommes

 

Chaussure pour hommes

Chaussure pour enfants

Chaussure pour enfants

Les 2 critères de segmentation utilisés dans cet exemple sont :

· Le sexe et l'âge : ils correspondent au marché

· L'autre critère utilisé est le prix sur le marché (bon marché ou de luxe) : il correspond au produit

d) Les variables de la segmentation

Une fois le type de besoin identifié, il faut définir un segment correspondant et mettre en évidence ses caractéristiques.

Pour cela, on utilise des variables de segmentation qui se regroupent en 3 catégories :

· celles qui relèvent des besoins,

· celles qui relèvent des comportements

· et celles qui relèvent des caractéristiques des individus

I.1.5. Différentes nuances sur le marché

a) Distinction entre marché actuel et marché potentiel

Le marché actuel correspond aux ventes effectivement réalisées par l'ensemble de la profession (l'entreprise et ses concurrents) auprès des clients du produit concerné. Il comprend les consommateurs actuels, ceux qui consomment ou ont consommé un des produits de l'entreprise.

Le marché potentiel : correspond aux ventes pouvant être réalisées par l'ensemble de la profession auprès des clients du produit et des non consommateurs relatifs (NCR). Ce marché comprend les consommateurs potentiels, c'est-à-dire ceux qui sont susceptibles d'utiliser le produit soit parce qu'ils en ont besoin, soit parce qu'ils consomment des produits similaires ou concurrents de l'entreprise.

b) Distinction entre marché AMONT ET AVAL

Le marché amont est constitué des fournisseurs de l'entreprise

Le marché aval est le marché des clients.

c) Les différents états d'un marché

§ Un marché est « ouvert » : aucune marque ne domine, c'est-à-dire qu'aucune marque n'occupe une position concurrentielle dominante. Toutes les marques ont donc les mêmes chances de se développer sur le marché.

§ Un marché est « fermé » : 1 ou 2 marques dominent le marché. Tendance de monopole ou d'oligopole. Il est impossible aux autres marques de s'y développer.

§ Un marché fragmenté : de nombreuses marques se partagent le marché 

Et aussi :

· Oligopole : se dit d'un marché sur lequel se trouvent un nombre très faible d'offreurs (vendeurs) et un nombre important de demandeurs (clients). On parle aussi de marché oligopolistique. Par exemple, la téléphonie mobile en RD Congo où 4 offreurs (Vodacom, Orange, Airtel et Tigo) offrent leurs services à des millions de demandeurs (clients).

· Oligopsone : c'est un marché sur lequel il y a un petit nombre de demandeurs pour un grand nombre d'offreurs. C'est une situation asymétrique de celle d'oligopole.

· Monopole : il n'y a qu'un offreur (vendeur ou producteur). Par exemple, Microsoft (pour les PC) est en situation de quasi-monopole parce qu'il domine très largement le marché.

· Monopsone : désigne un marché sur lequel il n'y a qu'un seul demandeur qui se trouve face à un grand nombre d'offreurs. C'est une situation asymétrique à celle de monopole.

· Duopole : 2 vendeurs (entreprises offrant un même produit ou service) occupent le marché. Par exemple, Microsoft (PC) et Apple (Mac).

· Duopsone : deux demandeurs ou acheteurs se trouvent face à un grand nombre de vendeurs. C'est la situation inverse du duopole.

· Atomisé : un marché est « atomisé » lorsque plusieurs marques à faibles parts de marché se partagent le marché. Par exemple, le marché des savons solides et liquides et les gels douche sur lequel une douzaine de marques se partagent le marché.

Remarque : les cas de monopole ou de duopole peuvent donner lieu à des ententes entre les entreprises ou à un abus de position dominante.

d) Les subdivisions du marché

Lorsqu'une entreprise cherche à analyser un marché sur lequel elle est présente ou sur lequel elle souhaite entrer, elle a tout intérêt à définir ce marché de manière très large en y incluant, non seulement, les produits concurrents des siens mais également ceux qui sont susceptibles de s'y substituer parce qu'ils répondent aux mêmes besoins.

Ainsi, le marché d'une entreprise se divise en 4 parties :

Le marché de l'entreprise se compose de l'ensemble de ses clients finaux ou consommateurs finaux.

Le marché de la concurrence est constitué des acheteurs et des consommateurs du produit (ou du service) concurrent.

Le marché des non-consommateurs relatifs (NCR) comprend les personnes qui n'ont pas encore acheté le produit de l'entreprise mais qui sont susceptibles de l'acheter et de le consommer sous certaines conditions (par exemple : baisse des prix...). Les non-consommateurs relatifs peuvent être catégorisés en deux :

- Les involontaires qui ne peuvent consommer certains produits pour des raisons de pouvoir d'achat insuffisant ou de manque d'information ;

- Les volontaires qui refusent de consommer certains produits pour des raisons culturelles, sociales et psychologiques.

Les non-consommateurs absolus (NCA) : ce sont les personnes qui n'achètent pas le produit (mais qui pourraient le faire éventuellement) mais qui ne le consommeront jamais. Par exemple, les non-voyants peuvent acheter une voiture pour l'offrir mais ne pourront jamais la conduire. Les NCA ne deviendront jamais clients de l'entreprise pour des raisons physiques, morales ou religieuses.

NB : Pour agrandir son marché, une entreprise doit attirer les clients des entreprises concurrentes et des NCR.

e) La structure du marché

Schéma

Population totale

Marché Actuel de la concurrence

 

Marché Actuel de l'entreprise

 

NCR

Non-Consommateur Relatif

NCA

Non-Consommateur Absolu

Marché potentiel de la profession

Marché actuel de la profession

Marché théorique de la profession

NB : Prospect de l'entreprise = NCR + marché actuel de la profession

I.2. GENERALITES SUR LE MOBILE-BANKING

I.2.1. Définition du concept Mobile-Banking

Les banques mobiles (en anglais : Mobile Banking) correspondent aux services ?nanciers (consultation des soldes, transfert des sommes, paiement de factures13(*)) accessibles par un téléphone portable ou un autre appareil portable connecté à la Toile. La complexité de ces services varie entre de simples textos jusqu'aux applications en ligne.

Elles sont populaires dans les pays dont la plupart de la population manque de compte bancaire et où les banques physiques ne se trouvent que dans les grandes villes. Les banques mobiles ont connu un essor en Afrique où elles ont apporté un grand changement socioéconomique à des millions des gens, autrement à l'écart des services bancaires, ont pu envoyer et recevoir de l'argent.

I.2.2. Intérêt du Mobile-Banking en Micro-finance

Le Mobile Banking est basé sur l'idée d'utiliser en micro-finance un moyen de communication, le téléphone portable, qui s'est très fortement répandu ces dernières années, pour :

faciliter l'accès aux services financiers des populations non bancarisées ;

diversifier et améliorer l'offre de services financiers auprès de la clientèle actuelle ;

réduire les coûts de transaction pour les clients comme pour les institutions financières dans les zones éloignées ;

sécuriser les transactions financières dans des contextes, notamment ruraux, où les autres moyens de communication (connexions internet, lignes de téléphonie fixe, etc.) sont inopérants et ne permettent pas de lien en continu (et donc de suivi) vers les systèmes d'information et de gestion des institutions financières.

La forte pénétration de la téléphonie cellulaire fait de cet outil technologique un véhicule particulièrement intéressant pour atteindre une population et des zones géographiques n'ayant pas ou peu accès à des services financiers de base, mais où l'usage de la téléphonie mobile est maintenant très répandu.

CHAPITRE DEUXIEME.

PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1. PRESENTATION DE LA CITE D'UVIRA

1.1. HISTORIQUE 

La cité d'Uvira est située dans le territoire d'Uvira, la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo ; elle est limitée :

- A l'est par le lac Tanganyika ;

- A l'ouest par la chaîne de montagnes mont MITUMBA ;

- Au nord par la cité de KAGANDO et la frontière de KAVIMVIRA ;

- Au sud par le port de KALUNDU.

Elle a une superficie estimée à 16km², cette cité se trouve entre 13° et 15° de latitude au nord et de 28° et 10°C de longitude et elle se situe à au moins 780 m d'altitudes.

1.2. RELIEF

Le relief de la cité d'Uvira est dominé par une surface plane variant entre 780 et 900m de dessus de niveau de la mer, il est à signaler aussi le type de relief de basse et de moyenne altitude, L'agriculture de différentes essences culturelles trouvés des conditions favorable , surtout adaptées à la culture des arbres.

1.3. SOLS 

On rencontre une diversité des sols dans la cité d'Uvira, c'est le cas notamment du sol argileux abondant dans la partie montagneuse et le sol alluvionnaire très abondant dans le bas fort comme ayant été déposées pendant les périodes glaciaires et pluviales du quaternaire.

Les alluvions lacustres sont de deux types :

- Celles qui forment les terrasses,

- Celles qui couvrent les fonds du Tanganyika.

Ce sol étant fait partie des sols fourrages mais agricoles , riche en oxyde de fer , sableux en surface , argileux en profondeur.

1.4. CLIMAT

La cité d'Uvira connaît deux saisons à savoir :

· La saison de pluie qui dure environ huit mois allant d'octobre à mai ;

· La saison sèche allant de juin à septembre, incluant les températures variant suivant les saisons et le relief.

Elles sont maxima pendant la saison sèche et sont de l'ordre de 20° à 30° dans la plaine et de 15° à 25° dans les hauts plateaux.

1.5. VEGETATION

La végétation est originellement formée des savanes boisées , herbeuses et des forêts claires le long de la rivière RUZIZI qui est en constante dégradation en raison de la déforestation et de l'apprivoisement de sol et pourtant, le paysage est de plus en plus vide. Sur le plan systématique exploitation n'a jamais eu lieu car le nombre d'arbres plantés est trop limité par rapport à la végétation .

1.6. HYDROGRAPHIE

Marquée par la présence de plusieurs cours d'eau et de ruisseaux , l'hydrographie de la cité d'Uvira est plus riche et dominée par la présence du lac Tanganyika .

Elle comprend les cours d'eau suivants :

Du port de KALUNDU à KAMANYOLA nous comptons :

- KALIMABENGE, MULONGWE, KAMVIMVIRA, KAWIZI, RUZIZI, ZENGEZA et KAMANYOLA.

1.7. ASPECTS POLITIQUE ADMINISTRATIF

La cité d'Uvira est dirigée par un chef de cité qui est secondé par un chef de cité adjoint d'Uvira. La cité administrative et des affaires est également devenu un centre universitaire, il est aussi le chef-lieu du territoire de même nom.

La cité d'Uvira est subdivisée en quartiers puis en avenues qui, à leur tours sont subdivisés en cellules ; elle compte au total 14 quartiers et 182 avenues.

Les 14 quartiers sont : KABINDULA, KABUNGULU, KASENGA, KAVIMVIRA, MULONGWE, ROMBE I, ROMBE II, SONGO, RUGENGE, KIBINDULA, NYAMIANDA, KAKOMBE, KIBONDWE et KIMANGA.

1.8. POPULATION

La population d'Uvira est installée sur le sol des BAVIRA et sa population s'élève à 225.213 habitants. Uvira est constitué des populations autochtones dont les BAVIRA et les BAFULIRU ainsi que les populations étrangères mais ainsi des autres tribus congolaises.

1.8.1. POPULATION AUTOCTHONE

a. LES BAVIRA : ils occupent la chefferie de Bavira qui s'étend de MAKOBOLA jusqu'à KAWIZI et sont caractérisés par leurs langue «  le KIVIRA ». Les BAVIRA vivent de la pêche.

b. LES BAFULIRU : ce peuple vit généralement sur les régions montagneuses de la bande Ouest de l'axe sentier UVIRA- BUKAVU comprises entre les rivière KAWIZI et LUVUNGI . Les BAFULIRU vivent de l'élevage et de l'agriculture. Ils parlent la langue «  FULIRU » qui les caractérise.

1.8.2. AUTRES TRIBUS CONGOLAISES

Dans la cité d'Uvira , il existe également d'autres tribus qui constituent un groupe important contribuant au gonflement démographique de la cité ; Nous avons entre autre :

- Les Babembe, Balega, Bashi, Banyindu, Bazimba, Baluba, Bakongo, Baluba, etc.....

1.8.3. POPULATION ETRANGERE

En dehors des peuples autochtones et des autres tribus congolaises , l'on rencontre des étrangers dans la cité d'Uvira venus de pays voisins dont principalement les Rwandais et les Burundais.

1.8.3.1. REPARTITION DE LA POPULATION ET DENSITE

La cité d'Uvira est peuplée comme nous l'avions souligné au paravent, soit 225.213 habitants sur 16 km² avec une densité qui est estimée à 14076 habitants par km² tel qu'indique le tableau ci - dessous :

SUBDIVISION ADMINISTRATIVE

POPULATION CONGOLAISE

POPULATION ETRANGERE

TOTAL

CITE D'UVIRA

H

Fe

G

Fi

T

H

Fe

G

Fi

T

39.182

46.481

66.795

72.042

224500

186

138

173

216

713

225.213

Sources : Rapport de la cité d'Uvira 2014

La population de la cité d'Uvira s'élève à 225.213 dont 39.182 hommes , 46.481 femmes , 66.795 garçons et 72.042 filles constitués essentiellement des nationaux et d'autre part 713 étrangers dont 186 hommes , 138 femmes , 173 garçons et 216 filles majoritairement des pays de grands lacs.

1.9. ASPECTS SOCIO-CULTURELS

Il est important d'avoir un minimum d'infrastructures sociales et culturelles pour rendre attractif le milieux ; ces facilités concernent notamment : l'accès à l'eau potable, à l'énergie, au service médical ; à un enseignement de qualité, à l'information et au loisir.

1.9.1. L'EAU POTABLE

A Uvira , la situation de la dotalité de l'eau pose encore problème bien que la cité soit servie en eau potable par la société REGIDESO. La population de la cité d'Uvira se sert plus d'eau de cette société par rapport à celle se trouvant du côté du mont MITUMBA , qui parfois reçoit l'eau d'une manière irrégulière.

Voilà pourquoi, les habitants de ces quartiers doivent traverser la route nationale n° 5 pour chercher de l'eau auprès des détenteurs des robinets où ils doivent donner en échange des pierres, d'autres habitants n'étant pas à mesure de s'abonner à la REGIDESO ne font que recouvrir aux eaux des rivières pour faire soit la cuisine , soit encore la lessive de leurs habits et la propreté de leurs corps.

C'est le cas de la rivière KALIMABENGE et MULONGWE qui ne sont pas propres pour l'utilisation domestique, ces eaux des rivières devraient subir un traitement pour les rendre potables. Malheureusement , ces mêmes rivières sont utilisés comme des dépotoirs public de la cité d'Uvira et c'est ce qui est à la base des maladies dont souffre la population qui consomme cette eau.

1.9.2. L'ENERGIE

Comme toutes les villes et les cités de la RDC, Uvira figure parmi celles qui utilisent l'énergie pour les différents travaux, Bien que cela se fasse d'une manière discriminatoire avec le fameux système qui vient de rendre de plus en plus le cout de l'énergie très exorbitant et ne profite que soit aux agents ou aux gens détenant les avoirs suffisants.

1.9.3. L'ENSEIGNEMENT

La scolarité des enfants demeure la préoccupation majeure de l'Etat congolais mais aussi et surtout des parents qui comprennent que l'investissement en des hommes vaux mieux que l'investissement en matériel de luxe. Les parents cherchent aujourd'hui à donner l'image de la ville à la cité d'Uvira. Cette dernière se matérialise par la création de plusieurs écoles, universités et instituts d'enseignement supérieur. Les écoles maternelles, primaires, secondaires et humanitaires sont regroupées en 7 réseaux à savoir :

1. Les écoles conventionnées catholiques ;

2. Les écoles conventionnées protestantes ;

3. Les écoles conventionnées KIMBANGUISTE ;

4. Les écoles conventionnées Orthodoxes ;

5. Les écoles conventionnées islamiques ;

6. Les écoles non conventionnées au officielles gérées par l'Etat ;

7. Les écoles privées agrées ou non agréés par les particuliers ;

1.9.4. LA RELIGION

Les habitants d'Uvira sont regroupés en plusieurs religions de leurs choix, parmi lesquelles nous trouvons :

- Les chrétiens (catholique et protestant) ;

- Les musulmans ;

- Les autres religions

1.10. ASPECTS ECONOMICO- FINANCIERS

Les activités économico-financières de la cité d'Uvira reposent sur plusieurs secteurs de la vie dont les plus importants sont l'agriculture, l'élevage, la pèche, l'artisan et le commerce.

1.10.1. AGRICULTURE

L'agriculture est l'activité primordiale dans les zones rurales. Bon nombre de personnes dans le monde dépendent de l'agriculture pour la plus grande partie de leurs revenus, l'agriculture reste la seule activité dans laquelle nous assistons à un taux élevé de la pratique d'une manière rudimentaire à cause de la non implication de l'Etat pour la modernisation. Les principales cultures pratiquées sont : La culture de manioc, la culture des patates douces, la culture d' haricot, la culture de tomates, etc.

L'apport de l'agriculture n'est pas visible car son rendement n'est pas converti directement en monnaie pour qu' elle soit appréciée à sa juste valeur sur base de sa contribution au développement socio-économique, étant donné qu'elle est souvent utilisée pour l'auto substance de ménage.

Tableau N° 2 : Statistique de la production dans la cité d'Uvira

 

Nombre des plantes

Superficie / hectare

Production en tonne

Rendement en kg / hectare

Manioc

70.504

33.814

346.784

14.60

Maïs

25.166

10.679

13.192

1.176

Haricot

18.464

8.581

11.210

1.488

Riz

5.610

3.821

3.995

1.597

Sorgho

4.970

676

367

818

Patate douce

3.510

1.282

4.501

3.957

Banane

9.703

2.330

6.372

3.002

arachide

20.285

4.108

3.210

798

Tomate

12.500

407

4.970

7.707

Oignons

1.486

128

720

5.000

Choux

107

20

22

3.200

Aubergine

1.188

80

67

986

Source : Rapport des bureaux des services du territoire d'Uvira, 2009

1.10.2. ELEVAGE

La population d'Uvira n'est pas un peuple pasteur mais suite aux influences de la tribu soeur, les BAFULIRU et des autres tribus qui pratiquent l'élevage, la population s'habitue à pratique l'élevage des animaux.

1.10.3. LA PECHE

La pêche est l'activité principale des BAVIRA, elle est pratiquée sur le lac Tanganyika, les matériels qu'ils utilisent sont du type artisanal mais aussi moderne comme par exemple les filets et les hors borts, c'est une activité pratiquée essentiellement par les hommes14(*).

1.10.4. ARTISANAT

Il y a aussi une source des revenus non négligeable du milieu, c'est l'artisanat. Il concerne surtout la poterie, le tissage, le forge, la scriptural, la menuiserie, la maçonnerie, la réparation des montres, radio, téléphones, etc....

1.10.5. COMMERCE

Les activités commerciales sont exercées par les femmes et les hommes mais beaucoup de femmes s'adonnent au commerce ambulatoire. les grands commerçants de la place préfèrent les marchandises en provenance des pays asiatiques et des pays voisins tels que la Tanzanie, le Burundi, l'Ouganda, etc.

Par rapport aux produits européens et américains qui coûtent trop cher sur le marché .

1.10.6. TRANSPORT ET COMMUNICATION

Le problème de transport et de la communication connait une nette amélioration par rapport aux années antérieures suite à l'arrivée des entrepreneures oeuvrant dans le domaine des agences de transport et de communication.

1.10.6.1. TRANSPORT

Les principales liaisons entre Uvira et d'autres milieux se font par voie aérienne, routière et lacustre.

· La voie aérienne n'est pas vraiment exploitée par le public suite au manque même d'un aérodrome dans la cité sauf qu'il y a une piste privée exploitée exclusivement par la MONUSCO. Cette dernière est située à KAVIMVIRA sur la route qui mène vers le Burundi, mais il est aussi à signaler que l'espace de l'école primaire MUNANIRA sert de piste pour certains services de l'Etat.

· Le transport routier: l'axe UVIRA - FIZI est dans un état de délabrement total malgré la réhabilitation de la route faite par l'ONG ACTED et l'office des routes.

· L'axe UVIRA - BUKAVU via le RWANDA reste la route la plus fréquentée pour le transport de personnes suite à la situation de la route de NGOMO, mais il n'est pas à exclure que la route de NGOMO sert principalement pour le transport de biens.

· Le transport lacustre: s'effectue entre UVIRA - KALEMIE, UVIRA - MOBA, UVIRA - TANZANIE et UVIRA - ZAMBIE.

Le lac Tanganyika est navigable et relie la cité d'Uvira à la province du KATANGA ( port de KALEMIE , KABIMBA , MOBA ) et les pays voisins comme la TANZANIE (port de KIGOMA) , la ZMBIE ( port de MPULUNGU).

1.10.6.2 COMMUNICATION

La communication est rendue possible grâce à l'arrivée des sociétés de télécommunication qui sont venues depuis 1996 pendant les guerres. Il s'agit de VODACOM, AIRTEL, CCT comme réseaux nationaux et quelques réseaux étrangers comme UCOM, LEO, MTN, AFRICEL etc.

2.2. PRESENTATION D'AIRTEL

1. Historique de la société Airtel

Celtel Congo (RDC) Sarl était une filiale de Celtel International ex MSI (Mobile System International). Celtel International est un groupe Anglo-Hollandais avec différents partenaires qui sont VODAFONE (60%), ALKANG GROUP EFP-HERMES, VIVENDI UNIVERSAL, BANQUE DU CAIRE. Les différents partenaires de Celtel International sont AIG infrastructure Fund, CitiGroup, GE Capital, MITSUI, Basseme Venture Parthers, PalioFmo aux Pays-Bas, DEG, en Allemagne, et OLD MUTUALASS et MONOGERMETT en Afrique du Sud.

Le Groupe Celtel International, MSI (Mobile System International) Anglo-Hollandais est connu à partir des années 1998 mais il existait bien avant, car une des filiales Celtel fonctionnait déjà en Ouganda depuis 1996.

Celtel faisait du Group MSI-Cellular Investissements qui a obtenu des licence de la part de 13 gouvernements d'Afrique. La société MSI-Cellular Investissements dont le Docteur MOHAMED IBRAHIM est le fondateur, est rapidement devenu un acteur clé de ce secteur.

Né au Soudan en 1946, le Docteur Mohamed IBRAHIM a vécu en Egypte où il a entamé des études d'ingénieurs. Il les poursuivit en Angleterre où il se spécialisa en téléphonie mobile.

Au début des années 80, il devient Directeur Technique chez CELLINT, filiale de BRITISH TELECOM, qui développe le premier réseau cellulaire au monde.

En 1989, il fonde sa propre société de conseil Mobile System International (MSI) et élabore un logiciel qui permet de maximiser, d'optimiser la conception du réseau de téléphonie mobile. Arrivée au top niveau de la technologie, MSI va conseiller des clients en Europe, en Asie et en Amérique.

L'Afrique n'est pas oubliée pour autant. En 1988, le Docteur Mohamed Ibrahim va créer à Amsterdam et à Londres une filiale, MSI-Cellular Investissement qui se consacrera au développement du réseau GSM sur le continent. Le premier pays d'implantation sera l'Ouganda. MSI-CI s'est retrouvé dans 13 pays d'Afrique Subsaharienne.

La stratégie de Mohamed Ibrahim s'est révélée fructueuse, avec une croissance supérieure à 40% par an et est solidement soutenue par un panel d'investisseurs.

Après la crise politique qui a instabilisé l'Est de la RDC et précisément dans la Province du Sud Kivu, Celtel a vu le jour en 2003. Le Sud Kivu par rapport à d'autres Provinces est parmi les dernières où Celtel a été installé tout cela à cause de cette crise politique.

§ GENESE DE CELTEL CONGO (RDC) SARL

La société Celtel Congo (RDC) Sarl fut créée en date du 11 août 1999 sous la forme d'une société Privée à Responsabilité Limitée dénommée « CELTEL SYSTEM INTERNATIONAL CELLULAR INVESTISMENT BV et Monsieur Emmanuel KOLADE.

Il faudra noter qu'en droit congolais, la société commerciale est avant tout un contrat entre deux ou plusieurs personnes. C'est pourquoi une seule personne même morale ne peut constituer une société commerciale au Congo. C'est ce qui explique pourquoi MSI était tenue de s'associer à Monsieur Emmanuel KOLADE pour la création de la société Celtel.

A sa constitution, le capital social de Celtel Sprl est fixé à 500.000 FC (cinq cent mille francs congolais) comprenant 500 parts sociales d'une valeur nominale de 1000 FC chacune et réparti comme suit :

- MSI  : 499 parts sociales, soit 99,99%

- Emmanuel KOLADE  : 1 part sociale, soit 0,01%

En date du 5 mai 2000, une Assemblée Générale Extraordinaire des associés modifia la raison sociale (dénomination sociale) de Celtel Sprl en Celtel Congo (RDC) dans le but de la conformer aux documents de la société qui l'identifiaient déjà ainsi.

Le 29 septembre 2005, le Group Celtel International est racheté par la société Koweïtienne Mobile Télécommunications, M.T.C. Cette dernière est un opérateur leader de téléphonie mobile et transfert de données couvrant 5 pays du Moyen Orient et 17 pays d'Afrique Subsaharienne.

§ LA LICENCE DE CONCESSION DES SERVICES PUBLICS DES TELECOMMUNICATIONS

En date du 28 décembre 1999, Celtel Congo (RDC) Sprl a obtenu une licence de concession des services publics des télécommunications auprès du Ministère des PTT sous le numéro 002/1/DRT/013/GSM-9/99. L'octroi de licence fut subordonné au paiement au Trésor Public Congolais par Celtel Congo (RDC) Sprl d'un montant de 15.000.000 $ US (quinze millions de dollars américains) non remboursable.

Cette même licence a soumis Celtel Congo (RDC) Sarl à un programme d'exécution des infrastructures du réseau GSM comprenant un plan de couverture des grandes villes de la République Démocratique du Congo en 27 mois. Elle a également exigé que la société ait la forme d'une Société par Actions à Responsabilité Limitée.

§ TRANSFORMATION DE CELTEL CONGO RDC SPRL EN SARL.

Aux termes de l'article 8 de la licence susmentionné, Celtel était tenue, avant la fin de la première année d'exploitation, de se transformer en une Société par Actions à Responsabilité limitée et d'instituer un partenariat. Cette exigence est même consacrée par la loi-cadre n°013/2002 sur les télécommunications en République Démocratique du Congo, en son article 19 alinéa 3, qui dispose : « Sans préjudice des accords et concession, doit avoir la forme d'une société par Actions à Responsabilités Limitées `` SARL'' et dont au moins 30% du capital sont détenus par les personnes morales ou physiques congolais, 5% de cette quotité devant être réservés aux travailleurs ».

C'est en exécution de cette obligation qu'en date du 09 avril 2001, l'Assemblée Générale Extraordinaire des associés a décidé la transformation de Celtel Congo (RDC) Sprl en Celtel Congo (RDC) Sarl. Cette Assemblée a également autorisé l'augmentation du capital qui passait de 500.000 FC(cinq cent millions de Francs Congolais) à 100.000.000FC (cent millions de Francs Congolais) soit l'équivalent de 1.009.761 USD (un million neuf mille sept cent soixante et un dollars américains), à la date de cette Assemblée, tandis qu'elle a admis au sein de la société de nouveaux associés. Ainsi, le capital était désormais représenté par 100.000 actions d'une valeur nominale de 1000 FC chacune et reparti comme suit :

1. MSI (RDC) B.V : Soixante-neuf mille neuf cent quatre-vingt-quatorze actions soit soixante-neuf millions neuf cent quatre-vingt-quatorze mille francs congolais ;

2. PATERNERSHIP INVESTMENTS SPRL : trente mille actions, soit trente million de francs congolais ;

3. John David Mc DONALD : Une action, soit mille francs congolais ;

4. Emmanuel KOLADE : Une action, soit mille francs congolais ;

5. Kamiel KOOT : Une action, soit mille francs congolais ;

6. Alan GRAY : Une action, soit mille francs congolais.

En vue de se conformer aux exigences de la licence de concession des services publics de télécommunications, PATERNESHIP INVESTISMENTS SPRL, personne morale de Droit Congolais ne fut admis comme actionnaire dans la SARL. Il restait à faire participer dans le capital social les travailleurs de la société, ainsi qu'en dispose la loi-cadre sur les télécommunications.

La loi congolaise requérant pour la création d'une SARL l'autorisation du chef de l'Etat sous forme de décret, le décret présidentiel, autorisant la transformation de la Société Privée à Responsabilité Limitée, Celtel Congo en une Société par Action à Responsabilité Limitée sous la même dénomination, est intervenu le 13 mars 2003 et publié dans le Journal Officiel de RDC n°8 du 15 avril 2003.

§ CHANGEMENT DE LA MARQUE COMMERCIALE CELTEL A ZAIN

Le 1er août 2008, les abonnés, les partenaires et le personnel Celtel ont célébré un moment important dans la vie de cette société. Le groupe Zain, opérateur de télécommunications mobiles de référence avec plus de 50 millions de clients dans 22 pays au Moyen-Orient et en Afrique, a annoncé le 1er août 2008, le changement de marque de toutes ses activités en Afrique : « Celtel » la marque la plus appréciée en Afrique, devient « Zain ». Cette opération d'envergure, lancée simultanément dans tous les pays où le groupe est présent, coïncide avec la connexion de l'Afrique et du Moyen-Orient à travers le Réseau Unique, premier réseau sans frontières au monde.

La nouvelle marque ainsi que son slogan " Un Monde Merveilleux" capturent l'énergie, l'inspiration et la diversité de ses employés, ses clients, ses partenaires, ainsi que de ses actionnaires. Zain en arabe veut dire " beau, bon et merveilleux ", un prolongement de la signature de Celtel, "La vie en Mieux ". Le logo de la marque Zain, représente l'Eclat, le Coeur et l'Appartenance.

Par ailleurs, la marque Zain représentait une valeur forte et permettait à l'Afrique de partager avec le monde sa réussite. Zain a amélioré la prestation de services de différentes opérations de Celtel en Afrique, a augmenté les bénéfices pour les employés de Celtel ainsi que ses partenaires externes.

En République Démocratique du Congo, cet événement a été célébré avec faste, à l'occasion d'une conférence de presse, Tiemoko Coulibaly, Directeur des opérations Afrique Francophone de Zain, a expliqué à la presse, l'importance de l'Afrique, et de la RD Congo de faire partie de la communauté de Zain, une marque internationale, reliant l'Afrique, le Moyen-Orient et le monde. Tiemoko Coulibaly est revenu sur les valeurs fortes que représente la nouvelle marque.

Le Directeur Général de Zain Congo (RDC), Antoine PAMBORO, faisant une déclaration à la presse, a expliqué avec émotion le passage de Celtel à Zain. Zain Congo(RDC) se lance avec un héritage de 44% de parts de marché en RD Congo, 2,8 millions de clients actifs, une politique de responsabilité sociale bien ajustée avec impact direct sur la communauté locale, une entreprise citoyenne (versement d'impôts), pour Antoine PAMBORO, la marque Zain, a renforcé les valeurs de Celtel.

Dès le 1er août 2008, la marque Zain est devenue présente dans toutes les publicités, les cartes SIM, les brochures, les uniformes des employés, les comptoirs de magasins. Les véhicules de services et cartes de visites tant en RD Congo que dans toute l'Afrique.

Celtel Congo, «  la vie en mieux » devient Zain, «  un monde merveilleux », le logo et les couleurs sont changées (le jaune, rouge devient noire, verte et mauve).

§ CHANGEMENT DE LA MARQUE COMMERCIALE ZAIN A AIRTEL

Le 10 juin 2010, le Groupe BhartiAirtel rachète les opérations Zain dans 15 pays d'Afrique.

La marque Airtel est officiellement lancée le 19 novembre 2010 en Afrique avec comme vision : faire de Airtel la marque la plus aimée des Africains dans leur quotidien d'ici 2015.

Le Groupe BhartiAirtel Airtel a été fondé par son Chairman, Sunil Bharti Mittal et dont le premier signal du réseau a été lancé à New Delhi en 1995. Le 9 décembre 2010, la marque Airtel est officiellement lancée en République Démocratique du Congo. Près de 400 millions de dollars seront investis en RDC pour rendre la communication accessible à tous et ainsi désenclaver les territoires les plus éloignés du pays.

II.2. Objectifs et Missions de la société Airtel

II.2.1. Objectifs

L'objectif majeur d'Airtel (RDC) est de maintenir le leadership sur le marché de la télécommunication en offrant les meilleurs services aux prix fortement compétitifs jusqu'au plus démunis au sein de la population congolaise.

Les objectifs spécifiques se résument comme suit :

Développer et étendre ses opérations de téléphonie cellulaire partout dans les coins de la RDC province en assurant les liaisons téléphoniques fiable ;

Contribuer à l'effort au développement tant social que économique de notre pays en général ;

Positionner Airtel en tant que marque international connue par la qualité de son service pour l'étendue de son réseau et pour son service clientèle. Grâce à son image Airtel, elle a pour objectif d'accroitre la fidélité de sa clientèle et de l'étendre

Pour ce faire, Airtel (RDC) Sarl a recruté un personnel hautement qualifié dont les spécificités s'articulent un schéma optimal ci-dessus :

1. Le recrutement doit être objectif et répondant avec efficience aux aspirations de la société ;

2. Les gens recrutés subissent continuellement des formations de perfectionnement pour non seulement parfaire leurs connaissances, mais aussi acquérir des méthodes de gestion moderne des entreprises ;

3. Le système de rémunération doit permettre à chacun des agents à mieux s'épanouir sur le plan social et pouvoir constituer un système d'épargne. Signalons en passant que Airtel RD Congo est l'une des entreprises qui dispense les meilleurs salaires à ses employés ;

4. Les conditions de travail optimales dont l'environnement ;

5. La discipline et le dévouement dans le travail ;

6. L'esprit est un élément majeur et essentiel de réussite et de prospérité ;

7. Les relations de travail, les perspectives d'avenir, les chances et opportunités de promotion et tous les autres avantages qu'offre Celtel constituent des atouts majeurs pour les employés.

II.2.2. Missions

La mission d'Airtel c'est d'être le plus attrayant en RDC et précisément à Bukavu, en mettant une technologie rapide, claire et fiable à la disposition d'une population dynamique. A ceux qui aspirent à accomplir davantage des projets d'avenir dans leur vie et au sein de leur communauté Airtel Uvira offre un accès aisé à la communication, à travers les vastes étendues de la province du Sud-Kivu, les soutiens de communautés locales et le développement des soins de santé.

II.3. Occupation spatiale

Le siège social est établi à Kinshasa, Immeuble IMMO-INVEST, n°1, sise au coin des avenues ex Baron Jacques, du Bas-Congo et de la République du Tchad, Commune de la Gombe ; NRC 47889 Id. Nat. N35384Z. N°Impo, TM K02A007RB.P 1201 Kinshasa1, République Démocratique du Congo.

Airtel (RDC) Sarl est présente dans les provinces du pays avec la vocation de couvrir toute l'étendue de la République.

Le pays était alors divisé en cinq régions avec cinq sièges :

Kinshasa qui contrôle les provinces de Kinshasa, Bas-Congo, Equateur et Bandundu ;

Le Grand Kasaï qui comprend les provinces du Kasaï Orientale et dont le siège est à Mbuji-Mayi ;

Le Katanga dont le siège est à Lubumbashi ;

Le Grand Est qui englobe les provinces du Nord Kivu, Sud-Kivu, Maniema et la Province Orientale ;

Le Bas-Congo dont le siège est à Matadi.

Chaque jour de nouvelles et régions (244 actuellement) sont raccordées au réseau à fin de faire bénéficier à sa clientèle des communications de meilleure qualité grâce au réseau qui s'améliore sans cesse.

Avec sa volonté de devenir la marque la plus aimée des congolais, sa filiale d'Uvira est située sur l'avenue Lumumba dans le Quartier Mulongwe à côté de l'agence de transport ALPHA-CAR en face de L'Etablissement MAKI.

Actuellement, Airtel couvre presque tous les coins reculés de la province du Sud Kivu car son réseau arrose déjà les 7 territoires de la province.

En Afrique, Airtel est aujourd'hui présent dans 17 pays africains avec l'ajout récemment d'Airtel Rwanda.

Airtel possède des filiales en Afrique, en Asie et dans quelques pays en Europe.

Filiales en Afrique : Burkina Faso, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Niger, Nigeria, Sierra Leone, Tanzanie, Tchad, Ouganda, Seychelles et Zambie et Rwanda.

Filiales en Europe :Jersy, Guernesey.

Filiales en Asie : Inde, Sri Lanka, Bangladesh.

Source : Notre entretien avec le chef de centre Airtel-Uvira

II.4. Organigramme

TMD

Chef du Centre

DA

DSR

Agents Services Clients

Revendeurs

Consommateurs

II.5. Fonctionnement

1. TMD (TerritoryMarketDevelopper)

Ce service s'occupe essentiellement de :

- Développer le marché ;

- Assurer l'accroissement des abonnés, des revenus,...

- Représenter l'entreprise ;

- Recruter les new partenaires selon les normes de l'entreprise.

2. Le Chef du centre

Il a comme principales tâches :

- Superviser les activités du centre ;

- Remonter toute plainte qui n'a pas trouvée solution localement au niveau de Kinshasa

3. Les agents de service client.

En général, ces personnels sont chargés de :

- Faire une bonne prise en charge des clients ;

- Faciliter la communication entre les abonnés et l'entreprise ;

- Résoudre tout problème en atteignant les objectifs assignés.

4. Les DA (Distributeurs agrées)

Les distributeurs agrées achètent les produits après commande pour les disponibilisés auprès des DSR, sont donc tenus de :

- Assurer la disponibilité des produits ;

- Atteindre les objectifs assignés ;

- Garder les informations du business.

5. Les DSR (Distributors Sales Representative)

Travailleurs des DA mais payés par l'entreprise, ont la tâche de :

- Effectuer les commandes des produits auprès des DA ;

- Assurer la disponibilité des produits aux revendeurs ;

6. Revendeurs

Comme le terme l'indique, ils sont chargés de revendre les produits auprès des consommateurs. Ils sont considérés comme des ambassadeurs de l'entreprise car ils doivent :

- Faciliter la disponibilité des produits aux consommateurs ;

- Donner l'assurance à l'entreprise d'être susceptible pour écouler les produits sur le marché.

7. Les consommateurs

Très clairement le mot l'indique, un consommateur est une personne morale ou physique ayant le pouvoir d'achat d'un produit ou un service pour consommer afin de satisfaire son besoin.

CHAPITRE TROISIEME.

PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Ce chapitre embarque l'incidence des problèmes du Mobile-Banking à la population de la cité d'Uvira et à l'opérateur de téléphonie mobile Airtel avec son service Airtel-money.

Pour cela, nous présentons dans une première section la méthodologie adoptée, la deuxième section présente les analyses des données et les résultats suivis des commentaires et la dernière section est consacrée à la polémique des résultats.

3.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE

3.1.1. Champs d'action

Les données utilisées dans ce travail ont été collecté auprès des tenanciers des comptes AM par le procédé d'un questionnaire d'enquête. Nous présentons dans ce qui suit la procédure de collecte, le mode de traitement et dépouillement des données et la présentation de la population cible.

3.1.2. Objectifs de l'enquête

Pour mener à bon port notre étude, nous avons fait recourt à une enquête sur le terrain qui a portée sur les objectifs suivants :

- Savoir les différents problèmes que pose le système de paiement par AM dans la cité ;

- Mettre en place des suggestions et recommandations pouvant améliorer la qualité du service AM ;

- Aider la population en leur montrant que les transactions par mobile sont un moyen plus rapide et moins chers pour envoyer et recevoir de la monnaie aux proches de longue ou courte distance ;

- Savoir si la population est satisfaite par ce mode de paiement ;

- Etc.

3.1.3. Outil de collecte des données

Pour collecter les données de notre étude nous avons fait recours à un questionnaire d'enquête et à la documentation.

- Le questionnaire d'enquête nous a permis d'avoir les opinions des tenanciers des comptes AM dans la cité d'Uvira. Il s'agit donc des questions systématiquement préparées et administrées aux enquêtés sous forme écrite. Quant à la forme des questions, elles étaient soit fermées, soit semi ouvertes, laissant à l'individu l'opportunité de confectionner certaines réponses.

- Pour la documentation ; nous avons eu recours à certains ouvrages et aux rapports de l'entreprise.

3.1.4. Données recueillies

Dans ce point, notre attention a été concentrée aux éléments ci-après :

a) Identité des enquêtés

- Genre;

- Etat-civil;

- Tranche d'âge ;

- Niveau d'étude ;

- Activitéprofessionnelle;

b) Questions administrées aux enquêtés

- Connaissance sur les réseaux que consomment les enquêtés

- Connaissance sur les raisons qui les poussent à consommer

- Connaissance sur l'appartenance d'un compte AM

- Connaissance sur la motivation

- Connaissance sur l'appréciation

- Connaissance sur les avantages

- Connaissance sur les lieux

- Connaissance sur la satisfaction

- Connaissance sur le plafond d'épargne

- Connaissance sur les objectifs

- Connaissance sur les difficultés ou problèmes

- Connaissance sur les recommandations et/ou suggestions

3.1.5. Dépouillement des protocoles

Pour dépouiller les questionnaires, nous avons successivement procédé comme suit: pour les questions fermées il a été question de codifier les réponses pour faire une base des données en Excel afin de travailler avec le logiciel SPSS. Mais pour les questions ouvertes, nous avons fait un dépouillement des réponses données pour chaque réponse puis nous les avons regroupés selon leur ressemblance. Les regroupements ainsi obtenus ont constitué les différentes catégories de réponses que les enquêtés ont fournies.

3.1.6. Présentation de la population et de l'échantillon

La population de notre étude est constituée des tenanciers des comptes qui effectuent une opération génératrice avec le service d'AM dans la cité d'Uvira. Etant donné que l'effectif varie d'une heure à une heure en date du 07 juin 2015 à minuit nous avons eu le total de 39 872 Abonnés Actifs15(*).

En effet, l'entreprise Airtel comporte jusqu'à la dite date un total de 116 789 abonnées dans la cité d'Uvira d'où 42 817 sont des tenanciers des comptes AM dans leur mobile et 39 872 sont des tenanciers qui ont effectués des transferts et dépôts avec AM, ces gens sont servis par 213 CICO repartis selon les secteurs.

Comme nous ne pouvions pas enquêter toute une population constituée de 39 872 sujets suite au problème lié au temps et aux difficultés financières ; nous avons constitué un échantillon dont la taille était déterminée par la procédure des hypothèses de COCHRAN W.

Soient les hypothèses de COCHRAN suivantes (Cochran W.G, 2011)

- Considérons que la distribution de la population cible (les tenanciers) soit normale, le degré de précision est de 95%

- Le seuil de signification est de 5%

- La marge d'erreur est de 1% (c'est-à-dire nous sommes à 99% sûr)

- La proportion des répondants est de 50% et la proportion des non répondants est de 50%( c'est-à-dire, nous sommes à moitié sûr d'avoir les résultats),

- Le coefficient pour le degré de confiance de 95% selon la table Z est de 1,962

Selon COCHRAN, la taille de l'échantillon est donnée par : N

No avec16(*)

N= Population Totale, No= la proportion de l'échantillon, Nc= la taille de l'échantillon, = la valeur critique, p = la proportion des répondants et

q = La proportion des non répondants

No = = 118,56 = 118,6

Nc = 118,248 = 118 tenanciers

Avec cette taille de 118 tenanciers, nous avons lancé 118 questionnaires. Ci-après nous décrivons l'échantillon.

3.2. DESCRIPTION DE L'ENCHANTILLON

L'échantillon constitué est de 118 tenanciers des comptes AM dans leur portable téléphone ; Jeunes et Vieux, différents sexes, de trois niveaux d'étude : Certificat d'école primaire, Diplôme d'Etat, Graduat et licence. Pour l'Etat civil, nous retrouvons des mariés et des célibataires, tenanciers des comptes ayant une fonction administrative ou enseignante et les autres sans fonction. Les tableaux n°1, n°2, n°3, n°4 et n°5 décrivent les principales caractéristiques de notre échantillon.

Tableau n° 01. Connaissance sur le sexe

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

MASCULIN

68

57,6

57,6

57,6

FEMININ

50

42,4

42,4

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Il est ressort de ce tableau que 57,6% de nos enquêtés sont du sexe masculin soit 68 personnes et 42,4% sont du sexe féminin soit 50 personnes comme l'indique le tableau n° 01.

Tableau n° 02. Connaissance sur l'état-civil de l'enquêté

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

CELIBATAIRE

60

50,8

50,8

50,8

MARIE

49

41,5

41,5

92,4

DIVORCE

9

7,6

7,6

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Comme on peut le remarquer dans ce tableau 50,8% de nos enquêtés sont des célibataires soit 60 personnes ; 41,5% sont des mariés soit 49 personnes et 7,6% sont des divorcés soit 9 personnes.

Tableau n° 03 : Connaissance sur la tranche d'âge

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

18-22ANS

34

28,8

28,8

28,8

23-27ANS

31

26,3

26,3

55,1

28-32ANS

17

14,4

14,4

69,5

33-37ANS

15

12,7

12,7

82,2

38-42ANS

9

7,6

7,6

89,8

43ANS ET PLUS

12

10,2

10,2

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Dans ce tableau nous remarquons que 34 personnes des nos enquêtés sont de l'âge qui variant entre 18 et 22 ans soit 28,8%, 31 personnes sont de l'âge qui variant entre 23 et 27 ans soit 26,3%, 17 personnes sont de l'âge qui variant entre 28 et 32 ans soit 14,4%, 15 personnes sont de l'âge qui variant entre 33 et 37 ans soit 12,7%, 9 personnes sont de l'âge qui variant entre 38 et 42 ans soit 7,6% et 12 personnes sont de l'âge de 43 ans au-delà soit 10,2%. Cela montre que notre échantillon contient les personnes des presque toute une génération sans distinction aucune.

Tableau n° 03 : Connaissance sur le niveau d'étude

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

PRIMAIRE

16

13,6

13,6

13,6

SECONDAIRE

43

36,4

36,4

50,0

UNIVERSITAIRE

44

37,3

37,3

87,3

ANALPHABETE

15

12,7

12,7

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Le tableau n° 03 donne les informations utiles concernant le niveau de formation de notre population. En effet, on remarque que 13,6% d'enquêtés est constitué des personnes qui ont fait seulement les études primaires ; 36,4% sont des diplômés de l'école secondaire ; 37,3% sont des diplômés des études supérieures et universités ainsi que les étudiants et 12,7% sont des analphabètes.

Ce tableau montre que les tenanciers des comptes Am sont en grande majorité des étudiants, des élèves et des cadres.

Tableau n° 05 : Connaissance sur l'activité professionnelle

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

ENSEIGNANT

10

8,5

8,5

8,5

COMMERCANT

24

20,3

20,3

28,8

MEDECIN/INFIRMIER

4

3,4

3,4

32,2

TECHNICIEN

9

7,6

7,6

39,8

AGENT DE L'ETAT

12

10,2

10,2

50,0

AUTRES

59

50,0

50,0

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Suivant le tableau, on découvre que 8,5% sont des enseignants ; 20,3% sont des commerçants ; 3,4% sont des médecins et/ou infirmiers ; 7,6% sont des techniciens soit mécaniciens, charpentiers, etc ; 10,2% sont des agents de l'Etat  et 50% sont des autres professions entre autre les étudiants, les élèves, les chauffeurs,... Ce tableau montre que la moitié des nos enquêtés sont des surtout des étudiants, des élèves et des femmes des ménages.

3.3. ANALYSE ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS

Ce point présente les résultats de notre étude. Pour raison de commodité, la démarche adoptée consiste à présenter ces derniers selon les différents thèmes, une discussion des différents résultats permet de confronter nos hypothèses aux réalités trouvées sur le terrain. Les deux thèmes retenus sont les suivantes :

- L'appartenance d'un compte AM ainsi que l'appréciation du service de payement et

- Les avantages et les inconvénients et leur influence socio-économique et culturelle sur la population de la cité d'Uvira à la satisfaction par rapport au mode de paiement.

Thème 1 : Appartenance et Appréciation du service de payement

Depuis plusieurs décennies, les gens n'avaient pas tous accès au service bancaire vu leur situation économiques et sociales, ils ne savaient pas comment envoyés et recevoir de l'argent aux proches. Depuis la venue du service de payement par mobile, on a observé des engouements sur les guichets des CICO au point de vue, nous nous sommes interrogé si la population a trouvée enfin une solution aux problèmes et a accueilli favorablement ce mode. L'objet de ce thème est de comprendre l'appréhension de ce mode par la population. Les questions n°1, 2, 3, 4 et 5 permettent de saisir leur comportement.

Question n° 01 : Quels sont les réseaux que vous consommez?

Tableau n° 06 : Connaissance sur les réseaux

Les réseaux consommés par les enquêtés

Effectif

%

Airtel

118

100

Orange

62

52,54

Tigo

60

50,85

Vodacom

44

37,29

Source : Nos analyses

Commentaires : Ce tableau clarifie que 100% de nos enquêtés consomment le réseau Airtel, c'est-à dire toutes les personnes de notre échantillon sont servies par l'opérateur mobile Airtel ; 52,54% utilisent Orange ; 50,85% utilisent Tigo et 37,29% consomment Vodacom. Signalons toute personne aujourd'hui utilise un téléphone à double SIM ou soit triple SIM, ces différents pourcentages démontrent qu'une seule personne peut consommer Airtel, Orange et Tigo à la fois ou s'il faut tous les quatre réseaux deux téléphones double SIM suffisent.

Question n° 02 : Quels sont les raisons qui vous poussent d'utiliser ces réseaux?

Tableau n° 07 : Connaissance sur les raisons de consommation

Principales raisons

Effectif

%

Communication (Appels, SMS et Internet)

82

69,5

Service d'Airtel-Money

36

30,5

Total

118

100

Source : Nos analyses

Commentaires : Nous remarquons que suite à ce mode de paiement, 30,5% de nos enquêtés ont parvenu à s'acheter la SIM Airtel pour la fin de créer un compte AM dans les mobiles contre 69,5% qui se justifient par la communication et ont créent leur compte pour user du service.

Question n°3 : Avez-vous un compte AM ?

 Tableau n° 08 : Connaissance sur l'appartenance du compte AM

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

OUI

96

81,4

81,4

81,4

NON

22

18,6

18,6

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Le tableau nous montres que 81,4% des nos enquêtés ont un compte AM dans leur portable et 18,6% utilisent le service AM sans avoir un compte dans leur téléphone portable.

Pour savoir ce qui a motivé nos enquêtés à avoir un compte AM dans leur mobile, nous avons posés la suivante question :

Question 4 : Qu'est-ce qui vous a motivés d'avoir un compte AM ?

Tableau n° 09 : Connaissance sur les motivations

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

Facilite les opérations de retrait et transfert en toute sécurité et à moindre coût

48

40,7

40,7

40,7

Rapidité du service

26

22,0

22,0

62,7

Epargner mon argent et avoir accès quand je veux où je sois

28

23,7

23,7

86,4

Envoyer et recevoir de l'argent à des proches à distance et acheter le crédit par AM

16

13,6

13,6

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Voila comment nos enquêtés ont été motivés, 40,7% sont motivés parce que le service facilite les opérations de retrait et transfert en toute sécurité et à moindre coût, 22,0% motivés parce que le service est trop rapide, 23,7% eux sont motivés car ils peuvent épargner leur monnaie et y avoir accès quand ils veulent et où qu'ils soient et en fin 13,6% sont motivés du fait qu'ils peuvent envoyer et recevoir de l'argent (monnaie électronique et/ou cash en espèce) à des proches qui sont à distance et peuvent même acheter les cartes d'appels sans être chez un revendeur. Ainsi nous remarquons que le service de paiement motive la population de la cité d'Uvira.

Pour appréhender la manière dont les individus enquêtés apprécient le paiement de leur salaire par voie bancaire, nous avons posé la question suivante :

Question n°05: Appréciez-vous le service de paiement par AM ?

Tableau n° 10 : Connaissance sur l'appréciation

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

OUI

107

90,7

90,7

90,7

NON

11

9,3

9,3

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : En ce qui concerne l'appréciation du service de paiement 90,7% des titulaires des comptes se dit favorable à ce mode de paiement en justifiant que grâce à AM il y a la facilitation des transactions (retrait, dépôt et transfert) en toute sécurité et le service étant toujours expéditifs et trop rapide à moindre à partir de son mobile et seulement 9,3% par contre ne l'apprécie pas par le fait que parfois la connexion amène à la perte de sa monnaie quand il y a pas eu de SMS, pas des espèces disponible chez CICO et que la tarification est mauvaise.

Thème 2 : Les avantages et les inconvénients et leur influence socio-économique et culturelle

Dans ce thème, nous analyserons l'influence du système de paiement par AM. Il est ainsi question de mettre en valeur tous les avantages possibles qu'offre le service AM enfin une certaine influence aux tenanciers des comptes pour autant faire face à leur jugement et prendre des décisions à l'adhésion. Les questions n° 6, 7, 8, 9, 11 et 12 nous permettent d'y ressortir des avis des tenanciers des comptes AM eux-mêmes et la question n°10 détermine les suggestions des nos enquêtés.

Question 6 : Quels sont les avantages ?

Tableau n° 11 : Connaissance sur les avantages du service AM

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

Dépenses mieux gérées

47

39,8

39,8

39,8

Facilite le transfert et retrait en sécurité

58

49,2

49,2

89,0

Donne accès aux services bancaires sécurisés

11

9,3

9,3

98,3

Autres

2

1,7

1,7

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Dans le tableau ci haut, nous voyons que le premier avantage du service AM est celui de faciliter les opérations de transaction (retrait, transfert et dépôt) en toute sécurité avec 49,2% ; suivi par celui qui se justifie par le fait que le service permet de mieux gérer les dépenses c'est-à-dire que les transactions se font à un coût moindre avec 39,8% ; en suite 9,3% trouve leur avantage dans l'accès aux services bancaires sécurisés ; en fin 1,7% eux trouvent leur avantage dans d'autres options à part nos ceux dans le tableau.

Question n°7 : Où faites-vous vos transferts et dépôt ?

Tableau n° 12 : Connaissance sur les différents lieux des opérations

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

Seulement au bureau Airtel

61

51,7

51,7

51,7

Dans mon quartier

14

11,9

11,9

63,6

Chez un CICO n'importe où

39

33,1

33,1

96,6

Autres

4

3,4

3,4

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : A partir de ce tableau, nous remarquons que 51,7% n'effectuent leur les transactions qu'au bureau d'Airtel seulement, 11,9% effectuent leurs opérations dans leur quartier, 33,1% les font auprès d'un agent CICO n'importe où et 3,4% autres que ce que nous avons précisés.

Question n°8 : Etes-vous satisfait de la qualité du système de paiement par AM ?

Tableau n° 13 : Connaissance sur la satisfaction de la qualité

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

Nul

2

1,7

1,7

1,7

Très satisfait

16

13,6

13,6

15,3

Satisfait

80

67,8

67,8

83,1

Pas du tout satisfait

8

6,8

6,8

89,8

Insatisfait

5

4,2

4,2

94,1

Un peu satisfait

7

5,9

5,9

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Sur le total de nos enquêtés 67,8% sont satisfait du service AM, 13,6% sont très satisfait et par contre seulement 4,2% sont insatisfait, 5,9% sont un peu satisfait et 6,8% ne sont pas du tout satisfait mais aussi 1,7% sont ceux la qui ont les comptes AM par contrainte.

Questions n°11 : Quel est votre plafond de votre épargne ?

Tableau n° 14 : Connaissance sur le plafond de l'épargne

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

NUL OU ZERO

18

15,3

15,3

15,3

1-50$

22

18,6

18,6

33,9

50-100$

24

20,3

20,3

54,2

100-150$

15

12,7

12,7

66,9

150-200$

10

8,5

8,5

75,4

PLUS DE 200$

29

24,6

24,6

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Le tableau montre que 15,3% de nos enquêtés n'épargnent pas dans leur compte, 18,6% n'ont jamais dépasser intervalle de 1-50$, 20,3% épargnent entre 50 et 100$, 12,7$ épargnent entre 100 et 150$, 8,5$ n'épargnent que dans l'intervalle de 150 et 200$, en fin 24,6% épargnent plus de 200$.

Questions n°12 : Quel est votre principal objectif avec le système de paiement par AM ?

Tableau n° 15 : Connaissance sur l'objectif de l'enquêté

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

Retrait seulement

2

1,7

1,7

1,7

Transfert seulement

24

20,3

20,3

22,0

Dépôt seulement

2

1,7

1,7

23,7

Transfert et retrait

90

76,2

76,2

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Dans notre dernier tableau nous remarquons que 1,7% usent du service AM pour le retrait seulement, 20,3% pour le transfert seulement, 1,7% pour le dépôt seulement et 76,2% utilisent AM pour le transfert et retrait.

Question n°9 : Quelles difficultés trouvez-vous avec le système de paiement par AM ?

Tableau n° 16 : Connaissance sur les problèmes que pose AM

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

Insuffisance des espèces aux CICO

21

17,8

17,8

17,8

Problème de connexion

52

44,1

44,1

61,9

Problème d'électricité

7

5,9

5,9

67,8

Connaissance insuffisante en épargne

26

22,0

22,0

89,8

Avoir un compte AM n'est pas pour tous

12

10,2

10,2

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Ce tableau revoie à la question de savoir si le système d'AM pose problème. Ainsi nous remarquons que 17,8% éprouve le problème d'insuffisance des espèces aux agents CICO, 44,1% trouve des souffrances dans la difficulté lié à la connexion, 5,9% disent qu'ils ont le problème d'électricité dans leur quartier, 22,0% expérimente leur difficulté dans l'insuffisance de connaissance en matière d'épargne et 10,2% disent que avoir un compte AM n'est pas pour toutes les classes sociales.

Question n°10 : Quelle(e) suggestion(s) donneriez-vous pour améliorer la qualité du paiement par Mobile-Banking ?

Tableau n° 17 : Connaissance sur les différentes suggestions des enquêtés

 
 

Frequency

Percent

Valid Percent

Cumulative Percent

Valid

Améliorer la connexion

45

38,1

38,1

38,1

Multiplier le nombre de CICO avec les espèces disponibles dans chaque coin de la Cité

30

25,4

25,4

63,6

Sensibiliser et conscientiser la population sur le fonctionnement du système

15

12,7

12,7

76,3

Améliorer la qualité de leur service

10

8,5

8,5

84,7

Baisser le coût des transactions

18

15,3

15,3

100,0

Total

118

100,0

100,0

 

Source : Nos enquêtes calculées dans SPSS16.0

Commentaires : Dans ce tableau nous trouvons que 38,1% de nos enquêtés suggères qu'AM améliore la connexion, 25,4% suggères qu'il y est multiplication du nombre des agents CICO avec les espèces disponibles dans chaque coin de la Cité, 12,7% demandent que Airtel sensibilise et conscientise la population sur le fonctionnement de leur système AM, 8,5% demandent l'amélioration de la qualité du service et 15,3% veulent qu'Airtel baisse la tarification des transactions.

CONCLUSION

L'analyse empirique du système de paiement par mobile que nous avons menée a permis de dégager un certain nombre de problèmes en fonction de caractéristiques sociodémographiques des tenanciers enquêtés, c'est ainsi que nous sommes au terme de cette étude, portant sur la problématique du marché Mobile-Banking dans la cité d'Uvira, cas d'Airtel-Money, il convient de rappeler ce qui suit.

A ce sujet, nous nous sommes posé deux questions ci-après :

Ø Qu'est-ce qui fait à ce que le système de paiement par Mobile-Banking pose problème dans la cité d'Uvira ?

Ø Pourquoi avoir un compte Mobile-Banking dans son téléphone portable ?

A ce propos, quelques réponses provisoires ci-après ont étés proposées :

ü Le problème du système de paiement par Mobile-Banking ou mobile-money s'expliquerait par :

· Le nombre de cash-points (guichet de paiement) insuffisant ;

· Le manque de l'énergie dans le téléphone portable ;

· La culture de bancarisation ou d'épargne insuffisante dans la population ;

· Le problème de connexion ;

· La perte des pièces d'identités nationales.

ü Avoir un compte mobile-money dans son portable aiderait à la population d'Uvira de ne plus effectuer des déplacements pour finaliser les transactions et d'effectuer les échanges afin de contribuer dans le développement de la province en général et de la cité d'Uvira en particulier.

Notre travail à aborder en premier une introduction générale et s'est clôturé par une conclusion générale. Mais entre l'introduction et la conclusion, ont intervenu trois chapitres : dont le premier parle de la généralité théorique et conceptuelle ; le deuxième de la présentation du cadre d'étude et enfin le dernier de la présentation des données, l'analyse et l'interprétation des résultats issus de l'enquête menée au près des tenanciers des comptes AM dans la Cité d'Uvira.

Pour mener à bon port notre étude, signalons que nous avions fait recourt aux méthodes suivantes : la méthode historique, la méthode descriptive, la méthode analytique et la méthode statistique. Toutes ces méthodes ont été appuyées par certaines techniques dont la technique dite d'observation, la technique de la documentation, la technique d'interview et celle de la navigation sur internet.

Il ressort du dépouillement, analyse et interprétation des résultats obtenus que :

Les résultats obtenus dans le dépouillent et qui ont vérifié nos hypothèses se présentent de la manière suivante :

1) Comme on peut le remarquer dans les pages précédentes, les résultats qui nous ont poussé à confirmer nos hypothèses de départ sont les suivants :

- Le tableau N°12 fait voir concrètement que 51,7% des tenanciers des comptes AM n'effectuent leurs opérations qu'au bureau d'Airtel/Uvira seulement ;

- Le tableau N°14 montre que 44,1% des nos enquêtés trouvent de sérieux problèmes de connexion, 5,9% eux éprouvent des difficultés dans l'électricité c'est-à-dire manque d'énergie dans leurs batteries, 22,0% justifient qu'ils sont moins informés en matière d'épargne surtout dans les cartes SIM et 10,2% disent que avoir un compte AM n'est pas pour tous ;

- Le tableau N°15 prouve que 38,1% demandent l'amélioration de la connexion, 25,4% demandent à Airtel/Uvira de multiplier le nombre des agents CICO avec les espèces dans chaque coin, 12,7% disent que la population doit être sensibilisée et conscientisée sur le système de paiement par AM ;

- Le tableau N°07 montre que 30,5% ont parvenu à s'acheter les SIM Airtel pour bénéficier du service AM ;

- Le tableau N°08 fait voir que 81,4% ont les comptes AM dans leur mobile et effectuent des opérations génératrices habituellement ;

- Le tableau N°09 prouve que 40,7% apprécient le service du fait qu'ils les facilitent les transactions à moindre coût et en toute sécurité, 22,0% disent que le service est trop rapide, 23,7% apprécient le fait qu'ils épargnent dans leurs SIM et y avoir accès au moment voulu et 13,6% eux disent que ce service les aide à envoyer et recevoir de l'argent à des proches à longue ou courte distance ;

- Le tableau N°10 montre que 90,7% trouvent favorable le mode de paiement par AM car ils leur facilitent l'accès aux services bancaires sécurisés et rapides ;

- Le tableau N°11 désigne que 49,2% trouvent l'avantage que le service facilite les opérations de transfert et retrait en toute sécurité, 39,8% trouvent qu'avec le service ils dépensent mieux et 9,3% disent qu'ils ont accès aux services bancaires sécurisés.

2) De ces résultats, il se dégage une appréciation négative qui se résume en ces mots :

- Le tableau N°08 témoigne que 18,6% des nos enquêtés n'ont pas des comptes AM mais usent du service AM ;

- Le tableau N°10 relève que 9,3% n'apprécient pas le service ;

- Le tableau N°13 dénote que 6,8% ne sont pas du tout satisfait du service de paiement et 4,2% de nos enquêtés sont carrément insatisfaits.

Par ailleurs, quelque soit la présence d'un certain nombre de points négatifs dans ces résultats, il en résulte de dire que le service AM est une solution aux problèmes des échanges et des transactions à la population de la Cité d'Uvira car il contribue à l'amélioration des conditions de vie sociale et économique de la population et concourt au développement de ces milieux, malgré les critiques classiques (le coût de retrait est moins élevé, l'adhésion n'exige pas trop, etc.).

Les causes d'insatisfaction de la population sont d'ordre psychologique et moral, dues à la megestion, à la mauvaise connaissance du mode de paiement ;(Cfr. Tab N°07; 08; 09; 10 ; 11 ; 12 ; 14 et 15).

Par conséquent, nos hypothèses de départ ont été vérifiée et confirmée.

Suite à certaines observations faites au cours de l'élaboration de ce travail, nous tenons à suggérer aux responsables des ENTREPRISES DE TELECOMMUNICATION en général et de la SOCIETE AIRTEL UVIRA en particulier, à la population de la Cité d'Uvira qui constitue les bénéficiaires de ces ENTREPRISES DE TELECOMMUNICATION et aux autorités politico-administratives ce qui suit :

- Intensifier les séances d'animation, de formation, vulgarisation, séminaire, campagne de sensibilisation sur le système de paiement ;

- Réduire le taux de tarification des transactions ;

- Améliorer la qualité du système de paiement et faire une meilleur sélection de la clientèle ;

- Améliorer la serviabilité ;

- Faire de crédit avec AM aux tenanciers de confiance ;

- Installer plusieurs agents CICO dans les différents coins de la Cité pour permettre un accès facile ;

- Investir dans le service AM pour aider aux agents CICO ayant moins de capital d'avoir des espèces pour permettre aux tenanciers des comptes de retirer un grand montant ;

- Octroyer aux agents CICO des crédits en terme du capital pour qu'ils soient installer partout dans la Cité ;

- Octroyer des cadeaux pour les tenanciers qui effectuent habituellement des opérations génératrices pour attirer l'attention des autres et les stimulés à effectuer aussi des opérations génératrices;

- A l'Etat de bien vouloir mettre ses services publics dans ce mode de paiement pour amener à la population de s'adhérer et bénéficier de la culture (que les impôts soient payés par AM, même les factures de REGIDESO et SNEL,... ;

- A la population, d'éviter les fixations subjectives ;

- Aux autorités politico-administratives, de garantir la sécurité de la Cité pour permettre aux agents CICO d'atteindre toute la couche et mettre en oeuvre le mode de paiement ;

- A tous, de s'y impliquer avec sérieux, sincérité, courage pour un développement ; durale, car dit-on, nul n'est île : l'homme a toujours besoin de l'homme.

Pour clore, nous n'espérons pas avoir parcouru tous les concepts relatifs à notre sujet, raison pour laquelle nous laissons chemin favorable à tout chercheur ultérieur qui voudra bien orienter sa contribution scientifique dans le même angle que le nôtre en vue de nous emboiter les pas.

En fin, rappelons que ce travail est une oeuvre humaine qui ne peut pas manquer d'imperfections et d'embuches, le temps nous est propice d'accueillir vos remarques, critiques et suggestions constructives pour l'amélioration de ce travail.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. B. Detandt-Feys, Entreprise-Produits Marchés, Bruxelles SIC, 1995-1996, P.6

2. R. PINTO et GRAWTZ, Méthodes de recherche en science sociale, paris, éd

Dalloz, 1971.

3. R. PINTO et GRAWTZ, Technique de science sociale, paris, éd Dalloz, 1964.

II. MEMOIRE, TFC, RAPPORT

1. Théodore FIKIRI KIVIRA, Analyse de l'Impact d'une promotion marketing sur l'accroissement de chiffre d'affaire des entreprises de télécommunication de Bukavu : cas de CCT, Vodacom et Zain 2005-2009, 2010.

2. Gilbert SAFARI LUKOGO, Les déterminants de la demande des unités CCT dans la Ville de Bukavu, 2010.

3. Jackson KIBURANYI KAJINAGE, L'évaluation de la contribution des sociétés de télécommunication mobile au développement social du milieu d'implantation : cas de Vodacom/Sud-Kivu, 2010

4. Anselme MUSHAGALUSA MULUMEODERHWA, Le Management de la force de vente d'une entreprise de télécommunication : cas de la société Airtel/Bukavu de 2009-2012, 2013

5. Rapport journalière du centre Airtel/Uvira

III. COURS

1. ASS. RIZIKI MULUMBA, Cours de Marketing G3SCA, ISP de Bukavu,2014-2015.

2. ASS. GUY MUHIGIRI, Cours de Marketing G3, ISP d'Uvira, 2014-2015.

3. ASS. BUGANDWA M, Cours de sondage, L1 économie, UEA/Buakvu, 2013-2014

WEBOGRAPHIE

- www.afriqueitnews.com

- www.digitalcongo.net/article/82553

- www.gaboneco.com/nouvelles-africaines

- http://fr.wikipedia.org/wikictionnaire-marché

- www.marketing-étudiant.fr/marketing-box/fondement du marketing

Table des matières

EPIGRAPHIE 1

DEDICACE 2

PROLOGUE 3

SIGLES ET ABREVIATIONS 4

INTRODUCTION GENERALE 5

1. Problématique 5

2. Hypothèse 7

3. Choix et intérêt du sujet 7

4. Méthodes et techniques utilisées. 8

5. Délimitation Spatio-temporelle. 9

6. Etat de question. 10

7. Subdivision du travail. 12

8. Difficultés rencontrés 12

CHAPITRE PREMIER. 13

GENERALITES THEORIQUE ET CONCEPTUELLE 13

I.1. CONNAISSANCES SUR LE MARCHE 13

I.1.1. Essai de définition du concept marché 13

I.1.2. Les conditions d'existence d'un marché 14

I.1.3. Les différents types de marché 15

I.1.3.1. Application 15

I.1.4. La segmentation 16

a) Définition 16

b) Pourquoi segmenter un marché ? 16

c) Choix des critères de segmentation 16

1 - LA PERTINENCE 16

2 - LA MESURABILITE 17

3 - L'ACCESSIBILITE OU LA VALEUR OPERATOIRE 17

4 - LA RENTABILITE 17

4.1- Application 17

I.1.5. Différentes nuances sur le marché 18

a) Distinction entre marché actuel et marché potentiel 18

b) Distinction entre marché AMONT ET AVAL 18

c) Les différents états d'un marché 18

d) Les subdivisions du marché 19

e) La structure du marché 20

I.2. GENERALITES SUR LE MOBILE-BANKING 21

I.2.1. Définition du concept Mobile-Banking 21

I.2.2. Intérêt du Mobile-Banking en Micro-finance 21

CHAPITRE DEUXIEME. 22

PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 22

II.1. PRESENTATION DE LA CITE D'UVIRA 22

1.1. HISTORIQUE 22

1.2. RELIEF 22

1.3. SOLS 22

1.4. CLIMAT 23

1.5. VEGETATION 23

1.6. HYDROGRAPHIE 23

1.7. ASPECTS POLITIQUE ADMINISTRATIF 23

1.8. POPULATION 24

1.9. ASPECTS SOCIO-CULTURELS 25

1.10. ASPECTS ECONOMICO- FINANCIERS 27

2.2. PRESENTATION D'AIRTEL 30

1. Historique de la société Airtel 30

II.2. Objectifs et Missions de la société Airtel 35

II.2.1. Objectifs 35

II.2.2. Missions 36

II.3. Occupation spatiale 36

II.4. Organigramme 37

II.5. Fonctionnement 38

CHAPITRE TROISIEME 39

PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 39

3.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE 39

3.1.1. Champs d'action 39

3.1.2. Objectifs de l'enquête 39

3.1.3. Outil de collecte des données 40

3.1.4. Données recueillies 40

3.1.5. Dépouillement des protocoles 41

3.1.6. Présentation de la population et de l'échantillon 41

3.2. DESCRIPTION DE L'ENCHANTILLON 42

3.3. ANALYSE ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS 45

CONCLUSION 52

BIBLIOGRAPHIE 56

WEBOGRAPHIE 58

Table des matières 59

* 1 www.afriqueitnews.com `'BCG, enquête 2014''

* 2 www.digitalcongo.net/article/82553

* 3 BCG dans l'Agence d'Information d'Afrique Centrale

* 4 www.gaboneco.com/nouvelles-africaines

* 5 PINTO R. ET GRAWITZ.M., Méthodes des sciences sociales, Paris, Ed. Dalloz 1971, P337-339

* 6 ROGER, P1, Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971

* 7 PINTO R. ET GRAWITZ.M., Op-cit, p358

* 8 PINTO et GRAWITZ, Méthodes de recherche en sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971

* 9 http://fr.wikipédia.org/wikictionaire/marché consulté le 22 février 2015 à 22h25'

* 10 B. Detandt-Feys, Entreprise-Produits Marchés,Bruxelles SIC,1995-1996,P.6

* 11Ass.RIZIKI, cours de marketing G3SCA, ISP de Bukavu, 2015

* 12www.marketing-etudiant.fr Marketing Box Fondements du marketing/consulté le 05 mars 2015 à 10H26

* 13 http://www.banque-france.fr/fileadmin/user_upload/ banque_de_france/Eurosysteme_et_international/ zonefr/2011/7-5-2011.pdf

* 14Source : Rapport des bureaux de services du territoire d'Uvira 2009.

* 15Notre entretien du 07 juin 2015 avec le chef du centre Airtel Uvira

* 16 BUGANDWA M. Cours de sondage, L1 Economie, UEA/Bukavu, 2013-2014






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