Chapitre II : Présentation de la région
d'étude
II - 1 - Situation géographique
La région du M'Zab est située à 600Km au
Sud d'Alger. Elle se trouve dans la partie centrale du Nord du Sahara aux
portes du désert, dont les coordonnées sont 3°40' de
longitude Est et 32°29' de latitude Nord. Son altitude est de 530m. Le
territoire de la wilaya couvre une superficie de 86105Km2, comptant
trois daïrates, treize communes dont huit nouvelles. La wilaya est
caractérisée au Nord par la présence d'une chaîne de
monticules rocailleux appelée la Chabka et au Sud par un immense plateau
Hamada couvert de pierres. La partie Nord de la wilaya est très
accidentée, ce qui entraîne la formation de nombreuses
vallées appelées Dayates, très fertiles où coulent
et se rejoignent une multitude d'Oueds. Les cours d'eau très nombreux
sont en crue en moyenne une fois tous les deux ans les plus connus sont Oued M'
Zab, Oued labiadh, Oued N'sa, Oued Zegrir, Oued Seb Seb et Oued Metlili (INPV,
1987).
II - 2 - Relief
La région du M'Zab se situe sur le plateau de la
Hamada, sur sa portion Nord. Ce plateau est une véritable charpente
rocheuse, recouverte par des terrains quaternaires dans toute l'étendue
de la zone septentrionale. Sur une partie du plateau d'importantes
érosions ont fait surgir un ensemble de crêtes et de buttes
escarpées : c'est la Chabka du M'Zab (Benyoucef, 1991) (Figure 2).
Figure 2. Le relief de la vallée du
M'Zab
17
18
II - 3 - Données climatiques
Les données climatiques sont fournies par la station
météorologique de Ghardaïa. Nous avons pris en
considération les moyennes mensuelles concernant une période
s'étalant sur 10 ans de 1981 à 1990, et des données de
l'année l992, afin de mieux distinguer les variations climatiques de la
région d'étude. Pour Ramade (1984), les données
climatiques sont non seulement des éléments décisifs du
milieu physique mais ont aussi des répercussions profondes sur les
êtres vivants animaux et végétaux.
II - 3 - 1 - Températures
Tableau 1 : Les températures dans la
région de Ghardaïa (1992) (Source : ONM Ghardaïa).
mois
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
V
|
VI
|
VII
|
VIII
|
IX
|
X
|
XI
|
XII
|
Températures moyennes mensuelles en °c
|
9,0
|
11,9
|
14,4
|
13,6
|
23,6
|
27,6
|
31,1
|
33,0
|
28,8
|
23,6
|
16,0
|
11,4
|
Moyenne des Maxima
|
14,3
|
17,7
|
19,3
|
14,6
|
29,7
|
34,3
|
37,3
|
39,6
|
35,2
|
29,0
|
21,4
|
16,5
|
Moyenne des minima
|
3,7
|
6,0
|
9,4
|
12,6
|
17,4
|
20,9
|
24,8
|
26,4
|
22,5
|
18,1
|
10,5
|
6,3
|
Température maximale absolue
|
18,1
|
24,7
|
27,5
|
33,3
|
40,3
|
40,2
|
43,0
|
42,5
|
38,8
|
36,1
|
24,7
|
22,6
|
Température minimale absolue
|
1
|
2,0
|
4,2
|
7,0
|
10,3
|
16,4
|
20,8
|
23,2
|
18,0
|
10,5
|
7,6
|
1,3
|
Tableau 2 : Moyennes mensuelles des
températures pour une période de 10 ans (1981 à 1990)
(Source : ONM Ghardaïa).
mois
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
V
|
VI
|
VII
|
VIII
|
IX
|
X
|
XI
|
XII
|
Moyenne des Maxima
|
15,8
|
18,5
|
21,9
|
26,8
|
31,2
|
37,4
|
39,7
|
39,5
|
34,6
|
27,8
|
21,5
|
17,7
|
Moyenne des minima
|
5,4
|
7,5
|
10,6
|
13,9
|
18,4
|
22,4
|
26,2
|
26,1
|
23,3
|
16,7
|
11,1
|
6,8
|
Températures moyennes mensuelles en °c
|
10,6
|
13
|
16,2
|
20,3
|
24,8
|
29,9
|
32,9
|
32,8
|
28,9
|
22,2
|
16,3
|
12,2
|
Les températures moyennes mensuelles sont très
variables, basses en hiver surtout aux mois de décembre janvier et
février avec respectivement 11,4°C., 9,0°C et 11,9°C
(Tableau 1). Les plus basses températures favorisent les gelées
fréquentes en cette période. Par contre, entre juin et septembre
les températures moyennes mensuelles sont élevées variant
entre 27,6°C en Juin et 33°C en aout (Tableau 1). L'influence des
températures élevées se traduit par le dessèchement
des plantes herbacées en dehors des zones irriguées et par
l'entrée en vie ralentie ou estivation d'un certain nombre
d'espèces animales.
19
II - 3 - 2 - Pluviométrie
Tableau 3 : Précipitations dans la
région de Ghardaïa (1992) (Source : ONM Ghardaïa)
Mois
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
V
|
VI
|
VII
|
VIII
|
IX
|
X
|
XI
|
XII
|
Total
|
Précipitation en mm
|
9,0
|
Tr
|
16,0
|
3,0
|
15,0
|
0
|
0
|
Tr
|
2,0
|
0
|
15,0
|
4,0
|
64,0
|
Tableau 4 : Moyennes mensuelles des
précipitations sur une période de 10 ans (1981 à 1990)
(Source : ONM Ghardaïa)
mois
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
V
|
VI
|
VII
|
VIII
|
IX
|
X
|
XI
|
XII
|
Total
|
Précipitation en mm
|
6,4
|
5,4
|
7,3
|
7,6
|
4,8
|
2,6
|
3,0
|
1,1
|
4,4
|
7,3
|
12,4
|
3,7
|
66,0
|
La pluviométrie moyenne annuelle ne dépasse pas
66mm dans cette région (Tableau 4). Ces précipitations sont
caractérisées essentiellement par leur rareté ainsi que
par leur irrégularité au cours de l'année (Tableau 3). Au
niveau des Oasis, ces quelques millimètres de pluie ne peuvent, à
eux seuls, suffire pour assurer une bonne production agricole. L'agriculture
doit obligatoirement avoir recours à l'irrigation.
II - 3 - 3 - Humidité relative de
l'air
L'humidité relative de l'air ou degré
hygrométrique est le rapport entre la teneur réelle de l'air en
vapeur d'eau et la teneur d'un air saturé à la même
température. Au Sahara elle est très faible. Elle est comprise
entre 15% et 50%, alors qu'elle dépasse en toute saison 60% à
Paris et 50% à Alger (Ozenda, 1983). L'humidité relative de l'air
est généralement minimum vers 15h et maximum vers 6 heures, au
lever du soleil (Pierre, 1958).
II - 3 - 4 - Vents
Les vents sont inévitables dans les zones sahariennes.
Ils surviennent habituellement au mois de février et se poursuivent
jusqu'à la fin d'avril avec une intensité variable. Les vents du
Nord-Ouest dominent en automne, en hiver et au printemps. Par contre en
été, ce sont les vents chauds du Sud qui sont les plus
fréquents. Ces derniers ont une action indirecte, en activant
l'évaporation, augmentant donc la sécheresse. En plus de son
effet desséchant, le vent exerce une action mécanique importante,
renforcée lorsqu'il transporte des particules minérales. Il
accélère les phénomènes d'érosion. Il courbe
et déchausse les plantes ou participe à leur ensablement.
20
II - 3 - 5 - Coefficients climatiques
Il ne sera fait appel qu'à deux coefficients
climatiques, établis, par des spécialistes de la climatologie
méditerranéenne ou saharienne, soit à l'échelle
mondiale, soit à une échelle restreinte.
II - 3 - 5 - 1 - Diagramme Ombrothermique de Bagnouls
et Gaussen
Selon Bagnouls et Gaussen (1953), un mois est sec lorsque le
total des précipitations P exprimées en millimètres est
égal ou est inférieur au double de la température T
exprimée en degrés centigrades. Une période sèche
est une suite de mois secs, elle peut s'exprimer par P = 2T. Pour l'exprimer on
utilise des figures où sont portées en abscisses les 12 mois de
l'année, et en ordonnées à droite les
précipitations en mm et à gauche les températures en
degrés Celsius à une échelle double de celle des
précipitations. Sur le graphe on représente d'une part la courbe
ombrique concernant les chutes mensuelles de pluie en mm et d'autre part la
courbe thermique à l'aide des températures moyennes mensuelles en
degrés Celsius. Quand la courbe ombrique passe en dessous de la courbe
thermique c'est qu'on a P < 2T, et le polygone alors défini par les
deux courbes indique la durée et dans une certaine mesure
l'intensité de la période sèche (Dajoz, 1971).
L'étude du diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen de la
région d'étude montre que celle-ci est située sous un
climat errémique chaud à tendance méditerranéenne
(Figures 3-4). Le climat est ainsi défini. La courbe thermique est
toujours positive. La courbe ombrique est constamment au dessous de la courbe
thermique, ce qui montre que les douze mois de l'année sont secs.
Figure 3. Diagramme Ombrothermique de la
région de Ghardaïa pour une période de 10 ans (1981-1990)
21
Figure 4. Diagramme Ombrothermique de la
région de Ghardaïa pour l'année 1992
II - 3 - 5 - 2 - Climagramme pluviothermique
d'Emberger
La définition des divers types de climat de la
région méditerranéenne peut être faite au moyen du
quotient pluviothermique : Q2 = 3.43 P/ M - m
P est la moyenne annuelle des pluies en millimètres. M
est la moyenne des maxima du mois le plus chaud alors que m est la moyenne des
minima du mois le plus froid. L'amplitude extrême thermique M-m
correspond sensiblement au facteur évaporation. La valeur du quotient
pluviothermique relative à la région d'étude doit
être reportée sur la figure appelée Climagramme
pluviothermique. En abscisses les moyennes des minima du mois les plus froids
sont représentées. En ordonnées on trouve les valeurs du
quotient pluviothermique.
Figure 5. Climagramme pluviothermique
d'Emberger de la région de Ghardaïa
22
Sur ce graphe les limites des divers étages climatiques
reconnues par Emberger sont tracées, Saharien, aride, semi-aride,
subhumide et humide. Dans chacun d'eux des sous-étages à hiver
froid (m < 0°), frais (0° < m < 3°),
tempéré (3°< m <7°) et chaud (7° > m)
sont définis. Pour le calcul du quotient nous considérons les
données de 10 ans de 1981 à 1990 (Tableaux 2 et 4). P = 66 mm ; M
= 39,7 °C ; m = 5,4 °C, d'où Q2 = 6,60
Une fois que cette valeur du quotient est portée sur le
Climagramme pluviothermique, elle situe la région d'étude dans
l'étage bioclimatique saharien à hiver doux (Figure 5).
II - 4 - Hydrographie
On exploite dans la région de Ghardaïa une nappe
phréatique ou nappe de l'inféroflux des alluvions des Oueds.
C'est, dans l'ensemble, une petite nappe qui suffit à la population mais
qui ne permet pas de faire vivre d'importantes palmeraies. En effet, cette
nappe s'épuise facilement (Furon, 1957).
II - 5 - Le sol
Les palmeraies du M'Zab sont installées sur des sols
sablo-limoneux. La texture est assez constante et permet un drainage suffisant.
Les eaux se réunissent dans les points bas de la vallée où
elles sont collectées par un petit canal plus au moins discontinu, qui
les conduit en aval de l'Oued M' Zab. Toutes ces conditions font que les sols
de ces palmeraies sont généralement bons, meubles, profonds et
peu salés (Vilardebo, 1975 in Ben Addoun, 1987).
II - 6 - Utilisation des terres
Selon Furon (1957) la ressource la plus importante dans la
région de Ghardaïa est le palmier dattier. En effet dans les
territoires du sud algérien, le nombre de palmiers dattiers est de
l'ordre de 5 millions. Le rendement est très bas, soit 30 Kg de dattes
par arbre, alors qu'il peut atteindre 100 Kg, si le palmier reçoit assez
d'eau. De plus, les maladies telles que la gale, le boufaroua et le bayoud,
ainsi que les sauterelles sont à l'origine de la baisse de
production.
II - 7 - La flore
II - 7 - 1 - Palmeraie
Dans le Sahara, la culture dominante est le palmier dattier.
Cette culture qui exige beaucoup d'eau, est installée soit le long des
Oueds, soit autour des puits ; ces oasis furent de tous temps irriguées
grâce à une nappe profonde, non artésienne, qu'il fallait
atteindre à une profondeur moyenne de 50 à 60 mètres et
exploiter par puisage à traction animale. Il faut
23
souligner que les palmeraies du M'Zab n'ont jamais
été des exploitations agricoles à but lucratif, ni
même des cultures vivrières d'appoint elles représentent
des jardins d'agrément entretenus parfois à grands frais (Barry
et Faurel, 1973).
II - 7 - 2 - Arbres fruitiers
Selon Ozenda (1983) au moins une dizaine d'espèces
d'arbres fruitiers se rencontrent couramment dans les oasis, mais aucun n'y
atteint le développement du palmier dattier. Les plus importants sont
les agrumes orangers et citronniers, le figuier, l'abricotier, le grenadier et
l'olivier. Les autres arbres fruitiers de la famille des rosacées sont
plus rares et limités dans les oasis du Sahara septentrional où
on rencontre quelquefois des pêchers, des amandiers et des pommiers.
II - 7 - 3 - Cultures maraichères
Les cucurbitacées occupent une grande place parmi les
cultures maraîchères dans la région de Ghardaïa,
notamment la courge, le potiron, la pastèque et le melon. Parmi les
solanacées on peut, trouver la tomate, l'aubergine et les piments.
II - 7 - 4 - Les adventices
Selon le type de milieu on note la présence d'un groupe
bien déterminé d'adventices. En effet dans les palmeraies et dans
les milieux cultivés, il y a généralement Cynodon
dactylon (Linné) Pers. et Setaria verticillata
(Linné) P.B. Ces deux Graminacées sont très
abondantes et favorisent la multiplication de plusieurs espèces
acridiennes dont Ochrilidia gracilis (Krauss, 1902). Cet
Orthoptère se trouve en grand nombre dans les touffes de Setaria
verticillata (Babaz, 1992). Ces dernières créent un
microclimat humide favorable au développement d'Ochrilidia
gracilis. Parmi les Cypéracée il y a une seule espèce
très commune dans les milieux cultivés. Il s'agit de Cyperus
rotundus (Linné). Dans les milieux non cultivés nous
retrouvons une Chénopodiacée très particulière des
milieux secs, c'est Arthrophytum scoparium (Pomel). Cette
espèce se développe dans les Hamadas. Les endroits sablonneux et
secs sont caractérisés par la présence de deux
Graminacées, Aristida obtusa Del et Aristida pungens
Desf. En plus des espèces végétales citées
plus haut nous signalons d'autres adventices (Tableau 5) :
24
Tableau 5 : Liste des adventices
recencées dans la région de Ghardaïa.
Familles
|
Espèces
|
Graminaceae
|
Echinochloa colona (Linné) Link.
|
Hyparrhenia hirta (Linne) Stapf.
|
Polygonaceae
|
Rumex vesicarius Linné.
|
Caryophyllaceae
|
Paronychia argentea (Pourr.) Lamk.
|
Portulacaceae
|
Portulaca oleracea (Linné)
|
Amaranthaceae
|
Amaranthus hybridus (Linné)
|
Chenopodiaceae
|
Salsola vermiculata (Linné)
|
Chenopodium album (Linné)
|
Capparidaceae
|
Cleome arabica (Linné)
|
Cruciferae
|
Malcolmia aegyptiaca Spr.
|
Leguminosae
|
Medicago sativa (Linné)
|
Zygophyllaceae
|
Tribulus terrester (Linné)
|
Fagonia glutinosa Del.
|
Peganum harmala (Linné).
|
Malvaceae
|
Malva parviflora (Linné).
|
Euphorbiaceae
|
Euphorbia guyoniana B. et R.
|
Ombelliferae
|
Pituranthos chloranthus (Coss. et Dur.) Benth.
|
Ferula communis (Linné)
|
Eryngium ilicifolium Lamk.
|
Asclepiadaceae
|
Pergularia tomentosa (Linné)
|
Convolvulaceae
|
Convolvulus arvensis (Linné)
|
Boraginaceae
|
Echium trygorrhizum Pomel
|
Labiateae
|
Mentha pulegium (Linné)
|
Plantaginaceae
|
Plantago albicans (Linné)
|
Cucurbitaceae
|
Colocynthis vulgaris (Linné) Schrad
|
Compositae
|
Launaea resedifolia O.K
|
Spitzelia coronopifolia Pomel
|
Atractylis serratuloides (Linné)
|
Echinops spinosus (Linné)
|
Sonchus oleraceus (Linné)
|
Erigeron canadensis (Linné).
|
II - 8 - La faune
Pour qu'une espèce animale puisse se maintenir dans le
milieu qu'elle occupe, elle doit trouver des conditions favorables à son
développement. Lorsque celles-ci sont réunies dans un nouveau
milieu rien ne s'oppose à priori à ce qu'il soit colonisé.
De place en place, l'espèce étendrait ainsi, son aire de
répartition si des obstacles ne s'opposaient pas à sa progression
(Vial et Vial, 1974).
II - 8 - 1 - Les Arthropodes
Selon Le Houerou (1990) les Arthropodes comprennent un grand
nombre d'espèces sahariennes. Il y a en particulier des sabulicoles
comme les arachnides avec les scorpions et les solifuges et de nombreux
insectes notamment des dictyoptères mantidés du genre
25
Eremiaphila. Elles comprennent aussi des
Hétéroptères. Des Coléoptères principalement
des Ténébrionidés comme Pimelia et
Zophosis, des carabidés et des curculionidés on y
retrouve des Lépidoptères noctuidés et des
Hyménoptères formicidés avec Cataglyphus albicans
et Monomorium chobauti. Occasionnellement des invasions
d'Orthoptères comme Schistocerca gregaria provoquent des
ravages dans les oasis et en bordure du Sahara. Des travaux sur les
sautériaux ont été réalisés par Zergoun
(1991), Babaz (1992) et Douadi (1992) dans la région de Ghardaïa.
Ces derniers auteurs ont recensé plus de 30 espèces
d'Orthoptères.
II - 8 - 3 - Les Oiseaux
Aucune étude approfondie n'a été faite
dans la région Ghardaïa sur les oiseaux. De ce fait nous allons
donner la liste des espèces d'oiseaux (Tableau 6) qui existent dans la
région de Ghardaïa, citées par Heim De Balsac et Myaud
(1962), Etchecopar et Hue (1964) et Heinzel et al (1985).
Tableau 6. Liste des oiseaux cités par
certains auteurs dans la région de Ghardaïa.
Familles
|
Espèces
|
Falconidae
|
Falco biarmicus (Temminek, 1625), Faucon lanier
|
Otididae
|
Chlamydotis undulata (Jacquin, 1784), Outarde houbara
|
Burhinidae
|
Burhinus oedicnemus (Linne, l758), Oedicnème criard
|
Glareolidae
|
Cursorius cursor (Latham, 1787), courvite Isabelle
|
Pteroclididae
|
Pterocles senegallus (Linne, 1771), Ganga du
Sénégal
|
|
Pterocles coronatus (Lichtenstein, l823), Ganga
couronné
|
Columbidae
|
Columba livia (Bonnaterre, 1790), Pigeon biset
|
Streptopelia turtur (Linne, 1758), Tourterelle des
bois
|
Streptopelia serregalensis (Linne, 1766), Tourterelle
maillée
|
Strigidae
|
Athene noctua (Scopoli, 1769), Chouette
chevêtre
|
Alaudidae
|
Ammomanes deserti (Lichtenstein, 1823) Ammomane du
désert
|
Ammomanes cincturus (Gloud, 1841), Ammomane
élégante
|
Alaemon alaudipes (Desfontaines, 1787), Sirli du
désert
|
Galerida cristata (Linne, 1758), Cochevis
huppé
|
Corvidae
|
Corvus ruficollis (Lesson, 1831), Corbeau brun
|
Turbidae
|
Oenanthe deserti (Temminek, 1825), Traquet du
désert
|
Oenanthe leucopyga (Brehm, 1855), Traquet tète
blanche
|
Oenanthe leucura (Gnelin, 1789), Traquet rieur
|
Timaliidae
|
Turdoides fulvus (Desfontaines, 1789), Cratérope
fauve
|
Sylviidae
|
Scotocerca inquieta (Cretgschmar, 1826), Dromoique du
Sahara
|
Sylvia nana (Hemprich et Ehrenberg, 1833), Fauvette
naine
|
Fringillidae
|
Rhodopechys githaginea (Gould, 1837), Bouvreuil
githagine
|
Emberizidae
|
Emberiza striolata (Lichtenstein, 1823), Bruant
striolé
|
Ploceidae
|
Passer domesticus (Linne, 1758), Moineau domestique
|
Passer simplex (Lichtenstein, 1823), Moineau blanc
|
26
II - 8 - 4 - Les Mammifères
Le Berre (1989b) a signalé un nombre important
d'espèces de Mammifères dans la région du M'Zab (Tableau
7).
Tableau 7. Liste des Mammifères
cités par Le Berre (1989b) dans la région de Ghardaïa.
Ordres
|
Espèces
|
Carnivora
|
Canis aureus (Linnaeus. 1758), Chacal commun
|
Vulpes ruppelli (Schinz, 1825), Renard
famélique
|
Vulpes vulpes (Linnaeus, 1758), Renard roux
|
Poecilictis libyca (Hempricht et Ehrenberg, 1833),
Zorille de Lybie
|
Felis margarita (Loche, 1858), Chat des sables
|
Rodentia
|
Hystrix cristata (Linnaeus, 1758), Porc-épic
|
Massoutiera m'zabi (Lataste, 1891), Goundi du M'Zab
|
Gerbillus campestris (Le Vaillant, 1867), Gerbille
champêtre
|
Gerbillus namus (B1anford, 1875), Gerbille grobbeni
|
Gerbillus pyramidum (I.Geoffroy, 1825), Grande
gerbille
|
Merionus crassus (Sundevall, 1842), Mérion du
désert
|
Rattus rattus (Linnaeus, 1758), Rat noir
|
Mus musculus (Linnaeus, 1758), Souris domestique
|
Jaculus jaculus (Linnaeus1758), Petite gerboise
d'Egypte
|
Logomorpha
|
Lepus capensis (Linnaeus, 1758), Lièvre du Cap
|
Artiodactyla
|
Capra hircus (Linnaeus, 1758), Chèvre
bédouine
|
Ovis aries (Linnaeus, 1758), Mouton
|
Tylopodia
|
Camelus dromedarius (Linnaeus, 1758), Dromadaire
|
Insectivora
|
Aethechinus algirus (Duvernoy et Lereboullet, 1842),
Hérisson d'Algérie
|
Paraechinus aethiopicus (Hemprich et Ehrenberg, 1833),
Hérisson du désert
|
Chiroptera
|
Asellia tridens (E.Geoffroy, 1813), Trident
|
II - 8 - 2 - Les Amphibiens et les Reptiles
Pour ce qui concerne les Amphibiens et les reptiles nous notons
ici les espèces
signalées par Le Berre (1989a) dans la région du
M'Zab.
Les Amphibiens :
Bufo viridis (Laurenti, 1768), Crapaud vert
Les Reptiles :
Sauradactylus mauritanicus (Linne, 1758), Sauradactyle
de Mauritanie
Tarentola neglecta (Stauch, 1895), Tarente
dédaignée
Acanthodactylus pardalis (Lichtenstein, 1923),
Lézard léopard
Mabuia vittata (Olivier, 1804), Scinque rayé
Sphenops sepoides (Audouin, 1829), Scinqua de
Berberie
Psammophis sibilans (Linnaeus, 1758), Couleuvre
sifflante
Cerastes cerastes (Linnaeus, 1758), Vipère
à cornes
27
|
|