CONCLUSION DU CHAPITRE 3
Ce chapitre a permis de mettre en lumière l'apport de
la GRH dans une organisation quel que soit la taille et la nature de cette
dernière. Née de la grogne sociale, elle permet de maintenir un
climat viable au sein de l'entreprise et d'anticiper sur d'éventuelles
fuites de compétences vers la concurrence.
L'aspect de la formation en entreprise a été
abordé et présenté comme l'un des facteurs clés de
succès pour les organisations. La formation s'impose avec pour objectifs
de pousser les limites des salariés tout en développant leur
autonomie à leur poste.
La communication interne quant à elle, est un moyen
d'écoute active et d'information pour l'employé d'une part. Elle
permet également de sensibiliser les concernés sur le
bien-fondé de cette initiative, sur les objectifs, les attentes et dans
une certaine mesure l'impact sur leur carrière. C'est à travers
donc l'implication des managers, des formateurs que ce succès est
possible.
Le concept d'accompagnement des ressources humaines vient
étayer la logique selon laquelle les formations sporadiques sont
insuffisantes dans le cadre du PRSC. Un déploiement réel et
efficace sur le terrain va permettre une réelle immersion des
productions dans le procédé de séchages des fèves
de cacao.
CHAPITRE 4 : AMÉLIORATION DE
LA QUALITÉ DES FÈVES PAR L'ENCADREMENT DES CACAOCULTEURS
INTRODUCTION DU CHAPITRE 4
L'UE est le principal client de la production national des
fèves de cacao en provenance des sept bassins de production parmi
lesquels le bassin du Sud-ouest à lui tout seul représente
à peu près 45% de la production national (PRSC, 2014). Les normes
sur la qualité des fèves de cacao deviennent de plus exigibles
sur le marché international (CCIC, 2014).
D'après les statistiques officielles, le cacao
représente environ 25% des exportations nationales. A peine 5% de la
production du cacao est réalisée en local (INS, 2016).
Outre la couleur rouge qui constitue l'un des atouts des
fèves de cacao reconnues sous le label « Origine
Cameroun » souffre de la décote du fait des mauvaises
pratiques post récolte. On peut citer le défaut du respect des
prescriptions de la fermentation (délais conditionnement), le
séchage inapproprié des fèves (utilisation des aires
bitumées, sécheurs SAMOA vétustes). Toutes ces mauvaises
pratiques sont à l'origine entre autre des fèves moisies, l'odeur
de fumée dans les fèves.
Il subsiste une méconnaissance du fonctionnement du
marché du cacao autant par les producteurs que par les opérateurs
intermédiaires. Ceci constitue un frein pour l'émergence des
bonnes pratiques. En effet, les producteurs ignorent ce que devient leur cacao
après qu'ils l'aient vendu. Certains ne sont pas convaincus qu'en
faisant plus d'effort pour la qualité, leurs revenus s'en trouveraient
améliorés (CICC, 2013).
L'initiative de mettre en place le PRSC vient à point
nommé avec pour objectifs d'encadrer et d'accompagner les producteurs
dans la prise de conscience de l'impact de leurs activités.
Dans le développement qui suit il sera question de
présenter l'organisation des producteurs, les actions du PRSC et les
résultats attendus des différentes parties prenantes. Les
fèves de cacao quant à elles doivent retrouver ses
caractéristiques organoleptiques (amertume, astringence, acidité,
arôme).
|