CONCLUSION DU CHAPITRE 2
Ce chapitre nous a permis d'établir l'efficacité
de l'action des pouvoirs publics sur le terrain à travers le PRSC qui
s'attèle à distribuer les séchoirs à tous les
producteurs.
Au demeurant, des actions fortes doivent être mises en
place pour améliorer ces équipements. Outre les limites
constatées durant les phases de conception et de fabrication, il
convient de systématiser la mise à disposition d'un manuel
d'utilisation et de maintenance des séchoirs.
Nous avons également relevé la
possibilité de corriger les défauts des séchoirs. La
fabrication et la distribution des séchoirs se faisant en vague, nos
propositions seront prises en compte dans le sens d'améliorer les
performances de cet outil.
A titre de rappel, l'hypothèse à laquelle
répond ce chapitre est la première des deux hypothèses
spécifiques à savoir « Les séchoirs SAMOA
présentent des défauts de fabrication qui peuvent être
corrigés »
A la fin de ce chapitre, cette hypothèse s'avère
vérifier par de nombreux indicateurs et arguments. La mise à jour
du cahier des charges, la mise en place d'un plan d'assurance qualité et
de contrôle qualité partant de la fabrication des séchoirs
jusqu'à leur installation sur le terrain.
CONCLUSION DE LA PREMIÈRE
PARTIE
Les enjeux du séchage des fèves de cacao sont
d'ordre économique et social. Autant pour les producteurs que pour
l'Etat du Cameroun.
Pour les producteurs, il s'agit d'améliorer leur bien
être à travers leur revenu. L'amélioration du
séchage des fèves permettrait d'obtenir des fèves de
meilleure qualité.
Le cacao est la deuxième source de recette
d'exportation du Cameroun après les hydrocarbures. L'État a un
grand intérêt à mettre en oeuvre toutes les actions qui
contribueraient à améliorer la filière cacao.
Le projet de réhabilitation des séchoirs va
s'étendre dans les autres départements de bassin de production du
Sud-ouest en dépit du conteste sécuritaire particulier.
SECONDE PARTIE :
ACCOMPAGNEMENT DES PRODUCTEURS COMME FACTEUR D'AMÉLIORATION DE LA
QUALITÉ DES FÈVES DE CACAO
INTRODUCTION DE LA SECONDE
PARTIE
La majeure partie du cacao mondial est commercialisée
au moyen des contrats FCC (Federation of Cocoa Commerce). La FCC
prévoit trois grades pour attester de la qualité des fèves
: Good Fermented (bien fermenté), qui correspond pour
le Grade 1 ; Fair Fermented (moyennement
fermenté), pour celui du Grade 2 et hors standard, pour le
cacao Grade 3. Malgré une qualité jadis reconnue de la
fève camerounaise, le procédé de séchage de cette
dernière peine encore à être pleinement maitrisée.
De ce fait, plus de 95 % de la production nationale est constituée de
cacao de Grade 2 et exportée en Fair Fermented, ce qui est
à l'origine d'une décote significative de l'un des poumons de
l'économie camerounaise. Cette situation impacte non seulement les
caisses de l'État et aussi dégrade les conditions de vie des
cacaoculteurs.
Les raisons de cet état des choses sont
étroitement liées aux mauvaises pratiques post récoltes.
Des études sur le terrain ont permis de déceler des insuffisances
sur la maitrise des techniques de séchage. Il convient d'agir sur la
main d'oeuvre incarnée par les producteurs en vue de booster la
qualité de la fève.
Dans cette partie de notre travail, nous allons traiter au
troisième chapitre du concept de la gestion des ressources humaines en
insistant sur la formation et la communication afin de montrer la
corrélation avec optimisation sur la qualité. Ensuite au
quatrième chapitre nous allons expérimenter l'apport de
l'encadrement des cacaoculteurs sur la qualité des fèves de
cacao.
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