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DEDICACE ABSTRACT RESUME
L'aire d'étude est située de part et d'autre du
20ème parallèle. Elle est soumise à un climat
saharien à dominante océanique. La réalisation de 12
relevés a permis de rencontrer 6 espèces ligneuses reparties
comme suit: l'espèce la plus fréquente est Capparis decidua
avec (35.2%) suivie de Maerua crassifolia (22.44%) et Acacia tortilis (20.4%)
puis Boscia senegalensis (12.75%) et Acacia ehrenbergiana (8.67%) et enfin
Cocculus pendulus ( un seul individu). Le traitement statistique de ces
relevés phyto-écologique conduit aux espèces ligneuses
résistantes aux conditions de contrainte du milieu telle que Bosia
senegalensis et surtout Maerua crassifolia qui se
régénère bien. L'effet de contrainte est
déterminant sur la structure des ligneux, l'essentiel du peuplement
ligneux correspond à la strate inférieur à 5 m de hauteur
dans laquelle l'effet anthropique et broutage des camélins
empêchent un grand nombre d'individus de Maerua crassifolia et
Boscia senegalensis issus de régénération de se
développer et de se dégager de la strate arbustive. Les individus
âgés plus résistants à la sécheresse
(Acacia tortilis) car ils recouvrent mieux que les autres
espèces avec la plus grande surface térriere.
2
Je tiens à remercier tout particulièrement mon
responsable d'unité et mon encadrant Mr Mohamed ATER et mon co-encadrant
Mr Abdel jelil Ould HOUEIBIB pour leurs précieux conseils.
Je remercie également Mr Ahmedou Ould SOULE professeur
à l'ENS (École Normale Supérieure) pour son aide tout au
long de mon travail et je remercie Mr Ahmedou Ould EL MOUSTAPHA professeur
à la FST (Faculté des Sciences et Techniques) et coordinateur du
projet Bilan perspectif et le Groupe de Recherche des Zones Humides pour
l'organisation de ma mission sur le terrain. Je témoigne toute ma
reconnaissance à l'administration du PNBA pour ses
ressources bibliographiques
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TABLES DES ILLUSTRATIONS
Liste des figures
Fig.1: la carte du PNBA
Fig.2: phénomène d'upwelling
Fig.3.a: répartition des relevés
de Oued Chibca sur la carte du PNBA
Fig.3.b: répartition des relevés
de Chami sur la carte du PNBA
Fig.4: répartition spatiale des
relevés et des espèces dans le plan des facteurs 1×2 de
l'Analyse Factorielle des Correspondances
Fig.5: répartition spatiale des relevés et
des espèces dans le plan des facteurs 1×3 de
l'Analyse Factorielle des Correspondances
Fig.6.a: dendrogramme des espèces
Fig.6.b : dendrogramme des relevés
Fig.7: Box plot de la hauteur du peuplement
Fig.8: Structure du peuplement
ligneux:répartition des effectifs (%) par classes de
Hauteur .
Fig.9, Structure du Capparis decidua:
répartition des effectifs par classes de hauteur
Fig.10, Structure du Maerua
crassifolia: répartition des effectifs par classes de hauteur
Fig.11, Structure du Acacia tortilis:
répartition des effectifs par classes de hauteur .
Fig.12, Structure du Boscia
senegalensis: répartition des effectifs par classes de hauteur.....
Fig.13, Structure du Acacia ehrenbergiana:
répartition des effectifs par classes de hauteur.
Fig.14, Structure du peuplement
ligneux:répartition des effectifs par classes de
Circonférence Fig.15: Structure du
Capparis decidua: répartition des effectifs par classes de
circonférence Fig.16, Structure du Maerua
crassifolia: répartition des effectifs par classes de
circonférence . Fig.17, Structure du
Acacia tortilis: répartition des effectifs par classes de
circonférence Fig.18, Structure du
Boscia senegalensis: répartition des effectifs par classes
de
circonférence Fig.19, Structure du
Acacia ehrenbergiana:répartition des effectifs par classes
de
circonférence .
Fig.20, répartition des modalités
en fonction des effectifs .
Liste des tableaux
Tableau 1:les quarante derniers
millénaires du quaternaire en Mauritanie occidental ..
Tableau 2 : répartition des
espèces inventoriées à la zone Chami-Chibca (au PNBA) .
Tableau 3:paramètres des espèces
ligneuses recensées au niveau de la zone
Tableau 4 : paramètres du peuplement
Tableau 5:valeurs propres et pourcentages
d'inertie
Tableau 6:statistiques simple du peuplement par
classe de hauteur
Tableau 7:statistique simple de la distribution
de Capparis decidua par classe de
hauteur .
4
Tableau 8: statistique simple de la
répartition de Maerua crassifolia par classe de
hauteur .
Tableau 9:statistique simple de
répartition de Acacia tortilis par classe de la hauteur ..
Tableau 10:statistique simple de distribution de
Boscia senegalensis par classe de
hauteur . Tableau 11:statistique simple de
répartition de Acacia ehrenbergiana par classe de
hauteur . Tableau 12:statistique simple de la
distribution du peuplement par classe de
circonférence Tableau 13:statistique
simple de la distribution de Capparis decidua par classe de
circonférence Tableau 14: statistique simple de la
distribution de Maerua crassifolia par classe de
circonférence ... Tableau 15:
statistique simple de la distribution de Acacia tortilis par classe de
circonférence Tableau 16: statistique simple de la
distribution de Boscia senegalensis par classe de circonférence
Tableau 17: statistique simple de la distribution de
Acacia ehrenbergiana par classe de
circonférence
Tableau 18: fréquences et effectifs par
modalité
5
INTRODUCTION
D'une étendue comparable au delta du Nil
(12.000km2 dont 6.300km2 maritime et 5.700km2
terrestre), le Parc National du Banc d'Arguin (PNBA) occupe la moitié
orientale du Golfe d'Arguin. Partagé, de façon presque
équivalente en milieu terrestre et marin, le PNBA est l'un des plus
grands Parcs nationaux d'Afrique. Il représente 30% du linéaire
côtier de Mauritanie et 60% des petits fonds marins inférieurs
à 20m.
Le Parc est aussi un témoin unique du passé
saharien humide: collecteur d'anciens écoulements, il apparaît
comme la coalescence d'anciens estuaires; avec ses chenaux et ses mangroves
(les plus septentrionales d'Afrique) et ses prairies à spartines (les
plus méridionales de la côte ouest-africaine), il fonctionne comme
une charnière biogéographique, aux frontières d'influences
contrastées actuelles ou passées
La partie terrestre, témoin d'un « morceau »
du désert saharien océanique, est, avant tout, une combinaison de
dunes vives, de regs, de sebkhas, de zones planes, gréseuses ou
calcaires. En dépit d'un nombre d'espèces végétales
sensiblement plus important (plus de 200 espèces),
l'écosystème terrestre présente une productivité
beaucoup plus faible que celle du milieu marin. En bordure de mer la
végétation terrestre est relativement abondante profitant d'une
certaine humidité sous forme de rosée ou de brouillards. Dans les
lits des anciens oueds, subsiste une végétation vivace. A ces
plantes vivaces vient s'ajouter les plantes éphémères dont
l'apparition est tributaire des rares averses. La faune y est d'une
rareté extrême.
Ce territoire a beaucoup souffert des sécheresses des
dernières décennies, même si l'on assiste depuis quelques
années au retour d'une pluviométrie un peu plus abondante. Il
n'est parcouru que par quelques pasteurs et éleveurs ; il fut beaucoup
plus occupé par le passé, comme en atteste les très
nombreux sites archéologiques ; mais il est très mal connu et
fortement délaissé.
Notre travail a pour but d'apporter une contribution modeste
à l'étude de la végétation dans les zones de Chibca
et Chami. Il reste cependant très limité car nous avons
été obligé de faire les relevés pendant la mauvaise
saison et donc à nous limiter aux ligneux.
Le travail que nous présentons s'articule autour de
trois principales parties:
La première portant sur le cadre de l'étude : il
s'agit pour nous de dresser les différents aspects physiques
(géologie, géomorphologie, climatologie, ...) et vivants ( faune
,flore et humain) composant le PNBA c'est également l'occasion de
présenter un bref aperçu des aires protégées en
Mauritanie, où l'aridité est l'une des contraintes majeures pour
toute activité de conservation, il est opportun de voir ce que fait
l'état Mauritanien en matière de stratégie sur la
biodiversité dont la conservation internationale a été
signée en 1999. La deuxième partie se présente en
étude de la composition floristique, (diversité, recouvrement,
6
densité, surface terrière, indices de
diversité,...). La troisième et la dernière partie parle
de la répartition des individus selon la taille et selon le substrat et
détermine l'état de régénération des
peuplements.
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CONTEXTE GENERALE SUR LA MAURITANIE
La Mauritanie s'étend sur une superficie de 1.030.000
km2 entre les latitudes N 27° et 14° 45' et les longitudes
W 5° et 17°. Pays de transition entre le Sahara et le sahel, la
Mauritanie est limitée à l'Ouest par l'océan atlantique au
Nord par l'Algérie et au Nord Ouest par le Maroc et à l'Est et
Sud Est par le Mali, au sud par le Sénégal. La Mauritanie pas
totalement désertique dans sa partie nord et sahélien dans sa
partie sud, se caractérise par un climat généralement
chaud et sec marqué des hivers relativement doux (avec des
températures minimales moyennes de 19 à 23C°) et des
périodes d'hivernage très courtes (environs 3mois). En saison
sèche, les températures dépassent le seuil de 40C°
dans la quasi-totalité des régions du pays (exception faite de
Nouadhibou), le domaine sahélien connaît des précipitations
annuelles comprises entre 150 et 600mm alors que le domaine saharien se
caractérise par une pluviométrie annuelle inférieure
à 150mm.
La Mauritanie est habituellement divisée en cinq zones
bioclimatiques ou écologiques
Zone aride ou zone saharienne :
Elle correspond à la zone de pluviométrie
inférieur à 150 mm à l'exception de la façade
maritime et couvre actuellement 75% de la superficie du pays.
Zone sahélienne Ouest :
Elle correspond à la zone comprise entre les
isohyètes 200 et 400 mm et couvre 7% de la superficie du pays, elle
s'étend depuis la limite sud de la zone aride jusqu'à la limite
Nord de la zone du fleuve.
Zone sahélienne Est :
Elle correspond les parties Sud des 4 mitages ce qui couvre
une superficie de 22000Km2 soit 2% de la superficie nationale, l'agriculture
constitue l'essentiel de l'activité économique du pays. Elle est
basée principalement sur la culture irriguée et la culture
pluviale. C'est aussi la zone qui recèle le plus de ressources
forestières avec la présence de nombreuses forêts
classées.
Zone littorale :
Elle correspond à la zone comprise entre Nouadhibou et
Keurmacéne qui s'étend sur environ 8000 km de long et 50 km de
large cette zone se caractérise par une activité
économique essentiellement tournée vers les ressources
halieutiques. Toutefois, la présence des deux principales villes du
pays
8
Nouakchott et Nouadhibou confère à cette zone un
développement commercial et industriel important. Cette zone
recèle une richesse écologique inestimable puisqu'elle abrite les
principales aires protégées du pays : le Parc National du Banc
d'Arguin, la Parc National du Diawling, le Chat-tboul et la réserve
satellite du Cap Blanc (Plan directeur du PNBA, 1995 in BLANDINE,
2003).
Les vents :
Le territoire mauritanien est soumis au cours de
l'année à l'alternance des trois régimes de vents suivants
:
L'alizé maritime : de direction dominante
Nord-Est/Sud-est qui a pour origine l'anticyclone des Açores et souffle
sur le littoral tout au long de l'année c'est un vent frais qui se
dessèche au fur et à mesure qu'il progresse vers
l'intérieur du pays.
L'alizé continental appelé aussi Harmattan : de
direction dominante Nord-Est/Sud-Ouest, ce vent provient des zones de haute
pression qui règnent sur le Sahara en hiver et sur la mer
Méditerranée en été. C'est un vent très sec
dont la température varie du jour à la nuit, il est porteur de
poussière (brume sèche) ou de sable (vent de sable)
Les vents de Moussons: générés par
l'anticyclone de sainte héléne ils ne soufflent qu'une fois par
an, lorsque le Front Inter Tropical (FIT) atteint sa position la plus
septentrionale, durant le mois de Juillet et Août, ils sont porteurs des
précipitations annuelles qui touchent le tiers inférieur du pays
avec une décroissance d'Est en Ouest
La pluviométrie
L'essentiel des pluies est fourni par la mousson au sud. Le
nord ouest du pays peut cependant être le siège de pluies
d'intensité variable qui font suite à des « gouttes froides
», sorte de coulée d'air polaire (froid et saturé en
humidité) en provenance du nord de l'Europe et qui parvient à
s'insinuer entre les 2 zones de haute pression (Açores d'une part et du
Sahara de l'autre). Cependant, la Mauritanie est caractérisée par
une forte aridité mais aussi un contact pluviométrique important
entre la partie Nord et la partie sud.
La température
Elle varie selon les zones écologiques, cependant une
différence importante de température est enregistrée entre
les milieux littoral et continental. En effet : Le littoral est
caractérisé par des températures fraîches, voire
quelques fois froides, des écarts diurnes et nocturnes réduits et
une humidité constante les
9
maxima de température sont enregistrés au mois
de septembre alors que les minima se situent aux mois de Décembre et de
Janvier.
La partie continentale se différencie par des
températures beaucoup plus contractées sous l'action de la
mousson, un noyau de chaleur intense, d'abord limité au Sud-est du pays
aux mois d'Avril et de Mai, glisse vers le Nord en suivant le FIT pour occuper
sa position la plus septentrionale aux mois de Juillet et d'Août. En fin
il rétrograde en direction du sud en septembre sous l'influence
boréal. Sur le plan géologique, la Mauritanie est formée
de grandes étendues désertiques, et des massifs montagneux parmi
lesquels on peut citer ceux du Tagant, de l'Assaba, de l'Affolé, de
l'Adrar ou encore du Tiris Zemour ces derniers récelent les altitudes
les plus importantes du pays puisqu'ils culminent à 915m au niveau de la
Kédiet El-jill.
La géologie de la Mauritanie comprend quatre grands
ensembles :
V' Le socle cristallin précambrien
représenté par la dorsale de Rguibat qui couvre tout le nord du
pays.
V' La chaîne hercynienne des mauritanides,
formé de matériel cristallin et métamorphique, bordant le
socle au nord-ouest et caractérisé par des mouvements techniques
latéraux importants,
V' Le bassin paléozoïque et secondaire de
Taoudenni à l'Est, dont la partie occidentale présente des
formations inclinées vers l'Est,
V' Le bassin côtier
sénégalo-mauritanien d'âge secondaire, tertiaire et
quaternaire orienté vers l'atlantique.
Les ressources en eau sont très limitées, tant
au niveau des eaux de surface que des eaux souterraines. Le réseau
hydraulique du pays est endoreique dans son ensemble, excepté le Fleuve
Sénégal et ses affluents. Le Fleuve Sénégal se
caracterise par les débits variables qui peuvent devenir nuls pendant
une partie de l'année, au cours de la saison chaude (Mai- Juillet) ;le
principal affluent du Sénégal est le Gorgol. Les eaux
souterraines sont constituées de plusieurs nappes aquiféres
d'inégale importance (le centre et l'Est du pays est constitué
par un socle rocaileux, dont l'exploitation, très difficile et
aléatoire à l'avancée du desert et à l'implantation
désordonnée des points d'eau, phénoménes qui
s'ajoutent aux effets de la concentration humaine et animale.
Les ressources pédologiques se dégradent aussi
de maniére croissante, compte tenu de l'interference de plusieres
facteurs, notamment le déficit hydrique et la disparition progessive du
couvert végétal (herbacé, arbustif et arboré).
10
1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Le PNBA crée en 1976, devenu site « Ramsar »
en 1982 et site du patrimoine mondial de l'Unesco en 1989, le Parc National du
Banc d'Arguin est régi par une Loi 2000/24 qui a été
offerte symboliquement par le Gouvernement mauritanien comme don à la
Terre le 14 mars 2001.
Au territoire proprement dit du Parc, on doit ajouter le site
de la Réserve satellite du Cap Blanc, au sud de Nouadhibou. Son
rôle premier est d'assurer la préservation de la faune marine et
côtière et, plus spécifiquement, celle des phoques moines
qui vivent à ses abords. Ils constituent l'une des dernières
populations viables, d'une espèce qui compte parmi les plus
menacées de la planète.
Le PNBA est un établissement public à
caractère administratif (EPA). Il est sous la tutelle directe du
Secrétariat Général du Gouvernement. L'administration du
Parc dispose d'un siège à Nouakchott, d'un centre d'accueil et de
réunion à Mamghar, d'une base de vie et d'accueil pour les
scientifiques à Iwik, de huit postes dans les villages et d'une antenne
à Nouadhibou.
La nouvelle loi qui régit le Parc (Loi 2000/24),
définit comme principaux objectifs du Parc de contribuer au
développement national, d'appuyer le développement des
populations résidentes et le maintien de l'intégrité et de
la productivité des ressources naturelles, d'assurer la protection, la
conservation et l'aménagement des différents
écosystèmes qui constituent son territoire. Cette loi, qui
souffre encore de l'absence de Décrets d'application, n'en est pas moins
déjà partiellement opérationnelle; elle est
considérée comme allant dans le sens souhaité par ses
gestionnaires.
Parce qu'il représente un site exceptionnel,
d'intérêt mondial, les appuis extérieurs sont
également essentiels. La communauté internationale a toujours
été présente et ce, depuis le début, aux
côtés du Gouvernement mauritanien. La liste des partenariats du
Parc est l'une des plus importante pour une aire protégée
d'Afrique occidentale.
Parmi ses partenaires traditionnels on trouve, de façon
relativement constante, la France (au travers de plusieurs institutions
étatiques ou associatives), l'UNESCO (Centre du Patrimoine mondial),
l'UICN, le WWF, l'Union Européenne, le PNUD, et le FIDA et surtout la
FIBA. La Fondation Internationale du Banc d'Arguin a été
créé en 1986 pour aider le Parc. Elle se caractérise par
le fait que le Directeur du Parc en est membre d'office et que le Chef de
l'Etat mauritanien en est membre d'honneur.
Aujourd'hui, et depuis quelques années le Parc
bénéficie de nouveaux partenaires techniques et financiers :
l'Allemagne, l'Espagne et les Pays Bas. Ils apportent, à des niveaux
différents, des contributions ciblées à cet effort
international. La Banque mondiale, la Belgique, le Canada, ont, par ailleurs,
manifesté un intérêt récent.
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Pourtant, à part son importance pour les oiseaux,
internationalement reconnue, le PNBA constitue aussi le refuge le plus
important de la sous-région pour la faune marine en
général et pour plusieurs espèces de poissons en
particulier, dont la pêche constitue un des plus importants supports
économiques de la Mauritanie et des pays voisins. Plusieurs programmes
de recherche ont permis de mieux connaître les populations d'oiseaux qui
fréquentent la zone littorale, le fonctionnement de
l'écosystème marin, certaines populations de poissons
ciblées par les pêcheurs et leurs stratégies
d'exploitation.
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