2.1.3) Eaux de surface
L'hydrographie communale est dominée par le lac
salé de Mbeubeuss auquel il faut ajouter les marigots temporaires tels
que Thiourour et Warouwaye occasionnés par les inondations qui se
produisent occasionnellement au nord-est de la commune faisant de cette partie
une zone maraîchère.
2.2) Caractéristiques sociodémographiques
2.2.1) Population
La population de la commune de Keur Massar est estimée
en 2019 à 239904 habitants avec une densité de 9227,12
hbts/km2, selon les projections du dernier recensement
général de la population de l'habitat, de l'agriculture et de
l'élevage (RGPHAE 2013). Elle reste la plus importante du
département de Pikine avec 17.22 % devant les communes de Yeumbeul Nord
avec 14,38 % et Diamaguène Sicap Mbao avec 10,97 %.
Le taux d'accroissement de la population de Keur Massar reste
élevé. Il se situe à 2,8% entre les années de 2018
et 2019. Sur le graphique suivant, l'évolution de la commune de Keur
Massar depuis le dernier recensement général de la population de
2013 jusqu'en 2025.
Population
300000
250000
200000
150000
100000
50000
0
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Années
2019
2020
2021
2022
2023
2024
2025
Page | 16
Graphique 3:Diagramme de Population de Keur
Massar de 2013 à 2025 2.2.2) Répartition de la population
selon les ethnies
La population de Keur Massar était initialement
composée de wolofs, halpoulars et lébous. Avec l'explosion
démographique connue ces dernières décennies, elle est
devenue cosmopolite avec l'arrivée, entre autres des Diolas, des
Sérères, Manjacks etc.
Les Wolofs sont les autochtones de l'ancien village de Keur
Massar et seront rejoint plus tard par les déguerpis des quartiers de la
ville de Dakar et enfin par des migrants ayant quitté les autres
régions du Sénégal à la suite des années de
sécheresse ayant frappé le pays (1970 - 2003).
2.2.3) Historique du peuplement
Les premiers occupants de Keur Massar se composent de quelques
familles Ouolofs, Lébous et Toucouleurs qui s'y sont installées
il y a plus de trois siècles. Ces populations venues du Cayor et du
Fouta, ayant trouvé un environnement favorable à leur
épanouissement économique et social, s'y sont
définitivement implantées. Vers 1920, on assiste à une
nouvelle migration d'agriculteurs et d'éleveurs qui entraîne
l'évolution de la population autour du village traditionnel. C'est le
phénomène de migration rurale.
Au début des années 1990, on observe un
peuplement de type nouveau résultant du besoin grandissant en
urbanisation, de la saturation de la banlieue Pikinoise et de l'engorgement de
la ville de Dakar. De cette migration urbaine résulte le peuplement des
parcelles assainies Malika-Keur Massar, des cités Aïnoumady, de SCI
BASSE, de la coopérative de la gendarmerie, de la coopérative des
gardes pénitenciers, de SCI Darou SALAM et des parcelles assainies Keur
Massar et Rufisque.
Page | 17
|