2.3) Occupation du sol
La définition du terme OS a fait l'objet de plusieurs
études. La définition de la FAO (1997) citée par DIOP
(2006) considère l'OS comme la « couverture physique observable au
sol par technique de relevés de terrain ou par
télédétection. Elle comprend la végétation
(naturelle / cultivée) et l'aménagement du territoire (habitat,
bâtiment, routes) qui occupent la surface de la terre ainsi
l'hydrographie... De même en 1998 la FAO donne une définition plus
réduite de l'OS qui peut être succinctement comprise comme la
couverture biophysique de la surface des terres émergées.
Dans le dictionnaire « Mot de la géographie »
de Brunet en 1992, le mot est défini comme un mode d'affectation de
l'étendue à des usages, des activités
déterminées, à un moment donné.
2.4) Macrocéphalie
Le terme macrocéphalie (étymologiquement, grande
tête en grec) désigne l'hypertrophie de la ville la plus
peuplée d'un territoire. Le développement disproportionné
de la ville la plus grande
déséquilibre la hiérarchie urbaine sur le
territoire. . La macrocéphalie peut s'appréhender par le ratio
de population entre la ville la plus peuplée et la ville de rang 2.
C'est pourquoi la saturation qui en découle et les politiques
d'aménagement du territoire qui sont parfois conduites peuvent produire
un rééquilibrage à long terme du réseau.
La macrocéphalie se rencontre plus souvent dans les
États centralisés, dans les États en développement
et dans les petits États.
1 CGDD : Commission Générale du
Développement Durable, Mars 2012, Urbanisation et consommation de
l'espace, une question de mesure ; P6
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2.5) Zone périurbaine
Les zones périurbaines sont des zones de « frange
» parce qu'elles s'étendent aussi bien aux abords de la ville
qu'à la limite de l'espace rural. Ces mondes se chevauchent et
s'entremêlent, rendant difficile d'établir où l'urbain se
termine et où le rural commence (Bogaert & Halleux, 2015)
2.6) Restructuration urbaine
Elle est définie par (Diédhiou, 2015) comme
l'ensemble des actions visant à réorganiser un espace national,
régional, ou communal tant du point de vue économique et social
que géographique, de crises, d'inadaptations et de
déséquilibres structurels. Les actions de restructurations ne
peuvent en effet porter sur l'aspect des difficultés. Pour atteindre cet
aspect, elle doit s'exercer sur les secteurs économiques en crises et
sur les conséquences sociales de crises que sont le sous-emploi, le
chômage, prolifération des taudis et le manque
d'équipements.
La restructuration qui revêt à la fin un visage
géographique c'est-à-dire spatial, s'exerce alors sur les voies
de communication à moderniser, sur les villes à remodeler, en
gros sur les divers modes d'utilisation du sol.
Selon (TOHOZIN, 2016) la restructuration est une
opération d'aménagement consistant à réorganiser et
à équiper une partie aménagée ou non du tissu
urbain. La restructuration urbaine est une réorganisation de l'ensemble
du tissu urbain en prenant en compte l'évolution historique et les
actions qui en ont découlées. D'après le centre national
des ressources textuelles et lexicales, la restructuration est l'action de
réorganiser l'utilisation de l'espace à de nouvelles fins ou
suivant de nouvelles conceptions. Appliquée à notre zone, elle
prend tout son sens dans la mesure où, le noyau originel de Keur Massar
est une zone périphérique qui échappe à toutes
règles d'urbanisation et répond parfaitement à ces
critères pour susciter une telle opération. Des lors, sa
nécessité se fait sentir avec la plus grande acuité
à Keur Massar.
2.7) Systèmes d'Information Géographique
(SIG)
Un système d'information géographique est un
« ensemble de données repérées dans l'espace,
structuré de façon à pouvoir en extraire
commodément des synthèses utiles à la décision
». En d'autres termes, il s'agit de systèmes pour collecter,
stocker, vérifier, manipuler, analyser, et restituer des données
spatialement référencées à la surface de la terre
(Doe, 1987). Selon Maguire et al (1991), « un Système d'Information
Géographique (SIG) est un outil informatique
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permettant d'organiser et de présenter des
données alphanumériques spatialement
référencées, ainsi que de produire des plans et cartes.
Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement et
diffusion de l'information géographique
Pour les besoins de l'étude, le SIG se définit
comme un système informatisé de collecte de données
variées, dont le stockage, l'organisation et les manipulations peuvent
servir de base cohérente à des analyses spatiales et de
réaménagement de la ville de Keur Massar en vue de montrer son
influence sur la gestion et l'aménagement de la ville.
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