WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La communication événementielle au sein des petites et moyennes entreprises, usages et perspectives. Cas des établissements dev( une pme ouvrant à  Lubumbashi, RDC).

( Télécharger le fichier original )
par Eric MAHEMU IMOA
Université de Lubumbashi - Licence en sciences de là¢â‚¬â„¢information et de la communication 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1.1.7. Contexte normatif ou culturel de référence

15

l'échange ou construites lors de celui-ci. Ce processus, correspondant à l'un des enseignements majeurs issus de l'ethnométhodologie, a déjà été largement repris en sociologie, en psychologie de même que par les psychothérapeutes de l'école de Palo Alto. De fait, nous savons depuis longtemps combien le contexte normatif (i.e. l'ensemble de règles sociales plus ou moins implicites et collectivement partagées réglant les conduites et les jugements) est essentiel à la compréhension des actions et communications. En effet, celui-ci forme un système de références régulateur pour les acteurs sociaux en même temps tout en venant, dans une certaine mesure, contraindre l'échange ; il correspond aux « ressources de sens » ou aux « évidences invisibles », c'est-à-dire, globalement, à une sorte d'arrière-plan de sens commun. Ainsi, aucune communication ne peut se produire hors d'un ensemble normatif qu'il soit déjà préexistant ou qu'il émerge lors de l'échange.

La logique relationnelle fait encore échos à ce niveau dans la mesure où elle s'accompagne de certaines facettes de ce contexte. En effet, cette vitrine de sens commun, partagé par les acteurs lors d'un événement permet aux uns et aux autres de pouvoir intervenir en se référant à une sorte de constitution commune afin de ne pas heurter ni les sensibilités, ni les douleurs des participants, mais au contraire de jouer sur les émotions et les passions de ces derniers. C'est le cas du choix des invités ou intervenants (qui intéressent ou censés intéresser plus ou moins tous les participants), du choix de petits anecdotes à lancer à un moment quelconque, du choix des thèmes à aborder au cours de la célébration. En bref, tous ces petits éléments qui peuvent survenir volontairement ou non se réfèrent à un catalogue commun.

I.1.1.8. Contexte expressif des identités des acteurs

Les processus d'expression identitaire induisent que c'est par rapport aux intentions plus ou moins affichées des parties prenantes d'un échange que ce qui est communiqué prend un sens. Ainsi, pour Goffman, nous communiquons pour pouvoir avoir l'identité voulue dans la situation de communication dans laquelle nous nous trouvons. Autrement dit, l'action de communiquer a toujours la finalité générale d'expression de cette identité. En communiquant, il est impossible de ne pas affirmer son être personnel, son individualité et donc de ne pas positionner sa « personnalité » par rapport à celle du partenaire de l'échange. Par conséquent, il n'est pas possible de saisir le sens d'une communication sans comprendre la motivation des acteurs partenaires de l'échange. Ceci est d'autant plus vrai que les entreprises qui interviennent dans l'accompagnement d'un événement revendiquent toujours une position. Position qui n'est autre que l'objet même de leur présence. En observant les objets comme des

16

roll up, des affiches ou encore des prospectus à côté de la prise de parole des entreprises présentes lors d'un événement, il est possible de saisir plus ou moins clairement la personnalité et même l'intention de ces dernières. Aux responsables de communication des entreprises, à l'occasion d'un événement, de ménager des éléments qui, une fois observés et mis ensemble, font jaillir une image se rapprochant de celle voulue par ces dernières.

Les différents contextes (ou processus) expliqués ci-haut ne constituent en aucun cas des données exogènes et ne sont pas directement porteurs de contenu.

Ceux-ci, en effet, à l'instar de la signification, se construisent à travers l'échange et dans la relation. C'est donc à travers la combinaison de ces sept « processus de communication » ou contextes, Inter-reliés et interdépendants et formant ensemble un véritable système, que l'acteur social va donner un sens à sa façon de communiquer et, plus généralement, d'agir. De fait, pour Mucchielli, « il n'y a pas de communication hors contexte » et, par conséquent, l'observation de ces processus constitue pour l'auteur une grille de lecture systémique opératoire et pertinente de tout phénomène communicationnel. Selon l'approche compréhensive, dans laquelle s'inscrit cette théorie, il n'existe pas de «situation en soi», c'est-à-dire une situation qui est une réalité objective.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote