1
INTRODUCTION GENERALE
01. PRESENTATION DU SUET
L'étude que nous menons s'intitule : « DE
L'OPTIMISATION DE LA GESTION DU TEMPS ET DE L'AMELIORATION DE LA PERFORMANCE
DANS L'ORGANISATION DU TRAVAIL ADMNISTRATIF DANS UN SECRETARIAT DE DIRECTION
» avec comme l'entreprise l'Office Congolais de Contrôle
OCC/Lubumbashi.
Le domaine de secrétariat revêt plusieurs
dimensions auxquelles nous ne saurions pas faire appel, mais dans le
présent travail de notre étude, certaines investigations seront
orientées vers l'organisation du secrétariat et d'autres vers
l'optimisation de la gestion du temps sur l'amélioration de la
performance du travail administratif.
La gestion du temps fait partie de la vie quotidienne d'une
organisation, dans le sens que pour obtenir un bon rendement du travail il faut
tenir compte de cet aspect des choses. Nous citons Fayol, qui s'est
essentiellement attaché au problème lié à
l'organisation administrative ou la gestion administrative.
Nous marchons vers l'avenir, là où le temps est
le facteur qui décide de notre réussite ou de notre
déchéance. A cet égard nous pouvons méditer sur
certains aspects du temps et en faire bon usage.
Concernant l'OCC, généralement la gestion
administrative est assurée dans un secrétariat de direction qui
est organe générateur de tout traitement des dossiers qui y
entrent, sortent et circulent en son sein, d'où son organisation
implique sa structure organisationnelle.
2
02. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Opérer un choix n'est pas un fait du hasard, mais il
faut avoir suivi une formation dans un domaine ; c'est pourquoi il est
plutôt l'expression de notre formation en sciences et techniques de
secrétariat de direction, nous sommes curieux d'approfondir cette
étude de la gestion du temps et de l'organisation du travail
administratif de l'entreprise pour mieux pousser les managers des entreprises
à fixer un regard sur l'efficacité de production du travail.
a. Choix
Le choix de ce sujet provient d'une observation que nous
avons faite dans certaines entreprises de la place et quelques
difficultés liées à l'organisation du travail ainsi que
ses méthodes et techniques du travail liées à la gestion
du temps.
b. Intérêt
Il est évident que plus d'une personne pourraient se
poser la question de savoir à quelle fin, mieux pour quel
intérêt opté pour ce sujet sous étude.
S'agissant de l'intérêt, cette étude
à l'avantage de présenter
succinctement l'organisation du
secrétariat et du travail administratif dans la gestion du temps.
? Du point de vue scientifique : il est
recommandé à tout étudiant finaliste ou chercheur de
rédiger un travail scientifique de fin de cycle, ceci servira de sources
de
données. C'est toujours bien de rédiger un
travail
scientifique mais c'est encore mieux quand celui-ci est lu avec une
attention soutenue par ceux pour qui a été rédigé.
Dans cette optique, cette oeuvre servira certainement de
référence aux générations futures, celles de
l'institut supérieur de commerce ou d'ailleurs, nous espérons que
ce travail va être une source avérée d'information dans
toutes démarches scientifiques tendant à résoudre les
problèmes axés sur son contexte.
? Du point de vue social : il sied de noter
que ce travail scientifique pourra être utile à la
société avec un bon système de gestion qui leur permettra
d'atteindre non seulement l'objectif de l'entreprise mais aussi
l'efficacité du travail des employés au sein de celle-ci, y
compris tout l'environnement social de l'entreprise pourra subir
l'amélioration de la gestion administrative.
? Du point de vue personnel : c'est un
désir pour nous d'approfondir nos connaissances en sciences et
techniques de secrétariat de direction et plus précisément
sur la gestion du temps entant que facteur principal d'organisation du
3
1 MBONGO MPASI, notes de cours d'initiation à la
recherche scientifique, G2 SEDI ISC 2014-2015, inédit
travail administratif. Et rien ne se fait au hasard dit-on,
nous avons voulu par la rédaction de ce travail retrouver une
connaissance irréfutable sur ce qui reste encore ardu à
comprendre par différentes classes scientifiques. Nous avons aussi
pensé que ce travail va être l'un des plus importants que nous
avons rédigé jusqu'ici. Ainsi pour sa matérialisation,
nous avons été poussés par la ferme envie de tout savoir
sans négliger le moindre détail sur la question de la gestion du
temps et surtout une organisation du travail administratif.
03. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET
a. Délimitation spatiale
Pour mieux appréhender le phénomène
à étudier nous avons jugé nécessaire de choisir
comme cadre d'investigation l'office congolais de contrôle «
OCC/Lubumbashi »
b. Délimitation temporelle
Notre étude ira évidement d'une période
de trois années consécutives de 2013 à 2015. Tout en
voyant le rendement du travail qu'a produit l'OCC au cours de ces trois
années consécutives, nous essayerons d'approfondir nos recherches
sur cette étude lors de notre stage de professionnalisation qui sera
d'un mois.
04. ETAT DE LA QUESTION
En effet, l'état de la question est un tour d'horizon
sur la question qui englobe le but d'étude en vue d'éviter les
redites et de démontrer l'originalité du travail.
Scientifiquement elle se définit comme un inventaire des publications
existantes dans le domaine et qui permettront aux chercheurs de se situer par
rapport aux travaux antérieurs, ceci aidera de recueillir des
informations générales utiles pour sa recherche.1
De ce fait, nous ne pouvons pas déclarer être le
premier à pouvoir entreprendre des recherches sur ce sujet
d'étude. Plusieurs travaux et livres ont été
déjà élaborés sur l'un des aspects de notre
thème.
Mais toutes ces études n'abordent pas le sujet de la
même façon mais il est évident que ce qui va nous
différencier avec d'autres c'est la constitution du travail qui se
caractérise dans le temps et dans l'espace ainsi donc, ayant
consulté quelques travaux et livres cadrant avec notre sujet ceci
étant dans la gestion du temps dans l'organisation du travail, nous
pouvons résumer leurs travaux de la manière que voici :
4
5
? Jean louis Servan dans son ouvrage :
« le nouvel art du temps » il
dit : vie plus longue, heures plus courtes, ainsi se
présente le temps du nouveau siècle. Alors que notre (( temps
libre » s'accroit, comment se fait-il que l'on se plaigne plus que jamais
du stress et du manque de temps ?
Dans le métro, réunions, boulot, dodo, coups de
téléphone, repas,
shopping, débats, journaux à lire, notes
à rédiger, courses à faire... certains craquent, d'autres
s'organisent. La plupart ont du mal à leur temps et ne savent pas que
cela se soigne.
L'auteur s'exprime en disant qu'à l'aube du
troisième millénaire, de nouveaux instruments
électroniques affluents, qui doivent nous faire gagner encore plus de
temps ; alors ne sont-ils pas, à leur tour, source de stress ? Il
conclut que la maitrise du temps qui nous est imparti est un enjeu personnel
vital, indispensable pour retrouver la sérénité et la
saveur des jours. Mais cela, aucune machine ne le fera pour nous. Ce sont de
nouvelles attitudes qui nous le permettrons la bonne nouvelle est qu'elles sont
à notre portée.2
? « le culte d'urgence : la société
malade du temps » de Nicole Aubert fait partie
de ces essais qui donnent l'impression d'être plus intelligent une fois
que vous l'avez lu.
Selon Nicole Aubert, nos
sociétés occidentales vivent une mutation radicale dans leur
rapport à temps. Les deux nouvelles mesures du temps sont
désormais l'urgence et l'instantanéité, en raison de la
mondialisation économique et financière et du
développement des nouvelles technologies. Ensuite il montre que
l'individu face à ce culte de l'urgence oscille entre jouissance et
épuisement, dans une troisième partie, NICOLE AUBERT
évoque le retour du refoulé, l'urgence, les crises et les
catastrophes, indicateurs de l'effondrement vital du culte de l'urgence et de
la vitesse. Dans une quatrième partie, elle se demande si l'homme
hypermoderne est homme sans avenir, qui aurait remplacé la quête
d'éternité par la quête
d'instantanéité.3
? JEAN MARIE PERETTI, dans son livre ((
gestion de ressources
humaines », la gestion des emplois et des
compétences, les recrutements et la gestion de carrière,
l'instrument, fonction et la mise en oeuvre d'une politique de
rémunération global et personnalisé, l'aménagement
de temps, de conditions de travail et sécurité, la gestion de la
diversité la communication et les relations sociales sont devenues des
facteurs de la compétitivité des entreprises et des
organisations
2 SERVANT, J.L, le nouvel art du temps, éd. Albin
Michel, Paris, janvier 2000
3 AUBERT N., culte d'urgence : la société
malade du temps, éd. Flammarion, Paris, mars 2003
La fonction ressources humaines recouvre l'ensemble de ces
domaines au service du développement humain et de la performance de
l'entreprise. Fonction partagée, elle éclate et se
répartit dans l'organisation générale. Tous ceux qui
assument des responsabilités dans le management y
participent.4
? Marc loriol, dans son livre «
la notion de mauvaise fatigue » elle se définit, comme une
fatigue intellectuelle ou nerveuse(en opposition à la fatigue physique)
et au centre de cet ouvrage qui tente de retracer la construction sociale et la
diffusion des représentations de cette fatigue. Il s'appuie sur une
étude multidimensionnelle mêlant approche historique et
comparative à des époques et entre le secteur professionnel
différents, analyse de perception et de pratiques, et propose
différents modes d'explication, l'auteur analyse des catégories
des pensées et de perception de la fatigue, confrontant des discours qui
met en perspective avec des représentations (de la santé, de la
maladie du travail...) et des pratiques.5
? Monsieur Amidou ADAMOU dans son ouvrage
intitulé : « gestion du temps et efficacité du
personnels » du 26 aout 2008 édition du Cotonou.
L'auteur conclut en disant que la gestion du temps est
indispensable,
à la fois pour déployer dans l'organisation de
(l'administration d'une entreprise) une efficacité maximale et pour
préserver son propre équilibre. Les pertes de temps sont dues
essentiellement à des défauts de comportement ou d'organisation
personnelle.6
? ULOMB TSHINAN Charlène dans son
travail de fin de cycle intitulé : (( la problématique de
l'organisation du travail d'un secrétaire de direction et son impact sur
l'emploi du temps du chef » cas de la DGDA 2014 2015.
L'auteur se pose la question de savoir qu'elles seraient les
stratégies à
mettre en place par un secrétaire de direction pour
arriver à bien gérer le temps de son chef ? à la DGDA, et
il conclut en disant que les stratégies de plan de formation
organiseraient le travail ainsi que la gestion du temps en vue de
réaliser les taches et atteindre l'objectifs dont nous avons les
méthodes de travail et en voyant l'importance du secrétaire de
direction dans cette entreprise de DGDA.7
? KASITA BWIR Sissy dans son travail de fin
de cycle intitulé : (( la dialectique de la gestion du temps et son
impact sur le rendement du personnel au sein d'une entreprise » cas de
l'UNILU 2011-2014. Il se
4 PERETTI, J.M., gestions des ressources humaines, 15eme
édition, Paris 2008
5 LORIOL, M., la notion de la mauvaise fatigue,
édition, Paris, 2000
6 AMIDOU ADAMOU, gestion et efficacité du personnel,
édition Cotonou, Benin 2008
7 ULOMB TSHINAN, la problématique de l'organisation du
travail d'un secrétaire et son impact sur l'emploi du temps du chef, TFC
ISC 2014-2015, inédit
6
pose la question de savoir : qu'est-ce qui fait que le
rendement du personnel dans la gestion du temps n'atteigne pas
l'efficacité et l'efficience ?
L'auteur conclut en disant que l'inapplication du
système de
communication, de planification pourrait être à
la base du non atteint des situations d'efficacité et d'efficience
inhérente aux pratiques de gestion du temps.8
? MAOLE NGOY Sandy dans son travail
intitulé : « la gestion du temps et son impact dans l'organisation
d'une entreprise publique » cas de la SNEL.
L'auteur se demande la gestion du temps a-t-elle un impact
dans l'organisation d'une entreprise ? Où quelles mesures prendraient le
chef d'entreprise pour mettre à profit le temps qu'ils disposent dans la
réalisation des objectifs de l'entreprise ? Il conclut en disant que les
gestionnaires vivent et emploient les méthodes pour maitriser la gestion
du temps. D'une part elle s'intéresse à la répartition du
temps des gestionnaires ce qui permet de cibler les tâches et les
activités qui occupent le plus de leur temps, d'autres part, elle vise
à évaluer les approches et les outils de la gestion du temps dont
ils se servent afin qu'ils puissent mieux les exploiter.
Ainsi une portion significative de temps pourrait
dégagée et consacrée à des taches importantes dont
l'amélioration continue.9
A l'instar de ce qui précède, nous nous
pencherons plus sur le rendement optimal qu'apporte cette gestion du temps dans
l'organisation du travail administratif, tout en démontrant les
méthodes et techniques de travail et celles qui permettront une bonne
gestion administrative dans l'entreprise de l'OCC.
05. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE DU TRAVAIL
a. Problématique
Il est évident et connu de tous que toute entreprise
prestataire de service n'agit qu'au sens rationnel, qui veut dire qu'elle
poursuit comme objectif principal le lucratif, la recherche de ses
intérêts au profit pouvant lui permettre de faire face à
ses besoins ainsi qu'à atteindre ses objectifs.
Le dictionnaire définit la problématique comme
étant un ensemble des questions posées dans un domaine de la
science, de la philosophie, de politique. 10
8 KASITA BWIR, la dialectique de gestion du temps et son
impact sur le rendement du personnel dans une entreprise, TFC ISC 2014-2015,
inédit
9 MAOLE NGOYI, la gestion du temps et son impact dans
l'organisation d'une entreprise, TFC ISC 2014-2015, inédit
10 Dictionnaire micro robert, édition le robert, paris,
1971, p. 855
7
De ce fait, dans un travail scientifique elle est
définit comme étant une nature des questions (problèmes)
qui se posent un chercheur ou philosophe ayant un résultat douteux ou
probable et le deuxième est conçu comme étant des
problèmes posés c'est une réalité à
découvrir scientifiquement car elle est une vision globale de l'objet
même de la recherche et du domaine où elle se déroule
normalement.
C'est pourquoi eu égard à ce qui
précède que nous avons parlé ci-haut nous nous poserons
les questions de savoir :
? La gestion du temps est-il un facteur principal pour
l'organisation du travail administratif ?
? Est-il vrai que l'organisation du travail administratif est
liée à la
gestion du temps ?
b. Hypothèse
Selon Rongere « l'hypothèse est une proposition
des réponses de recherche formulées en des termes tels que
l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse laquelle sera
confirmée où infirmée après l'investigation sur
terrain.11
Le professeur KITABA KYAGOYANYS le
définit comme une formulation d'une supposition (liée à un
problème donné) et dont on se propose de vérifier la
pertinence et la non pertinence à travers la mise en oeuvre de diverses
méthodes de recherche.12
Concernant notre travail nous pensons que la gestion du temps
permettrai une bonne organisation du travail dans la planification des taches
à réaliser tout en utilisant les différentes
méthodes de travail, classer les taches prioritaires en premier et
respecter le volume d'heure pour chaque tâche.
De ce fait, le planning du travail doit aurait
été fait en rapport avec le temps. Voilà ce que nous avons
tenté de proposer comme réponse ci-haut et allons approfondir
d'avantage la suite des réponses dans le développement de notre
travail.
06. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE a.
Méthodes
La méthode peut être appréhendée
comme l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontrer et les vérifier.
11 RONGERE P., méthodes des sciences sociales,
éd. Dalloz, paris, p. 18
12 KITABA KYAGOYANYS, cours d'initiation à la recherche
scientifique, G2 SCOFI ISC 2014-2015, inédit
8
Selon MBUYU MUSOMBO, la méthode est
définit comme étant une méthode qui consiste à
expliquer les phénomènes par fonction qui assurent au sein de la
société.13
? Méthode analytique :
Elle consiste à récolter les données en
rapport avec notre étude et cela étape par étape, les
analyser jusqu'en dégager les résultats de nos exemples fictifs,
celle-ci nous a permis à faire une analyse adéquate en faisant
ressortir l'implication de la gestion du temps dans l'organisation du travail
et dans la réalisation des taches de bureau au sein du
secrétariat.
? Méthode comparative :
C'est une méthode qui situe les faits passés
pour voir le rendement du présent.
Etant donné que notre analyse sur l'organisation du
travail dans la gestion du temps de l'OCC, cette méthode nous a servi de
comparer le rendement du travail obtenu et la gestion du temps dans
l'organisation que l'OCC devrait réaliser si elle appliquait la gestion
administrative afin d'en dégager les écarts pendant les trois ans
de notre étude.
b. Techniques
Par techniques de recherches, il faut entendre « les
moyens par les quels le chercheur passe pour récolter les données
indispensables à l'élaboration de son travail scientifique.
Scientifiquement, elles sont des instruments permettant au
chercheur de saisir et de réparer les phénomènes sociaux.
Elles amènent l'homme de science, le chercheur dans une position de
force tout en lui offrant les possibilités utiles de récolter les
données, quelques informations qui peuvent conduire à
interpréter les phénomènes
repérés.14
? Technique documentaire :
Celle-ci nous a permis d'entrer en contact avec tous les
documents écrits en rapport avec notre sujet. Par là nous
citerons les ouvrages sur la gestion du temps et l'organisation scientifique du
travail de l'OCC, certains travaux scientifiques qui parlent aussi du
même domaine, ainsi que quelques notes de cours de notre discipline.
? Technique d'interview :
Ici, à partir de notre questionnaire, nous avons eu
à poser quelques questions à certains des agents de
l'OCC/Lubumbashi tels que : l'assistant de direction, directeur
général ainsi que les autres concernés, afin d'avoir une
idée claire sur le problème.
13 MBUYU KABAMBA, cours de méthodes de recherche en
sciences sociales, inédit, G3 SPA/UNILU, extension de Kolwezi
14 ASSANI MPOYO, notes de cours d'introduction à la
recherche scientifique, G2 Droit, UNIKIN, 2006-2007
9
07. PLAN SOMMAIRE
S'agissant de la subdivision, il est à noter qu'outre
l'introduction à travers laquelle nous posons la problématique
ainsi que les grandes lignes de cette oeuvre ; et la conclusion qui nous donne
l'idée générale et la perspective de cette oeuvre, ce
travail va s'articuler sur quatre chapitres.
Le premier chapitre sera axé sur les
généralités et celles-ci sont expliquées par ces
deux sections suivantes :
Section 1 : définition des concepts
Section 2 : notions sur la gestion du temps
Le deuxième chapitre présentera l'OCC
Le troisième chapitre va porter sur la gestion du temps
facteur principal de l'organisation du travail administratif qui sera
expliqué dans les sections suivantes :
Section 1 : organisation du travail
Section 2 : amélioration de la performance. Section 3 :
gestion du temps
Le quatrième portera sur le fonctionnement et
organisation du travail administratif dans le secrétariat de l'OCC et il
sera démontré dans les sections suivantes :
Section 1 : organisation du secrétariat de l'OCC Section 2
: qualités du secrétaire de l'OCC
Section 3 : organisation du travail administratif Section 4 :
fonctionnement du secrétariat de l'OCC.
10
CHAPITRE : I GENERALITES
1. 1 Introduction
Tout travail scientifique qui veut être clair et
précis, doit suivre une certaine logique dans le cheminement des
idées partant des définitions des concepts de base. C'est
pourquoi R. K MERTON dit : « l'une des exigences, de la
recherche est que les concepts soient bien définit avec clarté
suffisante afin de progresser »15.
Donc c'est ainsi que dans ce chapitre nous allons essayer de
brosser un tableau succinct sur les concepts de bases et connexes dont il est
question. Il s'agit de : optimisation, gestion du temps, amélioration,
organisation, performance.
Section 1. Définitions des concepts
a. Concepts de bases
1. Optimisation
Le mot « optimisation » signifie dans le petit Larousse
une action d'optimiser ; c'est aussi le fait d'être optimisé.
? Optimiser : c'est donner à une machine,
une entreprise le rendement
optimal en créant les conditions les plus favorables ou
en tirant le meilleur de leur parti possible16.
En effet, optimiser le travail administratif, c'est utiliser
les différentes méthodes et techniques du travail dans la
planification des taches pour avoir le bon rendement du travail administratif.
Car le meilleur rendement du travail administratif est la qualité
essentielle et un critère de premier ordre pour juger une
organisation.
2. Gestion du temps
Seul le mot gestion signifie une manière de
gérer, d'administrer, de diriger, d'organiser quelque
chose.17
En parlant de la gestion du temps, nous essayerons de
différencier la gestion du temps de la gestion de temps. De ce fait,
nous disons que la gestion du temps a pour objectif l'optimisation de l'emploi
du temps et de
15 MERTON R. K, Elément de la méthode
sociologique, éd. Dalloz, Paris, 1973, p.61
16 Dictionnaire, petit Larousse, éd. Illustré
paris, 2007, p. 758
17 Dictionnaire petit Larousse, op. Cit p. 51O
11
son planning, or la gestion des temps est un outil de mesure
des prestations effectuées par une société de service pour
le compte des clients.18
NB : ne pas confondre la gestion du
temps et la gestion des temps, gestion de son temps personnel.
Notons que la gestion du temps est une ressource, un facteur
de production disponible en quantité limitée. Il est une mesure
de performance du travail de toute entreprise.
3. Amélioration
Ce mot signifie, une action d'améliorer ou un fait de
s'améliorer.
? Améliorer : (du latin melior=meilleur)
rendre meilleur, améliorer les résultats ou changer en
mieux.19
Certes, améliorer le travail administratif c'est le
fait de se rendre d'abord meilleur tout en organisant le cadre de travail et
rendre meilleur l'organisation de ce travail dans la gestion du temps.
4. Organisation
C'est une action de structurer, d'organiser ou
d'arranger.20
Il existe plusieurs définitions du terme «
organisation » parmi celles-ci nous avons retenues quelques-unes qui
répondent à notre préoccupation :
Pour le Larousse, l'organisation est un ensemble
d'activités coordonnées qui ont pour objet d'établir et de
maintenir les meilleures conditions du travail dans toutes entreprises
publiques ou privées, qui sont fondées sur des méthodes
résultant d'une recherche scientifique.
Selon Fernand BORNE, l'organisation est à la fois une
science et un art :
? En tant que science, elle formule les principes qui
gouvernent l'activité des entreprises ;
? En tant qu'art, elle consiste à mettre en application
les lois dégagées par la science de l'organisation et à
contrôler les résultats obtenus.21
? Organiser : selon Fayol HENRY, c'est
prévoir, coordonner, contrôler, exécuter,...
18 ULOMB TSHINAN, « la problématique du travail de
l'organisation du travail du secrétaire et son impact sur l'emploi du
temps du chef » (cas de la DGDA), TFC, ISC, 2014-2015, inédit
19 Dictionnaire petit Larousse, op. Cit. p. 79
20 Idem p. 762
21 KIPOKE SUMAILI, notes de cours d'organisation et technique
de secrétariat, G1 SEDI ISC, 2013-2014, inédit
12
Bref, organiser, c'est mettre en oeuvre de méthodes
pour optimiser les ressources humaines, les structures de service, les
financements et coûts, les matériels et les relations avec
l'environnement.
5. Performance
Ici, performance veut dire le résultat obtenu dans
l'exécution d'une tâche.22
EX : faire si vite un tel travail
En outre, la performance est le fait d'exécuter une
tâche pour obtenir son résultat, la réalisation du travail
administratif exige des certaines qualités auprès de celui qui
l'exerce.
b. Concepts connexes
1. Entreprise
L'entreprise est définit différemment et selon les
auteurs.
Pour Alain COTTA, l'entreprise est un
ensemble de facteurs de production réunis sous l'autorité d'un
individu (entrepreneur) ou d'un groupe, afin de dégager un revenu
monétaire par l'élaboration de biens ou de
services.23
Pour J. BREMOND et A. GELADAN,
l'entreprise est un lieu où s'élaborent les produits que
nous consommons, ou sont réalisés les investissements, repartis
les revenus, exportés les produits qui conditionnent l'équilibre
commercial, crée des emplois nouveaux.24
1.1. Les types d'entreprises25
1. Du point de vue de la taille
Selon ce critère, on distingue les entreprises de
grande taille, de petites et moyennes entreprises, les micros et petites
entreprises et les toutes petites entreprises. Il n'existe pas une
définition uniforme de la taille des entreprises. Chaque environnement
utilise des critères qui lui sont propres. C'est ainsi qu'une petite et
moyenne entreprise dans un pays donné peut être
considérée comme une grande entreprise.
Quelle que soit la classification adoptée, on fait
souvent référence au critère de l'effectif (nombre de
personnes occupée) pour définir la taille d'une entreprise.
22 Dictionnaire petit Larousse, op. Cit, p. 805
23COTTA A., Dictionnaire de sciences
économiques, MAME, PARIS, 1968, p. 186 24BREMONDJ., et
GELEDAN A., Dictionnaire économique et social, Hatier, Paris,
1981
25CORHAY A., et MBANGALA A., Diagnostic
financier des entreprises, éd. ULg, Liège, 2008
2.
13
La nature d'activité
On distingue généralement trois formes
d'entreprises selon l'activité économique : Entreprise
commerciale, entreprise industrielle, entreprise prestataire de service.
3. Les secteurs d'activité
En économie libérale néo-classique, les
entreprises peuvent être groupées en deux grands secteurs
`activité : le secteur public et le secteur privé. La
différence entre les deux secteurs est essentiellement juridique.
Le secteur public regroupe plusieurs catégories de
services publics, entre autres les services publics régaliens
(défense nationale, justice, ...)
Les activités du secteur privé appartiennent aux
personnes privées qui ont pris l'initiative de mettre les moyens
financiers à la disposition de l'entreprise et ont pour objet principal,
la réalisation de lucre.
Selon KALUNGA MAWAZO, il distingue
géographiquement, les entreprises locales, nationales, internationales
et des entreprises multinationales.26
Cependant, l'entreprise est un ensemble des moyens
matériels, financiers et humains, organisé dans le but de
produire des biens ou des services afin de retirer un bénéfice de
leur exploitation et de leur vente dans l'atteinte des objectifs d'une
organisation.
Par ce fait, l'organisation dans l'entreprise concerne aussi
bien les informations, les activités, et le temps, que les hommes, les
capitaux, les matériels.
2. TACHES
Il existe deux types des tâches dont nous citons :
Taches : une marque naturelle sur la peau de
l'homme ou le poil des animaux.
Tâches : ce qu'on a à faire par
devoir ou par nécessité27.
Ce qui nous intéresse c'est tâches comme travail
à faire sous des conditions et dans un temps fixés. D'où
dans une entreprise on retrouve plusieurs tâches à réaliser
et dans chaque services, chacun selon travail.
3. PLANIFICATION
C'est une action de planifier. La planification c'est la
programmation des activités à réaliser au cours d'une
période bien déterminée.
26 KALUNGA MAWAZO., La pratique du management des entreprises,
CRESA, L'shi, 2007, p. 127
27 Dictionnaire petit Larousse, op. Cit, p. 1031
14
? Planifier : c'est organiser, régler
selon un plan le développement des tâches. 28
Comme évoqué précédemment
planifier c'est organiser, c'est prévenir. La planification tient compte
de la prévision des objectifs dans le temps et
l'espace partant des moyens disponibles qui permettent de les
atteindre.
3.1. Types de
planifications29
Un planning sous-entend un plan de travail
élaboré à l'avance qui réunit les conditions
nécessaires à l'accomplissement des tâches. Le planning est
un élément matériel qui se présente sous
forme de tableau ou encore de calendrier.
On distingue plusieurs types de plannings parmi lesquels nous
allons évoquer trois :
1. Planning du travail : c'est le
schéma d'exécution d'un travail précis, il peut être
réalisé soit par un individu ou par une équipe de travail
dont l'auteur fait partie.
2. Planning quotidien ou hebdomadaire :
celui-ci reprend les tâches à exécuter chaque jour
tandis que le planning hebdomadaire reprend les tâches à
exécuter toute la semaine.
3. Le planning comparatif : celui-ci permet
de comparer le travail de l'un ou de l'autre ou encore le travail de l'une
d'équipe de travail ou de l'autre pour dégager l'évolution
de chaque groupe.
3.1. LES ETAPES DU PROCESSUS
MANAGERIAL30
Les étapes du processus du management appelées
aussi fonction du management sont au nombre de quatre à savoir : la
planification, l'organisation, la direction et le contrôle ; mais ici
nous nous intéresserons plus à la planification tout en faisant
appel aux préalables et aux composantes et méthodes de la
planification.
3.1.1. La planification
Un travail, une activité non planifié ont
très peu de chance d'atteindre leur but étant donné que ni
les moyens, ni les hommes, ni la manière, ni le temps, rien n'a
été prévu à l'avance.
28 Idem p. 829
29 MANGALA FRANCOIS., notes de cours d'organisation et
technique de secrétariat, G2 SEDI, ISC/L'shi, 2014-2015,
inédit
30 KALUNGA MAWAZO., note de cours de management des
entreprises, L'shi, 2014-2015, pp. 13-17
15
Chaque matin, chaque semaine, chaque mois, chaque
année, tout responsable (manager) doit planifier ses activités.
Il devra constamment répondre aux questions indicatives ci-après
:
> Qu'est-ce que je dois faire ? (jour, semaine, mois)
> Pourquoi dois-je le faire ?
> Qui peut mieux le faire ? quand peut-il mieux le faire ?
> Quels sont les moyens techniques, matériels,
humais, méthodologiques indispensables pour atteindre les
résultats désirés ?
> Quels sont les indices de contrôle qui me
permettront d'évaluer les résultats ?
En répondant à ces questions, le manager aura ainsi
:
> Déterminer les buts et les objectifs de son
unité de travail ;
> Prévu les moyens matériels, financiers,
humains et le temps qu'il faut pour atteindre les objectifs assignés
à son unité de travail ;
> Défini les procédures, méthodes et
autres modes opératoires dans l'exécution des différentes
tâches qui conduisent à la réalisation des objectifs
intermédiaires, spécifiques et majeurs ou but de
l'organisation.
- Les préalables à la
planification
Pour bien planifier, tout manager devra remplir les
préalables ci-après :
a. Connaitre l'objet social de l'entreprise.
b. Bien définir les objectifs de
l'entreprise
Un bon objectif doit comprendre quatre éléments
fondamentaux et
remplir certain nombre de qualités.
> Elément constitutif d'un objectif
Tout objectif doit avoir :
· Un verbe d'action ;
· Un ou des acteurs ;
· Une échéance ;
· Un résultat.
> Qualités d'un bon objectif :
· Les objectifs d'une entreprise doivent être
réalistes
· Les objectifs doivent être clairement
définis, bien connus et compris par ceux doivent les réaliser
· Ils ne doivent pas être nombreux pour un même
groupe d'agents.
c. Prioriser ses activités
Pour bien planifier ses activités, tout manager devra
remplir le troisième préalable qui consiste à prioriser
ses diverses activités. Ses différents objectifs doivent
être classés selon leur importance. Le choix et la
16
définition des priorités sont donc une
étape décisive dans toute planification. Car une mauvaise
définition des priorités entraine souvent des conséquences
fâcheuses sur le plan personnel et celui de l'entreprise. Elle est
à la base du tâtonnement, de la perte du temps et de la mauvaise
exécution du travail.
Voici l'exemple d'une grille des priorités
:
Durée
|
Activités à
entreprendre
|
Degré de
priorité
|
Responsable
|
Echéance
|
2 heures
|
Saisie des lettres
|
Très
important et urgent
|
Assistant de
direction
|
OK
|
1 heure
|
Classement des
dossiers
|
Moins
important mais urgent
|
Secrétaire de
Direction
|
OK
|
|
|
|
|
|
Signalons qu'un bon manager doit distinguer l'essentiel de
l'accessoire, l'important du non important. Car toutes les activités
n'ont pas la même importance.
d. Dresser le plan
Après avoir rempli les trois préalables
précédents, toute planification exige que soit dressé un
plan managérial. Car une planification sans plan écrit n'en est
pas une, étant donné qu'il est difficile de tout retenir par
coeur. Toute planification doit donc aboutir à un plan écrit qui
servira de fil conducteur.
e. Prévoir les moyens de
contrôle
Le cinquième préalable en vue de réaliser
une planification managériale efficiente, c'est la prévision des
moyens de contrôle. Savoir ce qu'il faut faire ainsi que les ressources
à utiliser pour y arriver serait trop inefficient si l'on ne planifie
pas les moyens de contrôle.
- Les composantes de la planification
Toute planification comporte généralement trois
variables dans son établissement. Il s'agit de la prévision, du
temps et du plan.
? La prévision
La prévision est une composante de la planification ;
elle est une étape réflexive située au départ de
toute planification, la prévision prépare à l'action,
c'est ainsi que plusieurs auteurs la qualifient de définition mentale
des buts, objectifs, et autres procédures qui seront rendus
réalisables par le plan.
17
? Le temps
Le temps est une ressource capitale dans toute planification, il
réalise
la jonction entre les activités à entreprendre et
les objectifs ultimes et
intermédiaires de l'entreprise qui doivent
nécessairement concorder.
? Le plan
Il est la matérialisation de tout le processus de
planification dont il
sert de fil conducteur dans le cheminement.
- Les méthodes de la planification
Il existe plusieurs méthodes de planification en
management, nous en
retiendrons trois notamment : le calendrier, le PERT et le
Ramp.
? Le calendrier ou le diagramme de Gantt
Cette méthode a l'avantage de permettre une vue
panoramique du
volume de travail et du temps disponibles pour une équipe
de travail. Elle
consiste aussi à programmer les travaux en fonction du
temps calendrier.
? Le PERT (programme évaluation, review technics)
Le PERT renferme un certain nombre d'avantages tels que :
? Une planification à moyen terme ;
? Le contrôle permettant des activités et de la
disponibilité des ressources
? Le RAMP (review analysis of multiple projet)
Cette méthode a l'avantage d'avoir sur une seule feuille
plusieurs
activités devant se développer dans cinq, dix,
vingt ans en s'enchainant les
unes autres.
Cette dernière présente aussi l'inconvénient
qui réside dans la vision
trop vaste du Ramp ; toute planification à long terme est
soumise aux
multiples aléas : elle doit pour ce faire être
très flexible en vue de s'adapter
aux diverses circonstances.
- Les avantages de la planification
? La planification nous permet de connaitre à l'avance le
travail à
exécuter ainsi que les objectifs à atteindre ;
? La planification nous permet également d'éviter
de perte de
temps et de tâtonnement ;
? Elle nous évite enfin des stress, de crise, de
nervosité ainsi que
d'autres conséquences fâcheuses dues au non atteint
des
objectifs.
Section 2 : Notions sur la gestion du temps
2.1. Introduction
La gestion du temps a pour objectifs d'apprendre à bien
investir le
temps dont on dispose :
- Comment planifier,
- Placer les priorités,
- Déléguer et organiser ses activités au
quotidien.
18
31 MANGALA FRANCOIS., notes de cours d'organisation et
techniques de secrétariat, op. Cit
Dans le cadre professionnel, le temps définit plusieurs
notions qui permettent de savoir :
- Ce qui se passe ;
- La localisation du temps pour un but donné (date de
relance, date de rendez-vous) ;
- Les délais à prévoir pour la
réalisation d'une tâche, d'un projet, comme le volume de temps
nécessaire : durée d'une réunion, de livraison, de
rédaction d'un compte rendu ;
- Les ordres et priorités dans le temps,
c'est-à-dire les contraintes dans l'enchainement successif des
tâches selon un ordre de priorité ; comme : la prise de note, la
recherche, la signature, l'envoi.
2.2. Comment gérer son temps
Il y a plusieurs sortes d'individus :
? Certains travaillent mieux sous pression et la dernière
minute :
- Ils ont l'impression que cela stimule la
créativité et leur productivité,
- Attention, l'espace-temps alloué à la tâche
sera diminué et celle-ci deviendra plus difficile à maitriser.
? D'autres aiment mener plusieurs tâches de front
(multitâches) : il faut rester prudent, car on peut rapidement perdre le
contrôle avoir des difficultés à réaliser les
tâches efficacement et dans les délais impartis.
? Ceux qui ne savent pas s'organiser : ils ne prennent pas le
temps de s'organiser, cela représente un gaspillage de temps et
d'énergie, car ils perdent un maximum de temps à la recherche
d'information.
En effet, être bien organisé permet d'être
efficace dans le temps en sachant gérer ses tâches dans les
délais impartis et par ordre de priorité.
Il va donc y avoir des règles de base à
respecter pour que la gestion du temps se déroule dans de bonnes
conditions entre autre :
1. Les objectifs
- Déterminer les objectifs en fixant de délais,
- Les objectifs qui seront déterminés devront
être réalisables, concrets, motivant et mesurables.
2. Planifier les
tâches31
La planification des tâches est l'organisation de son
travail sur du court moyen ou long terme : question, hebdomadaire, mensuel,
annuel.
L'objectif essentiel sera de planifier les activités
les plus rentables et les performantes en priorités et d'y consacrer le
temps nécessaire :
- Préparer le travail en sachant utiliser le temps
disponible tout en essayant de réduire au mieux les délais
d'exécution ;
19
- Classer les tâches par ordre de priorité ;
- Contrôle de gestion de son temps : vérification
du résultat pour ensuite comparer le prévisionnel ou
réalisé.
3. la liste des tâches
Une liste de toutes les tâches sera donc
réalisée et contrôlée
régulièrement pour savoir si l'objectif a
été atteint :
- Les tâches importantes non urgentes seront à
planifier ;
- Les tâches urgentes et importantes seront
réalisées en priorité ;
- Les tâches peu importantes et moins urgentes seront
ultérieurement ;
- Les tâches peu importantes, mais urgentes pourront
être déléguées.
4. Le cycle
d'efficacité32
Chaque individu possède son cycle d'efficacité,
c'est-à-dire les périodes d la journée ou il est plus
productif et le plus performant : matin, après-midi, ou soir.
NB : la gestion de son temps tiendra compte de
son cycle d'efficacité.
1.2. Conclusion partielle
Ainsi donc, toute entreprise vise l'atteinte des objectifs,
alors de ce fait, cette dernière met tous les moyens matériels et
humains pour atteindre ces objectifs. La bonne organisation du travail
administratif dans sa gestion du temps abouti à un meilleur rendement et
l'atteinte des objectifs assignés par une organisation dont la gestion
administrative est assurée par un organe moteur au sein de celle-ci qui
est le secrétariat de direction.
32 WWW. http://.
GOOGLE. COM
20
CHAPITRE II : L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
1. Introduction
Organiser une entreprise c'est la munir de tout ce qui est
utile à son fonctionnement, c'est-à-dire réunir les moyens
matériels, financiers et humains pour l'atteinte des objectifs.
Le mode d'organisation et de fonctionnement des entreprises
repose sur certaines caractéristiques communes. Il est influencé
par la stratégie, le métier, la taille, la maturité,
l'histoire et la culture de l'organisation. L'activité d'une même
entreprise est répartie au sein de diverses fonctions.
Toute entreprise est organisée autour de deux
pôles d'activité opérationnelle : la production et le
commerce.
· La production regroupe l'ensemble des fonctions qui
produisent les biens et les services que l'entreprise commercialise.
· Le commerce regroupe l'ensemble des fonctions qui
commercialisent les biens et les services que l'entreprise produit.
2. Présentation de l'entreprise
Présenter une entreprise c'est dégager les
valeurs tant intrinsèques qu'extrinsèques qu'elle revêt.
Ces valeurs peuvent être saisies par l'analyse de plusieurs
éléments et facteurs au travers de sa dénomination, de son
évolution historique, de son organisation, de son fondement, de ses
activités et de ses fonctions.
Section 1 : DENOMINATION ET HISTORIQUE
L'Office Congolais de Contrôle « OCC », en
sigle, fut créé par l'ordonnance loi n°74/013 du 10 janvier
1974, pour reprendre les activités de la Société Nationale
de Surveillance « SNS » dont le siège est à
Genèse.
L'Office Congolais de Contrôle fonctionne aujourd'hui
sous l'ordonnance loi n°78/219 du 15 mai 1978. Cependant la
légalité de contrôle de l'OCC est la loi n°73/009 du
05 janvier 1973, telle que modifiée et complétée à
ce jour rendant obligatoire le contrôle à l'embarquement de la
quantité, de la qualité et des prix des marchandises et produits
importés en et exportés de la République
Démocratique du Congo.
Ces tutelles sont les ministères de commerce et du
portefeuille. Suivant l'article 23 de l'ordonnance loi n°73/219 du 05 mai
1978 portant des statuts, l'Office congolais de contrôle est soumis au
droit commun en matière fiscale33.
1.1. Objet social
L'Office congolais de contrôle dégage la
volonté de législateur de lui confier le monopole absolu en
matière de contrôle. Les prérogatives portent en effet sur
toutes les marchandises. Tous les échantillons et produits ainsi
33 Cf. Office Congolais de Contrôle, Division de
société minière
21
que sur tous les appareils et travaux. L'Office congolais de
contrôle possède des prérogatives ci-dessous :
1. Contrôle des importations : qualité,
quantité, prix à l'embarquement et au débarquement ;
2. Contrôle technique : sécurité du
travail, métrologie, groupe frigorifique, station-service, essais
destructifs et non destructifs, constatation ;
3. Contrôle de la production et de la transaction
locale : quantité, qualité, opération de transit et de
conformité ;
4. Commissariat et émission de certificat d'avarie
nécessaire au remboursement des dommages concours ;
5. Silos de Kinshasa : gestion de celles de conservations
totalisant une capacité de 14500 tonnes.
1.2. Caractère obligatoire de
contrôle
Les contrôles susmentionnés sont obligatoires et
relèvent de la compétence exclusive de l'Office congolais de
contrôle énoncés dans la loi n°73/013 du 10 janvier
1974 modifiant la loi n°73/009 du 05 janvier 1973 particulière sur
le commerce explicite que le contrôle à l'embarquement de la
quantité des marchandises importées, exportées cessent
d'être facultatif pour devenir obligatoire, et ceci dans la
responsabilité exclusive de l'Office congolais de contrôle. Le
contrôle à l'embarquement et au débarquement des
marchandises exploitées et importées sont obligatoires.
1.3. Secteur d'activité et nature exacte
d'activité
L'Office congolais de contrôle est un organisme de
secteur public à caractère technique et commercial.
? Il a le monopole des contrôles de quantité,
qualité, de conformité et de tous les biens de consommation
produits localement, tout comme ceux importés et exportés.
? Il assure également la coordination de
développement des standards de qualité en ce qui concerne la
composition chimique et physique pour les produits locaux.
Dans le cadre de la surveillance des mouvements commerciaux en
République Démocratique du Congo, l'Office congolais de
contrôle est à la base des statistiques que publie le gouvernement
sur le commerce extérieur et la production industrielle locale.
1.4. OFFICE
L'Office est un service public qui a une large autonomie
financière et qui est gérée selon les méthodes
courantes de l'industrie et du commerce. Sa gestion au terme y afférente
à celle des privés ou entreprises privées, l'Etat se borne
à en assurer le contrôle.
22
Bref, c'est pour dire que l'Office congolais de contrôle
est service lié à l'Etat et contrôlé par celui-ci.
En plus, il gère le service public administratif et son affectation est
un but de l'intérêt général.
A. Lieux de contrôle et but de
contrôles
> Ces contrôles s'effectuent aux lieux de
production, précisément en cours de fabrication et avant la
sortie de l'usine pour les marchandises et produits locaux ;
> Ces contrôles s'effectuent également au
lieu de débarquement et
d'embarquement pour les marchandises importées et
exportées ; > Et enfin sur le lieu d'implantation pour les appareils
et les
travaux.
B. Contrôle de l'exportation
Le contrôle à l'exportation est requis afin de
l'assurer :
> La valorisation des produits exportés en fonction
des critères de qualité ;
> La défense juste des produits congolais
exportés ;
> La promotion du commerce extérieur ;
> La contribution à l'augmentation des recettes de
la DGDA en décelant tous les cas de sous-facturation.
De par les textes légaux qui régissent l'Office
congolais de contrôle, contrôle à toutes les exportations
congolaises.
Tout d'abord, il émet un certificat de qualité
qui est le contrôle analytique principal, après les
contrôles d'usage, il délivre le certificat de vérification
à l'exportation (V.E) qui déclare que la marchandise est conforme
au manifeste d'exploitation.
C. Le contrôle à l'importation
Le contrôle à l'importation est requis pour :
> Défendre l'équilibre de la balance de
paiement par la découverte des surfacturations et des indications
à la banque centrale des commissions rapatriables ;
> Sauvegarder des intérêts des
opérations économiques grâce aux rendements qualitatifs et
quantitatifs des produits marchandises importés ;
> Sauvegarder la santé des consommateurs par la
surveillance de la quantité des produits alimentaires et pharmaceutiques
notamment : pour toutes les importations vers la République
Démocratique du Congo on exige les deux principaux contrôles.
D. Contrôle avant embarquement
Au niveau du pays d'origine, l'Office de congolais de
contrôle a donné mandat à la société
générale de surveillance de contrôler la qualité, la
quantité et le prix avant l'embarquement du produit. Ainsi, la
société générale de surveillance joue le rôle
de mandataire.
23
A l'issue de contrôle, la société
générale de surveillance émet l'attestation de
vérification « A.V », en abrégé.
E. A l'entrée de la République
Démocratique du Congo
L'Office congolais de contrôle effectue deuxième
la vérification pour s'assurer que la marchandise est toujours dans la
même condition qu'à l'embarquement. Ce contrôle est
particulièrement important pour les produits pharmaceutiques et les
denrées périssables.
A l'issue de ces contrôles, l'Office congolais de
contrôle émet un bulletin d'analyse. Pour certains produits,
notamment les produits pétroliers, et ceux en provenance des pays ou la
société générale de surveillance n'a pas de bureau,
cas de la République populaire de la Chine, l'Office congolais de
contrôle doit effectuer tous les contrôles requis à l'issue
desquelles il émet une attestation.
F. Le contrôle de la production industrielle
locale
Ces contrôles sont régis par
l'arrêté ministériel n° MIGA/BEC/014/91 de 30 janvier
1991 révisé respectivement par l'arrêté n°
0021/CAB/C.P/ /91 du 18 février 1991 et 09 septembre
1991 portant
obligation de contrôle par l'Office congolais de
contrôle de la production industrielle locale pour garantir la
qualité.
Ces contrôles ne sont pas seulement essentiels pour des
raisons de sécurité de santé de la population, mais aussi
une plus grande compétitivité de l'industrie
locale34.
Des conventions et protocoles d'accord ont été
signés entre l'Office congolais de contrôle et le producteur. Un
accent particulier est placé sur les contrôles des sucres,
bières, boissons sucrés, textiles, confiseries, margarines,
savons, produits cosmétiques, ciments.
Le centre national d'expertise (C.N.E) effectue avec l'Office
congolais de contrôle, les contrôles des pierres précieuses
notamment le diamant et l'or.
G. Les contrôles techniques
Concernant le secteur de la sécurité de
l'environnement du travail de la métrologie légale de l'industrie
et des travaux divers (constructions).
C'est ainsi que l'Office congolais de contrôle
réalise le contrôle périodique des appareils sans pression
(chaudière), de levage (ascenseur), des câbles de mines... il
procède à la réception des ouvrages.
Les contrôles météorologiques (poids et
volumes) rassurent les consommateurs de l'exactitude dans la délivrance
des articles soumis au contrôle pondérale en volumiques
(débuts de carburant).
H. Commissariat d'avarie
Celui-ci reste un corollaire et un prolongement obligé
de l'activité de contrôle. Ainsi, l'Office congolais de
contrôle renseigne la banque centrale
34 Cf. Office Congolais de Contrôle, Division de
société minière
24
25
26
sur les commissions rapatriables pour les polices d'assurance
souscrite en devise étrangère.
L'Office congolais de contrôle est le superviseur
officiel des réclamations d'assurances pour les dégâts
causés les marchandises pendant le transport et assure la
prévention des risques sur les exportations minières de la
Gécamines.
1.5. Mission de l'Office Congolais de
Contrôle
La mission assigné à l'Office Congolais de
Contrôle par l'ordonnance loi n°74/013 du 10 janvier 1974 dans son
article 3 consistera à :
> Effectuer le contrôle de qualité, de
quantité, de conformité de toutes les marchandises et tous les
produits importés et produits locaux ;
> Prélever et analyser les échantillons des
produits ;
> Procéder à la constatation des avaries
survenues aux
marchandises et produits, établir des certificats
d'avaries y afférents.
Section 2 : ORGANISATION STRUCTURELLE et
FONCTIONNELLE
La structure organisationnelle d'une entreprise définit
le mode d'organisation entre les différentes unités qui composent
l'entreprise et le choix de répartition des moyens humains et
matériels mis en oeuvre entre ces différentes unités.
En conséquence, définir la structure
organisationnelle d'une entreprise revient à répondre aux
questions suivantes :
> Comment sont mis en relation les différents
éléments qui composent l'entreprise ?
> Comment sont répartis les facteurs de production
utilisés par l'entreprise ?
Il faut alors définir les tâches qui doivent
être accomplies dans l'entreprise et concevoir une structure
organisationnelle permettant la coordination de ces tâches entre les
différents membres. La formalisation de la structure organisationnelle
est souvent représentée par un organigramme (présentation
de la répartition des responsabilités et du pouvoir, de
l'organisation de la hiérarchie et de la distribution des tâches
au sein d'une structure).
La tutelle technique revient au ministère de commerce
extérieur, il bénéficie d'une autonomie financière,
quant au comité de gestion est constitué de :
> Administration délégué
général (ADG) ;
> Administration délégué
général adjoint (ADG) ;
> Administration délégué financier
(ADF) ;
> Administration délégué technique
(ADT).
a. Structure
> Le conseil d'administration ;
? Le comité de gestion ;
? La délégation générale.
Le conseil d'administration est composé d'un
président et des membres appelés administrateurs qui sont
essentiellement de comité de gestion (ADG, ADGA, ADF,
ADT).
La délégation générale comprend
onze directions provinciales qui sont les suivantes :
1. La direction de Kinshasa ;
2. La direction du Bas-Congo ;
3. La direction de la province ;
4. La direction de l'Équateur ;
5. La direction du Kasaï-Oriental ;
6. La direction du Kasaï-Occidental ;
7. La direction du Nord-Kivu ;
8. La direction du Sud-Kivu ;
9. La direction du Katanga ;
10. La direction de la province orientale ;
11. La direction de Maniema.
Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes
intéressés à la direction provinciale du Katanga, qui le
cadre d'investigation de notre étude. Elle est située au
n°70 de l'avenue Moero, dans la commune de Lubumbashi à Lubumbashi.
La direction provinciale du Katanga est dirigée par le Directeur
provincial, secondé par un directeur provincial adjoint.
La direction provinciale du Katanga est subdivisée en
sept divisions, cinq agences et six services attachés directement
à la direction. Les sept divisions que comporte cette Direction
provinciale du Katanga sont les suivantes :
1. Division d'exploitation (DEX) ;
2. Division Société minière (DSM)
;
3. Division coordination des agences (DIV. COOED)
;
4. Division administrative et financière (DAF)
;
5. Division commissariat d'avarie (DCA) ;
6. Division métrologie et contrôle technique
(DMCT) ;
7. Division laboratoire (DIVLAB).
2.1.1. Division d'exploitation
La mission de la division d'exploitation est d'assurer
l'exécution optimale de toutes les opérations de contrôle
de qualité, de quantité, de prix des produits exportés et
ceux de transactions locales.
Elle doit également s'assurer de l'établissement
régulier du rapport de contrôle. Elle est dirigée par un
chef de division qui doit répondre à la régularité
et de l'efficacité des contrôles effectués, reçoit
des instructions du Directeur principal et le répercute aux agents sous
son contrôle. Programme
et dispatché les tâches et veille au suivi et
à l'exécution de ses instructions. La division d'exploitation
comporte deux services qui sont les suivants :
1.1. Service contrôle importation
La mission de ce service est de veiller à la parfaite
exécution de ces opérations de contrôle des importations.
Il est dirigé par un chef de service qui doit répondre des bons
marchés et efficacité de son service. Il doit veiller à
l'établissement régulier de tous les documents relatifs aux
contrôles ; il programme et repartit les tâches aux
différents bureaux de service.
Il veille au suivi et à l'exécution des
instructions données. Il doit assurer la finalisation des dossiers,
reçoit les instructions du chef de division et de section de son
service.
Ce service s'occupe de toutes les importations, sauf celles
des sociétés minières. Ici, on retrouve deux types
d'importations :
- L'importation par route
- L'importation par rail.
Ce service doit prélever tous les camions qui sont
entrés en ce qui concerne les importations par route ; ici, on
contrôle :
> Date de travail ;
> Date de direction ;
> Rapport journalier ;
> Client ;
> Numéro BT ;
> Poids en kg ;
> Numéro CIR ;
> Nombre de colis ;
> Marchandise ;
> Liquidation ;
> Quittance ;
> Montant ;
> Nom de contrôleur.
Si la marchandise est transportée par rail, ce service
procède au contrôle de :
> Date de réception ;
> Rapport journalier ;
> Numéro wagon ;
> Poids en kg ;
> Nombre de colis ;
> Lettre de transport ;
> Marchandise ;
> Liquidation ;
> Quittance ;
> Montant ;
> Nom de contrôleur.
27
Le service qui contrôle les importations comprend six
bureaux :
1. Bureau de réception c'est celui qui
réceptionne les documents entrés et des produits importés
;
2. Bureau bordereau de transite qui reçoit et
enregistre les bordereaux ;
3. Bureau rapport qui reçoit tous les rapports quais
(rapport journalier venant des sections et des postes) ;
4. Bureau contrôle prix c'est celui qui
détermine la juste la valeur des marchandises ou des produits non
contrôlés à l'embarquement ;
5. Bureau contrôle à l'arrivée est celui
qui traite les dossiers de l'importation sans licence, indispensable à
la livraison, à la commercialisation des marchandises, aux frais de
douane.
? Valeur CIF : c'est la valeur FOB
augmentée de tous les frais documents qui permet la sortie des produits
miniers marchands vers l'extérieur.
b. Fonctionnement
Le service public fonctionne selon l'article 39 de la
convention collective de l'Office congolais de contrôle. Cet article
insiste sur tout acte commis par l'agent, ce dernier répond devant ses
supérieurs hiérarchiques pour le bon fonctionnement des services
dont le contrôle ou la direction lui est confiée.
De ce fait, il est tenu d'intervenir pour empêcher les
abus, négligences ou contreventions aux lois et règlements en
vigueur en République Démocratique du Congo qu'il serait
amené à constater dans l'exercice de ses fonctions.
? Mode d'organisation
L'OCC, établissement public commercial n'oriente plus
sa gestion uniquement selon le droit commercial congolais, mais en rapport avec
le droit de l'OHADA. L'OCC n'est donc pas un intermédiaire de commerce
ni un agent commercial, mais un établissement public commercial, qui se
conforme à un régime de protection de l'établissement
compte tenu de la noble fonction sociale que remplit cette structure.
Il existe ainsi, de nombreuses dispositions dont l'objectif
est de garantir aux propriétaires des capitaux investis dans
l'établissement. Une condition minimale de sécurité et de
rentabilité, ainsi, grâce au droit issu de l'OHADA. L'OCC est
protégé contre tous les abus des autorités publiques, les
abus des biens sociaux, et désormais, cet établissement public
commercial est lié aux compétences fonctionnelles
édictées par le droit issu de l'OHADA, mais aussi celles
exercées devant le tribunal de commerce.
? Mode de gestion
Il est par ailleurs à signaler, que dans toutes les
sociétés du monde, la bonne gestion du service passe
impérativement par la bonne organisation et le bon fonctionnement.
28
Pour y parvenir, il faudrait que ceux qui gèrent
l'Office congolais de contrôle réajustent leur titre en partant en
effet dans le siège d'idées de l'intérêt
général qui tient de l'organisation du travail et de l'atteinte
des objectifs pour la redynamisation de l'organisation et le fonctionnement du
service public.
CONCLUSION PARTIELLE
C'est ainsi qu'il impérieux aux dirigeants du service
public congolais en générale et l'Office congolais de
contrôle en particulier de jouer pendant le moment de l'organisation,
tout en mettant les moyens disponibles pour l'atteinte des objectifs de
celui-ci afin de permettre à ce dernier puisse assurer ce bon
contrôle, d'où ils doivent utiliser le fameux principe «
l'église au milieu du village ».
29
DIRECTION
SECRETARIA
SCE HYDROCARB
AG.KASUMBALESA
CDP
SCE HYDROCARB
AG.LIKASI
SCE STATISTIQUE
AG.KOLWEZI
SCE COM&REL
AG.KALEMIE
SCE FERI
. POSTE DE
SCE. COM &RE
POSTE DE
DIVISION
POSTE DE
DIV.EXPLOITAI
POSTE E
ON
DIV.LABORATOI
RE
DIV.SOCIETE MINIERE
DIV.ADMIN&FIN ANCE
DIV.COMMERSS ARIAT
DIV.COORDINA TION
DIV.METROLO GIE
SCE.CONTROL
SCE.ADMINIST
SCE.SUIVI
SCE.METROLO
SCE.GESTION
SCE
SCE.EMI.DOC/
SCE.METROLO
SCE.SURVEILL
SCE.CONSTAT
SCE.PRO
SCE.GENERAU
SCE.EMI.DOC/
SCE.SUIVI
SCE.CONTROL
SCE.PRESSION
SCE.SUIVI
SCE.EMISSION
SCE.FISCAL
SCE.SUIVI&STA
SCE.PRO MINIE
SCE.GECAMINE
SCE.ECHANTIL
SCE.FACTURAT
SCE.ELECTRICI
SCE.ECHANTI.S
SCE.MICROBIO
SCE.CONTEN.E
SCE.CERTIFICA
SCE.TEX.PROD.
SCE.COMPTABI
SCE.TRESORER
SCE.TEX.PROD.
SCE.BUDGET
SCE.COORDINA
30
CHAPITRE III : GESTION DU TEMPS FACTEUR PRINCIPAL
DE
L'ORGANISATION DU TRAVAIL ADMINISTRATIF
Introduction
Mieux gérer son temps est désormais un
impératif. Equilibrer judicieusement son quotidien entre le travail
proprement dit, la formation, la famille, le social et les loisirs est
aujourd'hui la priorité de tout un chacun pour s'assurer une vie plus
saine et mieux accomplie.
Un accord collectif d'entreprise ou d'établissement ou
à défaut, une convention ou un accord de branche peut
définir les modalités du temps de travail et organiser la
répartition de la durée du travail sur une période
supérieure à la semaine et au plus égale à
l'année.
C'est pourquoi dans ce chapitre, nous allons montrer comment
organiser le travail administratif ; améliorer la performance du travail
tout en dégageant les différentes méthodes et techniques
dans l'exécution des tâches de bureau ; la gestion du temps ainsi
que ses aménagements pour bien gérer son temps du travail.
Section 1 : organisation du travail
Il sied de noter que le travail ne pas bien organisé,
bien fait si le cadre dans lequel on l'exerce ne pas aussi bien
organisé. Donc, avant d'entamer la notion d'organisation du travail nous
allons faire appel à la notion d'organisation du secrétariat et
évoquer quelques fonctions et rôle que joue le secrétaire
de l'Office Congolais de Contrôle, si le secrétariat est bien
organisé donc le travail aussi sera bien fait.
1. Organisation du secrétariat
1.1. L'implantation des locaux35
L'implantation des bureaux doit permettre la circulation
rapide de l'information entre les services et la réalisation d'un
travail efficace (concentration et réflexion).
Voici quelques bureaux que nous avons pu distinguer :
? Bureau individuel : dans ce bureau il doit
y avoir du calme absolu et permet la concentration, la confidentialité
ainsi que la limitation du territoire de travail ;
? Bureau collectif traditionnel : c'est un
local clos, de grandes dimensions avec plusieurs postes ou on trouve la
communication aisée, gain de place, coût réduit, meilleure
surveillance ;
35 KIPOKE SUMAILI, notes de cours d'organisation et technique de
secrétariat, G1 SEDI 2013-2014, ISC, inédit
31
> Bureau paysages : c'est un espace
délimité par des meubles des plantes vertes d'où la
communication est facilitée, une structure évolutive, cadre de
travail agréable. Dans ce bureau on retrouve les désavantages
tels que : bruits, manque de confidentialité, contrôle des
supérieurs, et un investissement élevé ;
> Bureau semi-ouvert : c'est un espace
modulable (cloisons), avec zone pour le travail individuel et espace
réservés aux travaux de groupes. La communication et
intimité des postes de travail, implantation aisée à
modifier.
Bref : un(e) secrétaire est tenu
à être dans un bureau individuel où il y a du calme absolu
; ainsi un bureau bien organisé est nécessaire pour une bonne
coordination des activités et permet aussi d'obtenir un meilleur
rendement.
Le secrétaire ne doit jamais chercher imposer sa
volonté au chef, mais il doit par contre savoir qu'il est pour l'aider,
par conséquent il ne peut ni le remplacer, ni décider, ni
critiquer, ni porter un jugement, ni ordonner à l'absence du chef, ou
tant que les ordres ne lui sont pas donnés de faire.
1.2. L'aménagement des locaux
a. Les facteurs d'ambiance
> Pour les bruits des mesures de protections sont
nécessaires, c'est-à-dire double vitrage, insonorisation des
plafonds, des sols, des machines bruyantes ;
> Pour l'éclairage, la lumière doit venir
à gauche par rapport au poste de travail ;
> Pour la ventilation et climatisation, la
température conseillée varie entre 18° et 21°.
L'humidité de l'air doit être entre 40 et 60% ;
> Pour les couleurs, elles doivent être choisies
selon l'activité c'est-à-dire les couleurs claires sont
reposantes.
b. Le poste de travail
Un poste de travail ergonomique doit avoir une forme, des
dimensions, un équipement adapté à la morphologie de son
utilisateur pour obtenir un rendement optimum de fatigue physique et
nerveuse.
Le poste de travail informatique, dans le domaine de la
bureautique, l'ergonomie s'intéresse tout particulièrement aux
problèmes liés au travail sur l'écran.
1.3. Les attributions du poste de travail
A chaque poste de travail correspondent certaines tâches
qui sont enregistrées sur des outils spécifiques.
> La fiche d'attribution : poste à tâches
essentiellement répétitives, énumère la liste des
tâches où les personnes que l'employé(e) devra effectuer.
Pour un poste identique, elle sera la même (non personnalisée)
;
32
? La fiche de fonction : elle concerne un poste de
responsable. Elle décrit le rôle et les responsabilités du
cadre qui assure la fonction. Elle ne sera pas obligatoirement la même
pour un poste identique (personnalisée)
1.4. Le profil du poste
C'est un outil d'évaluation lors d'un recrutement, pour
noter les aptitudes et qualités nécessaires à un poste de
travail. Il permet de choisir le candidat le plus compètent.
L'évaluation porte sur la qualification,
l'expérience professionnelle, les capacités intellectuelles
(mémoire visuelle, auditive,...), les qualités personnelles
(dynamisme, présentation, tact, conscience professionnelle.
? Etablissement du profil-type du poste à pouvoir :
- Définir le poste (missions,
responsabilités,...),
- Evaluer les compétences, qualités,
comportements,
- Construire le profil-type du poste.
En effet, le secrétariat bien organisé permet
une bonne organisation du travail administratif pour obtenir des meilleurs
résultats. Il permet aussi de disposer favorablement un cadre de
travail, rendre ce cadre de travail aussi agréable que possible,
éviter la fatigue par une attitude corporelle correcte.
1.5. Fonction du secrétaire de
direction
? Mission : l'assistant de direction assure
le secrétariat ainsi que l'assistance technique et logistique de la
direction générale de l'Office Congolais de Contrôle, il
réalise, sous sa responsabilité, des actes administratifs dans le
respect des techniques et des procédures administratives,
règlementaires et/ou financières dans le domaine de gestion et
organisation du travail administratif au sein de cette entreprise publique.
? Activités principales : ce dernier
fait le traitement des informations et assure leur diffusion et circulation en
interne et externe ; il traite les dossiers d'ordre administratif, scientifique
ou technique relevant de la direction de l'OCC et en vérifier la
conformité ; il doit organiser les classements des dossiers et des
courriers (reçus et envoyés) de la direction ; il doit
également gérer les agendas et les plannings de la direction
(directeur général et secrétaire) ; il assure encore
l'élaboration du compte rendu de ces réunions ; il doit en effet
assurer l'arrivée et l'envoi du courrier ainsi que la messagerie
électronique ; il assure aussi le tri et la ventilation du courrier
auprès des différents services ; il doit enfin assurer
l'organisation matérielle et logistique des réunions des
instances de gouvernance de direction d'une entreprise(conseil juridique,
comité de gestion,...).
33
34
? Activités associées :
l'assistant de direction gère les aspects administratifs et
logistiques du fonctionnement de l'Office Congolais de Contrôle : locaux,
matériels, fournitures.... Il doit fournir les informations pour
renseigner le site web et/ou les bases de données de l'OCC
c'est-à-dire annuaire occ, etc. ; enfin il collecte, contrôle et
archive les pièces et justificatifs administratifs et/ou financiers
nécessaires aux opérations de la gestion de l'OCC.
? Compétences :
- Savoir généraux : ce dernier doit connaitre
les techniques de secrétariat et gestion administrative et a aussi une
compréhension et une expression écrite et orale en anglais de
niveau 1
- Savoir-faire : il doit maitriser les logiciels de gestion
financière ainsi que les outils bureautiques ; savoir aussi rendre
compte auprès de la hiérarchie et diffuser les informations en
interne et externe
- Aptitudes : il respecte la confidentialité des
informations. ? Environnement professionnel :
- Lieu d'exercice : l'activité s'exerce auprès
de la direction de l'OCC, au sein du secrétariat de direction qui est
l'un de service central de l'entreprise.
- Horaires : s'exerçant auprès de la direction
d'une très grande entreprise publique, l'activité de l'assistant
de direction s'exercera dans le cadre de la durée hebdomadaire de
travail effectif (38h30 pour 6 jours par semaine soit 87h42 par jours hors
pause méridienne qui ne peut être inferieure à 45minutes.)
applicable à l'OCC.36
2. Organisation du travail
administratif37
2.1. Pourquoi organiser ?
Il est utile d'organiser pour obtenir une meilleure
efficacité des moyens matériels (outils) et des ressources
humaines (personnel).
D'une manière générale, l'organisation a
pour objectif de doter toute personne physique ou morale qui entreprend une
activité sociale, administrative, économique ou productive,... de
toutes les techniques et méthodes modernes de gestion en vue d'atteindre
les résultats escomptés dans les limites de temps, de
dépense d'énergie et de couts strictement définis à
l'avance(meilleure qualité, prix le plus bas, grande
quantité).
2.2. Comment organiser ?
36 Cfr. Direction Générale de l'Office Congolais de
Contrôle/Katanga DRC
37 FAYOL H., introduction à la théorie de
l'organisation, édition Dalloz, paris 1971
Deux ingénieurs, l'un américain et l'autre
français, ont vers la fin du 19eme siècle défini les bases
d'un système destiné à rationaliser le travail des
machines et celui des hommes.
Ces deux ingénieurs ont donc déterminé
les fondements de l'organisation scientifique du travail (O.S.T.). Si Taylor a
dégagé les principes de la rationalisation du travail et
l'organisation fonctionnelle des ateliers ; Fayol, quant à lui, s'est
essentiellement attaché aux problèmes de gestion administrative,
il a en même divisé ces activités des entreprises en un
certain nombre de principes de base de l'organisation destinées à
améliorer l'efficacité du travail.38
2.3. Définition du mot
OST39
L'organisation scientifique du travail (OST) est une
méthode de gestion et d'organisation du travail. Cette méthode de
travail est apparue au cours de la seconde révolution industrielle
grâce à Frederick Winslow Taylor.
A cette époque la gestion et le management
constituaient deux sciences à leur apogée. L'organisation
scientifique du travail repose sur une division extrême du travail. Selon
Taylor, la productivité d'une entreprise ne peut être
amélioré qu'en décomposant les différentes
étapes d'un travail, en cherchant les gestes les plus efficaces et
rapides, le but étant de définir une procédure optimale de
travail.
Egalement appelée « le Taylorisme », l'OST
est une méthode utilisée dans le cadre du travail à la
chaine. Le travail est organisé de manière scientifique : chaque
tâche est observée pour supprimer les opérations inutiles
et choisir la meilleure méthode, chaque ouvrier est affecté
à une tâche bien précise selon ses compétences.
2.4. Organisation scientifique du
travail40
Trois principes sont à la base du système de
Taylor entre autre la division verticale du travail, la division horizontale du
travail, et le salaire au rendement.
? Premier principe : la division verticale du
travail, c'est la séparation entre le travail exécuté et
le travail intellectuel de conception, assuré par les scientifiques. Il
s'agit donc, de transférer le savoir des ouvriers de métier aux
ingénieurs. Ce processus implique un détour par son
intellectualisation et sa codification formelle.
? Deuxième principe : la division
horizontale des tâches, ici c'est la parcellisation des tâches
entre opérateurs. A chaque opérateur est attribuée une
tâche élémentaire la plus simple possible, afin
d'automatiser et d'accélérer les gestes.
38 KIPOKE SUMAILI, Op. Cit
39 Http//:
Wikipedia. Com.
40 Http// :
Google. Com
35
41 MPELA BOHOLO, notes de cours de gestion du personnel, G3
SEDI, ISC, 20152016, inédit
? Troisième principe : le salaire au
rendement et contrôle des temps, ici, Taylor, est tout à fait
conscient du caractère abrutissant et aliénant du travail ainsi
proposé à l'ouvrier.
Henry Fayol, quant à sa contribution
à la naissance de l'entreprise concerne principalement son organisation.
Il pousse la logique d'organisation administrative, en identifiant les
différentes fonctions qui doivent être assumés dans une
organisation et qui se traduisent par une formalisation très
précise sur l'organigramme.
Il insiste par ailleurs tout particulièrement sur le
rôle déterminant du chef qui est l'instrument principal de
coordination et d'intégration, il préconise un management
hiérarchique autrement inspiré des pratiques militaires
d'où les points suivants :
- Unité de commandement,
- Management direct de la gestion des hommes,
- Principe de spécialisation sont selon Fayol
dégage l'efficacité de son mode de management
autoritaire.41
2.5. Organisation du travail administratif dans le
temps
Ce qui fait la diversité et la complexité des
problèmes d'organisation dans le temps, c'est précisément
que le temps n'est pas un ensemble d'éléments homogènes et
présente une variété d'aspects.
Le mot temps recouvre plusieurs notions qui conduisent
à utiliser des outils variés pour analyser ce qui se passe et
prévoir ce qu'il faudrait réaliser.
2.5.1. Comment s'organiser de façon à tirer
le meilleur de chacune de nos heures de travail ?
C'est la question à laquelle nous allons tenter de
répondre par l'étude des 6 lois qui régissent notre temps
de travail...
Mise en pratique : N'enchainez pas les
rendez-vous dans votre agenda, prévoyez un battement entre chaque. Pour
les tâches à accomplir, prévoyez du temps
supplémentaire, surtout si vous ne maitrisez pas encore le travail
à réaliser.
Loi de Parkinson : fixez-vous des
délais
Suite à une étude de l'administration
britannique, le professeur Cyril Northcote Parkinson énonce en 1958 que
«tout travail tend à se
dilater pour occuper tout le temps disponible». Pour
contrôler le
phénomène, il suffit d'imposer des
délais limites et miser sur le fait que plus on subit de pression plus
on est performant.
Par exemple si l'on se donne 24 heures pour terminer une
tâche, la pression exercée par le délai nous pousse
à nous concentrer
36
sur l'exécution de la tâche, et on est
forcé de se limiter à l'essentiel. Alors que si l'on a une
semaine pour la même tâche, on risque de tergiverser et de
construire une usine à gaz pour pas grand-chose de plus.
Loi d'Illich : prenez des pauses
Ivan Illich, penseur autrichien, énonça le
principe de contre - productivité. Il implique notamment que
passé un certain seuil de temps passé sur une activité,
notre efficacité diminue et devient même négative. Sachant
que le temps de concentration optimal est de 45 minutes, nous devons donc
accepter nos propres limites et prendre des pauses lorsqu'on le
dépasse.
En cas de baisse de régime, rien de tel que de discuter
avec les collègues, d'aller marcher un moment, ou de s'offrir un
rafraichissement. Planifier les activités selon notre rythme biologique
peut également aider à être alerte au bon moment. Par
exemple, ce n'est pas à 14h, au moment de la sieste, que l'on sera le
plus efficace.
Loi de Carlson : limitez les interruptions
En 1951, Sune Carlson constatât dans une étude
sur le travail des managers qu'ils étaient interrompus en moyenne toutes
les vingt minutes. Ils avaient à peine le temps de démarrer une
nouvelle tâche ou de s'asseoir qu'ils étaient déjà
interrompus par un visiteur ou un coup de téléphone.
Il en tira la loi des séquences homogènes, selon
laquelle «une tâche effectuée en continu demande moins de
temps et d'énergie qu'une tâche réalisée en
plusieurs fois». Car il faut en général au moins 3 minutes
pour se replonger dans une tâche interrompue.
Voici plusieurs pistes pour éviter les
interruptions :
? Fermer la porte de son bureau ou dans le cas d'un open
space
signaler sa disponibilité par un carton rouge ou vert, ou
en mettant
des écouteurs
? Mettre son téléphone sur répondeur
? Désactiver le signal sonore signalant l'arrivée
des nouveaux emails
? Limiter l'usage de la messagerie instantanée
Loi de Pareto : se concentrer sur
l'essentiel
L'économiste et sociologue Wilfred Pareto a
observé en 1906 que 80% des revenus étaient détenus par
20% de la population en Italie. Depuis, on remarque que cette loi s'applique
à de nombreux autres domaines, en particulier l'activité humaine,
où 80% des résultats sont produits par 20% du travail
effectué. Nous pouvons tirer parti de cette loi de plusieurs
manières :
? priorisation des tâches : il faut savoir se focaliser
sur les tâches qui produisent le plus de valeur. Par exemple,
demandez-vous quelles
37
38
39
tâches vous feriez si vous aviez une attaque cardiaque
et que vous ne deviez travailler plus que 2 heures par jour.
? savoir dire non : il est important de savoir dire non pour
éviter de se faire voler son temps sur des tâches qui ne nous
rapportent rien ou très peu. Si c'est un supérieur qui nous
sollicite, il faudra identifier les arguments avant de répondre, en
évoquant éventuellement une solution alternative.
Mise en pratique :
Déléguez les tâches qui peuvent être
réalisées par quelqu'un d'autre. Les premières heures
passées au bureau sont souvent utilisées pour lire ses emails ou
pour surfer sur internet. Faites ceci plus tard dans la journée et
commencez directement avec ces 20% qui produisent 80% de résultats. Loi
de la dimension subjective du temps loi de Fraisse.
Le temps a une dimension objective et une dimension subjective
ou psychologique qui varie en fonction de l'intérêt personnel
à l'activité exercée. Plus une activité est
morcelée, plus elle paraît durer longtemps. Plus une
activité est intéressante, plus elle paraît brève.
Par exemple le temps d'une attente est toujours trop long, les moments de
plaisir, eux, toujours trop courts. Les principes découlant de cette loi
de Fraisse ou loi de la dimension subjective du temps, sont de se méfier
:
? de notre tendance spontanée à faire d'abord ce
qui nous plaît plutôt que ce qui est le plus important, de notre
estimation du temps passé à une tâche.
Pour appliquer cette loi, posez-vous deux questions :
? Quelles sont les activités que j'ai spontanément
tendance à remettre au lendemain ?
? Quel est le temps objectif que je passe pour mener à
bien ce travail ?
Il faut donc confronter notre évaluation subjective du
temps à des paramètres objectifs car nous avons naturellement
tendance à passer plus de temps sur ce qui nous plaît et à
le faire en priorité et à remettre ce qui nous
déplaît. Ce qui empire souvent la situation !
En pratique, L'application de la loi de Fraisse dans sa vie de
tous les jours permet par exemple consacrer un temps défini à une
tâche difficile en en mesurant objectivement la durée et ne pas se
laisser influencer par des a priori.
Loi de Laborit : faites le plus difficile en
premier
Henri Laborit, chirurgien et biologiste inventeur des
neuroleptiques, était un spécialiste des comportements humains.
Il énonça la notion d'un «programme biologique de
survie» qui implique que chaque individu a une inclination naturelle
à fuir le stress et à rechercher en priorité le plaisir.
On appelle aussi ce penchant la loi du moindre effort. Le problème,
c'est que cette loi nous attire vers le bas puisqu'elle circonscrit la
motivation, le dynamisme et la volonté d'agir aux choses les plus
triviales.
Pour y remédier, l'idée est de se faire
régulièrement violence en commençant d'abord par les
tâches les plus pénibles. On pourra se donner une
récompense à l'achèvement de la tâche pour mieux se
motiver. Enfin il sera bon de penser à prioriser les tâches les
plus difficiles au début de la journée, afin de
bénéficier de l'énergie abondante qui nous anime lors de
ce moment privilégié.
Mise en pratique : commencez
votre journée par une tâche difficile pour vous accordez-vous une
récompense (une pause, une activité plus plaisante, ...) une fois
la tâche terminée
Il existe mille façons de consommer le temps. Certaines
sont productives, d'autres non. On appelle ces dernières des
chronophages. Comme les chronophages consomment un temps excessif, ils nuisent
à notre rendement, à notre efficacité, et finalement
à notre performance. C'est pourquoi il faut en avoir conscience pour
mieux les repérer. Citons-en quelques-uns
Les parasites sensoriels : masse de dossiers dans le champ
visuel, bruit lié à la configuration des lieux,
température inadaptée, mauvaise ergonomie du poste de travail,
... Ces parasites utilisent inutilement de l'énergie et amputent la
focalisation, la concentration sur l'objectif.
Le manque de méthode : Traitement des tâches dans
leur ordre d'arrivée ou pour le destinataire qui crie le plus fort, pas
de planification, changement de planning pour raisons mineures, pas
d'anticipation des imprévus, ... Ne pas s'organiser de manière
efficace, accepter d'être dérangé pour une babiole ou se
détourner de sa trajectoire en permanence nuit considérablement
à la performance.
Une étude réalisée chez IBM dans les
années 80 avait mis en évidence que quelqu'un qui acceptait
d'être dérangé pouvait passer jusqu'à 6 fois plus de
temps à accomplir la même tâche
Le téléphone : mauvaise utilisation ou usage
abusif, par exemple pour des messages longs et complexes qui
nécessiteraient une lettre, un fax ou un e-mail. Le
téléphone est en effet un outil remarquable s'il est
utilisé à bon escient, c'est à dire pour des messages
brefs.
Le manque de maîtrise des nouveaux outils :
difficulté à prendre à bras le corps les apports des
nouvelles technologies, des nouvelles organisations, ... En
général, c'est par manque de formation : parce que l'on n'a pas
investi de temps en amont, on en perd considérablement en aval. Il faut
savoir " perdre " ou plus précisément investir du temps pour en
gagner.
À noter cependant que l'attrait des nouvelles
technologies ne doit pas conduire à une overdose ingérable.
Autant il est important de savoir échanger par e-mail, procéder
à une recherche sur internet, se former sur le web, autant il n'est pas
raisonnable d'accepter un arrosage d'e-mails qui encombrent notre messagerie et
nous condamnent à un tri fastidieux et chronophage.]
"Le temps est le capital le plus rare, et si on ne sait pas le
gérer, alors on ne peut gérer rien d'autre". (Peter Drucker)
2.5.2. Approche de la notion de priorité des
taches par la matrice
d'Eisenhower
La prise de décision
L'une des plus grandes difficultés que l'on rencontre
dans l'organisation du travail quotidien est l'affectation d'un ordre de
priorité à chacune des tâches qui se présentent. La
tendance naturelle à agir et la vision à court terme
amènent souvent à faire d'abord à ce qui semble urgent. Un
outil utile pour établir des priorités claires qui tiennent
compte à la fois de l'urgence et de l'importance est la matrice de
priorité (Principe d'Eisenhower) :
Importance de la tâche/Urgence de la tâche,
Tâche non urgente Tâche urgente Tâche importante Tâche
importante non urgente à planifier Tâche importante et urgente
à exécuter en priorité Tâche peu importante
Tâche peu importante et non urgente à laisser de côté
Tâche peu importante mais urgente à déléguer si
possible
Importance et urgence
Un accord entre le responsable et l'assistant doit être
établi au sujet des priorités : l'assistant classe les
tâches courant sont dans l'ordre de priorité et soumet cette liste
au responsable.
Le cycle personnel d'efficacité
Chaque personne doit prendre conscience des périodes
où elle travaille plus vite et mieux dans la journée (tôt
le matin ? l'après-midi ? le soir ?) dans la semaine (quel jour ?)
Avantages de la détermination de
priorités
En classant les tâches selon leur priorité, on
s'assure :
De travailler uniquement sur les tâches importantes ou
nécessaires, de traiter les affaires selon leur degré d'urgence,
de se concentrer chaque fois exclusivement sur une tâche, d'atteindre les
objectifs dans les meilleures circonstances, d'éviter de laisser des
tâches inachevées. L'importance et l'urgence doivent être
précisées ; or, pour le responsable, toute tâche est en
général importante et urgente. Il faut donc être perspicace
pour établir les priorités. La planification des tâches
tient compte de la durée des tâches, mais aussi de son cycle
personnel d'efficacité.
Estimation des temps ; organisation du
temps
Deux mots clés :
40
Se dit d'une personne qui voit le temps plutôt comme une
ressource quantitative à optimiser, à rationaliser, à
contrôler. Dans l'action, il se concentre sur la tâche en
respectant des modalités précises (horaires, objectifs) : "une
chose à la fois", "chacun son tour".
Se dit d'une personne qui accorde souvent une plus grande
importance à la personne, à l'informel, au contexte. Sa vision
est plus spirituelle, plus symbolique : "plusieurs choses à la fois,
sans ordre strict". La planification des activités
Dieu est le premier planificateur c'est-à-dire à
la création, il a créé toutes les choses et l'homme a
été créé le sixième jour pour gérer
et dominer toutes les créatures. C'est une question de planification.
La planification est l'organisation du déroulement du
travail pour des périodes définies à venir. La
planification vise à assurer la meilleure utilisation du temps,
c'est-à-dire : à employer le temps disponible pour les
activités les plus rentables et les plus performantes, à
atteindre dans le minimum de temps les objectifs recherchés. La
condition d'une bonne planification du temps est d'établir en permanence
une liste de toutes les tâches à accomplir (liste de
contrôle) et de les regrouper selon l'échéance de
réalisation (court, moyen, long terme).
TEMPS : n.m. (lat. tempus) Notion
fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se
succèdent les événements et ressentie souvent comme une
force agissant sur le monde.42
"Quand il est urgent, il est déjà trop tard".
(Talleyrand)
Ordonnancer des activités, les planifier, c'est les
répartir dans le temps de façon à tenir les délais
imposés et à optimiser l'utilisation des moyens : hommes,
machines.
La planification définit la situation future
d'après les résultats à obtenir, en tenant compte des
ressources disponibles en matériels et personnel. Elle se décline
en trois étapes :
Définir les tâches et préciser le
délai d'exécution :
1. Quel travail à exécuter ?
2. Quel volume (nombre de documents...) ?
3. Quelle difficulté ?
4. De quel délai dispose-t-on ?
5. Quel temps d'exécution prévoir ?
6. Ordonnancer les tâches : les répartir dans le
temps
7. Quel outil d'ordonnancement choisir ?
8. Comment réaliser la planification ?
9. Quelles sont les tâches les plus urgentes ?
10. Quelles sont les priorités ?
42 Dictionnaire Petit Larousse, édition illustré,
Paris 2007, p 1043
11.
41
Quelles sont les antériorités ?
12. Suivre la réalisation et faire face à
l'imprévu
13. Le planning est-il respecté ?
14. Comment faire face aux imprévus : absences, pannes,
urgences Section 2 : Amélioration de la performance du
travail
Améliorer la performance du travail consiste à
rendre meilleur ou changer en mieux l'exécution d'une tâche pour
obtenir des résultats meilleurs qui permettront l'atteinte des objectifs
dans une organisation. C'est ainsi que dans cette section nous
dégagerons les différentes méthodes et techniques de
l'organisation du travail administratif dans le temps. Le secrétaire
organisera très bien son travail tout en améliorant ses
performances du travail grâce à ces méthodes et
techniques.
2.1. Méthodes du travail
Dans un bureau nécessite d'imposer une discipline, la
discipline s'avère d'être un élément
stratégique par une bonne exécution de tâche. 2.2.
Méthodes et techniques du travail
Consistent à savoir comment planifier
journalière ment ou hebdomadairement les tâches de bureau. Cette
planification consiste :
? Lors de la phase de préparation :43
ce service des aide-mémoires permettent enfin d'y puiser
les tâches à exécuter les journées suivantes. Il
s'agit notamment : de la fiche de planification des travaux de la
journée précédente tels que : l'agenda, le carnet de
rendez-vous, le bloc note des messages téléphoniques.
Il serait aussi important de dresser l'inventaire de taux des
tâches à exécuter et non exécutées, les
travaux prévus mais non réalisés, les tâches
prioritaires et urgentes qui s'intercalent à la longue de la
journée ainsi que les tâches proposées par le chef
après approbation de la fiche de la planification.
Il en est de même de classer les différentes
tâches selon leurs priorités et urgences tout en
déterminant avec exactitude le temps d'exécution en
considérant le volume et la complexité qu'elle
présente.
NB : la fixation est d'une importance
capitale dans l'exécution des tâches du bureau, car elle permet
à un secrétaire de :
- Connaitre exactement des tâches à exécuter
pendant les 8 heures de travail ;
- De ne pas dépasser les heures de travail.
C'est-à-dire 8 heures de travail. Dans le cas contraire envisager les
heures supplémentaires.
- Permettre aussi de confier des tâches à moindre
importance à ses collaborateurs pour gagner du temps.
43 MANGALA FRANCOIS, Op Cit.
42
Il faut déterminer également la méthode
d'exécution aux chaque tâches les moyens d'exécution et les
attitudes à adopter.
Notons que la planification est toujours fonction de temps car
une bonne préparation tire son efficacité par rapport au
temps.
? La phase d'exécution : elle est
conforme à la réalisation proprement dite du planning et prend
compte toutes les perturbations enregistrées. Il faut donc, pour des
raisons de contrôler l'évolution autrement dit l'avancement
pendant leur accomplissement.
? Le contrôle final : contrôler
signifie dans ce contexte le fait de dresser le bilan des activités
réalisées, des activités non réalisées ainsi
que le bilan des activités en cour de réalisation. Il faut
toujours déterminer les causes à la base de non
réalisation des tâches programmées ces causes peuvent
être liée à l'attitude personnelle du secrétaire
(retard, bavardage, distraction, les visites improvisées du service).
Un bon contrôle exige la qualité et un travail
bien accomplit tient compte de la quantité et qualité. Il faut
apporter éventuellement des correctifs et établir le planning de
la journée suivante en commençant par des travaux non
archivés, les travaux quotidiens ou courant, les travaux suspendus enfin
recommencé la programmation c'est-à-dire classer les tâches
selon leurs priorités, leurs urgences ainsi que leurs importances.
2.3. Outils de travail
On retrouve :
- La fiche de planification des travaux administratifs autrement
dit journal d'activité,
- La fiche d'instruction pour les collaborateurs,
- L'agenda pour les rendez-vous et visites,
- Le bloc-notes pour les messages téléphoniques
etc...
Quels outils, quelles techniques pour améliorer la
gestion du temps
Cette méthode fondée sur le
chronométrage, permet d'évaluer la moyenne de temps
nécessaire à l'exécution de travaux administratifs
répétitifs. Le pendulage est utilisé pour fixer des normes
de travail. Il consiste à évaluer le temps moyen
nécessaire pour l'exécution d'une tâche. Un
exécutant expérimenté est choisi pour effectuer, à
allure normale, une série de tâches de même nature.
Temps d'exécution moyen d'une tâche = temps
global/nombre de tâches
Le pendulage permet de fixer des normes de travail et
d'organiser le travail. Le temps d'exécution moyen d'une tâche
étant adopté comme standard de temps, le responsable peut, en
ménageant les temps de repos nécessaires :
43
? Estimer le temps global nécessaire pour un travail
donné et de la planifier,
? Évaluer le nombre d'employés à affecter
à une activité,
? Déterminer les moyens supplémentaires à
envisager : augmentation de l'effectif, des moyens matériels.
La mesure des temps permet de découvrir les temps
improductifs et ainsi d'améliorer la productivité. La
méthode de contrôle des temps la plus utilisée dans les
services administratifs est l'auto-analyse continue.
Elle est basée sur l'enregistrement, par
l'exécutant lui-même, des opérations effectuées.
Elle a pour but de connaître le temps d'exécution normal des
opérations confiées à un poste. Elle consiste à
calculer les moyennes de temps à partir d'enregistrements
effectuées sur des imprimés d'auto-analyse ou d'auto pointage.
La méthode N.E.R.A.C
Noter : Dans la colonne "Activités",
sans s'occuper de l'ordre chronologique ni être limité par leur
durée, on note toutes les activités, toutes les tâches
à exécuter durant cette semaine.
Estimer : À chacune des tâches
de votre liste, on attribue une durée approximative notée dans la
colonne « Durée prévue ».
Réserver : L'estimation des
durées ne peut être faite avec certitude : il faut
??prévoir large?? de façon à réserver du temps pour
les imprévus. On ne considère généralement que 60 %
du temps seulement pouvoir être planifié. Arbitrer :
Il faut établir des priorités en se posant pour chaque
tâche la question : ??Est-ce urgent ou important ? Ou simplement urgent ?
Est-ce important mais non urgent ??? Pour chaque tâche de la liste, on
complète d'abord les colonnes "Important «et/ou ??Urgent?? (de + +
à - -) puis on arbitre en complétant les colonnes
??Décision?? et ??Quand ??? (??A faire cette semaine ??? prévoir
le jour dans la colonne ??Quand ??? - ??A reporter plus tard?? - ??A
rejeté??) Contrôler : Durant la semaine, on raye
au fur et à mesure les activités réalisées et on
compare la durée réelle et la date de réalisation
(à noter dans la colonne ??Contrôle??) avec la durée et la
date prévue. Puis en fin de semaine on fait le point (tâches
prévues qui n'ont pu être réalisées, tâches
accomplies qui n'avaient pas été prévues) et on analyse :
comment remédier aux écarts entre prévisions et objectifs
?
Fiche pour établir des priorités - Semaine du
02/05/... au 16/24/25
Activités Durée prévue Important Urgent
Décision Quand ? Contrôle
44
|
Important
|
Urgent
|
Décision
|
Quand ?
|
Contrôle
|
Jours et heures
|
09 M
|
11 M
|
18 V
|
23 M
|
Fait
|
Durée maximales
|
45
minutes
|
2 heures
|
30
minutes
|
60
minutes
|
Validé
|
NB : Notons par ailleurs qu'une fiche des
priorités est celle qui est liée aux heures, jours, dates en
fonction de leurs importances, urgences, décisions, contrôles.
L'analyse ABC
Cette méthode est un dérivé de la
méthode précédente. La technique de l'analyse ABC repose
sur l'expérience pratique suivant laquelle la proportion des
tâches importantes et moins importantes est constante par rapport au
total des tâches. Les différentes tâches sont
classées en trois catégories selon leur degré d'importance
pour atteindre les objectifs selon la grille ci-dessous
Nature des tâches % par rapport au volume total des
tâches Valeur de ces tâches pour atteindre les objectifs
Groupe A : tâches très importantes
15 % 65 %
Groupe B : tâches importantes 20 % 20 %
Groupe C : tâches moins importantes ou
sans importance 65 % 15%
La théorie CQFD (C'est Quasiment Fini
Demain)
Toute tâche commencée atteint un niveau
d'avancement de 90% environ, beaucoup plus rapidement que prévu ; mais
s'y stabilise beaucoup plus longtemps que prévu. Pour contrer cette
dérive, un autre extrême (utilisé dans des très gros
projets) consiste à mesurer l'avancement des tâches de
façon binaire : finie/ pas finie.
La Loi chrono-biologique
La durée de toute tâche planifiée aura une
tendance naturelle à se rapprocher de l'échéance chrono
biologique la plus proche et l'horloge chrono biologique est "discrète"
et avance par à-coups (les unités de temps chrono biologique sont
la journée, la semaine, la saison, l'année).
Mise en pratique: tout travail
prévu pour 3 jours prendra une semaine, inutile de planifier une
étude de 8 jours : le travail se finira le vendredi suivant, tout
lancement prévu en mai se fera pendant l'été, etc.
Toute tâche commencée atteint un niveau
d'avancement de 90 % environ, beaucoup plus rapidement que prévu...mais
s'y stabilise beaucoup plus longtemps que prévu. Pour contrer cette
dérive, un autre extrême (utilisé dans de très gros
projets) consiste à mesurer l'avancement des tâches de
façon binaire : finie/pas finie.
45
Les règles simples pour gagner du
temps
Entre deux moyens d'exécution, choisir le plus rapide.
Éviter les interruptions pour se concentrer sur le travail à
faire. Terminer tout travail commencé (un travail inachevé est
pesant en mémoire et exigera une remise en train). En accord avec le
responsable, savoir déléguer...mais contrôler les
résultats. Se ménager des pauses et des plages de
sécurité pour les imprévus. Pour transmettre une
information simple, au lieu d'écrire une lettre est-il possible de
téléphoner, ou, mieux, envoyer un mot par télécopie
? Grouper les appels téléphoniques à donner ;
prévoir des plages pour les rendez-vous.
Ne pas se laisser accaparer par les collègues ; savoir
refuser.
Les agendas
Pour les activités courantes, l'indispensable
agenda-papier sert d'aide-mémoire et de base pour l'organisation du
travail. C'est l'outil de planification le plus courant. L'agenda
électronique peut être à usage individuel ou à usage
collectif. C'est alors un agenda classique tenu sur ordinateur.
Les plannings et échéanciers
Un planning permet de :
? visualiser les prévisions concernant
l'exécution d'un travail, le déroulement d'une activité,
suivre l'exécution des différentes phases, réaliser des
contrôles sur l'avancement des travaux. Quand il s'agit
d'activités exceptionnelles, le planning peut être
réalisé sur une simple feuille de papier. Le planning à
fiches en T est utilisé quand l'activité envisagée
fonctionne par unités de temps complètes. Le planning à
gouttières s'adapte à tous les problèmes. Les plannings
électroniques - logiciels de gestion de projet - permettent de
gérer un projet.
? Un échéancier permet de classer des documents
à la date à laquelle ils doivent être traités. La
méthode QQOQCCP Qui ? Quoi ? Où ? Elle est aussi
appelée "Hexamètre mnémotechnique de Quintilien".
Travail à faire
Test d'auto positionnement sur sa propre gestion et relation au
temps: ? Êtes-vous organisé? Polychrome (Faculté de pouvoir
faire plusieurs choses en même temps) ou monochrome (conception
linéaire du temps)?
46
> Étude d'un cas: comment éviter les
pièges du temps? Analyse
d'une journée d'un chef de produit et détection
des pièges qu'il n'a
pas su éviter
> Lecture d'un article de presse sur l'organisation relatant
une
démarche en 9 points.
2.4. Avantages d'une bonne
planification44
Une bonne planification permet :
> Etablir d'une façon logique et procédé
le gain de temps la possibilité
d'atteindre un bon rendement,
> Contrôler l'évolution des travaux par rapport
aux prévisions,
> Une bonne circulation de réagissaient en cas de
complication,
> La sécurisation personnelle par la diminution des
stress, risques et
des accidents,
> Renforcement la motivation et l'esprit de
créativité des travailleurs,
> Consolider l'esprit d'équipe et valoriser la
conscience professionnelle.
Par contre, lorsque la planification est inadaptée,
c'est-à-dire
inadéquate des conséquences sont néfastes
:
> On enregistre la médiocrité des
résultats suite au non-respect du
temps, au mauvais dispache du volume du travail,
> Le cout de la production sera très
élevé,
> L'escamotage des étapes du travail,
> Epuisement du stock (c'est-à-dire le travail mal
fait) mauvaise
utilisation de l'outil informatisé, mauvaise
affectation.
2.5. Conseils pratiques
> la fiche de planification doit être approuvée
par le chef et il peut éventuellement la modifier ;
> consulter régulièrement les
aide-mémoires (c'est un réflexe pour un bon secrétaire)
écrire ce qui est fait de manière à bien se retrouver et
mieux planifier ;
> les tâches doivent être
hiérarchisées selon l'ordre d'importance, les urgences, et les
priorités ;
> ne pas reporter les travaux du jour au lendemain ;
> la planification se fait la veille et non le jour
prévu d'exécution ;
> commencer dès la matinée avec les tâches
difficiles ou encore les plus délicates qui exigent un grand exercice
physique ou intellectuel ; > veiller au respect du plan de travail qui doit
être exécuté jusqu'au bout.
En dépit de tout ce qui précède,
l'amélioration de conditions de travail ne saurait se limiter aux
aspects environnementaux et physiques. Le
44 MANGALA FRANÇOIS, Op. Cit
47
45 ADAMOU AMIDOU, gestion du temps et efficacité du
personnel, édition du Cotonou, 2008
contenu du travail est un élément crucial. A
partir d'une critique de l'organisation scientifique du travail, des nouvelles
formes d'organisations ont été expérimentées.
Les inconvénients techniques sociaux et humain du
taylorisme ont été perçus et soulignés. En
revanche, les inconvénients financiers d'une organisation du travail
taylorienne ont été tardivement pris en compte. Les couts sociaux
ont fait l'objet d'études dans les années 1980 avec en
particulier les travaux.
Face à la crise du taylorisme, face aux couts sociaux
qu'elle secrète et aux risques qu'elle comporte, les entreprises se sont
attaquées à l'organisation, au contenu du travail lui-même.
Les formules proposées sont la rotation, l'élargissement,
l'enrichissement, les groupes de production (ou groupes semi autonomes),
l'empowerment.
Section 3 : Gestion du temps
Bienvenu dans le monde de l'urgence, la course au temps est le
grand défi de notre temps. La révolution TIC (technologie de
l'information et de la communication) bouleverse considérablement nos
façons de faire, le nombre d'information auxquelles nous sommes
confrontés. Nous sommes dans une ère ou la vitesse est
primordiale, ou les gagnants ne sont plus forcément les puissants, les
plus innovant, les plus en vue mais peut-être les plus rapides (ce qui
sous-entend les a même à anticiper ; à adapter et à
changer.
3.1. Qu'est-ce que le temps et sa gestion
?45
Le temps est une ressource, un facteur de production
disponible en quantité limitée, il permet de produire des biens
et services.
Exemples : - 20 milliards de
bénéfice au premier trimestre 2008
- 5.000 créations d'emplois en 2007
Le temps est perçu à travers deux façons
:
? Une approche rationnelle : elle
procède de la culture occidentale. Ici, le temps est vu de façon
linéaire, il est de l'or « Time is money »,
dans la conception occidentale. On parle ici aussi du paradigme de la
montre.
? Une approche irrationnelle : elle est
caractéristique des cultures africaines et orientales, on a une vision
infinie et cyclique du temps (versus vision linéaire) plus haut. Le
symbolisme des saisons, des semailles et récoltes marquent le temps.
3.2. Comment gérer le temps ?
48
Bien gérer le temps consiste à planifier, placer
par priorité, déléguer et organiser les activités
quotidiennes. Mener à bien une activité suppose l'accomplissement
de tâches et la résolution de problèmes selon un ordre
déterminé :
Détermination des
objectifs- motivation
|
·
·
|
Fixation de délais
Concentration des efforts pour atteindre le but fixé
|
Planification
|
·
|
Préparation du travail
|
|
·
|
Exploitation optimale du
temps disponible
|
|
·
|
Réduction du temps
d'exécution
|
Prise de décision
|
·
|
Choix des problèmes essentiels
|
|
·
|
Classement des tâches selon leur importance
|
Organisation dans le temps
|
·
|
Action plus productive
|
|
·
|
Concentration sur les tâches essentielles
|
Contrôle du déroulement du
|
·
|
Vérification des résultats
|
travail
|
·
|
Comparaison prévu/réalisé
|
? Comment prendre de décision ?
L'une des plus grandes difficultés que l'on rencontre
dans l'organisation du travail quotidien est l'affectation d'un ordre de
priorité à chacune des tâches qui se présentent. La
tendance naturelle pousse à agir dans une vision du court terme. Un
outil utile pour établir des priorités claires qui tiennent
compte à la fois de l'urgence et de l'importance est la matrice de
priorité (principe d'Eisenhower) :
Importance de la tâche/urgence de la tâche
|
Tâche non urgente
|
Tâche urgente
|
Tâche importante
|
Tâche importante non urgente à
planifier
|
Tâche importante et urgente à
exécuter en priorité
|
Tâche peu importante
|
Tâche peu importante et non urgente à
laisser de coté
|
Tâche peu importante mais urgente
à déléguer si possible
|
49
46 KALUNGA MAWAZO, cours de management des entreprises,
édition CRESA, Lubumbashi 2015-2016
3.4. Gérer le temps46
La gestion optimale du temps est la clé de
réussite dans nos diverses entreprises. Un responsable qui ne sait pas
gérer son temps se trouvera toujours dépassé et même
les objectifs les plus prioritaires seront oubliés.
Un manager efficient doit être capable d'identifier les
facteurs perturbateurs du temps ainsi que les techniques capables de lui
permettre d'éliminer ces obstacles à la bonne gestion du
temps.
Nombreux sont ceux des dirigeants et autres managers qui se
demandent pourquoi le temps doit faire objet d'une gestion particulière.
Le management entant que science et art par excellence dans la gestion des
organisations recommande que le temps qui est une ressource précieuse
soit utilisée de manière optimale afin d'éviter des
situations de crise, de nervosité de surmenage, de conflit, etc...
La ressource temporelle est donc quelque chose de fondamental
tant il est vrai qu'elle s'imbrique dans toutes les étapes du processus
managérial.
? Les conséquences d'une mauvaise gestion du temps
: une
mauvaise gestion du temps peut entrainer plusieurs
conséquences
fâcheuses, c'est notamment :
- Les stress et la nervosité,
- Le non atteint des objectifs organisationnels et personnels,
- Le tâtonnement,
- Des mauvais ordres,
- Le bavardage.
? Les techniques de la gestion du temps : pour
mieux gérer son
temps, tout manager doit procéder par l'identification
des facteurs perturbateurs du temps. Cette identification lui permettra ainsi
d'apprêter la meilleure technique pour enrayer ces perturbateurs qui sont
dans la plupart de cas matérialisés par :
- L'absence de planification,
- L'absence de priorités,
- La désorganisation personnelle,
- L'excès d'engagement,
- Les réunions intempestives,
- La routine,
- La centralisation à outrance,
- Les dérangements,
- La paperasse,
- Le changement intempestif des objectifs,
- Les déplacements,
50
51
- Les visites imprévues et indésirables,
- L'indécision et l'attitude de velléitaire,
- Les appels téléphoniques.
Les techniques de gestion du temps se retrouvent pour la plupart
dans
le processus managérial lui-même.
3.5. Savoir organiser son temps
Ce qui importe ce n'est pas ce que vous faites, dans quel but
vous le
faites ; les problèmes rencontrés les plus souvent
sont :
- on se concentre sur son activité,
- on se concentre sur des tâches secondaires en
priorités,
- on ne définit pas ses objectifs journaliers.
Les questions les plus courantes à se poser sont les
suivantes :
Quels sont mes objectifs ?, quelles sont les activités
qui me permettent
d'atteindre 80% des résultats attendus ?, il faut viser
que l'activité qui prend
20% du temps et qui donne 80% de résultats.
Conseil pratique : avant de commencer sa
journée, il faut déterminer ses
objectifs sinon risque d'être un gouffre à
imprévu.
Ex : même lors de la lecture des
mails, il faut prioriser.
? Planifier par écrit
Panifier : c'est repartir nos activités
en fonction de nos objectifs et de leur
durée ; planifier c'est aussi concevoir sa journée,
semaine, mois de
travail ;
- on a une vue d'ensemble,
- on peut contrôler le résultat en fin de
journée,
NB : il faut adapter à son unité
de temps à soi : journée, semaine, etc.,...
3.6. Aménagement du temps de travail
L'aménagement du temps de travail a pour objectif
d'ajuster la durée
du travail aux variations de la charge de travail.
Il s'inscrit dans une
logique à la fois historique, juridique, économique
et sociale ; il repose sur
deux principes : la flexibilité et la
modulation.
CONCLUSION PARTIELLE
Ainsi donc, nous disons que la gestion du temps est le facteur
principal de l'organisation du travail administratif dans le sens que toutes
les tâches doivent être planifiées et fixer une durée
ou volume d'heure à chaque tâche, tout en voyant l'accomplissent
des tâches réalisées par rapport au temps fixé. Il
existe un planning de travail qui consisterait de faire la planification des
tâches, et il sied de noter que la planification des objectifs se fait
à la veille du jour c'est-à-dire, qu'elle soit approuvée
par le Chef tout comme il peut en modifier.
CHAPITRE IV : FONCTIONNEMENT et ORGANISATION DU
TRAVAIL
ADMINISTRATIF DANS LE SECRETARIAT DE L'OCC
Introduction
L'activité de gestion (prévision organisation,
direction, coordination et contrôle) est devenu de plus en plus
prédominante chez tous les responsables, ans tous les secteurs de la vie
; qu'il devient indispensable pour l'exercice de ces types de fonction, de se
séparer des tâches d'exécution pour consacrer le temps
nécessaire à la réflexion sur l'avenir à plus ou
moins long terme.
Le responsable n'a pas le temps de gérer seule, toutes
les tâches. Il faudrait qu'il y ait d'autres personnes pour soutenir
certaines tâches et récupérer ainsi le temps
nécessaire à la direction de l'entreprise.
Il va donc confier à son personnel la charge de toutes
les autres tâches et éventuellement de lui préparer le
travail. Ceci revient à définir à ce niveau le rôle
de collaborateur et bien sûr celui du ou de sa secrétaire ;
rôle difficile, rôle ingrat souvent, mais combien captivant car, il
réclame des capacités d'adaptation rapide à des chefs,
à des entreprises, à des techniques et à des circonstances
très diverses.
Section 1 : organisation du secrétariat de
l'OCC
Organiser le bureau de secrétariat est une
opération très importante et nécessaire dans toute
société et entreprise pour son fonctionnement.
En effet, il existe dans l'Office Congolais de Contrôle,
un flux d'informations :
? Qui circulent en son sein et qui sont susceptibles
d'être portées à la connaissance des différents
départements et ce par divers moyens de communication ;
? Qui proviennent de l'extérieur et dont l'exploitation
est réservée à tel ou tel service compétent ;
? Qui sortent de l'OCC pour d'autres organismes
parallèles.
L'OCC organise son secrétariat sur deux plans :
1.1. Sur le plan matériel
Il est doté en personnel qualifié qui a ses
méthodes de travail, il à un matériel répondant
à ses besoins et son installation est dans les locaux adaptés.
C'est-à-dire qu'horizontalement, il répartit ses
tâches entre plusieurs personnes de qualification égale ; et
verticalement établit une hiérarchie réservant au plus
qualifiés la partie intellectuelle du travail et à d'autres moins
qualifiés la partie matérielle.
52
Disons-le de même que le rôle du
secrétariat à l'OCC est important quantitativement et
qualitativement car il est en quelque sorte le double de son chef auquel il
peut se substituer.
Signalons aussi que c'est le cerveau de la Direction de l'OCC,
car ce le lieu occupé par un secrétaire qui doit être au
courant et savoir donner les renseignements utiles tant au personnel de l'OCC
qu'aux personnes extérieures (étrangères).
1.2. Sur le plan administratif
Le secrétariat de l'OCC fait partie de l'administration
de l'OCC et comporte les activités rassurant les liaisons
matérielles de l'OCC avec son environnement interne et externe d'une
part et celles visant à matérialiser l'ensemble des
opérations de l'OCC.
Des travaux de ce secrétariat sont donc des travaux
administratifs par excellence ; c'est-à-dire toutes tâches qui,
à partir des faits existant à l'Office Congolais de
Contrôle permettent au secrétaire de prendre les décisions
de gestion et d'administratif. Comme telle, ces travaux sont parfaitement
organisés et tendu essentiellement aux décisions
recherchées.
En d'autres termes, qu'est-ce qu'on attend du
secrétariat de direction de l'OCC ?
Le travail du secrétariat comme travail administratif
consiste essentiellement à :
> Eviter à la direction toutes les tâches
secondaires et tous les contacts inutiles dans le cadre des instructions
reçues,
> Préparer le travail de la direction dans la mesure du
possible,
> Donner à la direction le temps de
réfléchir ou de penser,
> Assurer toutes les relations ou contacts internes et
externes de la direction,
> Alléger le travail matériel de la direction
en ce qui concerne :
- Le courrier (réception, transmission rapide,),
- Le règlement des affaires courantes,
- La réunion périodique des cadres,
- La surveillance administrative de l'auditoire des services,
- La tenue du tableau de bord.
Section 2 : Qualités du préposé de
l'OCC
Le facteur humain étant l'élément
primordial de toute organisation, laquelle si parfaite qu'elle soit ne vaut que
par les qualités de ceux qui l'animent.
Dans cette section, nous allons décrire la mission du
secrétaire de l'OCC qui est le personnel du secrétariat, ses
attributions, son rôle ainsi que quelques documents administratifs qui
sont à sa portée.
2.1. Missions
Il a pour mission de :
> Assister la direction dans l'exécution de ses
tâches,
53
> Assurer le secrétariat d'un ou de plusieurs
responsables de l'OCC,
> Recevoir délégation pour réaliser des
actions particulières.
2.2. Attributions du secrétaire de
l'OCC
L'assistant de direction :
> Filtre et répond aux appels
téléphoniques importants en l'absence de
son chef ou supérieur ;
> Assure l'ouverture du courrier et sa diffusion, tout en
traitant les
courriers et tous documents ayant un caractère
confidentiel ;
> Définit, met en place et contrôle les
procédures d'émission de
courriers :
- Contrôle du nombre d'exemplaire et de leurs
destinations,
- Fait le référencement et responsabilité
du suivi,
- Repère aussi les courriers émis et
reçus,
> Met en forme et saisit les courriers pour la direction dont
elle dépend ;
> Assure aussi la tenue, le classement et l'archivage des
dossiers et de la
documentation de ses supérieurs ;
> Assure de même l'accueil des visiteurs de son
supérieur ;
> Gère les approvisionnements des fournitures de bureau
et tous les
éléments pour les quels il a reçu
délégation ;
> Fait le suivi et assume la responsabilité des
contrats du matériel de
bureau :
- Photocopieur,
- Télécopieur,
- Machine à affranchir,
- Standard téléphonique,
2.3. Rôle du secrétaire de direction de
l'OCC
L'assistant de direction joue comme rôle de rendre :
> Rendre compte régulièrement de son
activité à travers un tableau de
bord comportant les indicateurs de performance
préalablement
négociés ;
> Gérer, éventuellement, le budget de son
service ;
> Coordonner la transmission de l'information, organiser et
contrôler le
travail des ses collaborateurs directs ;
> Représenter, éventuellement l'OCC lors des
manifestations
particulières :
- Salon,
- Foire,
> Mettre en place des tableaux de suivi de l'activité
des ses
collaborateurs directs ;
> Assurer les liaisons entre les services de l'OCC, recevoir
délégation
pour des travaux d'organisation concernant plusieurs services
;
54
> Tenir de l'agenda de la direction dont il dépend,
prendre ses rendezvous, gérer son planning ;
> Organiser certaines réunions de travail : inviter
les personnes concernées, s'assurer de la préparation de la
salle,... éventuellement, assister à la réunion et
rédiger les comptes rendus ;
> Préparer certains dossiers après avoir
reçu les indications nécessaires du chef ou de ces autres
supérieurs ;
> Se tenir informé des évolutions dans le
domaine de la communication orale, visuelle plus généralement des
nouvelles techniques nécessaires à l'évolution de sa
fonction.
2.4. Quelques documents que le secrétaire de
l'OCC tient à sa portée Dans le secrétariat de
direction de l'OCC on retrouve quelques documents administratifs entre autre
:
· Normes : principes d'émission du courrier,
· Normes : principes de signature du courrier,
· Normes : principes d'ouverture du courrier,
· Normes : principes de distribution du courrier,
· Accès aux bases d'information : - Horaires de
transport,
- Hôtels,
· Planning des congés et des absences,
· Planning des conseils d'administration,
· Planning des réunions de direction,
· Planning des visiteurs prévus dans
l'entreprise,
· Organigramme de l'OCC,
· Répertoires divers :
- Numéro,
- Etc.,
Il est à signaler que le secrétariat de l'Office
Congolais de Contrôle est une structure attachée directement
à la hiérarchie c'est-à-dire la Direction
Générale.
Section 3 : Organisation du travail administratif dans
le secrétariat de
l'OCC
La rapidité dans le travail administratif est la
qualité essentielle et un critère de premier ordre pour juger une
organisation.
Le rythme de circulation des documents est fonction de
plusieurs facteurs dont les principaux sont :
> La cadence de circulation qui est lente ou rapide, selon
la nature du travail,
> La longueur du circuit (en temps et dans l'espace),
> La complexité de l'organisation interne de certains
services, etc.
55
56
3.1. Traitement du courrier
A la réception du courrier, l'assistant de direction
est chargé d'assurer le traitement de ce courrier et prépare
toutes les correspondances reçues à la fin de la journée ;
les rassemblent et va déposer ça dans le bureau du chef pour la
signature.
Et après que le chef ait approuvé, il les
récupère puis les envois au bureau de l'administration qui lui
à son tour est chargé à leurs distributions auprès
des services, bureaux, départements à qui de droit.
Le secrétaire, reçois tous les courriers entrant
et sortant, il peut confier leur traitement à ses collaborateurs au cas
où il est appelé à faire autres tâches, l'assistant
de direction à son tour assure leurs gestions en les enregistrant, dans
le registre des lettres de l'OOC, les classant et il est
chargé de rédiger le rapport hebdomadaire qu'il soumet à
son chef direct qui est le secrétaire.
En outre, à l'OCC, le traitement du courrier suit la
procédure normale mais caractérisé par la lenteur dans
l'accomplissement de cette tâche et la gestion du temps n'a pas sa place
dans la dite institution.
Car pour bien gérer son temps il faut avoir un planning
du travail convenable pour l'accomplissement des tâches. Signalons aussi
que le traitement de courrier suit le circuit normal en respectant toutes les
étapes mais seulement qu'on n'arrive pas à déterminer les
priorités par rapport avec le traitement du courrier en fonction du
temps.
3.2. Programmation des activités par le
secrétaire de l'OCC
Programmer les activités signifie établir un projet
de réalisation d'une suite d'occupation déterminée. La
programmation se fait par le programmeur qui est un spécialiste de la
programmation d'un programme imposé ou non. Parmi les activités
à programmer il y a d'abord :
? Les tâches à exécuter
immédiatement,
? Les tâches à faire à une date fixe,
? Les tâches sans délais fixe ou date fixe.
L'assistant de direction de l'OCC, programme ces
activités de la manière suivante :
? Les tâches à exécuter immédiatement
sont des tâches
habituelles et prioritaires elles
doivent être incorporées à l'avance dans un plan de travail
prévu à cet effet, lorsqu'on a pu estimer le temps moyen à
leurs consacrés et lorsqu'l est possible de prévoir le moment de
la journée ou l'on pourra les exécuter,
? Pour lui, les tâches à faire à une date
fixe sont à intercaler dans des moments laissés libres par les
tâches habituelles et prioritaires enfin qu'elles soient
exécutées avant la date prévue et sans
précipitation.
Il est à signaler qu'un travail négligé
finit par devenir urgent pour cela il faut disposer suffisamment le temps.
Ainsi les tâches qu'on remet à plus tard sont
d'abord les tâches délicates c'est-à-dire les tâches
qui nécessitent une réflexion, les tâches fastidieuses ou
ennuyeuses, les tâches nécessitant une préparation dans le
rassemblement des éléments nécessaires à son
exécution.
> Les tâches sans date fixe sont celles qu'il
repousse volontiers. Dans le plan de travail il faut à signer un jour ou
une période fixe à ces genres des tâches
c'est-à-dire les tâches qui demandent une réflexion,
exigent une longue exécution, requiert à la fois une fois et le
temps.
En effet, toutes les tâches évoquées tout
de suite se retrouvent au secrétariat de l'OCC alors elles exigent une
certaine méthodologie appropriée pour les aborder elles sont
intégrées dans l'élaboration journalière du
secrétariat de l'OCC, planning de travail pour une bonne
exécution, il est nécessaire de les hiérarchiser de
manière conséquente et intelligible en tenant compte des urgences
ou des priorités de l'importance pour ne pas tomber dans l'oubli.
Il est à noter la planification est synonyme de
l'organisation du temps selon un plan bien définit. C'est un état
prévisionnel du temps et une description de diverses activités y
afférents en vue de leurs réalisations en d'autres termes il
s'agit d'une répartition des activités en diverses portions de
temps prévus.
En se servant du graphique d'occupation on peut planifier le
temps en fonction des activités à entreprendre le graphique
d'occupation définit le temps de travail réel par semaine et par
jour, il précise le temps passé sur chaque tâche et permet
de comparer les différents temps d'exécution, la connaissance du
temps passé sur chaque tâche permet de faire un état
prévisionnel ou encore une planification des activités pour une
journée, une semaine,...
Exemple :
> De 08h00 à 09h00 : le secrétaire frappe les
lettres,
> De 09h00 à 09h 15 : il se repose,
> De 09h15 à 10h00 : il relit la lettre,
> De 10h00 à 10h15 : il place l'enveloppe et la
lettre dans le signataire,
> De 10h15 à 10h17 : il quitte son bureau vers celui du
chef,
> De 10h17 à 10h30 : il attend que la lettre soit
signée,
> De 10h30 à 10h32 : il revient à son bureau,
> De 10h32 à 10h45 : il met les lettres sous
enveloppes et les affranchit,
> De 10h45 à 11h00 : il dépose les lettres
dans la corbeille courrier à expédier.
57
L'assistant de direction exécute ses tâches en
fonction des priorités, l'urgence et l'importance ; pour les
tâches à exécuter immédiatement sont prioritaires,
c'est-à-dire qu'il accorde 75% à ces tâches ; celles
importantes et urgentes sont à déléguer,
c'est-à-dire que 15% accordé à ces tâches.
La démarche pour gérer le
temps
Est-ce à moi de le faire ?
Peut-on réduire le temps ?
Le travail est-il important ?
Revoir
l'organisation
Oui
Oui
Oui
Non
Non
Non
Limiter les interruptions faire un planning
Ne pas faire
Déléguer
3.3. Difficultés rencontrées par le
secrétaire de l'OCC
Le secrétaire de l'OCC rencontrent les
difficultés dans l'organisation de son travail et dans sa gestion du
temps telles que :
? Dans l'organisation du travail, la planification des
tâches c'est-à-dire que l'analyse et l'exécution d'une
tâche consistent principalement à le décomposer en ses
éléments et les classer de manière logique et
ordonné ; n'enregistre pas la méthode du travail utilisée
; n'élabore aussi pas la nouvelle méthode par rapport aux failles
constatées ; passer en application cette nouvelle méthode ; ne
contrôle régulièrement l'application de cette nouvelle
méthode en vue d'y apporter des correctifs.
D'où la planification considère tous les aspects
du problème en passant par l'analyse des moyens et des contraintes
autrement dit difficultés.
? Dans sa gestion du temps, l'assistant de direction de l'OCC,
la préparation des tâches. Ce qui veut dire que ce dernier
n'assure pas la fixation qui est d'une importance capitale dans
l'exécution
58
59
des tâches de bureau, car il permet au secrétaire
de connaitre exactement des tâches à exécuter pendant 8
heures de travail, et de ne pas dépasser aussi les heures de travail
c'est-à-dire 8heures, permet aussi de confier les tâches à
moindre importance à ses collaborateurs pour gagner du temps.
? La difficulté pour le secrétaire de l'OCC,
c'est bien souvent de connaitre l'emploi du temps de son chef pour pouvoir
prendre de rendez-vous pour lui. Cela fait parti des bonnes habitudes à
lui donner. Fixer à la suite des rendez-vous ayant trait à la
même question enfin d'éviter de disperser l'attention du chef tout
ce qui doit être utile au cours de l'entretien doit être à
la disposition du chef le rendez-vous en a lieu à l'extérieur
rappeler en temps utile votre chef l'heure et le lieu de ce rendez-vous ; si le
chef fixe lui-même rendez-vous conformerez-vous à ces ordres.
Ainsi la préparation est toujours fonction de temps car
une bonne préparation tire son efficacité par rapport au
temps.
Notons que le bureau du secrétariat de l'OCC est bien
équipé de tous les matériels de travail qui permettent un
rendement meilleur du travail et est composé des agents de la classe
IV qualifiés.
Section 4 : Fonctionnement du secrétariat de
l'OCC
Toute organisation a besoin pour son émergence ainsi
que sa production d'un planning de travail. Parlant de ce dernier nous y voyons
figurer la gestion du temps qui compte dans le remplissage de chaque
tâche dans une organisation.
Car, nous disons que, lorsqu'on sait gérer le temps, on
sait également gérer les problèmes, les risques, visites,
l'élaboration de budget qui ne manque jamais de faire mention dans une
entreprise.
Ce dernier est susceptible d'intervenir sur l'ensemble des
affaires courantes, sur les aspects administratifs organisationnels et
d'échanges avec l'extérieur liées au travail de son
responsable.
Par ailleurs, notons que son travail se situe en amont de la
prise de décision qu'il vise à faciliter, et en aval pour
permettre sa mise en oeuvre. 4.1. Gestion administrative
Au quotidien il organise des réunions, des rendez-vous,
des déplacements, accueillit les visiteurs, rédige aussi les
comptes rendus de réunion.
Il participe à la communication interne et externe de
l'OCC et aussi au recrutement, il assure le suivi des dossiers et des missions
qui lui sont confiées.
C'est donc à lui que revient la tâche de la gestion
administrative
interne, mais aussi la gestion de toutes les relations externes
de l'OCC. Il
sied de dire que, ce secrétariat a pour compétence
:
- Une autonomie,
- Flexibilité,
- Discrétion,
- sens de responsabilités.
CONCLUSION PARTIELLE
En dehors de tous les aspects techniques de la fonction de
secrétaire, il y a des éléments qui entrent en jeux et
auxquels nous voulons attirer l'attention des responsables de l'Office
Congolais de Contrôle, dans le travail de bureau, on mettra en pratique
les mêmes principes de préparation ; c'est-à-dire pour
gérer le temps et organiser mieux son travail il suffit de planifier les
tâches et en accordant un volume d'heures à chacune.
60
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Au terme de notre investigation, nous avons pu constater que
la politique de la gestion du temps appliquée par l'OCC, qui est celle
de l'organisation du travail administratif est avantageuse du fait qu'elle lui
fait gagner en efficacité ses objectifs.
Actuellement, l'OCC ne reçoit pas des subventions de la
part de son patron (Etat) à cause de la crise profonde que traverse
notre pays (République Démocratique du Congo), outre cette
mesure, l'OCC est appelé à participer à l'effort de la
reconstruction du pays à l'instar de toutes les autres
sociétés étatiques et paraétatiques.
Face à cette situation, les dirigeants de l'OCC doivent
fournir beaucoup d'efforts pour qu'elle se suffise elle-même
c'est-à-dire, l'OCC doit chercher à aménager sa gestion
administrative ou managériale.
La gestion du temps appliquée par l'OCC, attire sa
clientèle dans son contrôle, la stimule à apporter plus de
tonnage puis, en appliquant cette organisation administrative, l'OCC parvient
à atteindre ses objectifs fixés. Alors, l'OCC doit continuer avec
cette gestion administrative, mais il doit aussi dans tous ses services
appliqué cette même gestion pour le bon contrôle des biens
de la population et, cela permettra à cette dernière de respecter
les échéances c'est-à-ire, le respect des conventions
signées.
Bien qu'il soit une entreprise publique, l'OCC doit appliquer
une mesure générale pour tous ces services lors du contrôle
sur tout le plan. De ce fait, nous suggérons à l'Etat congolais
de faire face à ses engagements aux échéances
prévues par l'OCC pour différents services à l'occurrence
le contrôle, la sécurisation de la population pour la consommation
des biens etc.
61
62
CONCLUSION GENERALE
Notre étude a porté sur « De
l'optimisation de la gestion du temps et de l'amélioration de la
performance dans l'organisation du travail au sein du secrétariat de
direction ». En effet, deux questions fondamentales ont
orientées notre réflexion, à savoir : la savoir du temps
facteur principal de l'organisation du travail administratif ; et
l'organisation du travail administratif est liée à la gestion du
temps.
En guise de l'hypothèse, nous avons estimés que
la gestion du temps se justifie par la facilité et l'obligation à
s'adapter à l'organisation du travail pour la gestion administrative
d'une organisation/entreprise publique. D'où le travail administratif
est lié à la gestion du temps dans la planification des
activités et l'exécution même des tâches de
bureau.
Cette rédaction nous a été
scientifiquement fiable grâce à l'utilisation des méthodes
comparative et analytique soutenues par les techniques documentaires et
interview.
Dans l'organisation du travail, ce travail a été
subdivisé dans trois chapitres repartit de la manière suivante
:
Le premier chapitre, consacré aux
généralités, nous a permis de définir les variables
de bases et connexes. Ceci nous a fait connaitre que toute entreprise vise
l'atteinte des objectifs, alors de ce fait, cette dernière met tous les
moyens matériels et humains pour atteindre ces objectifs. La bonne
organisation du travail administratif dans sa gestion du temps abouti à
un meilleur rendement et l'atteinte des objectifs assignés par une
organisation dont la gestion administrative est assurée par un organe
moteur au sein de celle-ci qui est le secrétariat de direction.
Quant au deuxième chapitre, le travail s'est
circonscrit autour de la présentation de l'Office Congolais de
Contrôle, entreprise de droit congolais qui est soumise actuellement
à la réforme administrative tel que commandées par le
droit d'OHADA, et transposer à un établissement public à
caractère scientifique et technique.
Le troisième chapitre enfin, a concerné la
gestion du temps comme facteur principal de l'organisation du travail
administratif. D'où le temps ne pas le seul apanage pour le travail
administratif, mais il est plutôt aussi nécessaire pour la
réalisation des activités vitales dans chaque organisations entre
autre : famille, association, église, compagnie, entreprise ou
société pour l'atteinte des objectifs assignés ; pour
mieux gérer son temps il faut planifier les activités.
En fin, au quatrième, a porté sur le
fonctionnement et organisation du travail administratif dans le
secrétariat de l'Office Congolais de Contrôle c'est-à-dire
pour gérer le temps et organiser mieux son travail il suffit de
planifier les tâches et en accordant un volume d'heures à
chacune.
La gestion du temps ne pas le seul apanage pour les
gestionnaires des entreprises dans la réalisation de leurs tâches
de bureau ; mais aussi tient part de tous les aspects socio-vitaux
c'est-à-dire l'église, école, famille et autre sont
appelés à planifier leurs tâches.
C'est ainsi que nous avons démontrés cet apport
à travers différentes méthodes te techniques de
l'organisation du travail, partant de la gestion du temps présente un
apport de grand intérêt, surtout en rapport avec
l'amélioration de la performance du travail qui soumet l'OCC à
une planification des activités au sein d'un secrétariat de
direction.
Ainsi donc, disons que la gestion du temps permet le rendement
meilleur et efficace du travail dans la planification des tâches, elle
permet aussi de gagner en efficacité ses heures de travail.
63
64
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGES
1. AMIDOU ADAMOU, gestion du temps et
efficacité du personnel, édition Cotonou, Benin
2008
2. AUBERT N., culte d'urgence :
la société malade du temps, éd.
Flammarion, Paris, mars 2003
3. CORHAY A., et MBANGALA A., Diagnostic financier
des entreprises, éd. ULg, Liège, 2008
4. FAYOL HENRY., introduction à la
théorie de l'organisation, édition Dalloz, paris
1971.
5. KALUNGA MAWAZO., La pratique du management des
entreprises, CRESA, L'shi, 2007, p. 127.
6. LORIOL, M., la notion de la mauvaise
fatigue, édition, Paris, 2000
7. MERTON R. K, Elément de la
méthode sociologique, éd. Dalloz, Paris, 1973,
p.61
8. PERETTI, J.M., gestions des ressources
humaines, 15eme édition, Paris 2008
9. RONGERE P., méthodes des sciences
sociales, éd. Dalloz, paris, p. 18
10. SERVANT, J.L, le nouvel art du temps,
éd. Albin Michel,
Paris, janvier 2000
2. DICTIONNAIRES ET REVUES
1. BREMOND J., et GELEDAN A., Dictionnaire économique
et social, Hatier, Paris, 1981.
2. COTTA A., Dictionnaire de sciences économiques,
MAME, PARIS, 1968, p. 186
3. Dictionnaire micro robert, édition le robert,
paris, 1971, p. 855.
4. Dictionnaire, petit Larousse, éd. Illustré
paris, 2007, p. 758
3. TEXTES LEGAUX ET RAPPORTS
1. Convention collective de l'Office Congolais de Contrôle
mai 2006.
2. Décret N° 09/42 du 03/12/2009 fixant les
statuts d'un établissement public à caractère scientifique
et technique dénommer Office Congolais de Contrôle « OCC
» en sigle
3. Rapport annuel à l'Office Congolais de
Contrôle 2011-2015
4. Source : Office Congolais de Contrôle, division
coordination des agences
5. Source : Office Congolais de Contrôle, division de
laboratoire
6. Source : Office Congolais de Contrôle, division
métrologie et control technique
7. Source : Office Congolais de Contrôle, division
société minière
4. NOTES DES COURS
1. ASSANI MPOYO, notes de cours d'introduction à la
recherche scientifique, G2 Droit, UNIKIN, 2006-2007
2. KALUNGA MAWAZO., note de cours de management des
entreprises, G2 SCOFI, ISC L'shi, 2014-2015.
3. KIPOKE SUMAILI, notes de cours d'organisation et technique
de secrétariat, G1 SEDI ISC, 2013-2014, inédit
4. KITABA KYAGOYANYS, cours d'initiation à la
recherche scientifique, G2 SCOFI ISC 2014-2015, inédit
5. MANGALA FRANCOIS., notes de cours d'organisation et
technique de secrétariat, G2 SEDI, ISC/L'shi, 2014-2015,
inédit
6. MBONGO MPASI, cours d'initiation à la recherche
scientifique, G2 SEDI ISC 2014-2015, inédit.
7. MBUYU KABAMBA, cours de méthodes de recherche en
sciences sociales, inédit, G3 SPA/UNILU, extension de Kolwezi
8. MPELA BOHOLO, notes de cours de gestion du personnel, G3
SEDI, ISC, 2015-2016, inédit
5. TRAVAUX
1. KASITA BWIR, (( la dialectique de gestion du temps et son
impact sur le rendement du personnel dans une entreprise », TFC ISC
2014-2015, inédit
2. MAOLE NGOYI, (( la gestion du temps et son impact dans
l'organisation d'une entreprise », TFC ISC 2014-2015, inédit.
3. ULOMB TSHINAN, (( la problématique de
l'organisation du travail d'un secrétaire et son impact sur l'emploi du
temps du chef », TFC ISC 2014-2015, inédit
6. WEBOGRAPHIE
1. http : //
www. Wikipédia. Com
2. http : //
www. Google. com.
65
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
IN MEMORIAM III
AVANT PROPOS IV
INTRODUCTION GENERALE 1
01. PRESENTATION du SUJET 1
02. CHOIX et INTERET DU SUJET 2
a. Choix 2
b. Intérêt 2
03. DELMITATION SPATIALE et TEMPORELLE 2
a. Délimitation spatiale 2
b. Délimitation temporelle 3
04. ETAT DE LA QUASTION 3
05. PROBLEMATIQUE et HYPOTHESE 6
a. Problématique 6
b. Hypothèse 6
06. METHODES et TECHNIQUES 7
a. Méthodes 7
+ Méthode analytique 7
+ Méthode comparative 7
b. Techniques 8
+ Technique documentaire 8
+ Technique d'interview 8
07. PLAN SOMMAIRE 8
Chapitre 1. LES GENERALITES 10
1.1. Introduction 10
Section 1 : Définition des
concepts 10
a. Concepts de bases 10
+ Optimisation 10
+ Gestion du temps 10
+ Amélioration 11
+ Organisation 11
+ performance 12
b. Concepts connexes 12
+ Entreprise 12
+ Tâche 13
+ Planification 13
Section 2 : Notions sur la gestion du
temps 17
66
2.1. Introduction 17
2.2. Comment gérer le temps 18
· Les objectifs 18
· Planifier 18
· La liste des tâches 18
· Le cycle d'efficacité 19
1.2. Conclusion partielle 19
Chapitre 2. OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE 20
2.1. Introduction 20
2.2. Présentation de l'entreprise 20
Section 1 : Dénomination et
historique 20
+ Objet social 20
+ Caractère obligatoire de contrôle 21
+ Secteur d'activité et nature exacte d'activité
21
+ Office 21
· Lieux de contrôle et but de contrôles 22
· Contrôle de l'exportation 22
· Le contrôle à l'importation 22
· Contrôle avant embarquement 22
· A l'entrée de la RDC 23
· Contrôle de la production industrielle locale 23
· Les contrôles techniques 23
· Commissariat d'avarie 23
+ Mission de l'OCC 24
Section 2 : Organisation structurelle
et fonctionnelle 24
a. Structure 24
· Division d'exploitation 25
· Service contrôle importation 26
b. Fonctionnement 27
· Mode d'organisation 27
· Mode de gestion 27
c. Conclusion partielle 28
d. Organigramme 29
Chapitre 3 :
GESTION DU TEMPS FACTEUR PRINCIPAL DE
L'ORGANISATION DU TRAVAIL ADMINISTRATIF. 30
Introduction 30
Section 1 : Organisation du secrétariat 30
1.1. Implantation des locaux 30
+ Aménagement des locaux 31
+ Attributions du poste de travail 31
+ Le profil du poste 32
67
+ Fonction du secrétaire de direction 32
2.1. Organisation du travail administratif 33
+ Pourquoi organiser 33
+ Comment organiser 33
+ Définition du mot O.S.T 34
+ Organisation scientifique du travail 34
+ Organisation du travail dans le temps 35
+ Comment s'organiser de façon à tirer 39
Section 2 : Amélioration de la performance du travail
41
+ Méthodes du travail 41
+ Méthodes et techniques du travail 41
+ Outils de travail 42
+ Avantages d'une bonne planification 46
+ Conseils pratiques 46
Section 3 : Gestion du temps 47
+ Qu'est-ce que la gestion du temps 47
+ Comment gérer 47
+ Gérer le temps 48
+ Savoir organiser son temps 50
+ Aménagement du temps de travail 50
+ Conclusion partielle 50
Chapitre 4 : FONCTIONNEMENT et ORGANISATION DU
TRAVAIL
ADMINISTRATIF 51
Introduction 51
Section 1 : Organisation du secrétariat
51
> Plan matériel 51
> Plan administratif 52
Section 2 : Qualités du
préposé 52
> Missions 52
> Attributions 53
> Rôles 53
> Documents administratif 54
Section 3 : Organisation du travail administratif
54
> Traitement du courrier 55
> Programmation des activités 55
> Démarche pour gérer le temps 57
> Difficultés rencontrées 57
Section 4 : Fonctionnement du secrétariat
58
> Gestion administrative 58
Conclusion partielle 59
CRITIQUES ET SUGGESTIONS 60
68
CONCLUSION GENERALE 61
BIBLIOGRAPHIE 63
TABLE DE MATIERE 65