Conclusion partielle
Rénover les organismes officiels
(10ème proposition)
Tout organisme capable de promouvoir l'économie locale
et d'assister les PME dans leur développement. «Devraient
être capables» doit-on préciser car faute de moyens,
d'attention ou de volonté politique, certains sont totalement
inefficaces, d'autres présentent des lacunes rédhibitoires, et
tous sont loin de répondre au cahier des charges qui leur est
attribué. Une refonte plus ou moins profonde de ces organismes
permettrait de résoudre de nombreux blocages au développement des
PME, voire de servir de moteur à une véritable politique de
promotion de l'entreprenariat, de l'emploi, de l'information et de la
formation.
CONCLUSION GENERALE
L'introduction du concept de secteur informel dans les
débats internationaux est une innovation car il a pris son origine dans
la réalité des pays en voie de développement. Le secteur
informel, qui est pour une grande part, intégrée dans
l'économie globale, n'est pas vouée à disparaître
à brève échéance. Il ne s'agit donc pas de
démanteler ce secteur, mais de l'organiser dans le cadre de ses propres
réalités. Le vrai problème qui se pose est celui de
l'articulation des deux secteurs. Le développement du pays se fera dans
ce dualisme ou ne se fera pas.
Pour que le secteur informel joue un rôle plus important
dans l'économie nationale, les pouvoirs publics devraient
chercher à mieux renforcer les capacités de gestion des
opérateurs de sorte à consolider les unités
déjà existantes pour les rendre utilisatrices de main-d'oeuvre
salariée. C'est ainsi qu'elles pourraient évoluer progressivement
vers le secteur formel.
Le manque de confiance vis-à-vis des agents de l'Etat
en général et ceux de l'administration fiscale en particulier
devrait amener les pouvoirs publics à créer les conditions d'un
dialogue plus ouvert devant permettre la mise en place d'une organisation
spatiale, fiscale et financière appropriée du secteur informel.
Au vu de tous les espoirs que recèle le secteur
informel et qui empêchent de l'assimiler à une simple tendance
à la marginalisation, il devient évident que ce secteur
résistera à la foudre de destruction. L'informel fait partie du
paysage urbain africain et doit être intégré dans les
volontés d'aménagement des pouvoirs publics dans nos Etats.
Malgré le phénomène de mondialisation des
économies, pour de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME), les
frontières nationales constituent toujours un important obstacle
à l'expansion de leur activité, et elles restent donc largement,
voire exclusivement, tributaires de leur marché domestique. Or, nombre
de travaux ont mis en évidence le lien direct existant entre
l'internationalisation et la performance accrue des PME.
L'internationalisation proactive renforce la croissance,
améliore la compétitivité et soutient la viabilité
à long terme de l'entreprise. En dépit de ses avantages,
l'internationalisation reste un grand pas à franchir pour la plupart des
petites entreprises. Celles-ci ne disposent simplement ni des ressources ni des
contacts qui leur permettraient d'être informées des
possibilités d'affaires, des partenaires potentiels et des ouvertures
sur les marchés étrangers.
L'investissement financier requis pour se lancer sur la
scène internationale peut également constituer un obstacle
important pour de nombreuses PME. Le caractère dynamique des entraves
signifie également que les difficultés vont évoluer avec
le degré d'internationalisation de l'entreprise. Ces difficultés
s'expriment de manière intensifiée dans les pays en
développement.
A travers cette communication, nous avons cherché
à rendre compte du profil d'internationalisation des PME Congolaises et
de voir comment le gouvernement peut essaie d'inciter les entreprises à
dépasser les frontières du pays grâce à des
programmes d'aide visant à soutenir l'internationalisation des PME. Pour
ce faire, nous avons d'abord passé en revue les principales
théories explicatives de l'internationalisation des PME, ce qui nous a
permis de construire une grille d'hypothèse.
Notre travail confirme l'idée que le processus
d'internationalisation est complexe et multidimensionnel. Pour être
appréhendé dans la totalité de ses acceptions il est donc
besoin de faire appel à de multiples références
théoriques. Cette multiplicité se retrouve au niveau des formes
revêtues par le processus d'internationalisation des PME.
Caractéristiques propres de l'entreprise et contexte
socio-institutionnel se combinent en effet pour déterminer un ensemble
de trajectoires possibles d'internationalisation.
|