Le passage des activités économiques informelles aux PME et PMI.( Télécharger le fichier original )par Elie KASANGU TSHITE Université Officielle de Mbujimayi - Licence en Sciences économiques et de gestion 2013 |
Conclusion partielleSi en 2013 ici, l'Etat crée un Centres National de Réintégration Economique (CNRE) à l'effet de permettre le passage des PME du secteur informel vers le secteur formel avec comme objectif, l'accroissement de l'assiette fiscale, on peut sur ce seul impératif juguler le problème. Ainsi, on peut même espérer le développement de PME dans notre pays comme d'ailleurs nous démontre le chapitre qui suit. CHAPITRE III : PROPOSITIONS POUR FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DE PME&PMIIntroductionLe présent chapitre examinera comment améliorer la compétitivité des PME dans les pays en développement et en transition à l'heure de la mondialisation et s'intéressera en particulier aux actions que les pouvoirs publics, les partenaires au développement (pays de l'OCDE et autres) et les PME doivent mener pour : · améliorer la capacité des PME locales à échanger et à tirer parti de l'élargissement des perspectives commerciales qui s'offrent à elles au niveau régional et international, et · renforcer les interactions entre les PME et les investisseurs étrangers, et accroître ainsi les avantages que peut procurer l'économie locale. En suit, une dynamique interne de l'unité informelle, tant au niveau des modes de financement que des formes de gestion, en recherchant une productivité croissante et la rentabilité optimale. SECTION 1ère : PROMOUVOIR LES PME&PMI DANS L'OPTIQUE DU DÉVELOPPEMENTCes entreprises formelles et informelles, constituent une des principales sources d'emploi et de revenus pour la population. Par ailleurs, elles assurent la production de services et de biens locaux à moindre coût qui correspondent à la demande d'une large partie de la population dont le pouvoir d'achat reste faible. §1 : Promotion de PME&PMIOffrant des emplois, des revenus, des produits accessibles aux plus défavorisés, les petites entreprises sont souvent une base de lancement et de formation pour une large partie des jeunes déscolarisés. Le rôle des PME dans les stratégies de développement économique n'est plus à démontrer tant sur le plan de leur aptitude à créer des emplois que de leur flexibilité face aux changements et de leur création de valeur. C'est la recherche de cette flexibilité qui explique la création, la reprise d'entreprises existantes, l'essaimage, la franchise, etc. Tout cela caractérise différentes façons de se lancer en affaires. C'est l'entrepreneuriat. Ce dernier est le processus de réalisation de projets, de perception d'opportunités et d'imagination de façon de répondre à un besoin avant que d'autres ne le fassent ; en d'autres termes, c'est la transformation d'un problème en opportunités d'affaires. Malgré tous ces atouts, les PME sont encore considérées en RDC comme des «entreprises enfants» auxquelles on préfère les multinationales ou les grands groupes historiques, pourtant moins innovants, moins réactifs, peu dynamiques. Pour permettre à ces petites entreprises de se développer et de prendre la place qu'elles méritent dans le tissu économique congolaise, il est indispensable de revoir les contraintes ainsi que les procédures administratives, fiscales et financières qui leur sont imposées, développer leurs sources d'information et les assister dans la recherche de ressources humaines compétentes. L'Etat de la RDC a prévu ses mécanismes selon sa charte55(*) : Titre II : ENGAGEMENTS DE L'ETAT Chapitre premier : Du cadre général Article 15 : L'Etat s'engage à mettre tout en oeuvre pour assurer notamment la maîtrise de l'inflation, la promotion de l'épargne, l'accroissement du financement de l'économie et la consolidation des mesures de sécurité. * 55 Idem., P.21 |
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