CONCLUSION GENERALE
A l'issue de ce travail, il est de notre devoir de tracer les
lignes maitresses afin d'en faciliter la compréhension.
Notre travail est intitulée « L'INGERENCE
DEMOCRATIQUE EN RELATIONS INTERNATIONALES. CAS DE LA RUSSIE».
Mais avant d'aller plus loin, rappelons en premier lieu la
problématique de notre travail.
« Pourquoi la Russie s'ingère-t-elle dans les
processus Démocratique des Etats ayant fait partie de l'URSS » ? Et
comme hypothèse nous partons du fait que la Russie se donné pour
mission de veiller sur toutes ces nations qui ont fait partie de la C.E.I
(communauté des Etats indépendants et de l'ancienne URSS) dont il
est le premier financier.
Et pour cela, nous avons structuré notre travail de la
manière suivante :
? Le premier chapitre se consacre aux Considérations
générales afin de bien décortiquer ces concepts à
savoir d'abord l'Etat, son apparition, ses prérogatives, sa composition
et ses différentes formes, ensuite nous traiterons de la
Démocratie, de son évolution, de Relations interétatique
et de l'ingérence, et enfin nous parlons de l'URSS pendant la guerre
froide, de son éclatement et de la Russie actuelle.
? Le Deuxième chapitre aborde le Droit
d'Ingérence, ici nous énumérons et expliquons le Fondement
juridique du droit de l'ingérence, de la Nécessité de ce
droit et de son apparition, ensuite nous parlons du Droit d'ingérence
humanitaire à la souveraineté des Etats, du Droit
d'ingérence humanitaire au Devoir d'ingérence, du Devoir
d'ingérence humanitaire au principe de Non-ingérence et enfin
nous traitons des Notions connexes au Droit et Devoir d'ingérence
humanitaire entre autre, de l'Approche historique de droits de l'homme, du
Droit international humanitaire et des Droits humains.
? Le troisième chapitre parle du Droit
d'ingérence humanitaire et de la Russie, ici, il est d'abord question du
Droit d'ingérence au regard du Droit international classique, nous
évaluons si le Droit international classique pouvant permettre la mise
en oeuvre du Droit d'ingérence nous parlons du droit d'ingérence
comme signe d'une adaptation nécessaire du Droit international, ensuite
de l'intervention préventive dans le cadre de la légitime
défense, du Droit d'ingérence et selon la charte des Nations
Unies et enfin nous parlons de l'ingérence de la Russie, en
Géorgie, en Tchétchénie.
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En conclusion, l'intervention humanitaire se veut un moyen de
limités la souveraineté d'un Etat qui en abuserait aux
dépends d'une population civile. Mais, il est important de rappeler que
dans le fait, les Etats sont inégaux et que bien souvent les faibles
font ainsi les frais de la politique des puissants. Et jusqu'à ce que
l'on définisse clairement les critères d'intervention, on pourra
donner à plusieurs ingérences des prétextes humanitaires.
Il semble plutôt évident à l'observateur extérieur
que la Russie avait d'autres motifs que aux révélant de
considérations humanitaires lorsqu'elle décidé d'envahir
la Géorgie.
Mais l'on peut difficilement blâmer exclusivement Moscou
d'agir ainsi, puisque les Américains ont donné l'exemple de
l'Afghanistan et de l'Irak. Ainsi est pavée la voie à la
perversion d'un principe qui se voulait au départ apolitique et pour le
bénéfice de tous. Ce droit est considère comme celui de
grandes puissances pour contrer la souveraineté des Etats faibles. En
parlant du conflit Tchétchéno-Russe, la communauté
internationale ne s'intéresse à la Tchétchénie que
si celle-ci est en conflit avec la Russie. La Tchétchénie est vue
comme une sorte de levier, capable de provoquer la désintégration
de la Russie, nonobstant, le gouvernement de pays occidentaux et musulmans
n'envisagent pas de reconnaitre cette République sécessionniste.
Ils se limitent à un soutien politique et une pression diplomatique dans
le cas de l'occident, une aide indirecte.
En somme nous disons, clore un travail scientifique ne veut
pas dire l'avoir terminé ou absorbé entièrement la
matière, ainsi après avoir analysé différents
points ci-haut, considérons que cette étude comme étant
une matière à approfondir, la porte reste grandement ouverte
à toute critique objective dans le cadre des recherches à venir
auxquelles nous n'avons pas signalé.
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