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Mémoire de master recherche.

( Télécharger le fichier original )
par OUCHAR CHERIF ALI
Université Aube Nouvelle  - Master 2012
  

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Conclusion

Ce chapitre a présenté, la revue de la littérature des techniques de détection du mouvement les plus utilisées et les plus robustes. Une comparaison des méthodes (voir tableau) est fournie au tableau 1. Dans le chapitre suivant nous justifions le choix de méthodes de détection qui feront l'objet d'implémentation. La bibliothèque OpenCv sera un atout avec certaines de ses fonctions que nous jugeons utiles et indispensables pour tout traitement d'image ; de la reconnaissance au suivi en passant par la détection d'objet en mouvement qui est l'objet de notre étude.

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Chapitre 3 : Choix de la méthode retenue et modélisation

Il est impératif de faire un choix après une étude comparative faite à l'état de l'art sur les avantages et les inconvénients de chacune des approches envisagées. Parmi toutes les méthodes étudiées et comparées, peu d'entre elles respectent l'ensemble des exigences et des besoins de l'objectif que nous avons fixé.

Dans ce qui suit, nous proposons une démarche nous permettant de choisir les méthodes de détection les plus adaptées à notre problème eu égard au contexte.

Les contraintes matérielles excluent l'utilisation d'informations tridimensionnelles ou d'équipements d'imagerie infrarouge. Pour ce qui est du flux optique, l'importante somme de calculs nécessaire ainsi que l'interprétation difficile des résultats générés nuisent à sa sélection. Ensuite, grâce à leur faible complexité et leur temps de traitement raisonnable, deux approches différentes sont finalement sélectionnées, la SAP par modélisation statistique (visibilité en 2D) et la détection de mouvement par différence d'images consécutives. Cette dernière méthode, quoique possédant un avantage certain sur le plan de l'initialisation, souffre de certaines limitations du côté de la classification, favorisant finalement la sélection de la méthode par soustraction d'arrière-plan par modélisation statistique 2D dans le spectre visible.

3.1.Soustraction d'arrière-plan par modélisation statistique

La soustraction de l'arrière-plan permet de simplifier le traitement ultérieur en localisant les régions d'intérêt dans l'image. À partir d'un modèle de l'environnement et d'une observation, on cherche à détecter ce qui a changé. Pour notre application, les régions d'intérêt sont les régions de l'image où il y a une forte probabilité qu'il y ait une personne.

L'algorithme utilisé pour la soustraction de l'arrière-plan par modélisation statistique comporte trois étapes importantes : l'initialisation, l'extraction du mouvement (avant-plan) et la mise à jour du modèle.

D'après les résultats présentés lors de l'étude comparative dans l'état de l'art, il apparaît clairement que le meilleur compromis entre la qualité de la détection, le temps de calcul et la mémoire utilisée sont obtenus avec des méthodes de soustraction de

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l'arrière-plan simple. Nous avons choisi de modéliser chaque pixel de l'arrière-plan par une densité de probabilité Gaussienne.

3.1.1. Initialisation

La première étape consiste à modéliser l'arrière-plan à partir des N premières images (N 30) d'une séquence vidéo. Une moyenne d'intensité est donc calculée à partir de ces images pour chaque pixel et pour chacun des canaux (R, G, B). La moyenne d'intensité d'un pixel donné se résume alors à l'équation suivante :

~

Itc(X, Y) = ~ ~ ? ~~,~(~, ~)

~~~ (5)

Ii est la me image d'initialisation, N la quantité d'images utilisées et c le canal sélectionné.

L'étape suivante consiste à calculer un écart-type o pour chaque pixel (et pour chaque canal) afin d'être utilisé comme seuil de détection. Cette opération nécessite habituellement le stockage des N premières images. Or, une équation modifiée permet de contourner cette contrainte de façon incrémentale et ainsi réduire la consommation d'espace mémoire. Pour ce faire, deux accumulateurs sont utilisés, soient S(x, y) pour stocker la somme des intensités des pixels et SC(x, y) pour emmagasiner la somme des carrés. Les écarts-types peuvent alors être calculés à l'aide de l'équation suivante.

~

o(x, ,,) = I (SCc(x,Y)

~ ~ - ~sc(x,Y)

~ ~ (6)

Par ailleurs, il est intéressant de remarquer que S(x, y) peut être réutilisée pour le calcul de la moyenne, ce qui évite des opérations supplémentaires et superflues.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo