Jeux, enjeux et contraintes des grandes puissances au cours du printemps arabe. Le cas des membres du CSNU.( Télécharger le fichier original )par Ange Joachim MENZEPO Université de Dschang-Cameroun - Master en Sciences politiques 2015 |
PARAGRAPHE II : LES INTERACTIONS BILATERALES ENTRE LES GRANDES PUISSANCES ET LES AUTRES ACTEURS DES RELATIONS INTERNATIONALES.Les Relations Internationales sont animées par une pluralité d'acteurs502(*) : ce sont les Etats, les Organisations Internationales et les Individus. Compte tenu de la complexité du printemps arabe, des ressources supplémentaires s'imposaient aux grandes puissances. Selon Jacques ROJOT, « les ressources sont ce dont l'acteur a intérêt à se servir»503(*) pour atteindre son objectif. Aussi, il y a action collective lorsque des acteurs entreprennent un effort collectif basé sur des intérêts réciproques et l'attente de bénéfices mutuels504(*). Dans ce sillage, les interactions des grandes puissances se sont faites avec le monde arabe d'un côté (A) et l'Afrique de l'autre (B) considérées comme des ressources. A. Les interactions avec les acteurs du monde arabe.Par monde arabe, nous entendons les acteurs qui appartiennent à l'espace arabophone (Etats ou Organisations régionales)505(*). La Tunisie, l'Egypte et la Libye appartiennent à cet espace géographique. C'est ainsi que nous avons des interactions avec les Etats (1), avec les organisations (2) et avec un individu (3). 1- Les interactions avec les Etats du monde arabe. Les interactions entre les grandes puissances et les Etats du monde arabe sont perceptibles dans l'aide au cadrage (a) et aussi dans les contributions financières et militaires (b). a- L'aide au cadrage. Le cadrage est l'ensemble des « altérations subtiles dans la définition ou présentation des problèmes de jugement ou de choix et les changements résultant de ces altérations dans les décisions subséquentes »506(*). Dans ce sillage, les auteurs du rapport sur la Libye attestent que : « le royaume saoudien et le régime de Doha ont joué un rôle décisif dès les premières heures de la rébellion, par l'intermédiaire de leurs chaines de télévision Al-Arabia et Al-Jazeera qui ont « fait » l'opinion à partir de données erronées, sinon délibérément mensongères »507(*). LYENGAR Shanto dans son ouvrage très significatif ne pouvait pas faire mieux quant à l'indexage de la télévision comme agent de construction des politiques car le Qatar, grâce à Al-Jazeera a été pour beaucoup dans la construction du printemps arabe, surtout qu'il est reconnu aux médias, les capacités co-productives des événements508(*). Dans un interview accordé à Tunisie Secret, Naoufel Brahimi El MILI révèle que « les Américains ont été suffisamment opportunistes pour capitaliser un mécontentement généralisé et le canaliser avec l'aide du Qatar et ses trois éléments de puissance, l'argent, Al-Jazeera et la religion »509(*). Il atteste par cette déclaration de l'implication effective du Qatar dans l'essor du printemps arabe. En effet, les méthodes et le style d'Al-Jazeera, malgré des incohérences peu éthiques, ont incontestablement aidé à l'éclosion du printemps arabe510(*). Il convient de relever que concernant son indépendance, en raison même de sa source de financement, Al-Jazeera ne semble jamais remettre en question la politique de l'Etat du Qatar511(*). Elle est donc au service de l'Etat et l'a été pendant le printemps arabe dans le cadrage des évènements. Al-Jazeera est considérée comme la chaine des révolutions arabes512(*). Cette réalité se situe dans le sillage constructiviste où A. WENDT précise que « les acteurs agissent sur la base des significations que les objets ont pour eux et (...) que (...) les significations sont des constructions sociales »513(*). Plusieurs auteurs affirment l'importance d'Al-Jazeera dans le processus de construction du printemps arabe et de la considération qu'ont eu les grandes puissances pour ce mouvement inédit dans le monde arabe. Bahgat ELNADI s'exprimant à propos de l'impact d'Al-Jazeera déclare : « nous sommes restés à Paris. Nous avons pu suivre les événements, bien sûr, à travers certains contacts personnels, mais de manière continue, en temps réel, à travers Internet et la télé. Ici, coup de chapeau à Al-Jazeera, car cette chaîne d'information est allée bien au delà du journalisme. Elle a pris fait et cause pour les révolutions arabes »514(*). Adel RIFAAT poursuit : « durant les tout premiers jours de la révolution, le gouvernement égyptien avait réussi à plonger les réseaux de médias personnalisés (Internet, Facebook...) dans un état quasi-cataleptique. Al-Jazeera a pris, en quelque sorte, le relais. La communication place Tahrir s'est faite, à haute voix, à travers elle. Les révolutionnaires n'étaient plus coupés les uns des autres et ils restaient en contact avec l'ensemble de la population »515(*). Certains auteurs vont jusqu'à parler du printemps arabe comme étant une « révolution al-Jazeera »516(*), comme pour signifier la prééminence de ce média dans la perception du printemps arabe. Al-Jazeera, en présentant les images a permis aux autres pays arabes d'apporter leur soutien aux initiatives occidentales. Ce soutien en fonction des dires des autorités occidentales s'est présenté comme étant indispensable pour les actions. Selon Bernard LUGAN, « le processus de déstabilisation de la Libye a été très largement pensé et supporté par le Qatar qui, dans un premier temps, a utilisé Al-Jazeera pour diaboliser le régime KADHAFI. Le bras armé de cet insatiable et arrogant petit émirat fut Nicolas SARKOZY qui, subverti par BHL, imposa l'intervention internationale en reprenant à son compte les mensonges d'Al-Jazeera au sujet d'une menace inventée sur les populations de Benghazi »517(*). Il ya également eu des contributions financières et militaires. b- Les contributions financières et militaires des pays du Monde arabe. Nous notons que l'action collective dans sa logique de rationalité des décisions à prendre impose un minimum de considérations518(*). Comme Alain JUPPE l'a rappelé à plusieurs reprises, « l'intervention de la France ne peut se faire sans un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, avec le soutien et la participation active des pays arabes. S'agissant de cette deuxième condition, plusieurs pays arabes ont assuré qu'ils participeraient à des interventions dans le cadre du mandat des Nations unies »519(*). Ceci témoigne de l'importance de l'association avec les pays arabes. Les puissances appartenant à l'Europe, à savoir France et Grande-Bretagne ont cherché et trouvé des alliances auprès de régimes dont les références dictatoriales valent largement celles de Muammar KADHAFI : l'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis520(*). De même, la déclaration suivante atteste de la réalité d'une interaction positive521(*) dans un élan de coopération entre les grandes puissances et les pays arabes. Sir LYALL GRANT affirme : « avec nos partenaires du monde arabe et de l'OTAN, nous sommes disposés à assumer nos responsabilités pour faire appliquer la résolution 1973 (2011). L'objectif principal de la résolution est clair : mettre fin à la violence, protéger les civils et permettre au peuple libyen de définir son propre avenir, libéré de la tyrannie du régime de KADHAFI»522(*). Le diplomate britannique reconnaît l'existence d'un partenariat, d'une coalition entre les pays arabes et les grandes puissances pour l'atteinte des objectifs du printemps arabe Ainsi, le Qatar et l'Arabie Saoudite ont été parties prenantes pour attiser les révolutions arabes, aux côtés des grandes puissances, par un soutien logistique et financier grâce aux pétrodollars, aux « gazodollars » et même aux troupes qataries au sol. Le Qatar a contribué financièrement et militairement à renverser le colonel KADHAFI523(*). « Il n'aurait pas été possible aux révolutionnaires libyens soutenus par l'OTAN de renverser le despote, le colonel Mouammar KADHAFI, sans le cheikh HAMAD qui a garanti la prise en charge du coût de la campagne atlantique sur la Libye par les revenus du gaz qatari »524(*), affirme Bernard DICK. Des sources occidentales révèlent que les forces atlantiques qui ont participé à cette campagne n'ont dépensé aucun centime pour couvrir les frais de plus de quarante mille raids aériens dont le but était la destruction de l'armée libyenne et de plus celle de centaines d'édifices de services et de production libyens525(*). De même, les décisions de financement prises par les grandes puissances regroupaient également les contributions des pays du monde arabe. On notera qu'au sommet d'Abu Dhabi du 9 juin 2011, pour soutenir les rebelles libyens, le Qatar s'engage à verser une somme de 69 millions d'euros526(*). Sur le plan militaire, Pierre BATIDE, parlant du Qatar, écrit : « le petit émirat va jusqu'à l'engagement armé, aux côtés des Occidentaux, en Libye contre Mouammar Kadhafi »527(*). En effet, Le Qatar et l'Arabie Saoudite font partie du groupe de contact qui opère les bombardements sur la Libye. Outre les troupes qataries au sol, leur participation militaire est matérialisée par l'emploi de 12 avions de combat (6 Mirage 2000, 6 F-16F) utilisés par l'Arabie Saoudite et de 6 chasseurs Mirage 2000-5 et 2 avions de transport C-17, utilisés par le Qatar528(*). Ces actions des pays arabes de concert avec les grandes puissances se situent simplement dans la mise en oeuvre des décisions du CSNU qu'ils avaient, déjà, dans le cadre des Organisations régionales sollicitées et entérinées. 2- Les interactions avec les organisations du monde arabe. Si Français et Britanniques sont les premiers à défendre au Conseil de sécurité le principe d'une zone d'exclusion aérienne, ils sont rejoints le 12 mars 2011 par la Ligue arabe, qui dans une position sans précédent dans son histoire appelle également à protéger les civils par des zones de sécurité529(*). Il y a eu interaction entre les grandes puissances et les organisations du monde arabe. Notamment la Ligue arabe et l'Organisation de la Conférence Islamique. Déjà désolidarisé de M. KADHAFI, Chantre du nationalisme arabe530(*) qui avait cependant irrité un certain nombre de ses voisins arabes, les Etats de la Ligue Arabe « sombrèrent dans le règlement de comptes personnels »531(*). La Ligue avait appelé le 12 mars 2011 - soit une semaine avant l'adoption de la résolution 1973 - le Conseil de Sécurité à « autoriser une zone d'exclusion aérienne » et, estimait comme les occidentaux que le colonel avait « perdu sa légitimité » et ne voulait coopérer qu'avec le CNT532(*). La Ligue Arabe adressant cette demande entrait en interaction avec les grandes puissances par un procédé discursif. Cet appel ne sera pas du bluff. Elle avait déjà suspendu la Libye de KADHAFI de ses travaux en février 2011533(*). Elle a ainsi co-agi avec les grandes puissances pour mettre la pression sur le régime du guide libyen. Au moment de manifester sa solidarité avec la voie choisie par l'Occident, à savoir l'adoption d'une résolution instaurant une no-fly zone, la Ligue ne se fera pas prier. Le Liban, seul pays de la Ligue siégeant au Conseil de sécurité lors du vote de la résolution 1973, a voté pour celle-ci534(*). Le représentant libanais au Conseil de Sécurité s'est « réjoui que les membres du Conseil ne soient pas restés les bras croisés »535(*). Il précisait que « le Liban, qui a vécu les atrocités de la guerre, ne peut appuyer le recours à la force dans aucun pays et surtout pas en Libye, « ce pays frère », [...]. La présente résolution aura un rôle dissuasif et permettra d'éviter tout recours à la force. Il [...] faut respecter la souveraineté territoriale de la Libye et [...] parvenir à une solution pacifique ». Affirmait-il pour attester de l'adhésion de son pays. Pour le président B. OBAMA, le soutien de la Ligue arabe et la légitimation par le Conseil de sécurité ont été les deux préalables indispensables à la participation américaine à une opération en Libye536(*). Il faut relever que l'intransigeance de KADHAFI, qui n'était certainement pas un saint, lui a coûté cher : il a été attaqué par l'OTAN avec le soutien et la participation d'une Ligue Arabe enthousiaste537(*). Relevons aussi que l'Emir du Qatar s'est investi personnellement afin d'influencer la décision des Etats-Unis. 3- Les interactions avec l'Emir du Qatar pour un appui à la décision des Etats-Unis. L'on se souvient de l'attitude des Etats-Unis, au moment du vote de la résolution 1973538(*). C'est avec l'aide de l'Emir du Qatar qu' avait été organisée le rendez-vous au cours duquel Hillary CLINTON, recevant un émissaire libyen, l'ex-ambassadeur de KADHAFI en Inde passé dans l'opposition, Mahmoud DJIBRIL, avait été convaincu de la nécessité de faire appuyer par son pays, les Etats-Unis, une résolution forte contre la Libye, ceci malgré la réticence du Président B. OBAMA. Cette rencontre, organisée conjointement par Bernard Henry-LEVY et l'émir du Qatar, se révéla décisive539(*). Après leur entretien, la secrétaire d'Etat discute par vidéoconférence avec des conseillers d'OBAMA, dont l'ambassadrice Susan RICE. Elle leur dit que la rébellion est dans une situation plus désespérée qu'elle ne l'imaginait, que si rien n'est fait KADHAFI l'emportera et que l'Amérique sera montrée du doigt, comme en Bosnie et au Rwanda. Elle leur fait part aussi de sa rencontre à Paris avec l'émir du Qatar : les Etats du Golfe, lui a-t-il expliqué, sont prêts à aider les Occidentaux militairement540(*). Elle précise que la Ligue arabe a d'ailleurs, deux jours auparavant, donné son feu vert politique à une intervention541(*). Dans le même ordre d'idée, lorsqu'on étudie les conditions de décision du président N. SARKOZY, l'on note qu'il a été soumis à l'influence de Bernard-Henri Lévy et de l'émir du Qatar, qui l'ont poussé à recevoir, à reconnaître et à soutenir le CNT542(*). Quoique la Tunisie, l'Egypte et la Libye soient des pays appartenant à l'espace arabophone, ils sont situés sur le continent africain d'où leur participation par exemple aux joutes sportives organisées sur le continent543(*). Cette réalité a emmené les puissances à interagir avec les entités du continent. * 502 Voir POKAM Hilaire de Prince, Institutions et Relations Internationales. Théories et pratiques, Yaoundé, Editions de l'Espoir, 2008, pp 60-78. * 503 ROJOT (J.), op. cit., p. 220. * 504 Source : Ressources Pédagogiques ICRA - Identifier les Stratégies-Action Collective - Concepts-clefs, p. 3. * 505 Source : La documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartes/demographie-et-peuplement/c000548-le-maghreb-dans-son-contexte-regional-en-2004, consulté le 22 mars 2013. * 506 LYENGAR Shanto, Is anyone responsible? How television frames political issues, Chicago, University of Chicago Press, 1991. * 507 Rapport CIRET-AVT, op. cit., p. 35. * 508 MACHIKOU Nadine, Cours de Sociologie des Mobilisations, Master II Science Politique, année 2011-2012. * 509 « Exclusif, Naoufel Brahimi El MILI décortique le printemps arabe », publié par Tunisie Secret le 15 Avril 2013. * 510 DARYANAVARD Talheh, « Le printemps arabe selon Al-Jazeera », La Revue Nouvelle, avril 2011, p. 74. * 511 Ibid., p. 68. * 512 « L'effet Al-Jazeera. Une scène politique de substitution », Le Monde Diplomatique, Mai 2011. * 513 A. WENDT cité par SMOUTS (M.C.), et al., op.cit., p. 75. * 514 Entretien de Mahmoud HUSSEIN avec Pierre Yves CATAGNAC, dans HUYGHE François-Bernard (dir.), « Facebook, twitter, al-jazeera et le printemps arabe », IRIS, 4 avril 2011, p. 7. * 515 Entretien de Mahmoud HUSSEIN avec Pierre Yves CATAGNAC, op. cit., p. 7. * 516 CORBUCCI Theo, « Al-Jazeera, le printemps arabe et les médias occidentaux », dans IRIS, 4 avril 2011, p. 12. * 517 LUGAN Bernard, « Libye : est-il encore possible d'empêcher la création d'un Etat Islamique d'Afrique du Nord ? », source : bernardlugan.blogspot.fr, publié le 24 août 2014, consulté le 27 octobre 2014. * 518 OLSON (M.) op.cit. * 519 Conférence de presse de Alain JUPPE, New york 17 mars 2011. * 520 Rapport CIRET-AVT, op. cit., p. 35. * 521 Par interaction positive, nous entendons des jeux allant dans le sens de l'action collective, en concertation. * 522Déclaration de Sir LYALL GRANT, représentant de la Grande-Bretagne au Conseil de sécurité, S/PV.6498, 17 mars 2011. * 523 MABILLARD Boris, « Le Qatar tire les ficelles du printemps arabe », AFP, 30 novembre 2011. Voir aussi : LAZAR Mehdi, « Qatar : quelle stratégie régionale ? De l'influence à la puissance », Diploweb.com, octobre 2012, consulté le 23 juillet 2013. * 524 DICK Bernard, « Le rôle du Qatar dans le financement des groupes islamistes terroristes », Riposte Laïque n°227, 28 novembre 2011. * 525DICK (B.), op. cit. * 526 « Libye, les rebelles reçoivent un appui politique et financier », op.cit. * 527 BATIDE Pierre, « La diplomatie à géométrie variable du Qatar », publié le 09 mars 2012 sur Slate.fr, consulté le 24 juin 2014. * 528 Source : RAZOUX (P.), op. cit., p. 72. * 529 Ibid., pp 29-30. * 530 Voir, GRAEFF Christian, « La vocation méditerranéenne de la Libye au miroir du processus euroméditerranéen», dans Olivier Pliez (dir.), La nouvelle libye, Sociétés espaces et géopolitique au lendemain de l'embargo, Paris, Karthala-Iremam, 2004, p. 75-76 * 531 PING Jean, Eclipse sur l'Afrique, fallait-il tuer Kadhafi ?, Paris, Michalon, 2014, p. 119. * 532 Voir BUCCIANTI Alexandre, « La ligue arabe appelle l'ONU à autoriser une zone d'exclusion aérienne en Libye », Rfi, 13/03/2011, consultable sur : <http://www.rfi.fr/afrique/20110312-ligue-arabe-demande-onu-imposerune-zone-exclusion-aerienne-libye/>., consulté le 23 juillet 2013. * 533 RAÏM Laura, « Quel pouvoir a la Ligue Arabe ? », publié le 15 novembre 2011 sur Le Figaro.fr, consulté le 14 juillet 2014 ; voir aussi RAZOUX (P.), op. cit., p. 29. * 534 ABDOU HASSAN (A.), op. cit., p. 11. * 535 Conseil de sécurité, Département de l'information, « Libye : Le Conseil de sécurité décide d'instaurer un régime d'exclusion aérienne afin de protéger les civils contre des attaques systématiques et généralisées », 17/03/2011, CS/10200, consultable sur : <http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/CS10200.doc.htm>., consulté le 14 juillet 2014. * 536 RAZOUX (P.), op. cit., p. 30. * 537 BAROUD Ramzy, « Les actions de la Ligue arabe reflètent les rivalités régionales », publié le 14 décembre 2011 sur info-palestine.eu, consulté le 14 juillet 2014.* 538 Voir section 1 de ce chapitre. * 539 JAUVERT (V.), op. cit. * 540 Ibid. * 541 Ibid. * 542 Rapport CIRET-AVT, op. cit., p. 36. * 543 Exemple, la CAN (Coupe d'Afrique des Nations). |
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