Jeux, enjeux et contraintes des grandes puissances au cours du printemps arabe. Le cas des membres du CSNU.( Télécharger le fichier original )par Ange Joachim MENZEPO Université de Dschang-Cameroun - Master en Sciences politiques 2015 |
VI. HYPOTHESE DE TRAVAIL.L'hypothèse peut être considérée comme une réponse anticipée que le chercheur formule à sa question spécifique de recherche. M. GRAWITZ la considère comme « une proposition de réponse à la question posée »129(*). Elle procure à la recherche un fil conducteur130(*). Le chercheur qui la formule dit en fait : « Je pense que c'est dans cette direction là qu'il faut chercher, que cette piste sera la plus féconde »131(*). Les différents ouvrages que nous avons consultés abordent certes la question du printemps arabe, mais ils ne s'attardent ni à décrire amplement les jeux des grandes puissances, ni à révéler explicitement leurs enjeux. C'est pourquoi, au regard de notre problématique qui consiste à déterminer les jeux et les enjeux des grandes puissances au cours du printemps arabe, notre hypothèse est la suivante : au cours du printemps arabe, les grandes puissances agissent par des jeux diversifiés soutendus par des enjeux manifestes et latents. Leurs actions et interactions sont cependant soumises à de nombreuses contraintes qui compromettent en partie l'efficacité des enjeux poursuivis. Cette hypothèse nous conduit à bâtir notre travail autour de deux parties : PREMIERE PARTIE : LES JEUX DIVERSIFIES DES GRANDES PUISSANCES. DEUXIEME PARTIE : LES ENJEUX ET CONTRAINTES STRUCTURANT LES ACTIONS ET INTERACTIONS DES GRANDES PUISSANCES. * 129 GRAWITZ (M), op.cit. p. 360. * 130 QUIVY (R) et CAMPENHOUDT (L V), op. cit., p. 118. * 131 Ibid. |
|