Jeux, enjeux et contraintes des grandes puissances au cours du printemps arabe. Le cas des membres du CSNU.( Télécharger le fichier original )par Ange Joachim MENZEPO Université de Dschang-Cameroun - Master en Sciences politiques 2015 |
B.L'usage des théoriesLes théories permettent d'analyser les données que nous avons collectées. Elles rendent possible l'explication des faits sociaux. Il convient de souligner que le terme théorie vient du grec « théorien », qui veut dire « observer avec émerveillement ce qui se passe pour le décrire, l'identifier et le comprendre »83(*). De nos jours, une théorie est généralement considérée comme « une boite à outils grâce à laquelle l'analyste pourrait proposer une compréhension des relations internationales (...) »84(*). Elle permet de rendre compte des faits sociopolitiques à partir d'un modèle prédéfini. Raymond ARON définit la théorie comme « une connaissance contemplative [...] de l'ordre essentiel du monde »85(*). Selon Hans MORGENTHAU, elle aide à vérifier les faits, à les expliquer et à leur donner une signification et une rationalité86(*). Une seule théorie ne saurait suffire pour rendre compte d'un fait de façon sérieuse. D'ailleurs, Kenneth WALTZ pose que « dans la sphère supra-étatique, aucune théorie ne peut prétendre rendre compte de façon exhaustive des faits internationaux »87(*). Afin de donner à voir sur les jeux et enjeux des grandes puissances au cours du printemps arabe, nous avons utilisé trois théories à savoir, le constructivisme (1), l'interactionnisme (2) et le réalisme (3). 1- Le constructivisme Le constructivisme est l'une des approches les plus récentes parmi les théories de l'intégration en Relations Internationales contemporaines. En effet c'est au cours des années 1980 et 1990 que l'on observe son essor avec la fin du monde bipolaire sous l'impulsion des chercheurs comme Nicholas ONUF88(*), Friedrich KRATOCHWIL89(*) John RUGGIE90(*), ou encore Alexander WENDT91(*). Depuis le début des années 1990 donc, la discipline des Relations Internationales a connu une nouvelle approche : le constructivisme92(*). « Sous l'impulsion de la sociologie, de la philosophie et de l'anthropologie, les chercheurs ont reconnu l'importance de la construction sociale de la réalité internationale et se sont émancipés des approches du réalisme et du libéralisme qui dominent la discipline à ses débuts »93(*). Par constructivisme, il faut entendre cette intuition fondamentale qu'en relations internationales, « les idées, les identités, et les intérêts des acteurs sont socialement construits »94(*). Dans la perspective constructiviste considérée par certains comme « le nouveau paradigme dominant des relations internationales »95(*), les réalités sociales sont appréhendées comme des constructions historiques et quotidiennes des acteurs individuels et collectifs96(*). Il va s'en dire que rien n'est donné définitivement. Avec Dario BATTISTELLA97(*), pour le constructivisme, la réalité sociale existe et un chercheur peut l'étudier. Cette réalité n'est ni objective (déjà donnée là), ni subjective (fonction du discours légitimateur) mais intersubjective (elle est ce que les croyances partagées des acteurs en font) autrement dit, dans le cas de notre étude, le printemps arabe est ce que les croyances partagées des grandes puissances en font. Le constructivisme place la culture au centre de toute analyse98(*). Pour scruter cette construction sociale de la « réalité », les tenants de ce courant mettent en relief les trois postulats99(*) ci-après: - l'environnement dans lequel les acteurs agissent est autant social que matériel ; - ce cadre permet aux acteurs de déterminer leurs intérêts ; lesquels intérêts se réfèrent à ce que les acteurs veulent et présupposent des identités100(*) ; - la perception que les acteurs ont des valeurs et des normes change au gré des circonstances historiques particulières et avec le temps. Dans l'approche moderne du constructivisme connue autour d'Alexander WENDT, les identités sont « des représentations et des attentes spécifiques de rôle définies de manière rationnelles en fonction de principes de valeurs, de normes »101(*). Les types d'identités qu'il distingue sont les identités corporative, de type, de rôle et collective. Elles sont à l'origine de la constitution des intérêts nationaux102(*). Le constructivisme permet d'étudier la construction sociale des intérêts. Il faut relever que la construction d'une identité est systématiquement rapportée à des conditions objectives et des intérêts politiques. Il y a construction des identités collectives à travers les alignements et les conflits des acteurs individuelles. Pour Peter KATZENSTEIN, les environnements culturels ont un impact non seulement sur les incitations à l'origine des différents comportements des Etats, mais ils affectent le caractère fondamental des Etats, ce que nous appelons leur identité103(*). Ainsi, les différentes cultures des grandes puissances ont eu des incitations diverses sur leurs comportements au cours du printemps arabe. De même, « les intérêts et les idées des acteurs sociaux sont construits par les identités que ces derniers partagent, par la culture dans laquelle ils sont ancrés plutôt qu'ils ne s'imposent une fois pour toutes à tout un chacun d'entre eux indépendamment des interactions avec les autres »104(*). Ceci est l'élément qui illustre à suffisance des revirements de situation au cours du printemps arabe dans les actions des grandes puissances. C'est cette logique qui a justifié le choix du constructivisme, entre et autre, comme théorie pour l'analyse des jeux et des enjeux des grandes puissances au cours du printemps arabe. Car, comme le rappelle N. ONUF, le constructivisme est d'abord « une façon d'étudier les relations sociales, n'importe quelles relations sociales »105(*). Le printemps arabe nous en donne une opportunité. En définitive, le constructivisme nous permettra de montrer que : - Le printemps arabe n'est pas une réalité donnée. C'est un phénomène qui a été construit à partir des perceptions que s'en sont faites les grandes puissances et en fonction de leurs différentes identités, afin de satisfaire certains intérêts. - Les identités ont des incidences sur les jeux des acteurs. Les identités et les intérêts des acteurs qui ne sont pas donnés sont construits par les idées qu'ils partagent. Ainsi, en fonction de leurs diverses cultures et de leurs environnements différents, les grandes puissances n'ont pas eu la même incitation pour leur intervention au cours du printemps arabe. Leurs jeux sont établis en fonction des idées qu'elles partagent. Certaines grandes puissances, eu égard à leurs intérêts se sont mises ensemble afin de les voir advenir. Dans ce sillage, les alliances ne se sont pas réalisées sur la base du néant. - Les agents ont, par leurs discours et pratiques, transcendé certains ensembles de pratiques et normes établies au lieu de les reproduire car le constructivisme nait de l'idée selon laquelle « pour penser le changement en relations internationales,(...), il faut dépasser les paradigmes néo-réalistes et post- - positivistes »106(*), d'où la pertinence de cette théorie en opposition à celles qui excluent le changement de leur champ d'étude107(*). Le constructivisme n'est pas la seule théorie que nous avons mobilisée, l'interactionnisme l'a aussi été. 2- L'interactionnisme. « Le regard interactionniste considère le monde comme une entité processuelle en composition et recomposition continues à travers les interactions entre acteurs. L'analyse interactionniste porte prioritairement sur les points de vue des acteurs et plus encore sur les croisements de ces points de vue qui procèdent de la négociation des significations et des normativités. Pour autant l'interactionnisme ne saurait être considéré comme une doctrine »108(*). La matrice intellectuelle mais aussi sociale et institutionnelle de l'interactionnisme se situe à l'université de Chicago109(*). Sous le prisme de la tradition de Chicago, la recherche s'attache à étudier les phénomènes sociaux sous l'angle des interactions qui lient les acteurs au quotidien et s'intéresse aux significations qu'ils engagent dans leurs interactions. L'explication interactionniste présuppose l'inconditionnalité de l'acteur, état qui lui permet de décider ou de choisir en toute liberté. L'interactionnisme se divise en deux branches : l'interaction stratégique (a) et l'interaction symbolique (b). a- L'interaction stratégique L'interaction stratégique se caractérise par une action manifeste, explicite. C'est « une situation dans laquelle chaque acteur se comporte stratégiquement dans la perspective d'atteindre son ou ses objectifs en présence d'autres acteurs qui se comportent exactement de la même manière »110(*). Jacques ROJOT111(*) soutient que l'analyse stratégique permet de rendre compte du comportement des acteurs, de leurs interactions et de l'orientation de celles-ci. C'est en ceci que nous avons analysé le comportement des grandes puissances au cours du printemps arabe. Fruit du travail de Michel CROZIER, les concepts de base de l'interaction stratégique sont l'acteur, les objectifs, les ressources, les contraintes, les stratégies. - L'acteur : c'est celui qui agit, porte ou dirige l'action. Il n'agit pas dans le vide. C'est dans l'organisation que se déploient ses multiples actions. L'organisation ici n'est pas un donné naturel mais un construit social. Rien n'est prédéterminé, il y a une sorte de jeu d'interdépendance entre les acteurs, des associations interdépendantes112(*). - Les objectifs : ce sont les buts poursuivis par les acteurs. Il n'y a pas d'acte gratuit. Le comportement est toujours orienté vers un but. Les objectifs peuvent être diffus, pas clairement définis, fonction du contexte, construits en fonction de l'évolution de la situation. Ils peuvent être explicites mais ils peuvent être aussi latents. Les objectifs sont fonction du contexte mais sont aussi construits au fur et à mesure que la situation organisationnelle évolue113(*). - Les ressources : elles représentent ce dont l'acteur a intérêt à se servir. Elles peuvent être en l'acteur (ses capacités intellectuelles) ou extérieur à l'acteur (des moyens logistiques). - Les contraintes : ce sont des éléments qui se dressent contre l'acteur et auxquels il doit faire face. - Les stratégies : définies comme « le fondement inféré ex post des régularités de comportement observées empiriquement », elles sont élaborées par l'acteur en fonction des ressources et des contraintes. Elles peuvent être offensives ou défensives. Aussi, elles se révèlent à l'observation et à travers la régularité des comportements114(*). b- L'interaction symbolique L'interaction symbolique se veut plus discrète que l'interaction stratégique. C'est une « activité par laquelle les êtres humains interprètent leurs comportements réciproque et agissent sur la base des significations conférées par cette interprétation »115(*). Pour Jacques ROJOT116(*), dans les interactions entre l'individu et l'environnement, il ya des choses mais aussi des symboles, signes arbitraires, conventionnels, façonnés collectivement par les individus qui les utilisent. Une catégorie essentielle en est le langage117(*). « Les individus agissent envers les objets sur la base de la signification que ces objets ont pour eux »118(*). Ceci revient à dire que si un acteur ne comprend pas un objet, il ne posera aucun acte. « Le langage constitue un répertoire d'objet disponible et permet aussi d'en créer de nouveaux. Il est donc reproducteur mais aussi créateur de la réalité »119(*). La mobilisation de l'interactionnisme a été utile à plus d'un titre : Premièrement, cette théorie nous a permis de comprendre que les acteurs notamment les grandes puissances qui interviennent au cours du printemps arabe s'inscrivent dans un jeu d'échanges gagnant. Car, ils agissent dans un contexte d'interdépendance stratégique où ils sont des acteurs stratégiques, c'est-à-dire « des acteurs empiriques dont les comportements sont l'expression d'intentions, de réflexions, d'anticipations et de calculs et ne sont en aucun cas entièrement explicables par des éléments antérieurs »120(*). Ceci implique que ces acteurs ont des agissements stratégiques que nous allons saisir à partir des jeux de relations dans lesquels ils sont parties prenantes. Deuxièmement, compte tenu de ce que l'intervention des grandes puissances, à travers leurs jeux n'est ni une structure formelle, ni une structure informelle, mais un réseau de pouvoir de négociations permanentes où chacun joue sa participation en échange de conduites conformes à ses intérêts de la part des autres acteurs121(*), l'interactionnisme nous permet de mettre en exergue les acteurs qui se sont servis des Organisations Internationales pour construire leurs intérêts. Troisièmement, eu égard au fait que les interventions des grandes puissances ne sont pas totalement fermées, c'est-à-dire qu'elles sont un ensemble qui s'inscrit au sein du système international; parler des jeux des grandes puissances implique nécessairement le rôle des autres acteurs des Relations Internationales avec lesquels elles ont été en interaction à travers l'élargissement du champ de leur interdépendance. Ces acteurs étant des Etats, il est presque redondant, au vu de la théorie réaliste, de dire qu'ils ne poursuivaient que leurs intérêts. Ceci nous a conduits à mobiliser le réalisme. 3- Le réalisme. Le réalisme se présente comme le paradigme dominant en relations internationales depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. L'une des quatre propositions principales qui fait sa « richesse »122(*) sinon sa « sagesse »123(*) est que les Etats incarnés dans le chef du pouvoir exécutif sont des acteurs rationnels qui cherchent à maximiser leur intérêt national défini en termes de puissance eu égard aux contraintes du système international124(*). Le réalisme repose sur plusieurs principes125(*) qui ne sont pas tous repris par ceux qui se réclament de ce courant de pensée. Les traits saillants de cette théorie sont : 1- Les acteurs les plus importants de la politique internationale sont des entités politiquement organisées : les Etats. 2- Les acteurs coexistent dans l'anarchie internationale126(*). La guerre et la menace de guerre dominent donc les relations internationales. Pour Raymond ARON, partout, l'ombre de la guerre plane sur les décisions des gouvernants. D'autre part, les Etats ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour protéger leurs intérêts, appliquer les accords, maintenir l'ordre et assurer en définitive leur sécurité. 3- Les Etats s'efforcent de maximiser ou bien leur sécurité ou bien leur puissance. Il n'ya pas consensus au sein du réalisme sur la préférence fondamentale, sur l'objectif premier des Etats dans la politique internationale. Pour Robert GILPIN, Kenneth WALTZ, Stephen KRASNER ou Raymond ARON, les Etats cherchent avant tout à survivre, ils adoptent un réalisme défensif, ils maximisent leur sécurité. Pour d'autres penseurs réalistes, comme Hans MORGENTHAU, John MEARSHEIMER et Fareed ZAKARIA, les Etats maximisent leur puissance, non leur sécurité : ils optent pour un réalisme offensif. En ce qui concerne MORGENTHAU, l'intérêt défini en termes de puissance est l'élément qui motive dans les relations internationales. La sécurité est rare et pour l'obtenir, les Etats s'engagent dans une vive compétition, ils adoptent des stratégies offensives qui conduisent à des conflits, à des guerres. 4- Le système international, et notamment la distribution de la puissance entre les Etats, affecte profondément l'action des dirigeants politiques. La puissance et sa distribution sont donc des variables clés pour les réalistes. Pour certains d'entre eux, les caractéristiques internes des Etats méritent d'être prises en considérations quand on étudie leurs conduites extérieures. 5- Les dirigeants politiques adoptent le plus souvent des politiques instrumentales et rationnelles pour obtenir la puissance ou la sécurité. Toutefois cette rationalité n'implique pas nécessairement le succès. 6- La force armée, la menace de son emploi comme sa mise en oeuvre, est utile dans les relations internationales. In fine, le premier postulat nous permet de comprendre la décision d'aller en guerre contre KADHAFI telle que prise par certaines grandes puissances. Il nous permettra de démontrer qu'en toute chose, les actions des grandes puissances sont dirigées par la réalité de l'anarchie du système internationale. Aussi, le réalisme nous permettra de démontrer qu'au-delà de la personne des chefs du pouvoir exécutif des grandes puissances, les stratégies mises en oeuvre ont pour but de garantir l'intérêt national. Ensuite, Il importe de relever que la théorie réaliste a connu une évolution avec l'apparition d'un tournant dit « néoclassique » donnant naissance au réalisme offensif. Développé par Randal SCHWELLER et Fareed ZAKARIA en réaction au réalisme défensif dont ils critiquaient les conclusions, le réalisme offensif se réfère à l'hypothèse suivant laquelle « les structures de la politique internationale conditionnent les Nations les plus puissantes à assurer des responsabilités élargies, ce qui les conduit donc à mener des diplomaties expansionnistes »127(*). Cette réalité nous permet de comprendre l'engagement des grandes puissances aux côtés des civils et des manifestants dans les pays en crise. Ces actions s'inscrivent dans le sillage de ces responsabilités, c'est également ce que nous allons démontrer. Enfin, par ses principes, le réalisme est une théorie qui révèle que dans les relations internationales, l'action des acteurs est dirigée par des intérêts, tout y est enjeu (offensif ou défensif). Ainsi, il nous permettra de montrer que les grandes puissances sont intervenues au cours du printemps arabe afin d'assurer leur sécurité, asseoir leur puissance, pérenniser leur hégémonie et aussi acquérir de nouvelles parts dans l'économie mondiale. Nos positions théoriques et méthodologique ayant été affinées, il est pertinent pour nous de formuler notre hypothèse de travail. Car, l'organisation d'une recherche autour d'hypothèse(s) de travail constitue le meilleur moyen de la mener avec ordre et rigueur128(*). * 83 BATTISTELLA (D), op. cit., note 3, p. 13. * 84 Ibid., p. 37. * 85 ARON Raymond, « Qu'est-ce qu'une théorie des relations internationales ? », dans Revue Française de Science Politique 17eannée n° 5, 1967 pp. 837-861. * 86 Hans MORGENTHAU cité par BATTISTELLA (D.), op. cit. p. 29. * 87 TCHOUPIE (A), op. cit. * 88 ONUF Nicholas, World of our Making, «Rules and Rule in Social Theory and International Relations», Columbia, University of South Carolina Press, 1989. * 89 KRACHTOWIL Friedrich, «The Force of Prescription», International Organization, Vol. 38, n°4, 1984, pp. 685-708; KRACHTOWIL Friedrich, Rules, Norms and Decisions. On the Conditions of Practical and Legal Reasoning in International Relations and Domestic Affairs, Cambridge, Cambridge University Press, 1989. * 90 RUGGIE John Gerard «Introduction: What makes the world hang together? Neo -utilitarism and the social constructivist challenge,» dans RUGGIE John Gerard, Constructing the world polity: Essays of International institutionalization, London, Routledge, 1998. * 91 WENDT Alexander, «The agent-structure problem in international relations theory», International Organization, Vol. 41, n°3, 1987, pp. 335-370. * 92BATTISTELLA (D.), op. cit. * 93RIVAT Emmanuel, « Bourdieu est-il soluble en relations internationales ? Le constructivisme en débat », dans Dynamiques internationales, N° 1, octobre 2009, p. 1. * 94 LAMBORN Alan C. et LEPGOLD Joseph, World politics into the twenty-first century: unique contexts enduring patterns, Harlow, 1er éd, Von Hoffman Press, 2003, p. 45. * 95 MCLEOD Alex, « L'approche constructiviste de la politique étrangère », dans CHARILLON (F) (dir.), Politique étrangère. Nouveaux regards, Paris, PFNSP, 2002, p.66. * 96 CORCUFF Philippe, Les nouvelles sociologies, Paris, Nathan, 1995, p. 17. * 97BATTISTELLA (D.), op. cit. * 98 ONUF Nicholas, World of our making : Rules and Rule in social theory and international relations, Columbia, university of south Carolina press, 1989 cité par E. RIVAT op. cit., p. 3. * 99 RUGGIE (J. G.); CHEKEL (T. J.), cités par LAMBORN (A. C.) et LEPGOLD (J.), op. cit. ,p. 46. * 100 WENDT Alexander, Social Theory of International Politics, Cambridge, Cambridge University Press, 1999, p. 231. * 101 WENDT Alexander «Anarchy is what states make of it. The social construction of power politics» dans International Organization vol.46 N° 2, 1992. * 102 WENDT (A.) cité par BATTISTELLA (D.), op.cit., p. 283-284. * 103 KATZENSTEIN Peter, The culture of National Security, New York, Columbia University Press, 1996, p. 33. * 104 BATTISTELLA (D.), op.cit., p. 280. * 105 ONUF Nicholas, cité par BATTISTELLA (D.), op. cit., p. 270. * 106 SMOUTS (M-C) et al., op. cit., p. 74. * 107 Notamment le paradigme réaliste qui exclut le changement de son champ d'étude et le post-modernisme qui ne voit dans le changement qu'une ruse du pouvoir. * 108 MORRISSETTE Joëlle, GUIGNON Sylvie, DEMAZIERE Didier, « De l'usage des perspectives interactionnistes en recherche », Revues Recherche Qualitative vol. 30(1) 2011, p. 1. * 109 Ibid., p. 2. * 110LAMBORN (A.C.)/LEPGOLD (J.), op. cit., p. 485. * 111 ROJOT (J.), op. cit. * 112 ELIAS Norbert, Qu'est ce que la sociologie? Paris, édition l'aube, 1991, p.10. * 113 CROZIER (M.) et FRIEDBERG (E.), op. cit., p. 218. * 114 Ibid., p. 48. * 115 Cf. MIRONESCO Claude, Introduction à la Science Politique, http://europa.eu.int., consulté le 24 mai 2013. * 116ROJOT (J.), op. cit. * 117 Ibid., p. 327. * 118 Ibid., p. 328. * 119 ROJOT (J.), op. cit., p. 328. * 120 FRIEDBERG Erhard, Le Pouvoir et la Règle. Dynamiques de l'action organisée, Paris, Editions du Seuil, 1993, p. 203. * 121 ROJOT (J), op. cit., p. 230. * 122 GILPIN R., « The richness of the tradition of political realism » cité par BATTISTELLA (D.), op. cit., p. 111. * 123 BUSAN B., « The timeless wisdom of realism », dans S. Smith, K. Booth et M. Zalewski (eds), International Theory, Positivism and Beyond, cité par BATTISTELLA (D.), op. cit., p. 111. * 124 BATTISTELLA (D.), op. cit., p. 112. * 125 Voir SMOUTS (M.C.) et al., op. cit., pp. 453-456. * 126 On distingue trois types d'anarchie : l'anarchie hobbesienne, l'anarchie kantienne et l'anarchie lockienne, BATTISTELLA (D), op. cit., p. 286. * 127 ROCHE Jean Jacques, Théories des relations internationales, Paris, Editions Montchrestien, 6e édition, 2006, p. 64. * 128 QUIVY (R) et CAMPENHOUDT (L V), op. cit., p. 117. |
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