REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail -
Patrie ********* MINISTERE DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ************ UNIVERSITE DE
DOUALA ***************** FACULTE DE MEDECINE ET DES
SCIENCES PHARMACEUTIQUES **************************
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REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work -
Fatherland ********* MINISTRY OF HIGHER
EDUCATION ************ UNIVERSITY OF
DOUALA ***************** FACULTY OF MEDECINE AND PHARMACEUTICAL
SCIENCES **************************
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Année/Year : 2012 - 2013
N°
CONNAISSANCES, ATTITUDES, PRATIQUES
DE LA PLANIFICATION FAMILIALE PAR LES
ADOLESCENTS EN MILIEU SCOLAIRE A
DOUALA.
THESE DE DOCTORAT EN MEDECINE (DIPLÔME D'ETAT)
Présentée et soutenue publiquement Le 04
juillet 2013
Par :
BILONGO PLONG Briot
DIRECTEUR JURY :
Pr BEYIHA Gérard
Président : Pr BELLEY PRISO Eugène
CO-DIRECTEUR Rapporteur : Dr DISSONGO
Jean II
Dr DISSONGO Jean II Menbres : Dr ESSOMBA BIWOLE Martin
Dr NGABA Guy Pascal
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page i
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
SOMMAIRE
DEDICACE . iii
REMERCIEMENTS iv LISTE DU PERSONNEL ADMINISTRATIF ET
ENSEIGNANT DE LA FACULTE DE
MEDECINE ET DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ...v
SERMENT D'HIPPOCRATE xi
LISTE DES ABREVIATIONS ..xii
LISTE DES FIGURES ..xiii
LISTE DES TABLEAUX ..xiv
RESUME xvi
SUMMARY xix
INTRODUCTION 2
1. ENONCE DU PROBLEME 4
2. OBJECTIFS .6
2.1. Objectif général 6
2.2. Objectifs spécifiques 6
3. REVUE DE LA LITTERATURE 8
3.1. Définitions des termes 8
3.2. Rappels anatomiques et physiologiques 11
3.3. Généralités sur la planification
familiale 18
3.4. Les méthodes de planification familiale .25
3.5. Santé de la reproduction des adolescents 32
4. MATERIEL ET METHODES 37
4.1. Type d'étude .....37
4.2. Cadre d'étude 37
4.3. La période d'étude .37
4.4. Echantillonnage ..38
4.5. Techniques et outils de collecte ..39
4.6. Techniques et outils de traitement ..40
4.7. Considération éthiques 41
4.8. Matériels 41
5. RESULTATS 43
6. DISCUSSIONS 61
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page ii
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
7. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
|
.67
|
REFERENCES
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70
|
ANNEXES
|
..73
|
Annexes 1 : Autorisation du délégué des
enseignements secondaires du Wouri
|
74
|
Annexes 2 : Clairance éthique
|
.75
|
Annexes 3 : Consentement parental
|
76
|
Annexes 4 : Questionnaire
|
..78
|
Annexes 5 : Liste des établissements de l'étude
|
.81
|
Annexes 6 : Extrait du discours du président de la
république
|
82
|
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page iii
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
DÉDICACES
? Au Seigneur DIEU TOUT PUISSANT, grâce à
qui ce travail a pu être réalisé. ? A mon feu grand
pére NGNEGUE Daniel.
? A mon grand frére NGNEGUE PLONG Gael Martial.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page iv
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
REMERCIEMENTS
Je tiens ici à exprimer ma sincère gratitude
aux personnes qui ont permis que ce
travail soit réalisé . ·
A Monsieur le Doyen de la faculté de
médecine et des sciences pharmaceutiques, le
Professeur MOUELLE SONE pour son
abnégation au travail.
Malgré les grandes responsabilités qui sont les
votres, vous n'avez jamais manqué d'ardeur
au travail pour assurer une formation adéquate de
médecins et de pharmaciens performants.
Recevez ma pleine reconnaissance et ma gratitude
perpétuelle.
Au Professeur BEYIHA Gérard ; pour
avoir accepté de diriger cette thése.
Malgré vos nombreuses sollicitations, vous m'avez
transmi le sens pratique des
connaissances. Par votre attitude vous nous avez
montré le chemin pour devenir un grand
Homme. Recevez l'expression de ma profonde gratitude.
Au Docteur DISSONGO Jean II ; pour votre
disponibilité.
Votre ardeur au travail, votre souci de clarté et de
précision m'ont guidé tout au long de
cette thése. Recevez ma pleine reconnaissance et ma
gratitude.
Aux Honorables membres du jury qui, en
dépit de leurs lourdes tâches ont acceptés
de juger notre travail. Nous serons heureux de recevoir des
remarques et des enseignements à
cette occasion
Au Personnel Administratif et Enseignant de la
Faculté de Médecine et des Sciences
pharmaceutiques
Aux responsables des établissements ayant
participés à l'étude ; pour leur
constante
sollicitude. Je ne saurais vous dire toute ma
considération.
A Mon Père et à Ma Mère
pour votre présence et votre affection tout au long de
cette
formation. Puisse ce travail vous donner pleine
satisfaction.
A Monsieur et madame MVOUGAH pour leur
soutien continu.
Mes remerciements vont aussi à l'endroit
. ·
A Monsieur et madame NGNEMBA pour leur
soutien continu.
A Mes soeurs Stell, Fany et Gaetane
pour leur soutien continu.
A mes amis et camarades de promotion.
Par votre comportement et vos actes vous
avez permis que ces 7 années soient agréables.
A tous ceux qui de près ou de loin ont
contribués à la réalisation de ce travail, pour
leurs conseils, leur expertise, leur disponibilités,
et leur soutien multiforme.
Trouvez ici l'expression de ma profonde
reconnaissance.
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix -Travail - Patrie
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Peace - Work - Fatherland
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UNIVERSITE DE DOUALA
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THE UNIVERSITY OF DOUALA
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Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page v
FACULTE DE MEDECINE ET DE FACULTY OF MEDICINE
AND
SCIENCES PHARMACEUTIQUES PHARMACEUTICAL
SCIENCES
CELLULE INFORMATIQUE COMPUTER UNIT
LISTE DU PERSONNEL ADMINISTRATIF DE LA FACULTE DE
MEDECINE ET DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES
Année académique 2012 / 2013
1- Responsables administratifs
Pr MOUELLE SONE Albert Doyen
Pr BEYIHA Gérard Vice Doyen chargé de la
Scolarité, des
Statistiques et du Suivi des Etudiants
Dr ADIOGO Dieudonné Vice - Doyen chargé de la
Recherche et
Coopération
M NGASSA Martin Chef de la Division Administrative et
Financière
M KENENG SAMBA Bienvenu Parfait Chef de la Cellule
Informatique
Dr ETOH Marie Annie Chef de Service des Diplômes,
Programmes et Recherche
Mme MOUNDJONGUE BILONG Louise Chef de Service de la
Scolarité, des
Statistiques et du Suivi des Etudiants
M. PETEGOU Philippe Chef de Service de l'Administration
Générale et du Personnel
M. MOUKOKO ENYAMBE André Chef de Service Financier
M KATANYE Pierre Pépin Chef de Service du Matériel
et de la
Maintenance
M. MPONDO Albert Emile Chef de la Sous-Cellule de la
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page vi
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Maintenance du Parc informatique
Mme NGOLLE NGANG Mathilde Mireille Chef de la Sous-Cellule
Ingénierie
Logicielle et Administration des Bases de Données
M. NONO Emmanuel Comptable Matières
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
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présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page vii
FACULTE DE MEDECINE ET DES FACULTY OF MEDICINE
AND
SCIENCES PHARMACEUTIQUES PHARMACEUTICAL
SCIENCES
CELLULE INFORMATIQUE COMPUTER UNIT
PERSONNEL ENSEIGNANT (ANNEE
ACADEMIQUE 2012 / 2013)
a) Professeur
1. EBANA MVOGO Côme Ophtalmologie
b) Maîtres de Conférences
1. BEYIHA Gérard Anesthésie/Réanimation
2. MOUELLE SONE Albert Cancérologie
3. MPONDO MPONDO Emmanuel Albert Pharmacie
c) Chargés de Cours
1. ADIOGO Dieudonné
Bactériologie/Virologie/Immunologie
2. BONNY BONNY Aimé Cardiologie
3. DISSONGO Jean II Santé publique
4. EBOUMBOU MOUKOKO Else Carole Parasitologie
5. ESSOLA Basile Chirurgie digestive
6. ESSOMBA BIWOLE Martin Biophysique/ Cancérologie
7. ESSOMBA MANY Antoine Achille Chirurgie Viscérale
8. ETANG épouse TOUKO Josiane Désirée
Parasitologie
9. KOLLO Basile Santé publique
10. KUETE Thomas Parasitologie
11. LEMOGOUM Daniel Cardiologie
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
12. MAPOURE NJANKOUO Yacouba Neurologie
13. MBATCHOU NGAHANE Bertrand Hugo Pneumologie
14. MOBY MPAH Edouard Hervé Chirurgie urologique
15. MOTAH Mathieu Neurochirurgie
16. MVE KOH Valère Salomon Gynécologie
obstétrique
17. NDOUMBE Aurélien Neurochirurgie
18. NGABA Guy Pascal Mycologie
19. NGATCHOU DJOMO William Chirurgie cardiovasculaire
20. NGO SACK Epouse MAKAK Françoise Hématologie
/ Biologie
21. NGUEFACK Epouse TCHENTE Charlotte Gynécologie
22. NNANGA NGA Pharmacie
23. NOAH NOAH Dominique Gastro-entérologie
24. OMGBWA EBALLE André Ophtalmologie
25. OWONA MANGA Léon Jules Epidémiologie
26. TEMFEMO Abdou Physiologie
d) Assistants
1. ATANGANA Paul Jean Adrien Histologie
Anatomopathologiste
2. AZOUMBOU MEFANT Thérèse Radiologie et
Imagerie Médicale
3. BITA FOUDA André Arsène
Epidémiologie
4. BITCHONG EPOUSE EKONO Claire Françoise
Pneumo-phtisiologie
5. DAKAM William Biochimie
6.
|
DONGHO TSAKEU Eveline Epouse NGOUADJEU
|
Hématologie clinique
|
7. DOUMBE Jacques Narcisse Neurologie
8. EKONO Michel Roger Guy Gynécologie
obstétrique
9. ENGBANG NDAMBA Jean Paul Chirurgie Oncologie
10. EPACKA Née EWANE LOBE Marielle
Endocrinologie/Physiologie
11.
|
ESSAMA ENO BELINGA Lawrence Epouse BELL
|
Odontologie et Chirurgie maxillo-faciale
|
12.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page viii
ESSOMBA Nöel Emmanuel Epidémiologie
13. ESSOME Henri Gynécologie obstétrique
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
14. ESSONO MVOA Emmanuel Parasitologie
15. EYA'ANE MEVA François Chimie inorganique
16. FANNANG Simone Véronique Chimie organique
17. FOUDA BEKOLO Fabien Chirurgie générale
18. HALLE née MAFFOSSOG Marie Patrice
Néphrologie
19. JON Jean Louis Psychiatrie
20. KEDY MANGAMBA Christiane Epouse KOUM Pédiatrie
21. KIDIK POUKA Marie-Catherine Pharmacologie
22. KOE NGONO Annie Gisèle Médecine du
Travail
23. KOUBE Juliette Biologie végétale
24. KOUO NGAMBY Marquise Epidémiologie
25. LOE Epouse ETAME Gisèle Marie Marguerite
Pharmacie
26. MBALLA AMOUGOU Jean Claude Radiologie et Imagerie
Médicale
27. MBONDJI WONJE Christelle Biochimie
28. MBOSSO TEINKELA Jean Emmanuel Chimie organique
29. NDA MEFO'O Jean Pierre Microbiologie
30. NDJEMAI HAMADOU NKONDJIO Médard Biologie
animale
31. NDO Cyrille Biologie animale
32. NGANGO NGA MESSI Liliane Néphrologie
33. NGENE Jean Pierre Pharmacologie
34. NGOMBA Armelle Viviane Epidémiologie
35. NGOULE Charles Christian Pharmacie
36. NGUEMFO Edwige Laure Physiologie animale
37. NIDA Martine Calixte Dermatologie
38. NJALL BIKOK Née POUTH Clotilde Anesthésie
Réanimation
39. NJIFOU NJIMAH Amadou ORL
40. NSANGO Sandrine Evelyne Biologie moléculaire
OKALLA Née EBONGUE NGOLE ESSON
41.
|
Cécile
|
Bactériologie/Virologie
|
Thèse de doctorat en médecine
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42. PENDA Ida Calixte Pédiatrie
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
43. TSIAGADIGUI Jean Gustave Chirurgie orthopédie
44. VANDI Déli Pharmacie
45. YAPNA Epouse KWAMOU Diane Béatrice Chimie
organique
46. YINYANG Jacques Pharmacie
47. ZE Jean Jacques Pneumologie Phtisiologie
e) Coordonnateurs de niveaux
1. Dr ESSOMBA BIWOLE Martin Coordonnateur Médecine 1
2.
Dr OKALLA Née EBONGUE NGOLE ESSON
Coordonnateur Médecine 2
Cécile
3. Dr MOBY MPAH Edouard Hervé Coordonnateur
Médecine 3
4. Dr MAPOURE NJANKOUO Yacouba Coordonnateur Médecine
4
5. Dr MOTAH Mathieu Coordonnateur Médecine 5
6. Dr NGABA Guy Pascal Coordonnateur Médecine 6
7. Pr BEYIHA Gérard Coordonnateur Médecine 7
8. Dr NGOULE Charles Christian Coordonnateur Pharmacie 1
9. Dr LOE Epouse ETAME Gisèle Marie Marguerite
Coordonnateur Pharmacie 2
10. Dr KIDIK POUKA Marie-Catherine Coordonnateur Pharmacie 3
11. Dr VANDI Déli Coordonnateur Pharmacie 4
12. Dr NNANGA NGA Coordonnateur Pharmacie 5
13. Pr MPONDO MPONDO Emmanuel Albert Coordonnateur Pharmacie
6
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page x
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
SERMENT D'HIPPOCRATE
Au moment de l'admission
comme membre de la profession médicale,
Je m'engage solennellement à consacrer toute ma vie
au service de l'humanité.
Je réserverai à mes maitres le respect et la
gratitude qui leurs sont dus.
J'exercerai consciencieusement et avec dignité ma
profession.
La santé du malade sera ma première
préoccupation.
Je garderai les secrets qui seront confiés.
Je sauvegarderai par tous les moyens possibles l'honneur
et la noble tradition de la
profession médicale.
Je ne permettrai pas que les considérations d'ordre
religieux, racial, politique, et
social aillent à l'encontre de mon devoir
vis-à-vis du malade.
Je respecterai du plus haut degré de la vie humaine
et dès sa conception ; même sous
des menaces, je n'utiliserai point mes
connaissances.
Je m'engage solennellement sur mon honneur et en toute
liberté à garder
scrupuleusement ces promesses.
Déclaration de Genève.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page xi
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page xii
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
LISTE DES ABREVIATIONS
CAP : connaissances, attitudes et pratiques
CCC : communication pour le changement de comportement
Cf : confère
COC: contraceptif oraux combinés
CIC : contraceptif injectable combinés
CIP : contraceptif injectable à seul progestatif
PSP : pilule à seul progestatif
DIU : dispositif intra utérin
DS : déviation standard
EDSC : enquête démographie et de santé du
Cameroun
FNUAP : fonds des nations unies pour la population
FSH: follicule stimulating hormone
HCG: hormone chorionique gonadotrophique
HRP: human reproductive Project
ISG : interruption spontanée de grossesse
IST : infection sexuellement transmissible
IVG : interruption volontaire de grossesse
LH : luteinising hormone
MAMA : méthode de l'allaitement maternelle et de
l'aménorrhée
OMD : objectif du millénaire pour le
développement
OMS : organisation mondiale de la santé
PF : planification familiale
PNUD : programme des nations unies pour le
développement
RESAR : réseau africain de recherche en santé de
reproduction
SIDA : syndrome de l'immunodéficience acquise
VIH : virus d'immunodéficience humaine
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page xiii
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
LISTE DES FIGURES
Figure1 : Répartition des adolescents suivants leurs
origines
Figure 2 : Argent de poche par mois suivant le sexe
Figure 3 : Répartition suivants l'adhésion aux
clubs
Figure 4 : Répartition de l'exposition aux
médias suivant le sexe
Figure 5: La proportion adolescents ayant déjà
entendus parlés de planification familiale
Figure 6 : Répartition des définitions de la
planification familiale suivant le sexe
Figure 7 : Lien entre niveau de prime mensuel et connaissance
de la définition du PF
Figure 8 : Lien entre niveau scolaire et connaissance de la
PF
Figure 9: Répartition des méthodes de
contraception connue
Figure 10 : Répartition des niveaux de connaissance
suivant le sexe
Figure 11 : Répartition des raisons poussant aux
relations sexuelles précoces
Figure 12: Répartition des raisons poussant aux
relations sexuelles précoces suivant le sexe
Figure 13: le désir d'information sur la PF
Figure 14: Répartition des attitudes suivant le sexe
Figure 15 : Répartition des attitudes pour tous les
adolescents
Figure 16 : Relative à l'activité sexuelle des
adolescents suivant le sexe en pourcentage
Figure 17 : Représentation de la proportion
d'adolescent sexuellement actif et inactif
Figure 18 : Répartition des raisons qui motivent
absence de contraception
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : La pilosité pubienne (garçon et
fille) selon Tanner.
Tableau II : Le développement mammaire selon Tanner.
Tableau III : Le développement des organes
génitaux externes du garçon selon Tanner.
Tableau IV : Evolution de la contraception au Cameroun.
Tableau V : Efficacité des contraceptifs .
Tableau VI : Répartition des adolescents suivant la
classe.
Table VII : Répartition des adolescents suivant leurs
religions.
Tableau VIII : Répartition des adolescents suivant leur
statut matrimonial
Tableau IX : Répartition des adolescents suivant leur
statut familial.
Tableau X : Appartenance à un club ou groupe social.
Tableau XI : Exposition aux média.
Tableau XII : Répartition des sources d'information sur
la PF.
Tableau XIII : Répartition des adolescents suivant
qu'ils trouvent un avantages à la PF.
Tableau XIV : Répartition des différentes
définitions de la PF.
Tableau XV : Répartition de la définition exacte
suivant la classe.
Tableau XVI : Répartition des niveaux de
connaissance.
Tableau XVII : Réponses à la question peut-on
tomber enceinte aucour du premier rapport sexuel
Tableau XVIII : Répartition des attitudes par rapport
à la PF.
Tableau XIX: Récapitulatif en rapport avec l'âge
du premier rapport sexuel.
Tableau XX : Méthodes contraceptives
utilisées.
Tableau XXI : Répartition suivant que les pratiques
sexuelle des adolescents des adolescents
sont favorables ou pas.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page xiv
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG BRIOT Page xv
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
RESUME
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
RESUME
Chaque jour près de 800 femmes meurent dans le monde de
suite de grossesse ou d'accouchement, 50% de ces décès
surviennent en Afrique. Le Cameroun a adhéré au 5e objectif du
millénaire pour le développement(OMD) qui vise à
réduire de 3/4 la mortalité maternelle de 1990 à 2015,
soit atteindre 330 décès pour 100 000 accouchements. Seulement,
la mortalité maternelle au Cameroun en 2011 était de 782
décès pour 100 000 accouchements.
Ce retard pousse à la réflexion sur les
déterminants des décès maternels, en Afrique et au
Cameroun en particulier. Dans le cadre de cette réflexion, il est
important de s'intéresser à la santé de reproduction, dont
le rôle est de permettre de mener une vie sexuelle responsable, afin que
chaque personne soit capable de procréer selon son choix et d'utiliser
les méthodes contraceptives c'est à dire avoir accès
à la planification familiale(PF).
S'agissant du PF, EDS-MICS 2011 nous a permis de relever que
les tranches d'âges où la contraception est la moins
utilisée soit 15% sont, 15- 19 ans et 45- 49 ans cette dernière
tranche est constituée de femmes à la fin de leur vie
reproductive. Selon une étude menée dans 11 pays d'Afrique
subsaharienne, par la population référence bureau les auteurs ont
trouvés que 38 à 68% des femmes qui requièrent les
services hospitaliers, à cause de complications des suites d'un
avortement, sont des adolescentes.
Cette étude a donc été menée pour
évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques en
matière de planification familiale des adolescents en milieu scolaire
à Douala en vue de proposer une réponse adaptée à
cette cible. Les données ont été collectées
à l'aide d'un questionnaire auprès des adolescents, de 15 -19 ans
tirés au sort parmi 30 établissements de la ville de Douala eux
même tirés au sort suivant un échantillonnage en grappe
à deux degrés de liberté.
Le sexe ratio était de 1, l'âge moyen des
adolescents était de 17#177;2,62 ans, 80% était des
chrétiens et 18,8% était des musulmans. Par ailleurs 52,38%
était originaire de la région de l'ouest et 18,8% était
originaire de la région du littoral. Les adolescents recevaient en
moyenne 9596,5 FCFA de leurs parents par mois, le média le plus
utilisé étant la télévision pour 44,6% des cas.
67,43% de ces adolescents connaissaient au moins une méthode
contraceptive, le préservatif en premier pour 67,86% des cas. Ils
avaient un niveau de connaissance élevé pour 75,95% d'entre eux,
pour certains l'utilisation de méthodes contraceptives étaient
susceptibles d'occasionner le cancer, la stérilité, la mort dans
55,40% des cas, l'infidélité pour 32,10% des cas. 96,67% des
adolescents avaient une attitude favorable pour la PF, une partie de ceux
étant hostile 3/7 avaient en commun des raisons
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page xvii
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
religieuses. Plus de 4/5 des adolescents désiraient
plus d'information à ce sujet. Les raisons qui poussent aux relations
sexuelles précoces étaient le désir (31,11%), l'influence
des amis (9,30%), la pornographie (7,00%).
42,14% d'adolescents ont déclaré être
sexuellement actif, âge moyen du premier rapport sexuel était de
16,05#177; 2,89 ans, avec une moyenne 1,87 partenaire par an. 87,57% d'entre
eux utilisaient une méthode contraceptive, 64,40% ont
déclaré utiliser le préservatif, suivi de la pilule
(6,2%). Les pratiques n'étaient favorables que dans 77,23% des cas.
Les adolescents en milieu scolaire urbain à Douala,
avaient un niveau de connaissance élevé, avec des pratiques et
des attitudes favorables; mais les principaux facteurs limitant étaient
la religion, l'accès au média comme source d'information.
L'étude nous a permis de dégager des
insuffisances relatives aux connaissances, attitudes et pratiques des
adolescents dans la ville de Douala. Des recommandations sont donc
formulées en vue de contribuer à l'amélioration de la
santé sexuelle et reproductive des adolescents.
V' Renforcer le contrôle sur la distribution de
vidéos et films pornographiques,
V' Impliquer les leaders communautaires, religieux, les
adultes, les parents, jeunes et adolescents dans les activités de
sensibilisation sur la PF.
V' Sensibiliser les adolescents en milieu scolaire par du
personnel qualifié.
V' Plan media ciblé sur les adolescents.
V' Réduire la stigmatisation des adolescents en milieu
hospitalier.
V' Appuyer la recherche opérationnelle dans le domaine
de la santé de la reproduction des jeunes et adolescents pour
différents milieux urbain, rural, scolaire, extra scolaire qui pour
être efficace devrait être évaluée en continu.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page xviii
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
SUMMARY
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page xix
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
SUMMARY
Every day more than 800 women die in the world because of
pregnancy or birth, 50% of these deaths arise in Africa. Cameroon has
subscribed to 5th millennium development objective (MDO) which is to
reduce by 3/4 the maternal mortality from 1990 to 2015, thus attending 330
deaths for 100 000 births, only the maternal mortality in Cameroon in 2011 was
782 deaths for 100 000 births.
This lateness pushes to the reflection on the determinants of
maternal deaths in Africa and in Cameroon in particular. In the course of this
reflection, it is important to be interested in the health reproduction, which
the role is to permit to make a responsible sexual life, so as every person
should be capable to procreate according to their choice and to use
contraceptive methods that is have access to family planning (FP).
Speaking about FP, EDSC 2011 has permitted us to relieve that
the age rates where the contraception the least used, that is 15% are 15- 19
years, and 45 -49 years. This last rate is being constituted of women at the
end of their reproductive life. According to this study made in 11 countries of
sub- Saharan Africa, by Population Reference Bureau, the authors have found
that 38- 68% of women requiring the hospital services because of complications
due to abortions, being teenagers.
This study has then been done to evaluate the knowledge, the
attitudes, and practices in
the subject of family planning concerning teenager in school
area of Douala in view to propose an adapted answer to this matter. The data
have been collected with the help of a questionnaire from the teenagers of 15
-19 years taken by ballot from 30 schools in the town of Douala, themselves
taken by ballot in a following sample grape method at two degrees of
liberty.
The sex ratio was of 1, the average age of teenagers of
17#177; 2.62 years, 80% were Christians and 18.8% were Muslims. 52.38% were
originated from the West region and 18.8% were originated from the Littoral
region. The teenagers received in average 9596.5
FCFA from their parents by month, the media the most used been
the television 91.43% of cases. They had a level of knowledge higher by 75.95%,
for certain the utilization of contraceptive methods susceptible to cause
cancer, sterility, death in 55.40% of case, infidelity for about 32.10%. 96.67%
of teenager had a favorable attitude for family planning, a part of those been
hostile 3/7 had in common religious reasons. More than 4/5 of teenager desired
more information on this subject. The reasons which push to early sexual
relations were the desire (31.11%), influence of friends (9.30%), pornographic
(7.00%).
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page xx
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
42.14% of teenagers declare being sexually active, the average
age of the first sexual act was 16.05#177;2.89 years, with an average partner
of 1.87 per year. 87.57% of them used a contraceptive methods, 64.40% have
declared using the condom, followed by the pills (6.2%). The practices were
favorable just in 77.23% of case.
The teenagers in urban school area in Douala had a high level
of knowledge with the practices and a favorable attitude; but the principal
factors limiting being the religion, the access to media, as source of
information.
The study has permitted to put away relative insufficiencies
to knowledge, attitudes and practices of teenagers in the town of Douala. The
recommendation is thus formulated in view to contribute at ameliorating sexual
health and reproduction of teenager.
V' Reinforce the control on the distribution of videos and
pornographic films;
V' Implicate the community leaders , religious, the adult, the
parents, youths and teenager in the activities of sensibilization on FP;
V' Sensibilize the teenagers in school area by qualify
personnel;
V' Plan media targets on teenager;
V' Reduce the stigmatization of teenager in hospitals;
V' Support the operational research in the domain of
reproductive health of youth and teenager; for different urban, rural, non
school area which to be more productive must be evaluated in continuity
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
INTRODUCTION
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les adolescents en milieu scolaire à Douala
INTRODUCTION
La population mondiale est de sept milliards d'habitants, ce
nombre est en constante augmentation [1]. L'OMS estime qu'un individu sur cinq
est adolescent dans le monde et que 85% des adolescents vive dans les pays en
développement. Toujours selon la même source, les 2/3 des
décès d'adultes sont liés à des conditions ou
comportements ayant débuté durant l'adolescence [2]. L'Afrique
malgré sa population pauvre n'échappe pas à cette
règle, il en est de même au Cameroun où les 15- 24 ans
constituent près de la moitié de la population soit 44,6% [3].
L'adolescence est une période de changement dynamique qui correspond
à la transition de l'enfance à l'âge adulte et qui est
marquée par la maturation affective, physique, et sexuelle. Les
habitudes qui sont prises pendant l'adolescence sont lourdes de
répercussions chez l'adulte.
A l'échelle mondiale, la puberté apparait
à un âge plus précoce qu'avant chez les garçons
comme chez les filles[4] ; tandis que les gens tardent d'avantages à se
marier, dés lors l'on voit s'allonger la période de temps pendant
laquelle, les jeunes adultes sont susceptibles d'avoir des relations sexuelles
avant le mariage avec les risques liés aux grossesses
indésirées et aux IST( infection sexuellement transmissible)
notamment le VIII/SIDA. Au Cameroun 80% des moins de 20 ans sont sexuellement
actifs et l'âge du premier rapport sexuel est de 17 ans chez les filles
et 18,7 ans chez les garçons. Pour 100 filles de 15 ans, ont compte
déjà 7,1 enfants [5].
Les conséquences de cette sexualité naïve
sur la population se constatent sur tous les plans. Sur le plan socio-
économique, on assiste à un accroissement de la pauvreté
du fait des abandons scolaires et des maladies liées à cette
sexualité. Sur le plan sanitaire, les grossesses et les accouchements
font courir de nombreux risques non seulement aux adolescents mais aussi
à leurs enfants. Tout ceci participe du taux de mortalité
maternelle du Cameroun qui était de 782 décès pour 100 000
accouchements en 2011, nous éloignant ainsi du 5e objectif du
millénaire pour le développement qui est d'atteindre 330
décès pour 100 000 accouchements en 2015 [6]. Or selon OMS un
accroissement du planning familial réduirait de 3/4 l'incidence des
avortements septiques fléchissant ainsi la courbe de mortalité
maternelle [7]. Les adolescents sont plus susceptibles que les adultes à
se livrer à des avortements criminels, du fait du manque de moyens et de
la stigmatisation, ils sont plus susceptibles que leurs ainés
d'être victimes d'avortements septiques, avec le risque de nombreuses
complications graves telles que la stérilité ou même la
mort. Près de la moitié des nouveaux cas de VIII sont
enregistrés parmi les moins de 30 ans, cela traduit des comportements
sexuels à risques antérieurs [5].
Afin de sensibiliser pour la vie les adolescents aux risques
de la sexualité, pour un changement des comportements à risques,
et l'adoption de la planification familiale au quotidien, il faudrait tout
d'abord déterminer les connaissances, les attitudes et les pratiques en
matière de planification familiale des adolescents : cas du milieu
scolaire de la ville de Douala.
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1- ENONCE DU
PROBLEME
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ENONCE DU PROBLEME
Selon OMS l' avortement septique représentent 13%[7] de
la mortalité maternelle, de 1990 jusqu'à 2008 on assiste à
une réduction de la mortalité liée à l'avortement
septique de 69000 jusqu'à 47 000 correspondant à une
réduction de la mortalité maternelle de 546 000 en 1990
jusqu'à 358 000 en 2008 [8].
L'enquête démographique pour la santé au
Cameroun de 2011 révèle que, une adolescente sur quatre a
déjà commencé sa vie reproductive, 21 % ont eu au moins un
enfant et 4 % sont enceintes du premier enfant. Dans une étude
réalisée par la population référence bureau dans 11
pays d'Afrique subsaharienne, les auteurs ont trouvé que 38 à 68%
des femmes requérant des services hospitaliers à cause de
complications des suites d'un avortement, étaient des adolescentes
[9].
Le consensus général est que les grossesses des
adolescents sont dans la majorité indésirées [10] [11]
avec un impact sur tous les plans, contribuant tout en se nourrissant de la
pauvreté. L'impact le plus visible de la grossesse non
désirée réside dans le domaine psychosocial car il
contribue à une perte d'estime de soi, l'abandon scolaire, le rejet par
la famille, une destruction des projets de vie et le maintien du cercle de la
pauvreté [26].
Des études internationales montrent que les enfants
nés de mères adolescentes ont plus de chance de développer
des problèmes de santé comparé au reste de la population
[13]. Des études aux Etats unis [14] et en Afrique du Sud [15] montrent
que le petit poids de naissance est plus fréquent chez les adolescentes
et représente le 2e facteur de la mortalité chez les
enfants de moins de 5 ans après le HIV. [16].
Une des principales causes des grossesses non
désirées chez les adolescentes, est l'absence de contraception
.En Afrique du Sud l'usage de la contraception a représenté une
avancé significative dans les premiers signes de déclin du VIH
chez les adolescents ainsi que de la fertilité des adolescents [17].
Malgré le fait que la majorité des grossesses
chez les adolescents sont indésirées en Afrique du Sud la
moitié des adolescents affirme faire des efforts pour les
prévenir, de telle sorte que 66% des grossesses sont secondaires
à un échec de méthodes de contraception [18]. Le nombre
élevé de grossesses indésirées est dû au fait
que les adolescents n'ont pas souvent des informations complètes ou
correctes en matière de santé reproductive, de planification
familiale. Des appréhensions et des facteurs d'ordre socioculturels,
économiques et institutionnels limitent leur accès aux services
de planification familiale. La plupart des adolescents trouvent en leurs
soeurs, frères et les amis, souvent mal informés, les principales
sources d'informations dans le domaine de la planification familiale.
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2- OBJECTIFS
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2- OBJECTIFS
2-1) OBJECTIF GENERAL
Evaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques des
adolescents en milieu scolaire de la ville de Douala vis-à-vis de la
planification familiale.
2-2) OBJECTIFS SPECIFIQUES
1- Déterminer le niveau de connaissances sur la
planification familiale, des adolescents en milieu scolaire.
2- Déterminer les attitudes par rapport à la
planification familiale des adolescents en milieu scolaire.
3- Déterminer les pratiques en matière de
planification familiale des adolescents en milieu scolaire.
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3- REVUE DE LA
LITTERATURE
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3. REVUE DE LA LITTERATURE
3.1. Définition des termes et concepts
clés
V' Adolescents : la définition
de la période d'adolescence inclue des données culturelles,
sociales, et biologiques.
Sur le plan biologique, il s'agit de l'âge
chronologique, l'OMS définit l'adolescent comme un individu
âgé entre 10 et 19 ans [19].
· Début adolescence: 10 - 13 ans
· Milieu adolescence: 14 - 16 ans
· Fin adolescence: 17 - 19 ans
L'adolescence commence à la puberté avec
l'apparition des caractères sexuels secondaires et se termine avec la
fin de la croissance. Cette période d'adolescence se caractérise
par certaines étapes :
- Une croissance et un développement physique rapide ;
- Une maturité physique, sociale et psychologique
progressive
- Les premières expériences de la vie (attraction
par le tabac, l'alcool,
sexualité...)
- Une insuffisance de connaissance et de capacité pour
faire des choix sains
- Des modes de pensées tendant à faire passer les
besoins immédiats avant les
besoins à long terme ;
- L'instauration de comportements qui pourraient rester
ancrés toute la vie et
provoquer des maladies qui apparaîtront des années
plus tard.
V' Connaissance : La connaissance
représente un ensemble de choses connues, du savoir, de « la
science ». Elle résulte du traitement intellectuel et de
l'appropriation par l'individu des informations qu'il acquiert. [20]
V' Attitudes : est une manière
d'être, une posture. Ce sont des tendances, des
« Dispositions à ». Il s'agit d'une variable
intermédiaire entre la situation et la réponse à cette
situation. Elle détermine et oriente le comportement de l'individu ou
des groupes d'individus. L'attitude dépend de plusieurs facteurs
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mais aussi des conditions socio- économiques et
culturelles. Elle est acquise et est susceptible au changement. [20]
V' Pratique : ou comportements sont des actions
observables d'un individu en Réponse à un stimulus. C'est
l'exécution de ce qu'on a assimilé ou conçu. [20]
V' Planification familiale : C'est une
entité englobant la prise en charge des IST et de l'infertilité,
mais aussi l'offre d'une contraception de qualité quelles qu'en soient
les méthodes. [21]
V' Santé de la reproduction : Pour
l'OMS, la santé de la reproduction signifie le bien-être, tant
physique que mental de la personne pour ce qui concerne l'appareil
génital, ses fonctions et son fonctionnement, et pas seulement l'absence
de maladies ou d'infirmités. [21]
V' Méthodes contraceptives :
Elles se définissent comme un ensemble de techniques et de
moyens qui empêchent la conception. Elles se caractérisent par
leur efficacité relative, leur innocuité et leur
réversibilité. [21]
V' Grossesse précoce : Toute grossesse
survenue entre 14-19 ans, avec l'immaturité des organes reproducteurs de
la jeune fille et pouvant entraîner des conséquences
néfastes sur sa santé. [21]
V' Contraception : la contraception se
définit comme toute méthode empêchant de façon
temporaire et réversible la survenue d'une grossesse. On exclut ainsi
toutes méthodes irréversibles comme la stérilisation ou la
ligature des trompes et la vasectomie. [21]
V' Stérilisation : suppression
définitive, accidentelle ou intentionnelle de la capacité de
procréer par des agents physiques ou chimiques, par l'excision des
gonades, la ligature des trompes de Fallope ou des canaux
déférents. [21]
V' Vie sexuelle : elle se définit comme
les étapes de la vie reproductive. Par exemple les préadolescents
sont curieux d'en savoir plus sur la puberté, alors que les adolescents
se préoccupent des mutations que subissent leurs corps et leurs
expériences sexuelles. [22]
V' Indice de Pearl : c'est la mesure de
l'efficacité de la méthode contraceptive qui exprime le taux
d'échec en fonction du nombre de grossesse pour 100 femme-année
à risque. [23]
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Cet indice r s'exprime par la formule :
Nombre de conception accidentelle× 12 mois
r =
Nombre de mois d'exposition au risque de concevoir
y' Efficacité théorique de la
contraception : ou efficacité technique de la contraception.
Elle implique l'utilisation d'une méthode de contraception de
manière continue suivant les instructions données. [23]
y' Efficacité pratique de la contraception
. ou éfficacité d'usage de la contraception. Elle est
liée à l'acceptabilité du procédé et
à la motivation des individus ou couples qui l'utilisent. [23]
y' Interruption volontaire de grossesse .
c'est l'arrêt volontaire d'une grossesse de moins de 12 semaines
révolues. [24] Au Cameroun comme dans bien de pays d'Afrique, l'IVG est
interdit par la loi.
y' Mortalité maternelle . elle
correspond à la notion de « mortalité liée à
la grossesse » telle que définie dans la dernière
Classification Internationale des Maladies (CIM-10). Selon la CIM-10, un
décès lié à la grossesse est défini comme
étant le décès d'une femme pendant la grossesse ou dans
les 42 jours suivant la fin de la grossesse, quelle que soit la cause du
décès (WHO, 2004)
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3.2. RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
3.2.1 L'appareil reproducteur masculin
3.2.1.1 Rappels anatomiques
Les organes du système reproducteur masculin sont
spécialisés pour la fabrication, la maturation, le transport, des
gamètes jusqu'aux organes génitaux féminin. Le
système reproducteur mâle est constitué de deux testicules,
une série de conduit de glandes accessoires et des structures de
soutient.
Les testicules sont des organes ovoïdes
de 4- 5cm de long reparti en lobule comportant des tubes
séminifères site de multiplication des spermatozoïdes, qui
sont transportés vers l'épididyme afin d'y terminer leurs
maturations.
Chaque épididyme est un tube
enroulé mesurant jusqu'à six mètres de long, il se
prolonge vers le haut par le vas déférents.
Le vas déférent ou canal
déférent mesurant 45 cm environ, passe dans le canal
inguinal, faisant partie du cordon spermatique, pour cheminer en rétro
péritonéal. Il rejoint la cavité pelvienne pour se
terminer en arrière de la vessie, en formant une ampoule jouxtant la
prostate. Il s'unit au canal des vésicules séminales pour former
le canal éjaculatoire qui passe à travers la prostate et s'ouvre
dans l'urètre.
La vésicule séminale est un
organe saculaire mesurant environ 5cm, il enrichit le sperme de son fructose,
ses prostaglandines et sert à réguler son ph.
La prostate située juste en dessous de
la vessie, entourant l'urètre postérieur, mesurant environ 3-
4cm. Elle contient 40 glandes tubulo alvéolaires environ. Elle enrichie
le sperme de sécrétion alcaline et déclenche la
motilité des spermatozoïdes.
Les glandes bulbo urétrale de cowper
sont des glandes d'environ 1cm, elles émettent un liquide
permettant de lubrifier l'urètre pour faciliter le passage du sperme.
Le scrotum enveloppe le
testicule.il comprend sept couche dont
une musculaire, est appelée dartos et est tapissée de
l'intérieur par une séreuse appelée la vaginale, vestige
du péritoine.
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Le pénis est chargé de conduire
les urines et le sperme, circulant dans l'urètre. Hormis
l'urètre, il est constitué de 2 corps caverneux et d'un corps
spongieux qui forment le gland à son extrémité distale. Le
pénis et le scrotum forment les organes génitaux externes.
[25]
3.2.1.2 Rappels Physiologique
Les androgènes (hormones sexuelles mâles) sont
des hormones stéroïdes à 19 atomes de carbone, on compte
parmi eux la testostérone (T), la5tri-dihydrotestostérone
(DHT) et des 17-iétosteroides (DHEA) de moindre action
androgénique. Chez l'homme, 95 % de la Testostérone sont
sécrétés dans le testicule (A2) et 5% dans la
corticosurrénale, chez la femme, elle est sécrétée
dans l'ovaire et la corticosurrénale.
La régulation de la production de testostérone
s'effectue par la LH dont l'hormone de contrôle est la GnRH qui, comme
chez la femme, est libérée par coups (toutes les 1,5 à 2
h) La LH stimule la sécrétion de testostérone dans les
cellules interstitielles de Leydig.
La FSH également libérée par
l'intermédiaire de la GnRH, stimule la sécrétion
d'inhibine dans les cellules de soutien de Sertoli du testicule (A3)
et y induit l'expression de la protéine de liaison des
androgènes (androgen binding protein = ABP) dont la
présence conditionne l'action de la testostérone sur la
spermatogénèse.
Outre le rôle important de la testostérone dans
la différenciation sexuelle mâle, la spermatogenèse, et la
croissance des organes génitaux, prostate et des vésicules
séminales, elle contrôle le développement des
caractères sexuels secondaires mâles : pilosité, aspect
physique, volume du larynx (mue de la voix), activité des glandes
sébacées (acné), etc....
De plus, une sécrétion suffisante de
testostérone est nécessaire à une libido normale (pulsion
sexuelle), à l'aptitude à procréer et à l'aptitude
à s'accoupler de l'homme. La testostérone stimule aussi
hématopoïèse et a une action anabolisante (sur les tissus),
ce qui se traduit normalement par un fort développement musculaire chez
l'homme. Au niveau du SNC, la testostérone a de plus une influence sur
certains comportements, comme l'agressivité, etc. [25]
Fonction testiculaire.
Dans le testicule, se déroule la formation, en
plusieurs étapes (spermatogenèse), des cellules
germinales mâles (spermatozoïdes), durant laquelle le
testicule est aussi soumis à l'action de la testostérone. La
spermatogenèse a lieu dans les tubes séminifères,
dont
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l'épithélium germinatif est constitué des
cellules de soutien de Sertoli et des cellules germinales. La
testostérone est nécessaire à la maturation des
spermatozoïdes et à la préparation de l'éjaculation
ultérieure. [25]
Spermatogenèse
Les spermatogonies (cellules germinales primaires) qui se sont
développées jusqu'à la puberté, subissent une
1e division mitotique. L'une des cellules filles est
conservée (contrairement à l'ovogenèse) pendant toute la
vie comme réserve de la lignée germinale, l'autre se divise
plusieurs fois pour se transformer en spermatocytes de 1er ordre. La 1 division
méiotique donne naissance a deux spermatocytes de 2e ordre
qui lors de la méiose I I se divisent chacun en 2 spermatides. Ces
dernières se différenciant finalement en spermatozoïdes
à partir de la 2e division méiotique, les cellules ne
possèdent plus qu'un nombre haploïde de chromosomes. [25]
3.2.2 L'appareil reproducteur féminin 3.2.2.1
Rappels anatomiques
Cet appareil est chargé de fabriquer, de porter
à maturation et de transporter les gamètes jusqu'au site de
fécondation. De fournir un climat favorable pour une croissance optimale
du produit de conception et de produire les hormones femelles. Il est
composé des gonades, les organes génitaux accessoires internes et
externes.
Les ovaires sont des organes pleins,
ovoïdes et mesurant environ 2- 3,5 cm. Ils sont tous deux logés
dans la dépression appelée fosse ovarienne, située
à la paroi latérale de la cavité pelvienne. L'ovaire est
constitué par un cortex et une medulla. A la naissance, le cortex
ovarien comprend environ un million de follicules primaires. Ces follicules
comportent un ovocyte entouré de cellules folliculaires. Les ovocytes
subiront uniquement les méioses mais le processus est bloqué pour
ne reprendre que pendant la phase pubertaire. Aucun nouvel ovocyte n'est
formé, bien au contraire, on note une
dégénérescence de plusieurs d'entre eux si bien
qu'à la puberté, on en dénombre plus que 400 000 seuls 400
ou 500 follicules seront recrutés pendant toute la période
d'activité génitale de la femme.
Chaque trompe de Fallope mesure environ 10 cm
de long et 7cm de diamètre, est porté par le ligament large et
s'ouvre dans l'utérus et dans la cavité abdominale.
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L'utérus est un muscle creux mesurant
environ 7*5*2,5cm, fixé par le ligament rond, le ligament large, le
ligament cardinal de l'utérus et les ligaments
utéro-sacrés et pubo-cervical. Il est situé au dessus du
vagin, en arrière de la vessie et en avant du rectum ; il comprend un
col, un isthme et un corps. Sa paroi est constituée par trois couches
l'endomètre, le myometre, et la séreuse.
Le vagin est un tube fibro- musculaire
mesurant environ 9cm de long situé en retro vésical et
retro-urétrale, il est en avant du rectum et relié à ces
organes par du tissu conjonctif. Avant l'activité sexuelle, son
ouverture antérieure est recouverte par une membrane perforée
(hymen) laissant s'écouler les menstrues et il reçoit en
arrière le col de l'utérus. Il est tapissé par une
muqueuse plissée.
La vulve comporte le mont vénus, les grandes
lèvres, les petites lèvres, le clitoris, l'orifice
urétral, l'orifice vaginale, les glandes de Bartholin, les glandes de
Skene, la fourchette vulvaire postérieure et le vestibule. [25]
3.2.2.2 Rappels physiologiques Le cycle
ovarien
Tous les 28 jours en moyenne, une cellule sexuelle
fécondable, appelée ovocyte (ou plus communément ovule),
est émise par l'un des ovaires : c'est l'ovulation. Celle-ci divise un
cycle en deux phases : la phase folliculaire ou pré ovulatoire
(durée moyenne de 12 à 17 jours après le premier jour des
règles) et la phase lutéale ou post ovulatoire (durée fixe
13 à 14 jours).
Dans l'ovaire, les gamètes sont entourés de
cellules avec lesquelles ils forment des follicules ovariens. Tous les
follicules ne sont pas au même stade de leur évolution qui
comporte schématiquement 3 phases : la croissance folliculaire,
l'ovulation et l'évolution du corps jaune. [25]
Au cours de la phase folliculaire, un seul follicule cavitaire
(les autres dégénèrent) va continuer à
croître et atteindre un diamètre de 16 à 22 mm : il est
alors appelé follicule mûr ou follicule de De GRAAF. Le follicule
à maturité fait saillie à la surface de l'ovaire. Lors de
sa rupture, le gamète est expulsé dans le pavillon de la trompe.
Il est entouré de cellules folliculaires et véhiculé dans
le liquide folliculaire. Après la rupture du follicule, la cavité
se rétracte et les cellules folliculaires se chargent d'un pigment jaune
(luteos = jaune).
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Les thèques persistent et se développent. Le
follicule se transforme en corps jaune en quelques heures. Ce dernier
fonctionne pendant une dizaine de jours et en l'absence de fécondation,
il régresse spontanément : un nouveau cycle ovarien commence.
[25]
Le cycle utérin
L'utérus est un organe creux formé d'une
épaisse couche de muscles lisses, le myometre (myo = muscle)
tapissé intérieurement d'une fine muqueuse, l'endomètre
(endo = interne). Il communique avec le vagin au niveau du col de
l'utérus qui sécrète un mucus appelé glaire
cervicale.
Les modifications de l'endomètre utérin. En
phase pré ovulatoire ou folliculaire, l'endomètre est
détruit en partie et éliminé lors des règles. Par
la suite, la muqueuse se répare et s'épaissit progressivement de
quelques millimètres (1 à 5mm). Des invaginations en doigt de
gant forment des glandes en tubes d'abord droites puis sinueuses, qui donnent
un aspect de dentelle après le 14ème jour. De nombreux vaisseaux
sanguins se développent et colonisent l'épaisseur de la muqueuse,
qui apparaît gorgée de sang en phase post ovulatoire ou
lutéale
A la fin de cette phase, s'il n'y a pas eu fécondation,
les parois des artères spiralées se rompent, déclenchant
une hémorragie qui provoque l'élimination de 4/5 de
l'endomètre. [25]
Les modifications de la glaire cervicale
Le col de l'utérus contrôle le passage des
spermatozoïdes du vagin, où ils ont été émis
au cours d'un, rapport sexuel, à la cavité utérine. Sa
muqueuse sécrète un mucus constitué d'un liquide
emprisonné dans les mailles d'un réseau de filaments.
Durant la phase pré ovulatoire, la
sécrétion de glaire cervicale devient de plus en plus abondante
et les mailles du réseau sont de plus en plus larges pour atteindre un
maximum au moment de l'ovulation. La dimension des mailles est
supérieure au diamètre de la tête des spermatozoïdes
uniquement pendant la période ovulatoire. Pendant la phase post
ovulatoire, la sécrétion du mucus diminue. Les mailles du
réseau de filaments redeviennent serrées et forment ainsi un
obstacle au passage des spermatozoïdes.
Ce mucus cervical, aux mailles en général
serrées, constitue surtout un obstacle pour les microbes présents
dans le vagin. L'élargissement des mailles lors de l'ovulation permet
alors le passage des spermatozoïdes.
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Déterminants du cycle ovarien
Les dosages au cours d'un cycle montrent que leur
sécrétion est cyclique. Les quantités d'hormones
présentent dans le sang sont très faible, puisqu'on les exprime
en ng. ml-1 (1 nanogramme = 10-9 g). Les oestrogènes correspondent
à un ensemble d'hormones dont la plus active est l'oestradiol. Elles
sont sécrétées par la thèque interne et les
cellules folliculaires. La progestérone est
sécrétée par le corps jaune. Les oestrogènes
permettent donc le développement de l'endomètre utérin. La
progestérone permet le maintien de la muqueuse qui s'est tout d'abord
épaissie sous l'action des oestrogènes. On a montré
qu'elle assure également le développement des glandes
utérines, ce qui accentue l'aspect dentelle de la muqueuse
utérine. La chute des taux d'oestrogènes et de
progestérone, due à la régression du corps jaune dans les
derniers jours du cycle, explique l'apparition des règles correspondant
à la destruction d'une partie de l'endomètre utérin. Ces
hormones sont aussi responsables des variations observées au niveau de
la glaire cervicale produite par le col de l'utérus.
L'ovaire a un double rôle : Producteur de gamètes
femelles, les ovocytes appelés communément ovules et
émetteur de messages hormonaux qui varient de façon cyclique :
les taux d'oestrogènes et de progestérone conditionnent le cycle
utérin et préparent ainsi la procréation.
Les concentrations plasmatiques des hormones ovariennes,
associées à l'émission d'un ovocyte à un moment
déterminé du cycle conditionnent la réussite de la
procréation. On conçoit que ces deux paramètres (taux des
hormones, émission d'ovocyte) soient soumis à régulation.
On peut donc se demander ce qui détermine le fonctionnement ovarien.
Deux hormones antéhypophysaires contrôlent le
fonctionnement cyclique ovarien :
- La FSH (follicule stimulating hormon), stimulant la
croissance du follicule et la sécrétion d'oestrogènes dans
la première partie du cycle, d'où son nom d'hormone
folliculostimulante.
- La LH (Luteinizing hormon) dont le pic de
sécrétion vers le 14ème jour du cycle provoque l'ovulation
et la transformation du follicule en corps jaune. Elle stimule également
la sécrétion de progestérone et d'oestrogènes par
le corps jaune. [25]
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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3.2.2.3 La puberté
La puberté désigne l'ensemble des
phénomènes physiques et psychiques qui définissent le
passage de l'état d'enfant à l'état d'adulte aboutissant
à l'acquisition de la taille définitive et de la fonction de
reproduction. Cette période, qui dure environ 4 ans, se
caractérisé par une accélération de la vitesse de
croissance contemporaine de l'apparition des caractères sexuels
secondaires.
Les différents stades du développement
pubertaire sont cotés de 1 (stade pré pubère) à 5
(stade adulte) selon la classification de Tanner. Le développement
pubertaire est contrôlé par des facteurs neuroendocriniens et
endocriniens. Le déclenchement de la puberté est
caractérisé par la réactivation de la fonction gonadotrope
après une période de quiescence qui débute au
4-6ème mois postnatal et dure toute l'enfance. [26]
Le développement des caractères
sexuels
Le premier signe de puberté est l'augmentation de
volume testiculaire vers l'âge de 11,5 ans. Elle est physiologique entre
9,5 ans et 14 ans.
Tableau I : La pilosité pubienne (garçon et
fille) selon Tanner
Tableau II : Le développement mammaire selon
Tanner
Tableau III : Le développement des organes
génitaux externes du garçon selon Tanner
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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3.3 GENERALITES SUR LA PLANIFICATION FAMILIALE
3.3.1 Historique
De tout temps, les hommes ont imaginés mille recettes
pour essayer de parer aux conséquences indésirées des
rapports amoureux :
Introduction dans le vagin de miel ou de pommade à base
d'excréments de crocodile en Egypte, du badigeonnage d'huile de
cèdre ou un onguent de plomb ou à l'encens mélangé
à l'huile d'olive en Grèce. De l'usage d'huiles (safran, acacia,
racines de mandragore) mélangées à la pulpe de grenade ou
figue pour éviter que le sperme pénètre dans le vagin
préconisé par un médecin dans l'antiquité (les
prémices des spermicides actuels).
De l'eau froide pour tuer le sperme vivant à
l'époque romaine. D'ailleurs chez les nobles un esclave accourait
après chaque rapports sexuels pour effectuer une douche vaginale,
pratique que l'on rencontre encore ; les « poires ».
Aux tampons occlusifs en laine (principe qui sera à la
base du diaphragme), pour fermer le col de l'utérus,
étudié par Soranos, le plus brillant gynécologue
de l'Antiquité. A l'étude des cycles préconisant
l'abstinence juste avant et après les règles, pensant que la
femme est fertile à ce moment là, procédé propose
par le même Soranos
Aux instructions sur les périodes d'abstinence
donnée dans le Kama-Sutra en Inde à partir du 4e
siècle (par rapport au soleil, par exemple),
A l'apparition, en Asie au 16 e siècle du
préservatif. Les Chinois le fabriquent en papier de soie huilée,
les Japonais en écaille de tortue ou en cuir.
En 1564, Gabriel Fallope invente un fourreau de lin «
à la mesure du gland » imbibé de décoctions d'herbes
astringentes. De nombreux textes du 17ème siècle parlent de
sachets péniens. C'est d'ailleurs au milieu de ce siècle
qu'aurait vécu le Docteur Condom , médecin de Charles II
d'Angleterre. Beaucoup d'interrogations sur l'existence même de ce
médecin. Condom (préservatif) vient du verbe latin condere
qui signifie, caché, protéger. Louis XIV en commande pour
son propre usage. Il se banalise, beaucoup d'hommes les utilisent. Ils sont en
boyau animal (pas très confortable) « cuirasse contre le plaisir
» dira la marquise de Sévigné. Il faut attendre la
Révolution Française puis les moeurs faciles du Directoire pour
voir le commerce du préservatif se légalisé. Le latex fut
découvert par Charles Goodyear en 1839. Ce n'est qu'en 1870
qu'apparaît le 1 er préservatif sur le marché.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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En 1901, voici quelques noms
évocateurs de marques de préservatifs : le crocodile, le rival
protecteur, le voluptueux, le bibi, chatouilleur, le porc épic, le
velouté, le cristallin. La capote est lavée après chaque
utilisation, séchée et talquée.
Au début du 20eme siècle, apparaît la mode
des douches vaginales, avec l'invention de la pompe qui propulse dans le vagin,
après chaque rapport sexuel, un mélange d'eau et de toutes sortes
de produits supposés détruirent les spermatozoïdes
(vinaigre, acide citrique, etc. ;;). Le stérilet est mis au point au
début du 20eme siècle, mais ne sera utilisé
qu'après la seconde guerre mondiale, venant concurrencer la
méthode Ogino. Déjà du temps des pharaons, on mettait des
pierres dans l'utérus des chamelles pour qu'elles ne soient pas pleines
pour la traversée du désert ; on a également
retrouvé des stérilets dans les momies égyptiennes.
En 1924, Kiasuku Ogino, médecin japonais, met au point
la méthode qui a pris son nom en calculant la période de
fécondité au moment de l'ovulation entre le 12eme et le 16eme
jour du cycle, et en pratiquant donc l'abstinence pendant cette
période.
Des milliers de femmes utilisent ce calendrier Ogino et des
milliers de bébé Ogino comme on les appelle, naîtront ; les
échecs étant d'environ 40%.
Puis arrive la méthode des températures,
méthode Knauss, nom de son inventeur, repérant la montée
de la température au moment de l'ovulation. Elle s'avéra
être aussi un échec sur le plan contraceptif. Cette méthode
est beaucoup plus efficace pour repérer l'ovulation dans une
démarche de traitement de stérilité.
En 1912, une infirmière new yorkaise, Margaret Sanger
assiste à la mort d'une mère de trois enfants qui avait
tenté d'avorter. Elle se mobilise et en 1923 fonde à New York le
premier centre de planning. Trois ans plus tard, il en existe 250 aux
états unis. En 1951, avec l'aide de cette femme Margaret Sanger,
Grégory PINCUS ouvre le premier centre de recherche ou il travaille sur
les hormones sexuelles. Son équipe à Mexico met au point une
synthèse d'oestrogènes et progestérone qui empêche
l'ovulation.
En 1954 les premiers essais à Porto Rico montrent
l'efficacité de cette contraception orale. La pilule est née.
Elle se nomme l'Enovid. Des effets secondaires importants apparaissent, mais
cette méthode étant une grande avancée pour les femmes,
les recherches continuent.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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En 1960, aux Etats Unis, la première pilule
contraceptive est commercialisée. En France, le pouvoir politique se
refuse à l'autoriser. En Chine, dès 1965, elle connaîtra un
développement considérable très rapidement. La Grande
Bretagne est la première en Europe à l'expérimenter.
En 1961, des françaises, créent dans une
quasi-clandestinité, le premier centre de planning familial à
Grenoble. On y fait venir de Suisse ou d'Angleterre des diaphragmes et la
pilule y fait une timide apparition en 1965. Pour contourner la loi, ses
propriétés contraceptives ne sont pas mentionnées.
Officiellement, c'est un médicament pour régulariser les
règles.
C'est en 1967 que fut votée la loi Neuwirth qui abroge
les articles du code de la santé réprimant la propagande
anticonceptionnelle, et autorise l'importation, la fabrication des
contraceptifs. Cette loi crée les lieux de diffusion de cette
contraception : les centres de planification et d'éducation familiale.
Mais les décrets d'application ne parurent qu'en 1974, (7 ans pour que
les législateurs acceptent cette liberté de choix proposée
aux femmes)
Les Françaises ne cesseront de faire pression sur les
hommes politiques. Entre 1967 et 1987, le pourcentage de femmes entre 15 et 49
ans prenant la pilule passera de 4 à 30 %.
Les industries pharmaceutiques poursuivront leur recherche,
des pilules associant des dosages d'oestrogènes et progestatifs
différents seront mis sur le marché. On parle de pilule de 2
ème et 3 ème génération. Les prix augmentent (de 15
Frs (supprimer Adépal) à 50 frs). On assistera au
non-remboursement de ces pilules malgré les pressions des associations
d'usagers et de professionnels.
En France, le Dépoprovera introduit dans les
années 1980 a peu de succès. La perturbation du cycle menstruel
est très mal vécue en Europe. Souvent dans les centres de
planification, la demande de cette contraception injectable vient de femmes
africaines (contraception utilisée fréquemment dans leur pays
d'origine.)
Cette méthode était proposée par le corps
médical aux femmes qui avaient de grandes difficultés avec les
autres contraceptifs. Cela a changé depuis l'arrivée de l'implant
contraceptif. Aux Etats Unis, le Norplant, (bâtonnets de silicone
implantés sous la peau) est mis sur le marché en 1993, et
utilisé comme moyen de pression par le pouvoir législatif ; ainsi
les femmes reconnues coupables de violence sur enfant avaient l'obligation de
se faire placer ses implants, entraînant une stérilisation
forcée de ces femmes pour 5 ans.
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En 1988, apparaîtra le RU 486, pilule abortive. Des
recherches ont été effectuées pour utiliser cette
molécule comme contraceptif, mais elles seront abandonnées
très vite, ne donnant pas de résultats intéressants sur
cette indication. Depuis la méthode d'avortement par voie
médicamenteuse se développe, et peut maintenant être
proposée dans les établissements pratiquant des IVG, ou dans des
cabinets médicaux en ville avec des médecins qui ont passé
convention avec un centre de référence d'IVG.
L'OMS crée des programmes de recherche sur de nouvelles
techniques contraceptives ; (pilule mensuelle, auto injection, vaccin ...)
En juin 1999, un contraceptif d'urgence, "la pilule du
lendemain" comme on la nommera à ce moment là est mis en vente
sur le marché français, sans prescription médicale. En
décembre de la même année, ce contraceptif d'urgence (de
rattrapage pourront nous dire) sera disponible dans les infirmeries scolaires
et en janvier 2002, un décret permet la délivrance gratuite, pour
les mineures, de cette contraception dans les pharmacies. Grande avancée
pour les mineures Dans les années 90 apparaît un
préservatif féminin, Fémidon dont la commercialisation
s'arrêtera vite en France, car peu d'utilisatrices de ce produit. Il
réapparaîtra au début des années 2000, mais avec une
diffusion restreinte.
Début 2004, deux nouvelles formes de contraception
hormonales - le patch et l'anneau vaginal - sont commercialisées. Aux
USA la méthode la plus répandue est la stérilisation, 38%
des hommes et des femmes y ont recours. [27]
3.3.2 Politiques nationales en matière de
planification familiale
Les questions relatives à la reproduction ont
été traitées pendant de nombreuses années à
partir de programmes intitulés « Santé maternelles et
infantile ». Ces programmes étaient essentiellement centrés
sur la lutte contre les morbi - mortalités maternelles et infantiles.
La notion d'espacement des naissances était
intégrée à ces programmes uniquement dans le souci de
préserver la santé de la mère et de l'enfant. Cette
régulation de la fécondité reposait alors sur les
pratiques de l'abstinence durant le post partum et l'allaitement (MAMA). La
question de la planification familiale était rarement incluse. Cette
orientation reflétait une vision pro- nataliste des autorités
sanitaires et des gouvernements, pour des raisons aussi bien religieuses que
démographiques (fortes fécondités par compensation d'une
mortalité infantile élevée) ou politiques (besoin de main
d'oeuvre).
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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A partir des années 1960, l'OMS prône
l'évolution du concept de santé maternelle et infantile vers
celui de santé de la reproduction. En 1968, une déclaration de
l'assemblée de l'OMS stipule que : « chaque famille doit avoir la
possibilité d'obtenir des informations et conseils sur les
problèmes relatifs à la planification familiale y compris la
fécondité et la stérilité...» [21]
Dés cette période, des efforts sont entrepris
à l'échelle mondiale pour améliorer les méthodes de
planification familiale (efficacité, acceptabilité, coût,
sécurité, ....) et en développer de nouvelles (injections,
implants, détermination de la période féconde,
contraceptifs masculin).
L'OMS crée en 1972 un programme de recherche, de
développement et de formation à la recherche en reproduction
humaine (HRP). Le HRP est patronné conjointement par le PNUD, le FNUAP
et la banque mondiale. Il met l'accent sur la capacité des pays du tiers
monde à développer une recherche pluridisciplinaire sur la
régulation de la fécondité. C'est dans cette optique
qu'est crée en 1989 à Dakar le RESAR qui compte 12 pays dont le
Cameroun.
Du fait de la crise économique que le Cameroun traverse
depuis 1986/1987, il a été mis en place les programmes
d'ajustement structurel et la dévaluation du franc CFA. Lesquels ont eu
des effets néfastes d'ordre socio- économique : licenciement
massif de personnel, détérioration du tissu social,
appauvrissement et rareté de l'emploi, diminution, et insuffisance des
ressources dans les secteurs sociaux tels que la santé et
l'éducation. [28]
La situation socio- sanitaire se caractérise par : la
persistante d'une forte morbidité et mortalité en particulier
dans les populations maternelle et infantile, la recrudescence des maladies
émergentes : HIV/SIDA, tuberculose,..... ; Le nombre élevé
de grossesse non désirées et l'IVG chez les adolescents et
jeunes. Situation aggravée par une forte sous utilisation et un sous
équipement des formations sanitaires, une insuffisance des
médicaments essentiels/contraceptifs, une insuffisance dans
l'intégration des activités de santé, un personnel
quantitativement et qualitativement insuffisant, peu et mal
déployé, une faible implication des populations à la
résolution de leurs problèmes de santé.[28]
Au Cameroun, la constitution de la république garantie
le droit à la santé. La politique sanitaire se conforme, d'une
part, aux grands principes de l'OMS dont le pays est membre, d'autre part
à ses réalités socio- économiques et culturelles.
Elle est fondée sur le principe de l'universabilité qui fait de
la santé un droit fondamental de tous les camerounais.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Le gouvernement camerounais a ratifié les
différentes résolutions des conférences et sommets
mondiaux suivant :
· La résolution sur « la santé pour tous
en l'an 2000» (Alma- Ata, 1978)
· La charte africaine sur le développement sanitaire
(1989)
· L'initiative de Bamako (1987)
· La conférence mondiale sur les droits de l'Homme
(Vienne, 1993)
· La CIPD qui défini le concept de santé
de la reproduction et à proposer un plan d'action (Caire, 1994)
· La résolution de la 44e session du
comité régional africain de l'OMS (Brazzaville, 1994)
· La déclaration de la 4e
conférence mondiale sur les femmes (Beijing, 1995)
· Le forum régional sur l'enseignement de la
santé, de la reproduction dans les formations sanitaires de l'Afrique
centrale et occidentale (Ouagadougou, 1996)
· La résolution 49/128 de la 48e
assemblée mondiale de la santé sur les stratégies visant
à mettre en oeuvre la santé de reproduction des adolescents
(1996). [29]
· Le concept de Santé de la Reproduction, tel que
défini par la Conférence Internationale pour la Population et le
Développement (CIPD - 1994), a été adopté par le
Cameroun au cours du symposium national tenu du 14 au 17 décembre 1999
à Yaoundé.
· Conférence de Maputo du 18 au 22 septembre 2006
regroupant tous les ministres de la santé de l'Union Africaine avec pour
thème « « Accès universel aux services
intégrés de santé en matière de sexualité et
de reproduction en Afrique » »
L'objectif ultime de ce Plan d'action de Maputo est d'amener
les gouvernements Africains, la société civile, le secteur
privé et tous les partenaires au développement du continent
à unir leurs forces et redoubler d'efforts, afin d'assurer ensemble la
mise en oeuvre effective de la politique continentale en réalisant
l'accès universel à la santé en matière de
sexualité et de reproduction d'ici à 2015 dans tous les pays
Africains. Cela passe entre autre par le repositionnement de la
planification familiale comme volet essentiel pour atteindre les OMD dans le
domaine de la santé. [30]
· CARMA (campagne accélération pour la
réduction de la mortalité maternelle) concernant tous les
états de l'union africaine. La cérémonie de lancement a eu
lieu le 08 mai 2010 à Yaoundé.
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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La politique nationale de santé de reproduction est
compilée dans un document intitulé « «
Politiques et normes des services de santé reproduction
» » produit par le ministère de la santé
publique de novembre 2009 il s'inspire de la stratégie sectorielle de
santé (2001- 2015) établit afin atteindre les objectifs du
millénaire.
L'une des 8 composants prioritaires de la santé de la
reproduction au Cameroun concerne la santé des adolescents et des
jeunes. L'un des objectifs majeur consiste à réduire le taux de
morbidité et mortalité liée aux IST/VIH SIDA, aux
maternités précoces, aux grossesses indésirées, aux
avortements, [31] aux travers de:
? Soins préventifs : promotion des comportements
sexuels sains, contraception, vaccination
? Prise en charge des problèmes de santé de la
reproduction
? Activités promotionnelles
L'importance de la planification familiale au Cameroun est
affirmée par le président de la république (Annexes 3)
ainsi que par un document intitulé « Pourquoi investir dans
la santé de reproduction au Cameroun ? » signé par
le ministre de l'économie de la planification et de l'aménagement
du territoire, le ministre de la santé publique et le ministre de la
promotion de la femme et de la famille. (Annexe 4)
Tableau IV : évolution de la
contraception au Cameroun [32]
Année 1991 1998 2004 2011
Tendance de la prévalence contraceptive moderne
parmi les femmes en union
|
4% 7% 13% 14%
|
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3.4. METHODES DE PLANIFICATION FAMILIALE
La contraception est l'ensemble des techniques ou non qui
permettent de dissocier l'acte sexuel de la possibilité de
procréation. C'est donc l'ensemble des méthodes qui visent
à empêcher la survenue d'une grossesse.
Les méthodes de contraception utilisées sont
classées en deux groupes : Les méthodes modernes d'une part et
les méthodes naturelles d'autre part.
? Les méthodes modernes sont les
suivantes :
o Les méthodes chimiques
o Les méthodes de barrière
o Les DIU (dispositif intra utérin)
o Les méthodes chirurgicales ? Les
méthodes naturelles consistent en :
o La méthode d'abstinence périodique
o La méthode de calendrier
o La méthode de température
o La méthode de la glaire cervicale
o Méthode d'allaitement maternel et de
l'aménorrhée (MAMA)
3.4.1. Les méthodes modernes
1. Les contraceptifs oraux combinés
Il s'agit de substances contenant de la progestérone et
de l'oestrogène à des faibles doses. Elles agissent par
inhibition de l'ovulation. L'éfficacité de cette méthode
dépend du respect des règles d'utilisation, le risque de
grossesse est grand si la femme débute un nouveau paquet au delà
de 3 Jours ou si elle manque plus de 3 jours près de la fin ou du
début d'un paquet. Pour les utilisatrices usuelles, on a 8 grossesses
pour 100 femmes pendant la première année d'utilisation. Si les
femmes respectent les prises, on a moins d'une grossesse pour 100 femmes. Cette
méthode est indiquée pour toutes les femmes y compris les
adolescentes [32].
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2. Les contraceptifs oraux au progestatifs
Il s'agit de substance contenant de petite dose de
progestérone comme naturellement chez la femme, ne contenant pas
d'oestrogène elles peuvent être administrées pendant
allaitement ainsi que chez les femmes pour lesquelles les méthodes
à base oestrogène sont contre indiquées. Ces pilule sont
encore appelées pilules mini dosées.
L'efficacité chez les femmes allaitantes pendant la
première année d'utilisation, pour les utilisatrices usuelles on
a 1 grossesse chez 100 femmes, lors d'une utilisation minutieuse moins 1
grossesse pour 100 femmes. Le bénéfice médical est la
protection contre les risques de grossesse, il y a pas d'inconvénient
connu. Cette méthode est indiqué pour à peu pré
toutes les femmes. [32]
3. Les contraceptifs oraux d'urgences
Ce sont des pilules ne contenant que de la
progestérone ou de la progestérone et des oestrogènes,
encore appelée « pilule du lendemain », indiquées en
prévention des grossesses après un rapport sexuel non
protégé. Il s'agit par prévention de l'ovulation, n'est
pas efficace si la femme est déjà enceinte. Elle doit être
administré le plutôt possible jusqu'aux 5 jours qui suit un
rapport sexuel non protégé. Pour 100 femmes usant de pilules
à base de progestérone, une seule grossesse, s'il s'agissait de
pilule à base de progestérone et oestrogène, pour 100
femmes ont obtient 2 grossesses. Cette technique est indiquée en cas de
viol, tout rapport sexuel non protégé. [32]
4. Les contraceptifs à base progestatif
injectable
Ce sont des substances similaires à des progestatifs
naturels correspondant à du depo-medroxyprogesterone acétate
(DMPA) et norethisterone enanthate (NET-EN).Contrairement aux contraceptifs
injectables mensuellement qui contiennent à la fois des
oestrogènes et de la progestérone, ils ne contiennent pas des
oestrogènes donc peuvent être utilisés pendant
l'allaitement ainsi que par les femmes ne pouvant pas utilisées les
méthodes à base oestrogènes. Les progestatifs injectables
les plus utilisés sont Depo, Depo- Provera (la plus utilisée au
Cameroun), Megeston et
Petogen. NET -EN est aussi connu comme
norethindrone enanthate, Noristerat et Syngestal. Lors d'une utilisation
minutieuse, on a moins de 3 grossesses pour 1000 femmes pendant la
première année d'utilisation.
Les bénéfices pour la santé du DMPA sont
la protection contre les risques de grossesses, contre le cancer de
l'endomètre, la myomatose utérine, les PID symptomatiques, les
anémies par carence en fer, les symptômes de
l'endométriose. Les bénéfices du NET- EN
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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sont la protection contre les risques de grossesses,
protection contre les anémies par carences en fer. Cette méthode
de contraception est indiquée pour presque toutes les femmes. [32]
5. Les contraceptifs injectables
mensuellement
Ils contiennent des oestrogènes et de la
progestérone, association de (MPA)/oestradiol cypionate et du
norethisterone enanthate (NET-EN)/oestradiol valerate. MPA/oestradiol cypionate
est commercialisé sous le nom de Ciclofem, Ciclofemina, Cyclofem,
Cyclo-Provera, Feminena, Lunella, Lunelle, Novafem, etc.... NET-EN/oestradiol
valerate est commercialisé sous le nom de Mesigyna and Norigynon. Ils
agissent en empêchant l'ovulation. Apres la première année
utilisation minutieuse, moins de 5 grossesses pour 1000 femmes. [32]
6. Les patchs combinés
Un petit morceau de plastique flexible collé à
la peau délivre continuellement des oestrogènes et de la
progestérone à travers la peau dans la circulation sanguine. Un
nouveau patch est collé toutes les semaines pendant 3 semaines puis la
4e semaine est sans patchs, durant cette semaine la patiente
observera ses menstrues. Les noms commerciaux sont Ortho Evra et Evra. Le mode
d'action consiste à empêcher l'ovulation. C'est une technique
assez récente pour laquelle les études d'efficacité ne
sont pas encore disponibles. [32]
7. Les anneaux vaginaux combinés
C'est un anneau flexible placé au fond du vagin qui
délivre continuellement de la progestérone et des
oestrogènes dans la circulation sanguine. L'anneau est placé pour
3 semaines et retiré la 4e semaine pendant laquelle la
patiente aura ses menstrues. Le mode d'action consiste à empêcher
ovulation. [32]
8. Les implants
Ce sont de petites baguettes en plastiques qui libèrent
dans la circulation sanguine de la progestérone. Ils sont
insérés sous la peau du bras par un agent de santé
entrainé, ils ne contiennent pas oestrogènes donc peuvent
être administrés chez les femmes allaitantes. IL existe plusieurs
types :
- Jadelle: 2 bâtonnets, efficace pour 5 ans
- Implanon: 1 bâtonnet, efficace 3 ans (les
études sont en cours pour savoir si efficace 4 ans) - Sino-Implant (II),
aussi connu comme Femplant, Trust Implant, and Zarin: 2 bâtonnets,
efficace 4 ans (peu être prolongé à 5 ans)
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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- Norplant: 6 capsules, produites pour 5 ans d'utilisation,
méthode la plus utilisée au Cameroun.
Ces implants agissent par épaississement de la glaire
cervicale et en empêchant l'ovulation. [32]
9. Les dispositifs intra utérins
Il s'agit d'objet métallique ou non que l'on introduit
dans l'utérus capable de délivré des hormones
oestroprogestatives.
? Le Tcu-380 : c'est un objet en T
comportant des spires en cuivre, flexible, introduit par un professionnel de la
santé par voie ascendante. Il agit en rendant impropre aux
spermatozoïdes et à l'ovule l'environnement utérin. Moins
d'une femme sur 100 tombes enceintes pendant la première année
d'utilisation. Il confère une contraception sur 10 ans pouvant aller
jusqu'à 12 ans. Cette technique a une action protectrice contre le
cancer de l'endomètre, mais de rare cas de PID en cas infection au
chlamydia.[32]
? Les DIU au levonorgestrel : il s'agit d'un
objet en forme de T en plastique comportant du levonorgestrel qu'il
relâché à petite dose en continu. Ils sont
insérés par des professionnels de la santé à
travers le col de l'utérus, ils sont commercialisés sous le nom
de Mirena, ils agissent par inhibition de la prolifération de
l'endomètre. Ils confèrent une durée de contraception de 5
ans. On observe moins d'une grossesse sur 100 au bout de la cinquième
année d'utilisation. Ce dispositif réduit les symptômes de
l'endométriose, et protège contre les PID. [32]
10. La stérilisation féminine
Ce sont des méthodes définitives et
irréversibles pour empêcher la conception. Ces méthodes
sont adaptées pour les femmes qui ne veulent plus d'autres enfants, il
s'agit de la ligature des trompes, qui agit en empêchant l'ovule
d'atteindre l'utérus ainsi que les spermatozoïdes d'atteindre
l'ovule. Deux techniques chirurgicales habituelles:
? La mini laparotomie qui consiste à réaliser de
petites incisions dans l'abdomen aux travers desquelles les trompes de Fallope
sont ligaturées et sectionnées.
? Laparoscopie qui consiste à ligaturer et sectionner
les trompes au travers de long tubes manipulés depuis
l'extérieur.
Pour 100 femmes ayant bénéficiés de la
ligature des trompes, on obtient 2 grossesses au bout de 10 ans, Lors de la
première année d'utilisation, on obtient 5 grossesses pour 1000
femmes.[32]
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11. La vasectomie
C'est une technique de contraception permanente pour les
hommes qui ne veulent plus d'enfant, c'est une technique irréversible
d'abord chirurgicale. A travers une petite incision sur le scrotum,
l'opérateur localise les deux canaux déférents, ils sont
ligaturés puis sectionnés. Le but ici est d'empêcher le
transport des spermatozoïdes vers la verge, le sperme est
éjaculé mais ne peut engendrer de grossesse. Après cette
intervention on obtient 2 à 3 grossesses pour 100 femmes ayant des
partenaires ayant bénéficiés d'une vasectomie. [32]
12. Le préservatif masculin
C'est un objet en caoutchouc fin ayant les dimensions d'un
pénis en érection, permettant de créer une barrière
entre les organes génitaux male et femelle. Il a l'avantage d'assurer
une double protection, protection contre les IST et protection contre les
grossesses indésirées. Cette méthode est la plus
adaptée dans notre contexte, avec les ravages effectuées par la
pandémie du SIDA parmi les jeunes. Le préservatif assure une
éfficacité tel que pour 100 couples utilisant le
préservatif au bout d'un an on observe 15 grossesses. On peut observer
des cas d'allergies au latex. [32]
13. Le préservatif féminin
C'est un objet en plastique de forme cylindrique, ayant a ses
deux extrémités d'annaux souples permettant de maintenir le
cylindre ouvert. Lubrifié il permet a la femme de crée une
barrière entre les organes génitaux male et femelle. Il assure
une double protection contre les grossesses indésirées ainsi que
contre les IST. L'installation de ce dispositif étant
considérés comme difficile, c'est une méthode très
peu utilisée, mais qui a l'avantage de donner l'initiative à la
femme, qui n'a plus besoin que ce soit l'homme qui décide de la
protection. Pour 100 couples utilisant le préservatif féminin au
bout d'un an, on observe 21 grossesses. [32]
14. Les spermicides
Les spermicides sont des substances, introduites au fond du
vagin au plus près du col de l'utérus avant tout rapport sexuel,
elles détruisent les spermatozoïdes, il s'agit de substances tels
que :
- Nonoxynol-9 la plus utilisée.
- benzalkonium chloride, chlorhexidine, menfegol, octoxynol-9, et
sodium docusate.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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Pour 100 femmes utilisant les spermicides au bout d'un an on
observe 29 grossesses. Seulement l'usage régulier de Nonoxynol-9
pourrait augmenter le risque de transmission du HIV, on assiste aussi à
une augmentation des vaginite ainsi que des infections urinaires. [32]
15. Le diaphragme
C'est une cape en silicone que l'on ajuste sur le col de
l'utérus, associer à un spermicide, elle est censée
empêcher les spermatozoïdes atteindre l'ovule et de les
détruire. Cette technique, utilisée pour 100 femmes qui
l'utilisent on observe 16 grossesses, elle a comme effet secondaire de
favoriser les vaginites, les infections urinaires, de rare sac de toxics choc
syndrom.
16. Les capes cervicales
C'est un objet en latex en forme d'une coupe qui recouvre le
col de l'utérus. Fabriqué en différentes tailles, afin de
s'adapter au mieux aux dimensions des cols. Pour 100 femmes utilisant cette
méthode, on obtient au bout d'un an 32 grossesses. Les effets
secondaires sont les même que ceux du diaphragme. [32]
17. Les méthodes naturelles
Il s'agit de méthodes pour lesquelles aucun
médicament n'est nécessaire, elles sont basées sur la
coopération du partenaire.
? La méthode du calendrier ou méthode Ogino.
Elle consiste à déterminer la date prévu de l'ovulation et
à éviter tout rapport sexuel durant cette période, qui
correspond à 3 jours avant l'ovulation et deux jours après.
? Le coït interrompu : consiste à éjaculer
à l'extérieur du vagin. Pou 100 femmes dont les partenaires
utilisent cette technique on observe 29 grossesses au bout d'un an.
? Les méthodes basées sur l'observation des
signes d'ovulation
o L'observation de la glaire cervicale ou la méthode
Billings : pendant la période féconde, elle est plus
lâche.
o La surveillance de la température ou méthode des
températures : on observe une augmentation de la température lors
de l'ovulation
? La méthode MAMA (méthode allaitement
maternelle et aménorrhée) :c'est une méthode basée
sur les effets temporaires de l'allaitement sur la fertilité. Cette
méthode requiert 3 conditions, l'absence de retour des règles, un
allaitement maternel exclusif, un nourrisson de moins de 6 mois. On obtient 2
grossesses pour 100 femmes utilisant cette méthode au bout de 6 mois.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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Ces méthodes confèrent l'avantage de n'avoir
aucun effet secondaire mais ne protège pas contre les IST.
L'éfficacité de ces méthodes est très loin de celle
des méthodes artificielles, et reste très variables [32].
Tableau v : Efficacité des contraceptifs : taux
d'échec pendant la première année d'utilisation [33]
Méthode
|
Efficacité théorique
|
Efficacité pratique
|
Taux le plus bas dans la littérature
|
Aucune contraception
|
85 -89
|
85- 89
|
|
Spermicides
|
3
|
21- 30
|
0
|
Abstinence Périodique
|
2 9
|
19- 20
|
2
|
Retrait
|
4
|
18- 24
|
7
|
Cape cervicale
|
5 6
|
18
|
8
|
Diaphragme
|
3 6
|
18
|
2
|
Préservatif
|
2
|
12- 16
|
4
|
DIU
|
0,8 - 1
|
4 - 6
|
0,5
|
Pilule
|
0,1
|
3 -6
|
0
|
Progestatif inj
|
0,3
|
0,3 - 0,4
|
0
|
Stérilisation féminine
|
0,2
|
0,4 - 0,5
|
0
|
Stérilisation masculine
|
0,1
|
0,2
|
0
|
|
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
3.5. SANTE DE REPRODUCTION DES ADOLESCENTS
3.5.1. La sexualité
La sexualité est l'ensemble des manifestations
anatomiques et psychologiques qui sont déterminées par le sexe
[34]. S. Freud affirme que la fonction sexuelle de l'homme est liée
à ses organes génitaux et embrase l'ensemble de son être
dés les premiers instants qui suivent sa naissance jusqu'à la
mort. Pour le psychologue autrichien, la libido, c'est-à-dire
l'énergie libérée par la pulsion sexuelle, est la force
motrice de toutes les sociétés humaines. Dans la plupart des
sociétés humaines, en occurrence africaine, avant
l'avènement des IST et du SIDA les questions relatives à la
sexualité étaient reléguées au rang des non-dits
sociaux. Les adolescents sont presque systématiquement exclus des
cercles de discussion sur la sexualité.
«Avec le commencement de la puberté apparaissent
les transformations qui amèneront la vie sexuelle infantile à sa
forme définitive et normale. La pulsion sexuelle était jusqu'ici
essentiellement autoérotique; elle va maintenant découvrir
l'objet sexuel. Elle provenait de pulsions partielles et de zones
érogènes qui, indépendamment les unes des autres,
recherchaient comme unique but de la sexualité un certain plaisir.
Maintenant, un but sexuel nouveau est donné, à la
réalisation duquel toutes les pulsions partielles coopèrent,
tandis que les zones érogènes se subordonnent au primat de la
zone génitale" [34].
L'adolescence est une phase de la vie où le
développent anatomique, physiologique et psychologique, sous l'influence
de l'environnement produit des effets variés. Les procédures en
santé de la reproduction doivent prendre en compte les différents
changements qui s'opèrent car les besoins varient avec ces changements.
Pour une meilleure efficacité des interventions, cette phase de la vue
est subdivisée en deux périodes.
? Le niveau I concerne les adolescentes âgées de
10 à 14 ans :A cette période, le garçon ou la fille vit un
développement anatomique important. Le corps se prépare à
la puberté. Il y a apparition progressive des caractères sexuels
secondaires. Sur le plan physiologique, le corps de la fille se prépare
à la menstruation et sur le plan psychologique, il y a une recherche des
modèles de personnes à idéaliser et aux quelles il faut
s'identifier. Exceptionnellement à cette période, le
garçon ou la jeune fille a eu des rapports sexuels.
? Le niveau II concerne les adolescents âgés de
15 à 19 ans : Les maturations physiologiques et psychologiques se
poursuivent. La jeune fille ou le jeune garçon assume le modèle
de personnalité auquel il ou elle s'est identifié. A cette phase
de la vie, une proposition importante d'adolescent a commence à
entretenir des rapports
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sexuels. A la fin de cette période, l'autonomie
psychologique s'installe progressivement et le parent a de moins en moins
d'influence.
3.5.2. Utilisation des contraceptifs par les jeunes
femmes
Au Bangladesh, ou la planification familiale a fait l'objet
de politiques depuis les années 70, l'utilisation des contraceptifs est
relativement élevé (méthode moderne 31% et 7% pour les
méthodes traditionnelles). Les jeunes femmes y ont plus tendances
à utiliser des méthodes modernes et placées sous leur
contrôle (pilule, injectable, stérilet, transdermique, etc
). C'est dans les pays africains, où la prévention du
VIII-SIDA est une prioritée, que l'on enregistre le taux le plus
élevé d'utilisation du préservatif. Ce taux n'est pas
aussi élevé dans tout le continent qu'en Ouganda qui a
focalisé ses efforts sur la sensibilisation du public et la
prévention (6% contre 9% pour les autres méthodes confondues).
Les pays d'Asie centrale et d'Afrique sub- saharienne ont des taux
élevés de non utilisation de contraceptifs (Kazakhstan 95%).
[35]
Au Ghana, la majorité des adolescentes (41,1%) n'ont
utilisés aucune méthode de contraception aucours de leurs
derniers rapports sexuels mais chez ces même adolescents (21,9%) utilise
le condom, La méthode abstinence périodique est utilisé
pour (16,6%) et la pilule (13,8%). La méthode de contraception la moins
utilisé est les contraceptifs injectables (3,6%), le coït
interrompu (2,4%), et le préservatif féminin pour (0,5%). [36]
En Afrique du sud (52,2%) des femmes sexuellement actives
entre 15 -24 ans utilisent une méthode contraceptive, deux tiers d'entre
elles (66,6%) utilisent une méthode hormonale, (26 ,5%) utilisent le
préservatif, moins de dix pourcent soit (6,8 %) utilisent le
préservatif et une méthode hormonale. On a assisté a une
augmentation de l'utilisation des préservatifs, dû à la
pandémie du SIDA, (62%) des adolescents ont affirmé utiliser le
préservatif en 2006. [37]
L'utilisation de méthodes contraceptives varie selon
le statut matrimonial. Les jeunes femmes célibataires utilisent les
contraceptifs plus que les femmes mariées, et elles ont beaucoup plus
tendance à utiliser des préservatifs que les femmes
mariées. [38]
3.5.3. Grossesse chez les adolescentes par
région
Chaque année, à l'échelle mondiale
prés de 13 millions adolescentes vont donnés naissance, environ
5% des filles âgées de 15 à 19 ans deviennent mères.
La proportion des grossesses chez les adolescentes varie par région.
L'Afrique a la plus forte proportion d'adolescentes qui deviennent mères
(12%), tandis que l'Europe a la plus faible (2%). Les
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adolescents en Amérique du nord ont deux fois plus de
chances de devenir mères que les adolescents en Europe (5% par rapport
à 2%). [38]
Parmi les adolescentes mères en Afrique au sud du
Sahara, on note une grande différence suivant le niveau d'instruction.
Plus de la moitié des adolescentes mères n'ont pas le niveau
d'éducation secondaire contre 18% environ pour les autres (59% contre
17% en Ouganda et 47% contre 16% au mali). Environ 45% de ces naissances ne
sont pas planifiées (Kenya 48%, Zimbabwe 41%). [38]
Au Cameroun (EDS011) une adolescente sur quatre a
déjà commencé sa vie reproductive : 21 % ont eu au moins
un enfant et 4 % sont enceintes du premier enfant. Estimé à 19,5
ans parmi les femmes de 25-49 ans, l'âge médian à la
première naissance n'a pas subi de modification significative des
générations les plus anciennes aux plus récentes, passant
de 19,4 ans chez les femmes les plus âgées à 19,7 ans chez
les plus jeunes. En atteignant 15 ans, 8 % des femmes ont déjà eu
au moins une naissance. Cette proportion augmente très rapidement avec
l'âge : 55 % ont eu au moins une naissance avant d'atteindre 20 ans et 83
% avant d'atteindre 25 ans. Dans les villes de Douala et Yaoundé 18,2%
des adolescentes ont déjà débuté leur vie
procréative. [5]
3.5.4. Sources d'information sur la reproduction
Selon une étude canadienne, les adolescents classent
les médias en deuxième place comme source d'information au sujet
de la sexualité, précédés seulement par les
programmes scolaires d'éducation sexuelle. De nombreuses études
documentent la susceptibilité des adolescents à l'influence des
médias sur les attitudes sexuelles, les valeurs et les convictions.
[39]. Suivant l'étude Focus qui compare les résultats de
différentes stratégies d'intervention chez les jeunes,
révèle que :
? Les programmes scolaires : sur 31 établissements
dans 5 pays (Nigéria, Namibie, brésil, Thaïlande, Zimbabwe)
ayant bénéficiés d'un programme éducation sur la
reproduction, pour 14 études, on a observe un changement de comportement
pour 9 d'entre elle. [40]
? Les médias de masses: concernant 6 études
rigoureuses menées dans 6 pays (Cameroun, Botswana, Zimbabwe, Afrique du
sud, guinée, Paraguay), les média de masse influencent nettement
les connaissances, les attitudes mais il y a très peu d'évidence
de leurs influences sur les pratiques contraceptives. [40]
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? Les programmes communautaires et pairs éducateurs :
Ces initiatives ont permis la réduction des comportements à
risque au Nigéria et au Ghana, au Cameroun le programme entre nous
jeunes a eu pour effet l'augmentation de l'usage du préservatif, avec
une efficacité meilleure en milieu scolaire. Le programme pair
éducateur à un défaut du coût, ainsi donc n'est pas
soutenable. [40]
? Les programmes avec points focaux : ces programmes ont
montré des résultats favorables, mais qui étaient
circonscrits à la population exposé et qui ne pouvait être
généralisé à toute la population. [40]
Au Ghana les adolescents préfèrent recevoir les
informations en matière de santé de reproduction par des
professionnels de la santé, leurs enseignants, les media de masse, parce
qu'ils les estiment les mieux informés. Les parents et les amis sont les
sources les plus communes en matière de sexualité mais ne
représentent pas les sources préférées du fait de
la peur du jugement dont ils pourraient être victimes. Les filles de
même que les garçons peuvent parler de sexualité avec leur
mère, mais pour les deux les conversations avec le père
étaient moins fréquentes. Les amis sont
préférés aux parents du fait de l'absence ou la
réduction des jugements. [41]
3.5.5. Les avortements chez les adolescents
La planification familiale chez les adolescents contribue
à lutter contre la mortalité maternelle, associée aux
avortements septiques. Dans le monde 13% des décès maternels sont
associés à des avortements septiques, la réduction de la
mortalité maternelle dans le monde est corrélée à
la réduction des avortements septiques. En Afrique centrale on a 18
avortements septiques pour 100 grossesses [7]. Dans une étude
réalisée par la population référence bureau dans 11
pays d'Afrique subsaharienne, les auteurs ont trouvé que 38 à 68%
des femmes requérant des services hospitaliers à cause de
complications des suites d'un avortement, étaient des adolescentes
[8].
Au Cameroun suivant les résultats EDSC 2011, parmi
femmes ayant déjà eu des rapports sexuels, 7 % ont
déclaré avoir eu, au moins, un avortement volontaire, 18 % une
fausse couche et 5 % au moins un mort-né. La proportion de femmes ayant
déclarée avoir eu, au moins, un avortement provoqué a
augmenté depuis 2004 (7 % contre 5 %). Néanmoins, il est
difficile de savoir si cette augmentation traduit une amplification
réelle de cette pratique ou simplement le fait que les femmes en parlent
plus facilement. Rappelons que la loi camerounaise interdit l'avortement
provoqué. Pour les 15 -19 ans le nombre de grossesses improductives est
0,1%, pour les individus ayant le niveau du second cycle il passe à
0,4%. [5]
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4- MATERIEL ET
METHODES
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4. Matériel et méthodes
4.1. Type d'étude
Notre étude était transversale et descriptive
4.2. Cadre d'étude
Cette étude a été réalisée
dans la ville de Douala, capital économique du Cameroun, située
dans le golfe de guinée, limitée à ouest par
l'océan atlantique. Douala se trouve dans la région du littoral,
département du Wouri, s'étend sur 6 arrondissements,
peuplée de plus de 4 millions d'habitants en constante augmentation,
avec une forte densité de population. Cette population est d'origine
diverse, de multiples nationalités cohabitent, dont une forte
communauté nigériane, on retrouve aussi des Tchadiens,
Centrafricains, Maliens, toutes les régions d'Afriques sont
représentées. Douala est une ville économique avec son
port qui désert toute Afrique centrale cet essor économique
attire de nombreuses populations le plus souvent illettrées, qui
s'entassent dans des quartiers populaires. 2 personnes sur 5 vivent en dessous
du seuil de pauvreté, les conséquences étant
l'insalubrité, la promiscuité permettant émergence d'une
promiscuité sexuelle. Celle- ci couplée à la
pauvreté sont responsables de la prolifération de nombreuses
grossesses indésirées notamment chez les adolescentes, ainsi que
des IST dont le VIH/SIDA.
4.3. la période d'étude
Cette étude s'est déroulée pendant une
période de 5 mois, du mois de janvier au mois de mai 2013.
4.4. Population d'étude
Cette étude concernait tous les adolescents
scolarisés au secondaire dans ville de douala. ? Critère
d'inclusion
Nous avons retenu pour notre étude, les adolescents ayant
:
- Tous les adolescents vivant dans la ville de Douala
scolarisés dans un établissement
d'enseignement secondaire.
- âgé de 15 à 19 ans.
- Tous les adolescents ayant le consentement parental.
? Critère d'exclusion
Ont été exclus de notre étude :
- Tous les questionnaires incomplets.
- Tous les adolescents ayant refusé de participer
à l'étude.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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4.5. Echantillonnage ? Taille de l'échantillon
Nous avons réalisé un échantillonnage en
grappe à deux degré de liberté de OMS, c'est-
à-dire 210 élèves soit 3O grappes de 7.
Dans notre cadre il s'agit donc de 7 élèves dans 30
établissements (cf. annexe 6) seulement afin de rendre
notre étude plus sensible nous avons
recruté 14 élèves par établissement
soit un total de 420 élèves.
La taille de l'échantillon minimum
déterminé suivant la formule Lorenz.
N= PQ (Zá)2/D2
N= taille de l'échantillon
P= prévalence de la connaissance de la planification
familiale 80% [43]
Q= 1- P
Zá= ratio critique du seuil de signification= 1.96 pour
un taux de confiance de 95%
D= erreur sur la mesure acceptable 5%
N = 246
Ce nombre représentait l'effectif minimum afin de rendre
notre étude représentative. ? Technique
d'échantillonnage
Nous avons réalisé un échantillonnage en
grappe stratifié. Après avoir obtenu la liste des
établissements scolaires d'enseignements secondaire autorisés par
le ministère des enseignements secondaire à Douala, nous avons
réalisés un tirage au sort de 30 établissements,
proportionnellement au nombre établissement par arrondissement. Dans
chaque établissement nous avons retenus après un tirage au sort
une classe de la 3e à la terminale, et dans chaque classe
sélectionnée nous avons retenu par un tirage au sort, 7
élèves de sexe distinct afin de respecter l'indice de
masculinité de 99,6% pour les 12- 19ans [5]. Le choix des 14
élèves se faisant sur la base d'un tirage au sort, les
questionnaires seront remplis par ceux ayant ramenés une fiche de
consentement parental. L'enquêteur sera toujours présent afin
d'expliquer tous les points d'ombre sur les questionnaires.
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4.6. Techniques et outils de collecte
+ Définition opérationnelle des variables
à recueillir
Il s'agissait de recueillir :
> Les variables sociodémographiques
: âge, le sexe, statut matrimonial, la région d'origine,
statut matrimonial, niveau scolaire, la religion, exposition aux media, le
statut familial.
> Les connaissances en matière de
planification familiale : il s'agissait de déterminer les
connaissances des adolescents sur la définition de la planification
familiale, Les avantages et les inconvénients de la planification
familiale, les sources d'information sur la planification familiale.
> Les attitudes des adolescents(e)
vis-à-vis de la planification familiale : les avis sur la
sexualité, l'approbation de la planification familiale, le motif du
refus de la planification familiale, le besoin d'informations sur la
planification familiale.
> Les pratiques en matière de planification
familiale : l'activité sexuelle des adolescents, l'utilisation
d'une méthode contraceptive, les motivations de l'adhésion
à la planification familiale, le lieu d'approvisionnement en
contraceptif.
+ Méthode de recueil des
données
> Instrument de recueil des
données.
Nous avons élaboré
? un questionnaire comprenant les parties suivantes :
o Les caractéristiques sociodémographiques
o Les connaissances en matière de planification
familiale
o Les attitudes en matière de la planification
familiale
o Les pratiques en matière de planification familiale ?
Une fiche de consentement parental
> Formation des enquêteurs
L'étude a été réalisée par un
seul enquêteur, nous même.
> Pré-test de l'instrument de
recueil
Le questionnaire a été testé dans un
établissement le collège Eteudem et les résultats nous ont
permis la finalisation du questionnaire.
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> La collecte des données
Après avoir obtenu l'accord du chef
d'établissement nous avons réalisé notre
échantillonnage comme d'écrit plus haut et les
élèves retenus recevaient une fiche de consentement parental
qu'ils devaient faire remplir par l'un des deux parents. Lors de notre 2e
passage nous administrions le questionnaire aux élèves ayant
ramenés leurs fiches de consentement parental remplies. L'administration
du questionnaire se fessait en groupe après des explications, les
élèves étant dans des conditions où la
confidentialité des réponses pouvait être quarantie, le
temps nécessaire pour remplir le questionnaire était en moyenne
de 35 minutes.
4.7. Techniques et outils de traitement
Le traitement des données s'est fait par
l'établissement de score, le score de chaque adolescent étant
égal à la somme des notes obtenu pour les différentes
questions dans les différentes parties.
Concernant les connaissances sur la Pf : une définition
exacte +1, citer des méthodes contraceptives +1 par réponse,
avoir entendu parler de planification familiale +1, si l'on trouve un avantage
à la planification familiale +1, donner des avantages de la
planification familiale +1 par avantage, peut on tomber enceinte aucour du
premier rapport sexuel +1 pour oui, les réponses inexacte donneront 0
point. Le score étant égal à la somme des points obtenus
permettra de déterminer trois groupes
· Niveau élevé si score = 3points
correspondant à un individu qui connait la définition, qui trouve
un avantage de la planification, et qui connait un avantage de la planification
familiale.
· Niveau moyen si score [1,3[qui correspond à un
individu qui connait soit la définition, soit un avantage, ou qui peut
citer un avantage à la planification familiale.
· Niveau faible si score 0 qui correspond à un
individu qui ne connait rien de la planification familiale.
Concernant les attitudes sur la Pf : pour un âge
idéal pour le premier rapport sexuel > 19 ans correspond à 1
point, dans le cas contraire -1, si l'on trouve un danger aux relations
sexuelles précoces +1, dans le cas contraire -1, pour chaque raison
donner qui pousse aux relations sexuelles précoces +1, si l'on
désire plus information sur la planification familiale +1,dans le cas
contraire -1. Le score obtenu permettra de déterminer deux groupes.
· Attitude favorable si score > 0
· Attitude défavorable si score = 0
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Concernant les pratiques sur la Pf : nous avons établi
des critères de notation suivant les réponses aux questions. les
pratiques sont évaluées chez les sexuellement actif comme suit si
aucour des 12 derniers mois élève ayant eu un rapport sexuel on
lui attribuait 0 si il a été sexuellement actif +1, si au cour
des 12 dernier mois l'élève avait eut plus d'un partenaire il
avait -1, si nombre partenaire compris entre 0 et 1 il avait 1points, si
utilisation de méthodes contraceptives +2, si pas de méthode -2,
pour chaque méthode de contraception citée +1, pour chaque raison
de l'absence d'utilisation de méthodes contraceptives +1, si l'âge
du premier rapport sexuel < 15 il avait -1, si âge du premier rapport
sexuel =15 ans +1, ceci nous permis de considérer deux groupes,
? Pratique favorable si score =0
? Pratique défavorable si score <0
L'analyse des données s'est faite à l'aide du
logiciel SPSS et Excel (Microsoft office 2007) afin de rechercher les
indicateurs de tendance centrale (moyenne, mode) et les indicateurs de tendance
de dispersion (écart type, la variance). La mesure de fréquence a
été utilisée pour apprécier le niveau des
indicateurs (connaissances, sources d'information, suggestion....) Le test de
X2 a été utilisé pour la comparaison des
variables qualitatives entre elles et des variables quantitatives continues et
qualitatives. Le test de Z nous a aidé à comparer deux
proportions avec un intervalle de 5%.
4.8. Considération éthiques
La présente thèse a reçu approbation du
comité d'éthique nationale et les enquêtés ne
participaient à l'étude qu'avec le consentement parental. La
participation à l'enquête était volontaire dans le respect
de l'anonymat.
4.9. Matériels
Le matériel nécessaire pour la
réalisation de la thèse était constitué de :
Papier, stylo, saisie, imprimante, encre, Un ordinateur portable, Connexion
internet.
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5- RESULTATS
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5. RESULTATS
5.1. Les caractéristiques
sociodémographiques
Les adolescents étaient tous des camerounais, avec un
âge moyen de 17, 21 #177;2,62 ans, 17,68#177; 2,55 ans de moyenne chez
les filles et 16,75#177;2,68 ans de moyenne chez les garçons.
Tableau VI : Répartition des adolescents suivant la
classe
|
|
|
classe
|
|
|
3e
|
2nd
|
1e
|
Tle
|
Sexe
|
|
|
|
|
Fille
|
57
|
56
|
73
|
24
|
Garçon
|
56
|
54
|
82
|
18
|
Total
|
111
|
110
|
155
|
42
|
P> 0,05 ddl= 3 OE= 0,05
Le sexe n'avait pas d'influence sur le niveau scolaire (P>
0,05). La classe la plus représenté était la classe de
première, la classe de terminale étant peu
représentée du fait de l'âge avancé de ses
élèves.
Table VII : Répartition des adolescents suivant leurs
religions
|
|
Religion
|
|
|
|
Chrétiens
|
Musulmans
|
Animiste
|
Autres
|
Sexe
|
|
|
|
|
Fille
|
171
|
38
|
1
|
0
|
Garçon
|
165
|
41
|
4
|
0
|
Total
|
336
|
79
|
5
|
0
|
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 43
La religion chrétienne était la plus importante,
elle représentait 80% de l'effectif total.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Tableau VIII : Répartition des adolescents suivant leur
statut matrimoniale
|
Statut matrimoniale
|
|
Célibataire
|
Marié
|
Sexe
|
|
|
fille
|
207
|
3
|
garçon
|
210
|
0
|
Total
|
417
|
3
|
L'ensemble de la population d'adolescent était
célibataire pour 99,28%, on retrouvait seulement 3 filles
mariés.
Tableau IX : Répartition des adolescents suivant leur
statut familial
|
|
Statut familial
|
|
mono- mère*
|
mono-père**
|
Biparentale
|
Sexe
|
|
|
|
Fille
|
61
|
19
|
130
|
Garçon
|
43
|
19
|
148
|
Total
|
104
|
38
|
178
|
*monoparentale avec la mère **monoparentale avec le
père
Les familles étaient biparentales dans 42,38%, la
structure familiale subissant les effets du moderniste avec pré de la
moitié des familles monoparentales.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
region d'origine
|
Sud ouest Sud ouest Nord- ouest Nord Littoral Extrême nord
Est Centre
|
|
|
|
|
|
|
|
Adamaoua
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0 50 100 150 200 250
effectif
Figure1 : Répartition des adolescents suivant leur
origine
La région la plus représenté était
l'ouest suivi du littoral mais toutes les régions du Cameroun sont
représentées affirmant le caractère cosmopolite de la
ville.
Filles Garçons
sexe
argent de poche mensuel
12 000
10 000
4 000
8 000
6 000
2 000
0
Figure 2 : Argent de poche par mois suivant le sexe
Les filles recevaient en moyenne 3000 frs de moins que les
garçons.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Tableau X : Appartenance à un club ou groupe
social
Appartenance à un club/groupe
social
Sexe TOTAL
Filles(n) Garçons(n) (n)
160
Oui 74 86
260
Non 136 124
L'adhésion à un club concernait 160 adolescents sur
420 soit 38,05% de notre population totale. Le club de sport était le
plus utilisé et comportait une majorité de garçon.
Troupe de théatre
croix rouge association ressortissants village club jeune contre
SIDA musique danse Association jeunes du quartier association religieuse
Club sport
club/groupe social
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00 35,00
pourcentage
Figure 3 : Répartition suivant l'adhésion
à un club/ ou groupe social.
Le club de sport était constitué pour prés
de 70% de garçons, et les associations à base religieuse
comportait pour plus de 60% des filles.
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Tableau XI : exposition aux média
média Effectifs Pourcentage(%)
65,71
Radio 276
91,43
Télévision 384
43,33
Journal 203
Le média le plus utilisé était la
télévision pour 91,43% des adolescents.
|
250 200 150 100 50
0
|
|
|
|
effectif
|
|
Filles Garçons
|
|
|
|
|
Radio Télévision Journal
média
Figure 4 : Répartition de l'exposition aux
médias suivant le sexe
Les filles et les garçons avaient une adhésion
semblable aux média, la télévision représentant le
canal de communication le plus utilisé suivi de la radio.
Thèse de doctorat en médecine
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Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
5.2. Les connaissances sur la planification familiale
20,95
79,05
oui
non
Figure 5: La proportion adolescents ayant déjà
entendus parlés de planification familiale Les adolescents avaient
entendus parler de planification familiale dans 79, 05% des cas, les filles
dans 83,33% des cas et les garçons pour 74,62% des cas.
Tableau XII : répartition des sources d'information sur
la PF
Source information
|
pourcentage(%)
|
parents
|
27,11
|
amis
|
9,52
|
école
|
30,88
|
radio/télévision
|
20,11
|
journaux/magazine
|
7,18
|
affiche/journaux
|
4,31
|
hôpitaux
|
0,72
|
église
|
0,18
|
Le moyen d'information sur la planification familiale le plus
utilisé est l'école suivi des parents, l'église reste le
lieu ou l'on parle le moins de planification familiale.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Tableau XIII : Répartition des adolescents suivant
qu'ils trouvent un avantages à la PF ou pas
Sexe
Avantage à la PF
Fille(%) Garçon(%)
Oui 77,61 85,47
Non 22,39 14,53
Les adolescents ont déclarés trouver un avantage
à la planification familiale dans 83,26% des cas, et les garçons
(85,47%) semblent trouver plus d'avantage à la planification familiale
que les filles (77,61%).
Tableau XIV : Répartition des différentes
définitions de la PF
Différente définition
Pourcentage(%)
méthode prévention grossesse
indésirées 76,20
éviter les IST 12,59
méthode pour éviter rapport sexuel 2,75
moyen pour ne pas tomber amoureux 0,46
je ne sais pas 8,01
La définition exacte de la planification familiale
était connue par 76,20% des adolescents ; et 8,01% des adolescents ont
déclarés ne pas connaitre de quoi il est question.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
|
180 160 140 120 100 80
|
|
|
|
effectif
|
|
|
|
60 40 20 0
|
Filles Garçons
|
|
|
|
|
méthode éviter les IST méthode éviter
moyen pour ne je ne sais pas
prévention rapport sexuel pas tomber
grossesse amoureux indésirées
définition de la PF
Figure 6 : Répartition des définitions de la
planification familiale suivant le sexe La connaissance de la
définition ne semblait pas être influencée par le sexe.
Tableau XV : Répartition de la définition exacte
suivant la classe
connaissance définition de la
|
classe
|
|
|
PF Tle(n) 1e(n) 2nd(n) 3e(n)
oui 40 135 85 73
non 2 20 25 38
P = 1,4037E-05 d.d.l =3 á=0,05
Le niveau scolaire en augmentant les définitions exactes
étaient plus nombreuses (P< 0,05).
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
argent de poche
|
20.000 - 100.000 10.000 - 20.000 5.000 - 10.000 2.000 - 5.000 0
- 2.000
|
|
65,00% 70,00% 75,00% 80,00% 85,00% 90,00%
pourcentage de définition exact
Figure 7 : Lien entre niveau de prime mensuel et connaissance
de la définition du PF
Le pourcentage de définition exacte évoluait de
manière anarchique suivant le montant des primes mensuelles des
parents.
0 1 2 3 4 5 6
classe
2nd
Tle
3e
1e
score sur les connaissances
Figure 8 : Lien entre niveau scolaire et connaissance de la PF
On observait une élévation du niveau moyen de
connaissance suivant le niveau scolaire.
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
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|
preservatif
pilule sterilet
coit interrompu abstinence periodique ligature des trompes
injectable alcool diaphragme spermicide
|
|
|
|
méthode de contraception
|
|
|
|
|
|
|
|
0 50 100 150 200 250 300
effectif
Figure 9: Répartition des méthodes de
contraception connue
Le préservatif est le moyen de contraception le plus connu
suivi de la pilule
Tableau XVI : Répartition des niveaux de connaissance
Niveau de connaissance
|
pourcentage(%)
|
niveau élevé
|
75,95
|
niveau moyen
|
15,24
|
niveau faible
|
8,81
|
Le niveau de connaissance était élevé dans
75,95% des cas.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Tableau XVII : Réponses à la question peut-on
tomber enceinte aucour du premier rapport sexuel
Peut- on tombé enceinte aucour Sexe
du premier rapport sexuel ?
|
Filles(n) Garçons(n)
|
Oui 166 164
Non 44 46
Les adolescents ont déclarés à 75% des
cas que le premier rapport sexuel peut conduire à une grossesse et cette
proportion semble similaire chez les filles comme chez les garçons.
pourcentage
40
90
80
70
60
50
30
20
10
0
filles garçons
Sexe
niveau élevé niveau moyen niveau faible
P= 0,3140281 ddl = 2 á= 0,05
Figure 10 : Répartition des niveaux de connaissance
suivant le sexe
Le niveau de connaissance chez les filles et chez les
garçons était le même (P< 0,05).
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
5.3. Concernant les attitudes sur la planification
familiale
Relativement à l'âge idéale du premier
rapport sexuel, il était respectivement 18,65 pour les filles et 17,89
ans chez les garçons.
Relativement à l'existence de danger liée aux
relations sexuelles précoces les adolescents ont trouvé un danger
aux relations sexuelles précoces dans 96,47%.
pression partenaire preuve amour violence sexuelle
pauvreté influence des amis tenues indécentes mauvaise
éducation mariage précosse
ponographie
alcool curiosité le désir
raisons avancée
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00 35,00
pourcentage
Figure 11 : Répartition des raisons poussant aux
relations sexuelles précoces
Les raisons des rapports sexuels précoces
avancées étaient le désir et la curiosité pour plus
de 50% d'entre eux.
effectif
160
140
120
100
40
80
60
20
0
raison avancée
Filles Garçons
Figure 12: Répartition des raisons poussant aux
relations sexuelles précoces suivant le sexe
Les raisons qui poussent aux relations sexuelles précoces
sont en premier le désir suivit de l'influence des amis.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
7,71
92,27
OUI NON
Figure 13: le désir d'information sur la PF
92,27% des adolescents ont déclarés vouloir plus
d'information sur la planification familiale.
effectif
250
200
150
100
50
0
fille garçon
sexe
Attitude favorable Attitude défavorable
Figure 14: Répartition des attitudes suivant le sexe
On n'observe pas de différence entre les sexes concernant
les attitudes.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
5,24
94,76
Attitude favorable Attitude défavorable
Figure 15 : Répartition des attitudes pour tous les
adolescents
Suivant les scores sur les attitudes 94,76% des adolescents
ont une attitude favorable vis-à-vis de la planification familiale.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
5.4. La pratique de la planification familiale
|
70 60 50 40 30 20 10 0
|
|
|
|
effectif
|
|
Sexuellement actif Sexuellement non actif
|
|
|
|
|
fille garcon
sexe
Figure 16 : Relative à l'activité sexuelle des
adolescents suivant le sexe en pourcentage 42, 14% des adolescents ont
déclarés être sexuellement actif. Les filles
débutant une activité sexuelle plutôt que les
garçons en moyenne 2 ans plutôt, la proportion de fille
sexuellement étant plus importante que les garçons.
sexuellement actif
57,86
sexuellement inactif
42,14
Figure 17 : Représentation de la proportion
d'adolescent sexuellement actif et inactif
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Tableau XIX: Récapitulatif en rapport avec l'âge
du premier rapport sexuel
|
|
Age du premier rapport sexuel
|
|
Age moyen (année)
|
Age minimum (année)
|
Age maximum (année)
|
Sexe
|
|
|
|
Fille
|
16,56#177;3,26
|
11
|
19
|
garçon
|
15,45#177; 3,49
|
12
|
19
|
Moyenne générale
|
16,56#177; 3,26
|
11,5
|
19
|
Relativement à l'activité sexuelle des 12 derniers
mois. Le nombre de partenaire au cour des 12 derniers mois était en
moyenne de 1,87#177;1,84 avec une moyenne de 2,36#177;2,30 chez les
garçons et 1,38#177;1,36 chez les filles avec des extrêmes allant
de O à 6.
Tableau XX : Méthodes contraceptives
utilisées
Méthode contraceptive effectif
Pourcentage(%)
abstinence périodique 46 25,99
préservatif 114 64,41
pilule 11 6,21
coït interrompus 3 1,69
autres 3 1,69
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
|
7 6 5 4 3 2 1 0
|
|
|
|
effectifs
|
|
Filles Garçons
|
|
|
|
|
abstinence periodique
|
après mariage
|
jeune age Interdiction Pour les
de la religion prostitués
|
Je ne sais pas
|
raisons avanvées
Figure 18 : Répartition des raisons qui motivent
absence de contraception
Tableau XXI : Répartition suivant que les pratiques
sexuelle des adolescents des adolescents sont favorables ou pas
Pratique favorable Effectif
Fréquence(%)
Oui 136 77,23
Non 41 22,67
Les individus sexuellement actifs étaient au nombre de
177, parmi lesquelles 77,23% avaient des pratiques favorables.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
6- DISCUSSIONS
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
6- DISCUSSIONS
1. Limites de l'étude et difficultés
rencontrées
· Limites de l'étude
Comme toute oeuvre humaine, notre étude n'a pas
manqué de limites qui sont de nature à influencer
négativement la qualité des données.
? La première est relative à l'aspect
rétrospectif de certaines de nos variables en occurrence, celles portant
sur l'âge aux premiers rapports sexuels, cette variable pourrait subir
l'effet de mémoire. Ces facteurs sont susceptibles d'influer
négativement sur la détermination exacte de l'âge
médian aux premiers rapports sexuels.
? Enfin, malgré l'utilisation de certains concepts qui
sont de nature à atténuer la gêne chez les
enquêtés, le caractère tabou de la sexualité est un
aspect pouvant influencer leurs disponibilités à fournir des
informations sur leurs pratiques réelles. Néanmoins, les
informations obtenues se révèlent convergentes aux conclusions de
certaines études antérieures, preuve que celles-ci permettent de
comprendre le niveau de connaissance et de comportements en rapport avec la
Planification familiale.
· Difficultés rencontrées
Aborder un thème aussi sensible que celui de la
sexualité, ne peut être exempt de contraintes surtout dans notre
société où le sexe est l'aspect le plus intime de la vie
privée.
? la recevabilité de l'enquête auprès des
adolescents notamment chez les filles. La réticence de ces
dernières est due, d'une part au caractère tabou de la
sexualité et d'autre part à la gêne lorsqu'on en parle,
surtout devant une personne de sexe opposé. Face à cela,
l'utilisation des expressions atténuant la gêne et l'explication
aux jeunes filles du caractère anonyme et confidentiel de leurs
réponses, ont été une attitude favorable pour que
celles-ci parlent de leurs pratiques sexuelles. Toutefois, cette
stratégie ne s'est pas révélée convaincante devant
certaines filles qui ont eu du mal à s'exprimer et d'autres ont
même refusées de répondre à nos questions.
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
? Enfin, le niveau d'instruction qui avait pour
conséquence la compréhension des questions, nous étions
obligé d'expliquer individuellement et en groupe certaines questions si
nécessaire pendant le remplissage du questionnaire.
2. Les caractéristiques sociodémographiques
des populations
Notre étude concernait, 420 adolescents
âgés de 15 à 19 ans régulièrement inscrit
dans un établissement d'enseignement secondaire autorisé. La
majorité des adolescents ayant participé à cette
étude résidait dans les arrondissements de Douala 3 et Douala 5.
En effet, a eux deux regroupant 70% de l'effectif des élèves soit
respectivement 43,33% et 26,26% proportionnellement aux effectifs des
établissements scolaires. Le sexe ratio était de 1 se rapprochant
du sexe ratio des 12- 19 ans qui est de 0,99 [5].
Les adolescents de la classe de première étaient
les plus nombreux les classes de premières ayant les plus grand
effectifs, ensuite venait la troisième avec 26,90%, la seconde avec
26,19% et la terminale qui avait l'effectif le plus petit du fait de
l'âge avancé de ses élèves. L'âge moyen de ces
élèves était de 17,76 ans comparables aux résultats
de TANO et al à Abidjan (17,7 ans) [44], SANGARE à Bamako (17,5
ans) [45].
Les élèves issus de la région de l'ouest
étaient les plus nombreux (52,38%) suivis du littoral (13,57%),
néanmoins toutes les autres régions sont
représentées mettant en évidence le caractère
cosmopolite de la métropole. L'échantillonnage était assez
représentatif avec une distribution des religions au sein de la
population proportionnelle aux résultats de l'EDSC 2011 avec 80% de
chrétien et 18,8% de musulman. La quasi-totalité des
garçons étaient célibataires, par contre on comptait 3
filles mariées soit 1,45% des filles ce qui est comparable aux
résultats de TANO et al à Abidjan [44] 1,3% de fille
mariées dans la tranche d'âge 13- 19ans. Les familles
étaient biparentales dans 66,19% des cas et les familles monoparentales
étaient plus fréquemment composées de la mère
(73,24%). Les filles recevaient par mois en argent de poche en moyenne 3000frs
de moins que les garçons qui recevaient 11 118 frs avec des
extrêmes allant de 0 à 100 000frs.
L'appartenance à un club se retrouvait chez 42,85% des
adolescents, les clubs les plus fréquentés étaient les
clubs de sport à 28,80% où l'on retrouvait une majorité de
garçons (80,77%), suivi des associations religieuses à 24,44%
composées à majorité de filles (68,18%) ce qui parait
inférieur au résultat de LEGLENGUE [46] avec prés de
51,47% appartenant à un club de sport et prés de la moitié
affirmant adhérer à une association à base
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
religieuse. Cette différence s'expliquerait par le
milieu de résidence, en milieu urbain l'engagement confessionnel est
moins poussé.
Le média le plus répandu est la
télévision 91,43% suivit de la radio 65,71%, les journaux sont
utilisés par moins de 50% des adolescents, il n'existe pas de
différence significative (P> 0,05) entre les garçons et les
filles. Nous n'avons retrouvés aucun adolescent n'utilisant pas de la
radio ou la télévision. La totalité des adolescents avait
un contact avec les médias, ce qui tient du caractère urbain de
Douala contrairement aux résultats de LEGLENGUE [46] ceci pourrait
être du au caractère rural de son étude.
3. les connaissances sur la PF
Les élèves avaient entendu parler de
planification familiale dans 79,09% contre 99,4%, selon Keita à Bamako
[47] SIDIBE et al soit 99,7% [43] et 91,10% selon EDSC 2011, cette
différence tient du fait que les campagnes de sensibilisation contre le
VIH/SIDA ont accentuées le vocabulaire sur les méthodes de
prévention des IST/VIH par le préservatif plutôt que sur la
planification familiale. La PF était associée à la
prévention des grossesses indésirées dans 76,20% des cas,
ce qui se rapproche des résultats trouvés par NZIMA (71,8%) [48],
suivis de ceux qui l'assimilent à la prévention des IST (12,56
%).
Quant aux méthodes contraceptives citées, 67,43%
connaissaient au moins une méthode de contraception, ce chiffre
étant plus élevé que celui de NZIMA 43,80% [48] ce qui
pourrait s'expliquer par son échantillon allait de 10 à 19ans. La
méthode de contraception moderne la plus utilisée était le
préservatif (67,86 %), suivi de la pilule avec 6,21 %, SIDIBE et al [43]
ont trouvés respectivement pour le préservatif (96,9%) et la
pilule (91,6%). Ces résultats pourraient s'expliquer du fait que ces
deux moyens de contraception étaient ceux dont on parle de plus dans les
campagnes de sensibilisations, de loin les plus vulgarisés, les plus
disponibles (pharmacies, centres de santé, boutiques, distributions
gratuites, etc.), ne nécessitent pas une l'intervention de personnel
spécialisé et surtout pour le préservatif, il permet de se
protéger contre les IST/VIH.
Aucun des adolescents n'a cité l'allaitement maternel
comme méthode traditionnelle de PF, ces résultats sont proches de
ceux de SIDIBE et al [43] où cette méthode est citée
seulement par 0,6% des enquêtés.
Interdit par la loi dans la plus part des pays, dont au
Cameroun les statistiques sur l'avortement provoqué manquent. Au
Nigeria, 51% des décès maternels qui ont lieu à Lagos sont
causés par les avortements [9]. Plus de 3/4 des élèves
enquêtés désapprouvaient l'avortement provoqué soit
92,23%, proche des résultats de SANGARE où 97,6% [45] des
élèves désapprouvaient l'avortement provoqué.
75,95% des adolescents avaient un niveau de
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
connaissance élevé sur la planification
familiale, tandis que 91,7% d'élèves approuvaient la
planification familiale. Ce qui pourrait témoigner d'une insatisfaction
par rapport à l'offre d'information sur la planification familiale.
Parmi les élèves qui trouvaient des
inconvénients à la planification familiale, les effets
secondaires (stérilité, cancer, mort), la jalousie
(infidélité), la stigmatisation étaient les raisons
avancées avec respectivement 55,40%, 32,10%, et 12,5%. Les
élèves ayant un niveau de connaissance faible sur la
planification familiale se retrouvaient à 85,34% dans des quartiers
populaires (Ndogpassi, Mabanda), respectivement à Douala 3e
et Douala 4e. Ils se constituaient à 78,32% en classe de
3e et seconde ce qui se rapproche des résultats de NZIMA [48]
qui établit le lien entre niveau scolaire et connaissance sur la
planification familiale ainsi que le lien entre âge et connaissance de la
planification familiale.
Le média le plus utilisé est la
télévision pour 91,43%. Néanmoins la principale source
d'information est l'école à 30,88%, suivi des parents avec 27,11%
ce qui justifie de l'écart trouvé par LEGLENGUE [46] entre les
adolescents scolarisés et non scolarisés concernant les
connaissances sur la planification familiale. Cela pourrait soumettre que les
médias de masses ne participent pas assez à promotion du planning
familial dans le cadre de la ville de Douala, contrairement au résultat
de YEETEY.E et al [35] qui a conclut que les média de masse avait un
impact important sur les attitudes et les connaissances de la PF chez les
adolescents ceci dépendant de la réalisation de campagnes
d'informations dans ces médias.
4. les attitudes sur la planification familiale
L'étude nous permet de constater que les adolescents
n'ont pas toujours des attitudes favorables à la planification
familiale. L'approbation de la planification familiale est importante, 96,67%
approuvent la planification familiale. Il est à noter que parmi 14
élèves ayant une attitude défavorable, on comptait 9
garçons et 5 filles, pas de lien établit avec le sexe (P= 0,86),
avec âge (P=0,96) on comptait 6 musulmans pour 5 chrétiens ceci de
permettant de soumettre (P=0,002) que la religion musulmane plus que la
religion chrétienne pourrait favorisées une attitude
défavorable à la planification familiale.
Les raisons avancées aux relations sexuelles
précoces étaient le désir (31,11%), l'influence des amis
(9,30%) suivit de la mauvaise éducation (9,30%) qui met en avant le
rôle des parents, et la pornographie (7,00%). Ces résultats sont
proches de ceux de LEGLENGUE [46] chez qui la première cause est le
désir pour 29,25% des cas.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 65
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
L'âge idéal du premier rapport sexuel est en
moyenne de 18,27 ans traduisant la tendance nationale qui est en pratique de
18,35ans (EDS011). Plus de 4/5 des élèves désirent avoir
plus d'information sur ce thème soit 85,33%.
5. les pratiques en matière de PF
Les élèves affirmaient avoir eu des relations
sexuelles dans 42,14%, SIDIBE 2006 [43] à Bamako a trouvé 59,3%,
et KEITA en 2009 (67,6%) [47]. L'âge moyen du premier rapport sexuel se
situait à 16,05 ans, soit 16,56 ans chez les filles et 15,45 ans chez
les garçons avec une moyenne 1,87 partenaire sur les 12 derniers mois.
Ces résultats sont semblable à ceux de SIDIBE et al [43] chez qui
l'âge moyen se situait entre 15 et 17 ans, NZIMA [48] à
trouvé des résultats semblable avec 15,25 ans chez les filles et
14,8 ans chez les garçons, LEGLENGUE [46] a trouvé une moyenne 2
partenaires au cour des 12 derniers mois.
La différence entre l'âge idéale et
l'âge pratique est d'environ 2,26 ans. Ceci peut s'expliquer par
l'influence grandissante des amis, les adolescents en grandissant
écoutent moins les parents, ceci les poussent ainsi malgré les
principes antérieurs à débuter une activité
sexuelle. L'usage d'une méthode de planification familiale se faisait
dans 87,57 %; l'utilisation du préservatif dans 64,40% semblable au
résultat de KEITA (60,6%) [47], la pilule était utilisée
dans 6,2% des cas, en augmentation par rapport à EDSC 2011(0,2%) et
à NZIMA 0,68% [48]. les méthodes traditionnelles consistaient en
l'abstinence périodique dans 26,00% et le coït interrompu pour
1,69%.
L'utilisation du préservatif s'est vulgarisée du
fait des nombreuses campagnes de sensibilisation sur les IST notamment le
VIH/SIDA. Le pourcentage d'élève ayant entendu parler de la
planification familiale était de 79,09% ce qui est inférieur
à la proportion d'individus utilisant une méthode contraceptive
87,57 %. Ceux-ci utiliseraient le préservatif (64,40%), motivés
surtout par le souci d'éviter une IST, et non pas toujours dans un but
contraceptif. Ceci expliquerait 77,23% seulement de pratique favorable pour
87,57% individu utilisant le préservatif.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 66
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
7- CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 67
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
7- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Au terme de ce travail dont l'objectif était pour nous
d'évaluer les connaissances, les attitudes, et les pratiques de la
planification familiale chez les adolescents en milieu scolaire à
Douala, nous aboutissons aux conclusions suivantes :
· Les adolescents formaient un groupe homogène
où l'âge moyen était 17,68#177; 2,55ans, la religion
chrétienne pour 80% des cas, célibataire pour 99% des cas. Le
média le plus utilisé étant la télévision
(91.43%).
· Le niveau de connaissance des adolescents sur la
planification familiale est élevé pour la plus part soit 75,95%,
Les adolescents ayant un niveau de connaissance faible se recrutant dans des
quartiers de bas niveau socioéconomique et dans les niveaux scolaire les
plus bas. La principale source d'information sur le PF étant
l'école.
· L'attitude vis-à-vis de la planification
familiale est favorable dans 97,67%, mais ceux ayant une attitude
défavorable le sont surtout pour des raisons religieuses.
· Les pratiques sont favorables en matière de
sexualité dans 77,23% des cas seulement, ces pratiques sont
motivées souvent par la peur d'IST/SIDA, que par la volonté de
contraception.
L'étude nous permet de dégager des insuffisances
relatives aux connaissances, attitudes et pratiques des adolescents dans la
ville de Douala.
Des recommandations sont donc formulées en vue de
contribuer à l'amélioration de la santé sexuelle et
reproductive des adolescents, surtout dans le contexte urbain.
Aux autorités administratives
· Renforcer le contrôle sur la distribution de
vidéos et films pornographiques,
· Appuyer les prestataires de santé dans les actions
de plaidoyer et de sensibilisation sur la santé sexuelle et
reproductive.
Aux prestataires de santé :
· Impliquer les leaders communautaires, religieux, les
parents, les jeunes et adolescents dans les activités de sensibilisation
sur la PF ;
· Plan média ciblé sur les adolescents;
· Sensibiliser les adolescents en milieu scolaire par du
personnel qualifié;
· Réduire la stigmatisation des adolescents en
milieu hospitalier ;
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 68
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Aux autorités socio sanitaires,
éducatives, politiques et ONG
? Renforcer les capacités des prestataires de
santé dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive avec
des programmes ciblés sur les populations à risque des milieux
défavorisées.
? Appuyer la recherche opérationnelle dans le domaine
de la santé de la reproduction des jeunes et adolescents dans
différents milieu rurale, urbain, scolaire, extra scolaire qui pour
être efficace devrait être évalué en continu.
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 69
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
REFERENCES
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 70
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
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Thèse médecine 2006
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
ANNEXES
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Thèse de doctorat en médecine
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Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Date
Université de Douala
Faculté de Médecine et des Sciences
Pharmaceutique
Filière : Médecine
BILONGO PLONG B
Etudiant (EM7) FMSP
CONSENTEMENT PARENTAL
Chers parents,
Dans le cadre d'une étude intitulée
«Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière de
planification familiale chez les adolescents en milieu scolaire de la ville de
Douala » en cours, nous sollicitons votre autorisation afin de
permettre la participation de votre enfant qui consistera au remplissage d'un
questionnaire.
Cette étude permettra d'identifier les
déterminants et les facteurs favorisant des grossesses
indésirées, et avortements criminels en recrudescences chez les
adolescents dans notre société. L'importance de ce
problème est indéniable avec des conséquences sur tous les
plans : santé, social, économique, et surtout familiales. Ces
informations nous permettront de mieux comprendre ce phénomène
afin d'établir des moyens de lutte appropriés.
A ce sujet nous vous seront grée de votre consentement
éclairé par le remplissage de la fiche ci- joint. L'exploitation
de ces données se fera dans le respect de l'éthique et de
l'anonymat.
Recevez l'expression de mes sincères salutations.
BILONGO PLONG Briot Etudiant en médicine 7e
année
(FMSP)
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 77
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
CONSENTEMENT PARENTAL
Nous parent, Je soussigne :
Téléphone :
Donner mon accord pour la participation de mon enfant mineur
à l'enquête intitulé «Connaissances, Attitudes
et Pratiques en matière de planification familiale chez les adolescents
en milieu scolaire de la ville de Douala », il
s'agit du dénommé : âgé de : ans
Ceci au travers d'un questionnaire qui lui sera
administré.
Signature :
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 78
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX ADOLESCENT
Partie 1 : Identification
|
Identification de l'enquêteur :
|
Nom / Arrondissement/ Douala Date/ / / /2013
|
Numéro / Quartier /
|
Identification des adolescents :
|
1. Nom de l'établissement fréquenté :
|
2. Classe : 3e 2nd 1e Tle
|
3. Sexe : M F
|
4. Age (année) : 15 16 17 18 19
|
5. Religion : chrétienne musulmane animiste Autres
(préciser) :
|
6. Région d'origine : Ouest Littoral Nord Extrême
nord Nord ouest
Sud- ouest Centre Sud Adamaoua Est
|
7. Statut matrimoniale : Célibataire marié autres
(à préciser):
|
|
Partie 1 : les caractéristiques socio-
démographiques
|
|
8. Statut familial : famille monoparentale mère
père famille biparentale
|
9. Taille de la famille (nombre d'enfant à la maison)
:
|
10. Argent de poche mensuel (par mois) :
|
11. Appartenez-vous à un groupe ou club social ? OUI
NON Si OUI quel(s) type(s) de groupe ou club social ?
Association à base religieuse / club de sport / troupe de
théâtre/ danse / musique /
Clubs de jeunes contre le SIDA / croix rouge/ association des
ressortissants du village/ Association jeune du quartier/
|
12. Y a-t-il une radio à la maison ? OUI NON Avec
quelle régularité écouté vous la radio ?
Presque tous les jours Au moins une fois par semaine Moins d'une
fois par semaine pas du tout
|
13. Y a-t-il une télévision à la maison ?
OUI NON Avec quelle régularité suivez-vous la
télévision ?
Presque tous les jours Au moins une fois par semaine Moins une
fois par semaine pas du tout
|
14. Avec quelle régularité lisez- vous un journal
ou revue ?
Presque tout les jours Au moins une fois par semaine Moins d'une
fois par semaine pas du tout
|
15. As-tu déjà utilisé internet ? OUI
NON
16. Avec quelle régularité êtes- vous sur
internet ?
Presque tout les jours Au moins une fois par semaine Moins d'une
fois par semaine
Moins d'une fois par mois moins d'une fois par ans pas du tout
|
|
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 79
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Partie 2 : Connaissances sur la planification
familiale
|
|
17. As -tu déjà entendu parler de
planification familiale ? OUI NON
17.1 Si oui par quel(s) moyens ?
Par les parents à la radio/télévision Par
les amis dans les journaux/magazines
A l'école sur les affiches/prospectus Autres(s) :
|
18. Trouver vous un avantage à la planification
familiale ? OUI NON 18-1. la planification familiale permet
?
Prévention grossesse non désirées je ne
sais pas Autre
Éviter les rapports sexuels évités les IST
évité de tomber amoureux
19. Quelle(s) méthode(s) contraceptive moderne
connaissez- vous ?
Le préservatif la pilule Alcool le stérilet
Le norplant le sport Abstinence Autres 19.1
Si oui, quelle(s) méthode(s) contraceptive traditionnelle
connaissez- vous ?
Abstinence herbes traditionnelles abstinence
périodique
Ceinture magique allaitement maternelle autres
|
20. Peut on tomber enceinte aucour du premier rapport sexuel ?
Oui Non
|
21. Etes- vous pour avortement ? OUI NON
|
|
Partie 3 : Attitude vis-à-vis de la planification
familiale
|
|
22. Y a-t-il un âge idéal pour le premier rapport
sexuel ? OUI NON
22.1 Si oui le quelle ? Ans
|
23. Y a-t-il des dangers liés aux relations sexuelles
précoces (précipité) ? OUI NON
23.1 Si (oui) lesquelles ?
|
|
|
|
24. Désirez vous obtenir plus d'information en
matière de planification familiale et les infections
sexuellement transmissibles VIH/ SIDA ? OUI NON
|
25. Voudriez-vous décider du nombre d'enfant que vous
aurez ? OUI NON
|
26. Espacement des naissances est- il nécessaire dans
une famille ? OUI NON
|
|
Partie 4 : Pratique en matière de planification
familiale
|
|
27. Avez-vous déjà eu des rapports sexuels ? OUI
NON
|
28. Aucour des 12 derniers mois avez-vous eu des rapports
sexuels ? OUI NON 28.1 Nombre de partenaire sexuel aucour
des 12 derniers mois ?
|
|
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
29. Utilisez- vous une méthode contraceptive ? OUI
NON 29.1 Si oui laquelle ou lesquelles :
Abstinence périodique préservatif pilule Coït
interrompus Autres :
29.2 Si non pour quelle raison ?
Abstinence après le mariage c'est pour les
prostitués jeune âge
Interdit par la religion pas encore fait de rapports sexuels
douloureux je ne sais pas
|
|
30. A quel âge avez-vous eu votre premier rapport sexuel
?
31. Quelles sont vos sources d'approvisionnement en
méthodes contraceptives ?
Boutique pharmacie centre de santé marché
parents autres :
|
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 80
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
Liste des établissements scolaires de
l'étude
|
établissements scolaires
|
N°
|
Ardsmt
|
Etablissements
|
Ordre
|
Tél Etblsmt
|
Tél P
|
Localisation
|
1
|
douala 1
|
Lycée Joss (33425806)
|
public
|
33423977
|
99425412
|
Bonanjo
|
2
|
douala 1
|
Lycée Technique d'Akwa
|
public
|
33421775
|
|
Akwa-Polyclinique
|
3
|
douala 1
|
Collège Polyvalent de Douala
|
laïc
|
33432547
|
99750434
|
Bali
|
4
|
douala 2
|
Lycée Mongo Joseph
|
public
|
33432218
|
77526470
|
New-Bell
|
5
|
douala 3
|
Lycée Bilingue de Nyalla
|
public
|
33373999
|
|
Nyalla
|
6
|
douala 3
|
Lycée Bilingue de Nylon Brazzaville
|
public
|
33372588
|
|
Nylon-Brazzaville
|
7
|
douala 3
|
Collège Fotso Daniel
|
laïc
|
|
77972771
|
Oyack Espoir
|
8
|
douala 3
|
Collège la Responsabilité
|
laïc
|
33373972
|
77350729
|
Nyalla
|
9
|
douala 3
|
Collège les Conquérants
|
laïc
|
|
99759172
|
Oyack Espoir
|
10
|
douala 3
|
Collège Nkuimy
|
laïc
|
33376416
|
99913739
|
Soboum
|
11
|
douala 3
|
Collège Polyvalent le Formateur
|
laïc
|
|
77213596
|
Ndogpassi 3
|
12
|
douala 3
|
Collège Polyvalent Suzana
|
laïc
|
|
96020768
|
Soboum
|
13
|
douala 3
|
Fondation kamtchoum Ndami (33134518)
|
laïc
|
33134517
|
77862066
|
Logbaba-Total
|
14
|
douala 3
|
Institut Ngassi
|
laïc
|
|
77920608
|
Logbaba
|
15
|
douala 3
|
Institut Polyvalent Ouakam
|
laïc
|
|
|
Ndogpassi 2
|
16
|
douala 3
|
Collège de la Vallée
|
laïc
|
|
99551899
|
Boko
|
17
|
douala 3
|
Institut Polyvalent Bilingue Piedjou
|
laïc
|
|
77276871
|
NgodiBakoko
|
18
|
douala 4
|
Collège Lamartine
|
laïc
|
33401341
|
77680581
|
Bonambappe
|
19
|
douala 4
|
Collège Privé Classique
|
laïc
|
|
99733152
|
Bonabéri
|
20
|
douala 4
|
Fondation Tcheuffa et Fils
|
laïc
|
33004671
|
77244670
|
Bonambappe
|
21
|
douala 4
|
Institut Moderne Polyvalent
|
laïc
|
33037498
|
74655181
|
Bonamikano
|
22
|
douala 4
|
Collège Privé Nguesson Charles(33394059)
|
laïc
|
33391560
|
99916523
|
BonabériMambanda
|
23
|
douala 5
|
Lycée de la Cité des Palmiers
|
public
|
33377158
|
99931608
|
Cité des Palmiers
|
24
|
douala 5
|
Collège Bilingue l'Orchidée
|
laïc
|
33474965
|
99469462
|
Makèpè
|
25
|
douala 5
|
Collège Polyvalent de Bépanda
|
laïc
|
|
|
Bépanda Peuple
|
26
|
douala 5
|
Collège Privé la référence du Pacific
1
|
laïc
|
|
94226484
|
PK12 Ndoghem
|
27
|
douala 5
|
Collège Bilingue Royal Fonkeng
|
laïc
|
33075404
|
94888631
|
Ndogbong
|
28
|
douala 5
|
Collège Moderne Bil. Les Lauréats
|
laïc
|
33470608
|
77818344
|
Bonamoussadi
|
29
|
douala 5
|
CEGT de Malanguè
|
laïc
|
33378417
|
74554142
|
Malanguè
|
30
|
douala 5
|
Institut des Sc. et
Tech. Com. (ISTC)
|
laïc
|
33371356
|
99552386
|
Cité des Palmiers
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Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 81
Connaissances, Attitudes et Pratiques de la planification par
les adolescents en milieu scolaire à Douala
En 1986, la position du gouvernement s'est clairement
affirmée en faveur de la planification familiale dans le discours du
Chef de l'Etat lors de la présentation du VIème Plan à
l'Assemblée Nationale lorsqu'il a déclaré :
« ... C'est le lieu me semble-t-il, d'attirer
l'attention des Camerounais et des Camerounaises sur les conséquences
économiques et sociales d'une progression incontrôlée de la
natalité. La procréation, fût-elle un droit fondamental de
tout homme, peut et doit être maîtrisée. Il s'agit par
conséquent, non pas de rompre avec nos convictions religieuses et nos us
et coutumes en ce domaine, mais de tendre de plus en plus vers la promotion et
l'instauration réfléchies d'une
paternité consciente et responsable...
».
Thèse de doctorat en médecine
présentée et soutenue par BILONGO PLONG Briot Page 82
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