Conception et réalisation d'une base de données pour la gestion du personnel. Cas de la direction générale de l'institut national de préparation professionnelle (INPP en sigle).( Télécharger le fichier original )par NKWASA José MULENGA Université de Kinshasa - Graduat 2013 |
I.2. BASE DE DONNEES « BDD »I.2.1. DEFINITION6(*)Une base de données est un ensemble de données modélisant les objets d'une partie du monde réel et servant de support à une application informatique. 7(*)Une base de données peut être aussi pour certains, une collection de fichiers reliés par des pointeurs multiples, aussi cohérents entre eux que possible, organisés de manière a répondre efficacement à une grande variété de questions. 8(*)Une base de données est donc un ensemble structuré des données accessible par l'ordinateur pour satisfaire plusieurs utilisateurs simultanément en temps opportun. I.2.2. LES CRITERES D'UNE BASE DE DONNEESUne base de données doit répondre aux critères suivants : - Exhaustivité : c'est le principe qui implique que l'on dispose de toutes les informations relatives au sujet donné. - La non redondance : implique l'unicité des informations dans la base de données. en général, on essaie d'éviter la duplication des données car cela pose des problèmes de cohérence lors des mises à jour de ces données. - La structure : implique l'adaptation du monde de stockage des renseignements aux traitements qui les exploiterons et les mettrons a jour ; ainsi qu'au coût de stockage de ces renseignements dans l'ordinateur. Le stockage physique de données consiste en un ensemble d'enregistrements physiques. Organisés à l'aide des listes, des pointeurs et différentes méthodes d'indexation. I.2.3. SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES « SGBD »A. DEFINITION9(*)Les données stockées dans la base de données modélisent des objets du monde réel, ou des associations entre objets. Les objets sont en général représentés par des articles de fichiers, alors que les associations correspondent naturellement à des liens entre articles. Une SGBD peut être défini comme un langage (logiciel) qui sert à interagir avec un BDD et qui permet à l'utilisateur de définir les données de la base, de les consulté et de les mettre a jour. Georges Gardarin définit un SGBD comme étant un ensemble de logiciels systèmes permettant de stocker et d'informer un ensemble de fichiers, interdépendants, mais aussi comme un outil permettant de modéliser et gérer les données d'une entreprise. B. LES OBJETIFS ET FONCTION D'UN SGBDi. Fonction d'un SGBD 10(*) Un SGBD permet de décrier les données de bases, de les interroger, de les mettre a jour, de transformer des représentations de données, d'assurer le contrôle d'intégrité d'occurrence et de sécurité. ii. Les objectifs principaux d'un SGBD sont : - Indépendance physique : un SGBD offre la facilité de changer le schéma interne sans changer le programme d'application. Cela signifie que le niveau physique peut être modifié indépendamment du niveau conceptuel. - Indépendance logique : ici, le SGBD permet de modifier le schéma conceptuel sans changer le programme d'application. Donc le niveau conceptuel peut être modifié sans remettre en cause le niveau physique. - La manipulation de données par des langages non procéduraux : le SGBD doit permettre l'interrogation et la mise à jour de données par des langages de haut niveau spécifiant les données que l'on veut traiter (de quoi) et non pas comment y accéder. - La facilité d'administration : les langages de haut niveau référencent des descriptions logiques des données (schéma externes) stockées dans le dictionnaire de données pour permettre la création et la modification de la description. - La fiabilité de données : le SGBD permet de vérifier les contraintes des données (intégrité référentielle, reflexes, etc.) ; gérer des transactions (automaticité des transactions) et la sécurité (mot de passe, etc.) ; récupérer des données en cas de crash logiciel, OS (Operating System) ou disque. * 6 MPUTU KINSALA, cours inédit de technique de la base de données, ISC/KIN, 1999-2000, P137. * 7 MPUTU KINSALA, Idem. * 8 MPUTU KINSALA, Cours de technique de base de données, ISC/KIN, 1999-2000, P142. * 9 Georges GARDARIN, Base de données objet et relationnelle, Ed. Eyrolles, Paris, 1999, p3. * 10 Jean Luc Hainaut, Base de données et modèles de calcul, 2ème éd. Dunod, Paris, 2000, p 34. |
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