5.2.2. Hypothèse 2 : La génération Z a
une perception globalement négative du monde du travail en
entreprise.
La seconde hypothèse émet l'idée que la
génération Z perçoit le monde du travail comme
étant difficile.
Interrogés sur ce sujet, les jeunes sont majoritaires
(à 51,4%) pour dire que l'entreprise est motivante, attirante (à
50%) et ouverte (22%), mais également compliquée et stressante
pour plus de 47% d'entre eux. Globalement donc, ils perçoivent
l'entreprise comme une nouvelle étape décisive de leur vie
où ils comptent se plaire. Il est intéressant de comparer cette
vision à celle des générations déjà
présentes en entreprise qui la trouvent en majorité stressante,
compliquée, difficile, inégalitaire et tout de même
motivante ; ils ont donc une vision beaucoup plus pessimiste.
5.2.3. Hypothèse 3 : Les managers ont une vision
négative de la génération Z et appréhendent leur
arrivée en entreprise.
L'hypothèse 3 souhaite démontrer que les
managers ont une vision négative de la génération Z et
appréhendent leur arrivée en entreprise.
Concernant la première partie de l'hypothèse, il
faut regarder les résultats énoncés en réponse
à l'hypothèse 1 plus haut pour se rendre compte que malgré
quelques préjugés, les anciennes générations ont
une vision plutôt positive des jeunes d'aujourd'hui, ce qui est
encourageant, puisqu'elles retrouvent certes de nombreux défauts chez
ces jeunes, mais également de vraies qualités indispensables
à la réussite en entreprise aujourd'hui et à la bonne
collaboration.
A savoir s'ils appréhendent leur arrivée en
entreprise, ils sont 44% à dire que non, contre 22% oui et 34%
d'indécis. Dans l'ensemble donc, ils sont bien plus nombreux à ne
pas appréhender l'arrivée de la jeune génération en
entreprise. En parallèle, les jeunes sont beaucoup plus indécis
quant à leur intégration et leur appréhension : leurs avis
sont très partagés.
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5.2.4. Hypothèse 4 : La génération Z
attend de ses managers qu'ils s'adaptent à eux, soient communicatifs,
à l'écoute, honnêtes, de confiance et compétents en
leadership.
L'hypothèse 4 énonce que la
génération Z attend de ses managers qu'ils s'adaptent à
eux, soient communicatifs, à l'écoute, honnêtes, de
confiance et compétents en leadership.
Selon cette même génération
interrogée, leurs supérieurs et managers se doivent :
d'être communicatifs (pour 62 d'entre eux), honnêtes (56), à
l'écoute (52), conscients de leurs responsabilités et devoirs
(32), et avoir une souplesse d'adaptation (30). Nous retrouvons donc 3
éléments identiques, nous permettant de confirmer les attentes de
cette génération.
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