4.3. Sélection de l'échantillon
Le besoin d'échantillonner est une action
prépondérante dans le but de discuter la validité de
l'étude. La sélection de l'échantillon adaptée au
cas de l'étude quantitative peut rendre les résultats de
recherche valides et fiables ou non. De nombreux termes importants constituent
un échantillonnage : la population, l'échantillon, le biais, la
probabilité, la non-probabilité, l'erreur
d'échantillonnage, l'erreur de non-échantillonnage, et la
non-réponse (Bryman et Bell, 2011). Ces termes ont été
pris en considération pour l'étude, mais ne seront pas
expliqués ici en détail.
Dans cette étude, l'échantillonnage se fait sur
deux populations différentes : la génération Z d'une part,
et les générations X et Y d'autre part. Afin d'obtenir une
fiabilité des résultats, la taille de l'échantillon est
importante. Cependant, la population Z a été beaucoup plus
nombreuse à répondre et plus accessible que les
générations X et Y présentes notamment en entreprise. Les
personnes interrogées sont situées en France, à Paris et
région parisienne, où l'auteur vit et possède un champs
d'action important. L'auteur a utilisé la méthode du snowballing
dans le but d'accéder à un maximum d'unités
présentes dans la populations choisie. Cette méthode est
utilisée à la fois dans les études qualitatives et
quantitatives et est beaucoup utilisée dans les recherches scientifiques
(Kumar, 2011). Cette méthode d'échantillonnage est décrite
dans Bryman et Bell (2011) comme un moyen d'élargir le nombre de
répondants en envoyant initialement le questionnaire à un petit
groupe d'individus qui à leur tour le transmettra à d'autres
personnes. Pour cette étude, l'auteur n'ayant pas de possibilité
de se déplacer dans tout Paris pour interviewer un maximum de personnes,
elle a contacté ses relations et leur a demandé de
répondre et de transmettre ce questionnaire. Le graphique suivant
illustre cet échantillonnage dit « snowballing » :
GRAPHIQUE 6 : MODELE D'ECHANTILLONNAGE « SNOWBALLING
», BASE SUR LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL
4.4. Construction du questionnaire
L'outil principal utilisé dans la recherche pour
collecter les données est un questionnaire visant un grand
échantillon. L'échantillon sélectionné est
défini et argumenté ci-dessous mais le questionnaire a besoin
d'être élaboré en profondeur dans le but de coller à
la population ciblée. Il doit être clair et compréhensible,
doit être capable d'apporter les informations nécessaires à
la réponse aux hypothèses (Bryman et Bell, 2011). Ici, l'auteur a
décidé d'élaborer deux questionnaires afin d'obtenir
à la fois le point de vue de la génération Z arrivant en
entreprise, mais également des générations Y et Z
étant déjà présentes en entreprise. L'auteur a
ainsi divisé son questionnaire en plusieurs parties : la première
est axée sur la perception qu'a la génération
d'elle-même (pour la génération Z seulement) ; la seconde
sur la perception qu'a la génération interrogée de la
génération en face (la génération Z pour les
génération X et Y, et les générations X et Y pour
la génération Z) et de l'entreprise en général ; la
troisième est conçue pour comprendre si ces
générations appréhendent l'arrivée des Z en
entreprise : la quatrième souhaite établir les facteurs
d'attraction et de rétention de cette génération du point
de vue des trois générations citées ; et la
dernière relève d'indications socio-démographiques.
Le graphique ci-dessous présente les étapes du
questionnaire venant d'être expliquées :
GRAPHIQUE 7 : CARACTERISTIQUES DU QUESTIONNAIRE DE CE MEMOIRE,
BASE SUR UN DEVELOPPEMENT PERSONNEL
Questionnaire à remplir soi-même
Perception de sa génération
Perception de l'entreprise
Informations individuelles
Perception de l'autre génération
Facteurs d'attraction de l'entreprise
Facteurs de rétention de l'entreprise
19
La méthode de l'échantillonnage «
snowballing » est conduite en contactant d'abord les personnes
connectées à l'auteur, à qui il a été
demandé de diffuser largement le questionnaire à leurs propres
relations. Le questionnaire a été principalement adressé
via les réseaux sociaux (messages privés et publications
publiques), par mail et en main propre. L'auteur a obtenu les résultats
suivants : 50 réponses des générations X et Y, et 74
réponses de la génération Z, soit un total de 124
réponses. Ces résultats inégaux s'expliquent tout d'abord
par l'accès difficile des personnes présentes en entreprise qui
ne souhaitent parfois pas prendre le temps de répondre au questionnaire,
mais également par le fait qu'une professeur m'a permis d'obtenir une
soixantaine de réponses de la génération Z en demandant
à tous ses élèves du lycée de répondre.
Parmi les questionnaires distribués en main propres justement, 4 n'ont
pu être acceptés comme étant valides car certaines
réponses étaient manquantes ; ils ont donc été mis
à part et ne servent pas à l'analyse.
20
|