CHAPITRE I. INTRODUCTION
I.1. ENONCE DU PROBLEME
La diarrhée reste jusqu'à nos jours un
problème sérieux, inquiétant et demeure une
préoccupation des systèmes de soins dans les pays en voie de
développement. C'est une affection répandue à travers le
monde particulièrement grave chez les nourrissons et les jeunes enfants
et qui affecte plusieurs centaines de millions des personnes chaque
année. (UNICEF2007)
L'OMS ( 2009 ), estime que les données de la
surveillance active montrent qu'il y avait chaque année 4 à 5
millions de décès suite à la maladie diarrhéique
chez les enfants des moins de 5 ans vivant en Afrique, en Asie et en
Amérique latine. Bien que les maladies diarrhéiques frappent
essentiellement les nourrissons et les jeunes enfants de régions le plus
pauvres des pays en voie de développement, il faut savoir qu'elles
restent un problème médico-social sérieux dans les pays de
la zone tropicale.
D'après Richard Géhennât (2012), la
diarrhée est un signe révélateur
accompagnateur et compliquant une maladie dont sa compréhension et son
traitement occupent une place importante dans l'ordre de priorité.
L'auteur stipule encore que la diarrhée reste une des causes principales
de la mortalité infantile
UNICEF (op-cit), déclare qu'en RDC la diarrhée
est à la base d'environ 33% de décès de la population
infantile. Cette triste réalité témoigne la
précaution de la salubrité et de pronostic qui caractérise
nos communautés.
HERTAING et J. Courte Joie (2001), la diarrhée est un
signe révélateur accompagnateur et compliquant une maladie dont
sa compréhension et son traitement occupe une place importante dans
l'ordre de priorités. L'auteur stipule que la diarrhée reste une
de causes principales de la mortalité infantile dans les
collectivités des pays du tiers monde ou l'on pratique l'allaitement
maternel.
En 2004 au Tchad, selon la deuxième EDST, la
prévalence diarrhéique chez les enfants de moins de cinq ans est
de 13,3%. L'examen de la variation du niveau de prévalence montre des
différences importantes selon la région, le milieu de
résistance, les caractéristiques de l'enfant et celles de la
mère.
En 2005, selon le système d'information sanitaire
(SIS), 7377 nouveaux cas des diarrhées avec déshydratation ont
été enregistrés dans les centres de santé et 4452
dans les hôpitaux. La prévalence varie selon la
délégation régionale sanitaire (DRS)
Ainsi les études ont montré que malgré
les différences des niveaux de vulnérabilité entre les
régions, la situation reste unproblème
préoccupantl'ensemble du pays.
Au Cameroun, en 2004, l'étude mené par BANZA
NSUNGU sur les déterminants de la morbidité diarrhéique
des enfants dans la ville de Yaoundé a montré que la
morbidité diarrhéique des enfants est plus
déterminée par le comportement des parents en matière
d'hygiène et le niveau de vie des ménages que les
éléments de l'environnement physique, quelque soit le secteur
résistance.
Parmi les principales maladies infectieuses qui frappent la
population du tiers monde, les maladies diarrhéiques occupent une place
importante. Elles touchent essentiellement les enfants en bas âge dont
elles constituent l'une des principales causes de morbidité et de
mortalité (AKOTO E.1998).
Selon GENTILINI et DUFFLO (2004), les diarrhées sont
responsables de 20 à 50% de l'hospitalisation pédiatrique en
Afrique et en Amérique du sud. Elles constituent la deuxième
cause de décès chez l'enfant après la malnutrition
proteino-calorique mais avant la rougeole. Leur gravité s'explique par
l'intensité des désordres hydro électrolytique (surtout en
climat chaud) et par la malnutrition associée. L'auteur stipulent encore
que la diarrhée est fréquente chez les enfants malnutris à
l'époque du sevrage et souvent cause immédiate de la mort.
Selon OMS et l'UNICEF (2012), environ deux milliards de
cas de diarrhée sont recensés dans le monde chaque année
et 1.9 million d'enfants de moins de 5 ans meurent de diarrhée
annuellement, pour la plupart dans les pays en voie de développement.
Ceci représente 18% des décès d'enfants de plus de 5 ans,
ce qui veut dire que plus de 5000 enfants meurent chaque jour en raison de
diarrhée. Parmi tous les décès d'enfants pour cause de
diarrhée, 78% se produisent en Afrique et dans le Sud-est de l'Asie.
MALHER cité par ROTSART et J.courtejoie (op-cit) 2002,
exige que la politique sanitaire de chaque pays doit de mystifier sa
technologie médicale en matière de la diarrhée
c'est-à-dire vu la manière de la soigner ne devrait être un
secret, donc la connaissance et le traitement de la diarrhée doit sortir
du domaine réservé des professionnel de la santé pour
devenir accessible à chaque foyer menacé.
Au Maroc, selon une enquête effectuée par
le ministère de la santé en 2006, la prévalence de la
diarrhée chez l'enfant de moins de 5 ans est de 20,9%, avec une
différence entre le milieu rural (25%) et le milieu urbain (14,7%).?En
plus du milieu, la prévalence globale varie en fonction de l'âge
de l'enfant : les plus touchés sont ceux âgés de 6 à
23 mois (prévalence de 29 à 32%). Les nourrissons de moins de 6
mois sont touchés dans 18% des cas.
D'après FOUNTAIN et COURTE JOIE (2002), il
faut apprendre au parent comment prévenir la diarrhée. IL faut en
même temps les instruire sur la façon de combattre la
déshydratation en cas de la diarrhée cette éducation peut
diminuer fortement la mortalité des enfants par la diarrhée.
Jihane EL OMARI (2007), la diarrhée est une
affection fréquente, parfois grave et urgente chez le nourrisson et le
jeune enfant. La déshydratation aiguë est la principale cause des
décès par diarrhées du nourrisson et de l'enfant (plus de
3 millions d'enfants de moins de 5 ans meurent de diarrhées dans le
monde). Dans les pays développés, elle est aussi responsable
d'une morbidité et d'une mortalité non négligeable (en
France, on estime le nombre de décès par déshydratation
entre 45 et 80 cas / an).
La république démocratique du Congo notre pays
n'est pas épargné par ce fléau. C'est aussi que
l'inspection provinciale de la santé IPS (2009) enregistre chaque
année à travers la ville province de Kinshasa autour de 1200
décès dû aux affections diarrhéiques. Les
études de l'IPS (op-cit) dans la commune de KITAMBO nous ont fournit
plus au moins 1560 cas des enfants avec une mortalité de 8%
L'IPS (op-cit) 2010 nous enseigne que malgré toutes les
mesures prises par le ministre de la santé et les conférences ou
les medias (Télévision, radio), cette affection reste toujours un
problème préoccupant de la santé publique dont les enfants
de moins de 5 ans demeurent toujours victimes.
Pour ce faire L'OMS (op-cit) 2006, a mis un accent sur le
programme de lutte contre les maladies diarrhéiques (LCMD) en vue
coordonner ses activités, et ce pour réduire davantage le taux de
mortalité infantile causée par la diarrhée. La
réhydratation orale (TRO) qui sert à redonner à
l'organisme l'eau et les électrolytes qu'il a perdus au cours de gastro
entérite pour prévenir la déshydratation.
D'après CATHERINE Dupeyron (2001), les
diarrhées infantiles représentent un problème de
santé majeur dans le monde, surtout dans les pays en
développement où elles sévissent à l'état
endémique. L'on évalue 5 à 10 millions par an le nombre de
morts par diarrhée infantile. La gravité de ces affections est
surtout liée à la déshydratation qui les accompagne.
Selon l'OMS et l'UNICEF (op-cit), la thérapie
par réhydratation orale devrait être associée à des
conseils en matière d'alimentation. La fourniture de suppléments
de zinc (20 mg de zinc par jour pendant 10 à 14 jours) et la poursuite
de l'allaitement au sein au cours des épisodes de diarrhée
aiguë protègent contre la déshydratation et réduisent
la consommation de protéines et de calories, ce qui permet d'obtenir un
effet maximum sur la réduction de la diarrhée et de la
malnutrition chez l'enfant.
Selon l'enquête nationale MICS2/2001 portant sur
la santé des enfants et des femmes, confirmée par les
données récentes apportées par l'enquête NAC 2004,
les accès de diarrhée demeurent aujourd'hui encore une cause
majeure de mortalité infanto juvénile en République
Démocratique du Congo (RDC). La précarité des conditions
socioéconomiques, aggravées par plusieurs années de
guerre, en particulier dans le centre et l'est du pays, la déliquescence
progressive du système sanitaire et les pratiques inappropriées
lors de la prise en charge des cas de diarrhée constituent les
principaux facteurs aggravants pour les enfants congolais de moins de cinq
ans.
La république démocratique du Congo d'une
manière générale et en particulier dans la ville province
de Kinshasa ou l'hygiène est déficiente et l'assainissement du
milieu à l'arrière plan, la surveillance de cas de
diarrhées chez les enfants de 0 à 5 ans reste un sérieux
problème de santé bon nombre d'enfant trouvent la mort suite aux
conséquences liées aux diarrhées. Nous avons
été préoccupé de voir dans nos milieux hospitaliers
et lors de nos stages dans les différentes institutions
hospitalière de la place une fréquence de 50 enfants de 0
à 5 ans présentant la diarrhée en consultation bien en
hospitalisation pédiatrique. Cette situation ne nous a pas laissé
indifférent.
I.2. QUESTION DE RECHERCHE
Au vu de tout ce qui précède, nous nous somme
posés la question suivante:
- Les infirmiers travaillant au département de la
pédiatrie de l'hôpital provincial général de
référence de Kinshasa (ex: maman yemo) administrent ils des soins
adéquats aux enfants atteints de la diarrhée?
I.3. BUT ET OBJECTIF
Le but poursuivi dans cette étude est d'évaluer
la prise en charge infirmière des enfants atteints de la
diarrhée. Pour atteindre ce but, nous nous sommés fixés
les objectifs ci-après:
- Identifier les enfants de 0 à 5 ans qui sont
concernés.
- Observer les infirmiers qui prennent en charge les enfants
atteints de la diarrhée.
- Déterminer leur niveau de prise en charge des
enfants avec diarrhée.
I.4. INTERET DE L'ETUDE
Nous en tant que futur éducateur en matière de
santé, nous avons tout intérêt de parler de la
diarrhée. Cette étude veut améliorer la prise en charge
infirmière des enfants atteints de la diarrhée. Notre
étude constitue une meilleure voie que les infirmiers doivent suivre
pour que la prise en charge des enfants atteints de la diarrhée soit
efficace. Elle incite particulièrement les personnels infirmiers
oeuvrant au sein des services médicaux qui s'occupent des enfants
(pédiatrie, CPS, ...) de multiplier les stratégies
d'éducation sanitaire aux mères qui s'occupent des enfants sur
les mesures préventives domiciliaires de l'affection
diarrhéique.
Notre travail constitue aussi un guide de recherche aux futurs
chercheurs qui veulent avoir les informations précises sur la
diarrhée et ses différentes mesures de prévention.
I.5. DELIMITATION DE L'ETUDE
La véracité d'une étude doit être
déterminée dans les temps et dans l'espace. Notre champ
d'investigation a été la pédiatrie de l'hôpital
général de référence (ex: maman yemo) durant la
période allant du 16 juillet au 16 aout 2014.
I.6. DOMAINE ET TYPE D'ETUDE
Notre étude est du domaine de soins infirmiers en
pédiatrie et du type exploratoire
I.7. SUBDIVISION DE L'ETUDE
Notre travail est subdivisé en cinq chapitres
suivants:
Ø Le premier chapitre est basé sur la
problématique.
Ø Le deuxième chapitre aborde la revue de la
littérature sur la diarrhée.
Ø Le troisième chapitre est
réservé à l'approche méthodologique.
Ø Le quatrième chapitre est consacré
à la présentation et l'analyse de résultats
Ø Le cinquième chapitre explique
l'interprétation des résultats.
CHAPITRE II. REVUE DE LA LITTERATURE
2.1. DEFINITION OPERATIONNELLES DES CONCEPTS CLES
2.1.1. PRISE EN CHARGE
D'après Bernard et Géneviève (2006), la
prise en charge est une action de prendre une certaine responsabilité
sur une personne ou sur quelque chose dans le cadre de ce travail nous
définitions la prise en charge comme étant l'ensemble des actes
posés par l'infirmier pour soigner les sujets atteints de la
diarrhée.
2.1.2 INFIRMIER (E)
Pour Tata Essey (2010), l'infirmier est une personne ayant
suivi une formation ou un enseignement officiellement reconnu et qui a acquis
des connaissances techniques, d'attitudes nécessaires pour la promotion,
la prévention de la maladie et les soins aux malades.
2.1.3. L'ENFANT
L'enfant peut être définit dans deux sens :
sens strict et sens large. Au sens strict l'enfant désigne le descendant
au 1èr degré qu'il soit garçon ou fille, pour
contre au sens large, l'enfant indique qu'une personne mineure.
Littéralement les mineures désignent l'enfant
qui ne parle pas encore selon le Dictionnaire Encyclopédie, l'enfant est
toute personne qui est encore en bas âge le Dictionnaire, l'enfant et
toute personne qui est encore en bas. C'est à dire depuis la naissance
jusqu'à l'âge de la puberté.
LAROUSSE dictionnaire de poche (op-cit) 2002 un enfant est un
individu qui vit encore sa période d'enfance, celle-ci représente
la première période de la vie humaine allant de la naissance
jusqu'à l'adolescence. Selon notre travail les enfants sont des
personnes de tout sexe confondu dont l'âge est compris entre 0 à 5
ans.
2.1.4. LA DIARRHEE
D'après BERNARD et Geneviève (op-cit) 2000, la
diarrhée se définit comme évaluation trop fréquente
et trop rapide de selles trop liquidiennes
DECLERK (2007) définit la diarrhée comme
étant l'émission de selles liquides d'où moins trois fois
par jours ou plus.
Mais d'après HERTAING (op-cit) 2003, la diarrhée
se définit comme étant une émission des selles
anormalement molles liquides ou aqueuses avec fréquence plus
élevée que la normale.
L'auteur déclare qu'habituellement l'émission de
trois selles molles au liquides sur une période de 24 heures est
généralement considérée comme anormale surtout
après l'âge d'un an l'émission fréquente des selles
molles n'est pas considérée comme une diarrhée
Selon la PCIME (2014), la diarrhée est une
évaluation d'eau moins trois selles molles ou liquides en 24 heures
2.2. CLASSIFICATION DE LA DIARRHEE
D'après ROTSART et Courte joie (op-cit) 2001, la
diarrhée peut être classée en fonction de la durée
et de la physiologie.
2.2.1. DIARRHEE AIGUE
La diarrhée aigue est celle qui dure au moins 2
semaines
2.2.2. DIARRHEE PERSISTANTE
Si la diarrhée dure pendant deux semaines ou plus, il
s'agit de la diarrhée persistante.
2.2.3. DIARRHEE CHRONIQUE
Se dit d'une maladie (diarrhée) qui dure longtemps et
dont l'évolution est lente ( par opposition a aigue) cette
diarrhée est due pour le cause organique tellesques cancer digestif sur
tout du colon, entérocolite chronique, retro colite hémorragique,
amibiase et causes fonctionnelles tellesques insuffisances digestives, usage
prolonger de laxatif, une urémie.
Suivant l'importance de la fermentation colique on
distingue
2.2.4. DIARRHEE PUTRIDES
Dues au développement des germes de putréfaction
protéolytiques les selles ont une odeur infectée. Elles sont
saumâtres
2.2.5. DIARRHEE DE FERMENTATION HYDROCARBONNEE
C'est une diarrhée provoquée par un
régime trop riche en féculents (qui contient beaucoup d'amidon),
les selles ont une couleur jaune d'or, d'odeur aigrelette (acide piquant),
mousseuses, contenant de la cellulose et l'amidon.
2.2.6. DIARRHEE ARMOTIQUE
Due à la présence, dans la lumière
intestinale de solutés un absorbables (lactulose, sorbitol,...) ou de
nutriments hydrosolubles mal absorbés (lactose).
2.2.7. DIARRHEE HYPER SECRETOIRE
Due à la présence de bactérie produisant
des toxines.
2.2.8. DIARRHEE MOTRICE
Due à un trouble de la motilité intestinale
hyper ou hypo motilité (émotion, stress)
2.2.9. DIARRHEE INFLAMMATOIRES
Due à l'envahissement de la muqueuse intestinale par
des bactéries et des parasites virus.
LES BACTERIES
D'après J. Claude RAMBAUD (1995), Les bactéries
sont des agents pathogènes responsables des infections
bactériennes intestinales qui représentent les causes majeures de
la diarrhée dans les pays tropicaux en voie de développement. La
gamme de bactérie susceptibles de provoquer des affections
diarrhéiques est très vaste les bactéries les plus
fréquents dans les épisodes diarrhéiques d'origine
bactérienne sont : Escherichia coli ou coli bacille, Salmonella,
Shigella, compylobacterie, Clostrodium difficile, Staphylococcus,
Streptococcus, yersinia enterocolitica
LE VIRUS
Selon jean pierre ALGOYRES (1998), Les virus provoquent la
diarrhée en induisant des modifications morphologiques et fonctionnelle
au niveau du jéjunum : les agents pathogènes viraux
pénètrent dans les cellules épithéliales de
l'intestin et provoquent une inflammation de la muqueuse la mort de cellules et
le raccourcissement des villosités, les activités enzymatiques
dans la bordure en brosse sont réduites par mi le virus responsables de
la diarrhée d'origine virale nous pouvons cités : Rota
virus, calvirus, Adénovirus, Astrovirus, virus de Norwalk
LES PARASITES
Pour J. NAVARRO et J. SCHMITZ (2000), Les affections
diarrhéiques d'origine parasitaire sont beaucoup plus répandues
dans les pays à climat chaud. Les parasites intestinaux essentiellement
les protozoaires sont aussi bien à l'origine de diarrhée. Les
protozoaires le plus rencontrés sont : Giardia lamblia,
entamoebahistolitica, cryptosparum, trichomonas intestinalis. Lorsqu'on parle
de la diarrhées d'origine parasitaire, nous pouvons aussi cités
la diarrhée par verminose et par mycose parmi les vers intestinaux
(nematide intestinaux) les plus rependus nous pouvons cité :
Ascaris lumbricoides ascaris enterobuisvesmiculavis (oxyrure) trichirustrichina
(trichocéphale), stronglyloodestercoralis (anguillule) angulostoma
duodénale (ver de mires) et relatoramericanus (ankylostomes), les phytos
diarrhéiques sont causés par de champignons microscopiques
(levures, candida albicans...)
2.2.10. DIARRHEE D'ORIGINE ALIMENTAIRE
Selon NATHALIE Zumbrunn (2014), ces diarrhée
sont souvent dues au faute de régime la sur alimentation, la
concentration trop fortes de lait artificiels chez les enfants.
On note également de cas d'allergie ou
intolérance alimentaire (haricot, feuille de manioc...)
Ø L'allergie alimentaire correspond à des
symptômes reproductibles survenant après l'ingestion d'un aliment
spécifique et associée à une réaction
d'hypersensibilité
Ø Intolérance alimentaire correspond à de
réaction gastro-intestinales à certaine aliments dans les quelles
aucune mécanisme immunitaire est implique. Il peut s'agir soit d'un
déficit enzymatique : soit d'une intolérance en lactose
(hypolactosie) : soit pour une raison indéterminée
2.2.11. DIARRHEE PAR CONTAMINATION ALIMENTAIRE
D'après Léon Parlemuter et Gabriel Parlemuter
(2003), La plus part des épisodes diarrhéiques tourmentent la vie
de jeune enfant a cause de la promiscuité environnementale et
d »une mauvaise hygiène alimentaire qui sont a la base des
infections enterales. Les infections sont transmises par contact manuel (mains
sales), eau de boisson souillées, mouches et cancrelats.
2.3. FACTEURS FAVORISANTS LA DIARRHEE
Parmi les maladies environnementales, les diarrhées
sont partie culier ment sensibles à la qualité de l'environnement
physique et de cadre de vie des ménages. Vu leur
vulnérabilité, les enfants surtout les tout jeunes, sont
fortement exposés au risque de contamination des diarrhées. Ceci
justifie l'intérêt de notre études qui porte sur la
(facteur explicatif de la morbidité diarrhéique chez les enfants
de 0 à 5 ans).
Parmi ces derniers nous citons :
2.3.1. FACTEURS SOCIO-ECONOMIQUES
En ce qui concerne l'approche socio-économique de la
diarrhée, d'après une étude menée à MACHAKOS
au KENYA, la prévalence de la diarrhée est attribuée
à certains facteurs tels que le niveau de vie des ménages et
l'occupation de parents (GUINNEKEN et TEUNISSEN 1999).
2.3.2. FACTEURS DEMOGRAPHIQUES
Les principaux facteurs appréhendés dans les
études socio-démographiques portants sur la santé des
enfants sont l'âge de l'enfant, le sexe de l'enfant, son rang de
naissance et l'âge de la mère.
2.3.3. FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
Depuis la première conférence des nations unies
sur l'environnement stocholm (1972), l'environnement est un sujet de grande
préoccupation. La réflexion sur l'environnement s'inscrit dans
les préoccupations de développement, Selon SOLL (1996), des
spécialistes des questions de l'environnement comme salon (1992),
soutiennent que la crise économique. Est en Afrique cause et
conséquences des problèmes économiques. Alors se pose la
problématique environnement qualité de la vie,
amélioration de cette dernière consistant en la mise en oeuvre de
moyens nécessaires pour atteindre en certain niveau de bien
être.
2.3.4. FACTEURS SOCIO-CULTURELS
Cette approche est centrée sur 3 facteurs
principaux qui sont : la région, le niveau d'instruction et
l'ethnie de la mère. Ces trois facteurs jouent un rôle important
dans le comportement sanitaire et nutritionnel des femmes en particuliers, par
conséquent, influencent la santé de leurs enfants.
2.3.5. FACTEURS COMPORTEMENTAUX
Sont considérés comme facteurs
comportementaux, les éléments proches des maladies lires à
l'insalubrité du cadre de vie, aux habitudes des personnes responsables
des enfants, par rapport aux soins et à la nutrition pour ne citer que
ceux-là.
2.4. SYMPTOMATOLOGIE
Selon DECLERCK (op-cit) 2003, la diarrhée est un
signe révélateur d'une maladie qui peut aussi se manifester par
certains symptômes accompagnateur ci-après :
Ø Vomissement
Ø La fièvre
Ø Douleurs abdominales
Ø Anorexie
Ø Par fois amaigrissement
Ø L'altération de l'état
général
Ø Crampe abdominale
I. Pour l'amibiase
Ø Diarrhée grave ou chronique
Ø Selles liquide avec glaire et souvent strié du
sang
Ø Forme mobiles d'amibes dans les selles
Ø Fièvres faible ou absence.
II. Pour la malnutrition
Selon OMS (op-cit) 2009, la malnutrition est une
conséquence redoutable de la diarrhée compliquent gravement
l'état de santé de l'enfant malade, définition c'est un
état pathologique résultant d'une alimentation anormale. Celle-ci
peut être excessive (ingestion exagérée d'un ou de
plusieurs aliment sur nutrition) ou contraire déficitaire (alimentation
insuffisante : dénutrition) dans ce derniers cas, la malnutrition
peut être primaire, due a une ingestion alimentaire: kwashiorkor,
marasme, MPC) ou secondaire a une dépense calorique accrue ou une
absorption insuffisante (verminose, hyper thyroïdie, cancer,
malabsorption).
III. Pour l'infection
Ø Selles liquides, ni sang, glaire
Ø Fièvres
Ø Signes d'infection
Ø Rougeole : éruption typique
Ø Pneumonie : toux, dyspnée, rôles
humides
Ø Otite : l'enfant se frotte l'oreille, pus
IV. Pour la malaria
Ø Selles liquide ni sang, ni glaire
Ø Fièvres
Ø Parfois convulsion, vomissement, anémie,
jaunisse
Ø Souvent hépatomégalie
Ø Plasmodium dans les gouttes épaisses
V. La déshydratation
Est due aux pertes d'eau, électrolytes (Na+,
K+, et cl-...), ainsi qu'au vomissement au cours de la
gastro-entérite cette déshydratation est basée sur
l'excrétion et l'absorption intestinale, l'intestin grêle ainsi
que les glandes digestives secrètent du liquide et l'absorption de ce
liquide secrété se fait au niveau du gros intestin. A
l'état normal il existe un équilibre constant entre
l'excrétion et l'absorption intestinale.
Chez l'adulte bien portant environ 3 litres de liquide
pénètrent dans le colon touts les 24 heures, cette
quantité provenant en majeure partie d'une sécrétion
active de la muqueuse du grêle tandisque l'apport par la bouche est
relativement faible. Lorsque se liquide atteint le colon, la majeur partie du
liquide est réabsorbée et normalement de 100ml environ seulement
passe chaque jour dans les selles, ainsi le liquide intestinal se trouvent en
état de perpétuels mouvement, l'équilibre
s'établissant grâce au passage dans les eux sens de ces
constituants, d'une part le contenu intestinal et d'autre part le sang et le
liquide extracellulaire
Si la muqueuse intestinale est endommager par des
interotoxines ou par des agents infectieux invasifs l'équilibre est
rompu et on observera une hyper sécrétion avec du liquide
déversé principalement dans l'intestin grêle en grande
quantité pouvant dépasser la capacité de
réabsorption du colon : ainsi s'explique le caractère aqueux
des selles. Non seulement il y a perte de liquide mais aussi une perte des
électrolytes.
La déshydratation est un déséquilibre de
l'organisme du a la perte excessive d'eau et de sels minéraux sur tout
par les selles, mais ainsi par les vomissements, l'urine, la sueur et par de
pertes. Plus de 80% de ce cas de décès au cours des maladies
diarrhéiques sont dus à la déshydratation.
JANSSENS et J. courte joie (1999), stipulent que la
réhydratation n'est pas capable d'arrêter la diarrhée elle
ne fait qu'empêcher la déshydratation de persister ou de
s'aggraver.
La réhydratation est donc la compression des liquides
et des sels minéraux perdus lors d'une affection diarrhéiques.
Elle peut se faire soit par vois orale ou par voies parentérale en
réalité quelque soit le mode de réhydratation
utilisé, le traitement d'ensemble doit être conduit en deux
étapes
Ø Traitement de réhydratation dont l'Object et
de compenser la perte antérieurs de liquides.
Ø Traitement d'entretient qui compense la perte en
cours les pertes ultérieures jusqu'à l'arrêt de la
diarrhée.
2.5. ETIOLOGIE DE LA DIARRHEE
D'après GENTILINI et DUFFLO (1982), les causes de la
diarrhée sont nombreuses et fréquence de la diarrhée chez
les jeunes enfants en zone tropicaux s'explique par la multicité et la
banalité des affections s'exprimant par ce symptôme. La plupart de
diarrhées sont dues a une infection intestinale (entérite,
colite, entero colite...) ou par une gastro-entérite l'infection
intestinale peut être causée par des bactéries, des virus
ou par des parasites intestinaux.
Pour sa par HORTON (2003), énumère les causes de
la diarrhée suivantes :
I. LES INFECTIONS NON DIGESTIVES TELLES QUE :
Ø La malaria
Ø La rougeole
Ø L'otite moyenne
Ø L'angine
Ø La broncho pneumonie
Ø L'infection urinaire
II. LES INFECTIONS DIGESTIVES CAUSEES PAR :
Ø Les microbes : salmonella, Shigella :
VIBRON du chilemi et certaines sortes de colibacilles qui vient comme parasites
commensaux dans les gros intestins des enfants plus âges et sont
pathogènes chez les enfants plus jeunes
Ø De protozoaire : Amibes et giardias
Ø De virus : mais il est difficiles de prouver
leur rôle en dehors de certains laboratoires spécialises
Ø Des vers intestinaux : ascaris, ankylostome
Selon HERTAING (op-cit) 2003, stipule que d'après la
physiopathologie la diarrhée est causée par l'une de ces quatre
mécanismes suivant :
Ø Envahissement, production d'endotoxine, production de
cytotoxines, adhésion a la muqueuse
Ø Les bactériesenterotoxinogenes adhérent
à la surface de la muqueuse provoque une diarrhée aqueuse. Elles
produisent des toxines qui induisent l'exécution d'électrolyte et
d'eau. C'est le cas des Escherichia coli.
Ø Les bactéries entero pathogènes
produisent des cytotoxines et provoquent la diarrhée en rompant la
membrane des microvillosités.
Ø Les bactéries entero-inventives provoquent une
dysenterie bacillaire par envahissement et pénétration de la
muqueuse intestinales, ce qui induit une inflammation de la muqueuse et une
effraction de cellules épithéliales de bouchant par fois sur une
destruction étendue de muqueuse et une diarrhée sanglante.
Ø Certaine souches invasives des germes
pénètrent dans la muqueuse et provoquent une
septicémie : c'est le cas de salmonella typhi dans la fièvre
typhoïde.
2.6. PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DIARRHEE
Sur le plan physiopathologie DES JEUX et TOUHAMI (2001),
affirment que la diarrhée représente une altération du
cycle de l'eau que l'on peut schématiser ainsi : normalement n haut
à gauche, les secrétions digestives sont
réabsorbées en permanence par les cellules de
l'épithélium qui réabsorbent activement le sodium,
tandisque l'eau passivement l'absorption Na+ ainsi une petite
quantité seulement de l'eau qui transite dans l'intestin est
excrétée dans les selles.
Au moment du repos une grand quantité d'eau et
électrolytes entre dans la lumière intestinale, la
réabsorption du sérum est stimulée par les produit
d'hydrolyse des aliments à boire : pour les glucides, glucose et de
galactose, et pour de protides, les acides amines et les acide gras a chaine
moyenne et les acide organiques stimulent également cette
réabsorption par un mécanisme différent.
2.7. ETABLISSEMENT DU DIAGNOSTIC
D'après Léon Parlemuter et Gabriel Parlemuter
(op-cit) 2003, soulignent qu'en cas d'une diarrhée brutale et
récente, l'interrogatoire doit préciser :
Ø Les caractères des selles : leur
fréquence, qualité, qualité et volume
Ø Leur aspects : constance (molle, liquide,
décolorées, sanguinolentes, teinte du sang ou pas...)
Ø Leurs odeurs : indolore, fétide
aigrelette ou très désagréable,
Ø Les symptômes associés :
vomissements, fièvre.
A l'examen clinique de l'enfant, il est important de
recherché l'existence des signes de déshydratation ainsi que de
la malnutrition.
A l'examen para clinique, on fait l'examen des selles direct
pour rechercher la présence des bactéries, des virus et de
parasites ainsi que des champignons. La coproculture est utilisée pour
rechercher de leucocytes et des érythrocytes à l'aide des
différents examens sanguins.
2.8. STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE DE LA DIARRHEE CHEZ
LES ENFANTS DE 0 A 5 ANS
La diarrhée qui reste l'une des causes le
plus importantes de la mortalité infantile, est cependant l'une de celle
qui est plus facile de traiter par un recours judicieux à des mesure
préventives et thérapeutiques simple, affirme COURTEJOIE (2006)
il précise en outre que l'aspect les plus importants de la prise en
charge d'un malade atteint de diarrhée sont le traitement de la
déshydratation et maintien d'une bonne alimentation.
L. BEAUGERIE et Y. YAZDANPANAH (2000), nous parlent de la
T.R.O. (thérapie de réhydratation par voie orale qui
représente la meilleure solution par voie orale capable
d'éradiquer la déshydratation en pédiatrie par
définition
La TRO est l'ensemble de liquides donnés à
l'enfant par voie orale pour obtenir la réhydratation.
Ø Les liquides donnés sont administrés
par la bouche pour prévenir la déshydratation : S.S.S. eau
de riz, eau de coco et autres.
Ø Le S.R.O. est le liquide utilisé ou
donné par la bouche pour traiter la déshydratation.
le S.S.S. la solution sucrée salée c'est une
ancienne méthode de réhydratation orale qui consiste à un
mélange d'eau, de sel et de sucre en quantité appropriée
utiliser pour prévenir la déshydratation. Elle peut se
préparer soit a domicile ou soit au centre de santé pour le cas
de diarrhées non compliquée de déshydratation.
Elle se prépare de la manière suivante :
l'eau potable contenue dans une bouteille de bière propre dans la quelle
on y ajoute 4 cuillerées a café pleins de sucre et une
pincée de sel. Mélanger bien jusqu'à ce que le sel et le
sucre soient complètement dissous.
Actuellement, la S.S.S. est déconseillé à
cause de la mauvaise préparation de cette solution par la
majorité des mères.
Le S.R.O. contient essentiellement de l'eau, du sodium, du
chlore, du potassium et des hydrates de carbone. Cette solution est la
meilleure thérapie par voie orale plus utilisé en
pédiatrie.
Selon Léon Parlemuter et Gabriel Parlemuter
(op-cit) 2003, la conduite a tenir en cas de diarrhée se repose sur les
règles hygiéno-diététique, sur la prise en charge
des antis diarrhéiques oraux (les ralentisseurs du transit
intestinal : Laprade, DIARSEC, les antis sécrétoires
intestinaux : racecadotril (TIORFAN) et l'absorbant anti
diarrhéiques : SMECTA, ACTAPULGITE), de anti infectieux ainsi que
d'autres mesures thérapeutiques.
Schéma de traitement de la diarrhée en fonction
du plan (PCIME)
Selon la PCIME (op-cit) 2014, l'enfant diarrhéique
est traité en fonction de ces trois plans suivants :
Ø Le plan A correspond à la classification
dénommée pas de déshydratation
Ø Le B correspond à la classification
dénommée signes évidents de déshydratation
Ø Le plan C correspond a une classification
appelée déshydratation sévère
La déshydratation intracellulaire se reconnait
par :
Ø La fièvre
Ø Soif vive
Ø La sécheresse de la langue
Ø L'agitation
Ø La somnolence et l'abattement ou la
léthargie
Ø Les convulsions
2.8.1. REHYDRATATION INTRAVEINEUSES
D'après J. NAVARRO et J. SCHMITZ
(op-cit) 2000, la réhydratation intraveineuse elle consiste à
introduire une grande quantité de liquide dans l'organisme à
l'aide d'une perfusion de réhydratation, l'hydratation intraveineuse
nécessite une surveillance étroite à cause du danger
d'intoxication à l'eau et des électrolytes.
Elle doit être effectuée par un agent de
santé qualifié l'infirmier ou médecin. Les solutions les
plus utilisées :
Ø Ringer lactate
Ø Sérum glucosé à 5%
Ø Sérum mixte
Ø Sérum physiologique 0,9%
C'est une méthode efficace, simple et peut couteuse
pour prévenir et corriger la déshydratation chez les patients
diarrhéiques. Ce traitement est recommande indépendamment de
l'étiologie, de l'état nutritionnel, des vomissements ou de la
sévérité de l'épisode diarrhéique le
principe de la réhydratation par voie orale repose sur le fait que le
glucose à une concentration de 2% traverse de façon passive la
paroi intestinale quelque soit l'état de la muqueuse.
Non seulement la molécule de glucose traverse la paroi
intestinale mais elle emporte avec l'eau et les sels minéraux notamment
le sodium, le potassium ainsi que les bicarbonates. L'utilisation de solution
pour la réhydratation orale s'est largement répandues parce
qu'elles ont de multiples avantages leur cout est faible, elles peuvent
être produites en grande quantité avec seule formulation pour tous
les patients, elles sont faciles à stocker et a transporter, elles
exercent un effet rapide et leur administration ne nécessite pas un
personnel qualifier.
2.8.2. SCHEMAS DE TRAITEMENT DE LA DIARRHEE
PCIME (op-cit) 2014, lorsqu'un enfant atteint de la
diarrhée est conduit chez un infirmier celui-ci doit apprécier
l'état de l'enfant et décider du traitement à
appliquer : pour notre cas, est classé dans plan B.
1. PLAN B : traiter les signes évidents de
déshydratation avec une solution de SRO,ou
Administré au centre de santé et sur une
période de 4 heures, la quantité de SRO recommandée.
Age
|
Jusqu'à 4 mois
|
De 4 mois à 12 mois
|
De 12 mois à 2 ans
|
De 2 ans à 5 ans
|
Poids
|
<6kg
|
6-10 kg
|
10-12 kg
|
12-19 kg
|
En ml
|
200-400
|
400-700
|
700-900
|
900-1400
|
Ø Déterminer la quantité de SRO
à administre pendant les 4 premiers heures.
- N'utiliser l'âge de l'enfant que si son poids n'est
pas connu.
- Quantité approximative de solution de SRO
nécessaire (en ml) :75 ml/kg
- Si l'enfant veut d'avantage de SRO lui en donne plus
- Pour les enfants de moins de 6 mois qui ne soit pas nourrit
au sein, donné également 100-200 ml d'eau propre pendant cette
période.
Ø Montrer à la mère comment
donner la solution de SRO
- Faire boire fréquemment l'enfant à la tasse,
par petite gorgées.
- Si l'enfant vomit, attend 10 minutes puis continuer mais
plus lentement
- Continuer à allaiter quant l'enfant
réclame.
Ø Apres 4 heures :
- Réexaminer l'enfant est classé la
déshydratation.
- Choisir le plan approprié ^pour continuer le
traitement.
- Commencer à alimenter l'enfant au centre de
santé
Ø Si la mère doit partir avant la fin du
traitement :
- Lui montrer comment préparer la solution de SRO
à domicile.
- Lui montrer combien de SRO elle doit donner pour finir le
traitement de 4 heures.
- Lui donner assez de sachets de SRO pour terminer le
traitement de réhydratation, lui donner également 2 sachets,
comme recommander dans le plan A.
- L'agent de santé (infirmiers ou médecin) doit
expliquez les 4 règles du traitement à domicile (plan A).
1. donner plus de liquide (autant que
l'enfant veut bien prendre)
Ø Explique à la mère qu'il faut allaiter
plus fréquemment et prolonger la durée de la
tétée
Ø Que si l'enfant n'est pas allaité
exclusivement il faut lui donner une ou plusieurs fois, la solution SRO lait de
coco ou eau potable
NB : la solution de SRO se donne pendant 24h
Liquides déconseillés :
boissons sucrées, vin de palme et café, boissons sucrée
salée, boissons alcoolisée, miel, graisse, jus de fruit et soupe
de légumes.
Il est crucial de donner une solution de SRO à
domicileSi :
Ø L'enfant était sous traitement par plan B ou C
pendant la visite
Ø L'enfant ne peut pas être ramené au
centre de santé si la diarrhée s'aggrave
Apprendre a la mère comment mélanger et
administre la solution SRO. Donner à la mère 2 sachets de SRO a
utiliséà domicile.
Montrer a la mère qu'elle quantité de
liquide, elle doit donner en plus de la consommation normale :
Ø Jusqu'à 2 ans : 50 à 100ml
après chaque selle liquide
Ø 2 ans et plus : 100 à 200ml après
chaque selles liquides
Explique à la mère qu'il
faut :
Ø Donner fréquemment à boire une tasse
par petites gorgée si l'enfant vomit attendre 10 minutes : plus
continues mais plus lentement.
Ø Continuer à donner d'avantage de liquide
jusqu'à l'arrêt de la diarrhée.
2. Donner du zinc
Le zinc est administré dès l'apparition de la
diarrhée en même temps que le SRO les apports en zinc pendant et
quelque jours après la diarrhée (avec un sirop contenant de 20mg
de zinc élément pour 5ml ou de comprimées de 20mg de zinc
tels que zinc sulfate, gluconate ou acétite) réduisent la
sévérité ou la durée de la diarrhée. Il est
recommandé de donner 20 mg/jour de zinc élément pendant 10
à 14 jours chez les enfants 6 mois à 5 ans atteints de la
diarrhée aigue et 10 mg/jours chez les nourrissons de moins de 6
mois.
3. Administrer la vitamine A si l'enfant n'en pas
reçu depuis 1 mois.
4. Continuer l'alimentation (de l'enfant
selon l'âge)
Les recommandations alimentaires doivent tenir compte de
l'âge de l'enfant ainsi que de ses préférences
alimentaires.
5. Quand revenir
Conseiller a la mère si l'enfant a la diarrhée,
de revenir immédiatement si
Ø Les selles contiennent du sang
Ø L'enfant boit difficilement
Ø Si l'enfant devient plus malade ou sont état
change brusquement par exemple (l'enfant devient incapable de boire ou de
tétée, développe intérieurement de la
fièvre, respire difficilement ou rapidement).
Selon OMS (op-cit) 2006, le traitement de la diarrhée
poursuit trois objectifs :
Ø Le premier objectif du traitement de la
diarrhée quelque soit sa forme consiste à compenser rapidement
les pertes de liquide et les électrolytes.
Ø Les deuxièmes objectifs : consiste
à traiter l'étiologie de la diarrhée.
Ø Les troisièmes objectifs : consiste
à traiter l'étiologie de la diarrhée et l'application
correcte de ces mesures diminuer la mortalité qui résulte de
cette affection.
NB : un enfant atteint de la diarrhée qui
présente qu'une seul signe d'alarme parmi les signes de
déshydratation cité ci-haut son traitement sera à domicile
selon le plan A.
2.9. MESURES PREVENTIVES DE LA DIARRHEE
J Claude RAMBAUD (op-cit) 1995, décrivent
que les mesures préventives de la diarrhée chez les enfants des 0
à 5 ans se présente de deux manières.
A. Les mesures individuelles
Ø Donner à l'enfant de l'eau bouillie potable
Ø Entretenir correctement le biberon de l'enfant
Ø Se laver soigneusement les mains avant de donner
à manger a l'enfant
Ø Se laver soigneusement les mains avant de
préparer la nourriture de l'enfant
Ø Laver correctement les fruits avant de donnéea
l'enfant
Ø Lui donner a mangé dans un cadre sain
Ø Bien couvrir les récipients contenant de l'eau
de boisson de l'enfant
Ø Nettoyer légèrement et soigneusement le
mamelon avant d'allaiter l'enfant
Ø Donner à l'enfant une nourriture
adaptée, saine et équilibrée
Ø Donner le vermifuge à l'enfant
Ø Faire vacciner l'enfant
B. Mesures collectives
Ø Assainir l'entourage
Ø Vider correctement les poubelles
Ø Entretenir les latrine
Ø Couvrir correctement le W.C
Ø Lutter contre la prolifération de mouches
Ø Garder la maison toujours propre pour lutter contre
la poussière et les cancrelats
Ø Garder les ustensiles de la cuisine toujours
propre.
2.10. LES COMPLICATIONS DE LA DIARRHEE
La diarrhée est dangereuse chez les enfants
de moins de 5 ans car elle peut entrainer la mort et la malnutrition DES JEUX
et TOUHAMI (1999), affirme que la diarrhée définie comme
étant la perte d'eau et d'électrolytes se traduit cliniquement
par une déshydratation.
La mort provoqué par une diarrhée est plus
souvent dues a la perte d'une grande quantité d'eau et de sels dans
l'organisme cette perte est appelée déshydratation la
diarrhée peut être aussi en banner ou aggraver un état de
malnutrition car :
Ø L'organisme perd ses éléments
nutritifs
Ø Les éléments nutritifs servent plus
à réparer les tissus lésés à la
croissance
Ø Les mères ont souvent la mauvaise habitude de
ne pas alimenter leurs enfants lorsqu'ils souffrent la diarrhée, ou
même plusieurs jours âpres que la diarrhée
s'améliore.
Pour empêcher cette malnutrition, les enfants ayant la
diarrhée doivent être alimenté des qu'ils ont en vu de
manger, ils doivent aussi avoir une alimentation complémentaire des que
la diarrhée à cesser COURTEJOIE (2004).
Selon DECLERCK (op-cit) 1989, les complications de la
diarrhée s'articulent autour de ces phénomènes
ci-dessous :
Ø Les pertes d'eau et d'électrolytes
Ø La perte de nutriments, malabsorption et mal
digestion.
Schémas conceptuelCompensser les pertes
en eau et en électrolyte
Maintenir un état nutritionnel adéquat
Administrer le zinc
Administrer la vit a si l'enfant n'en pas reçu depuis 1
mois
Assurer les soins d'hygiène et confort
Elément de soins infirmière
Etablir une feuille de surveillance
Rechercher la cause
Apprécier le trouble hémodynamique
Rassurer l'enfant et les parents
Participer aux bilans complémentaires
Appliquer les mesures préventives pour évite la
contamination
Recourir aux méthodes appropriées de
réhydratation et quantifier
le soluté d'hydratation à administrer (10-20
ml/kg/h de sro)
Surveiller les signes de déshydratation
Surveiller la courbe de poids
ÉLEMENT DE PRISE EN CHARGE INFIRMIERE DES ENFANTS DE 0 A 5
ANS SOUFFRANTS DE LA DIARRHEE AVEC DESHYDRATATION MODEREE.
Surveiller le bilan d'entrée/ sortie
Elément de surveillance
Surveiller la tolérance alimentaire
Surveiller les signes associés à la
déshydratation
Surveiller les effets indésirables de la
réhydratation
Surveiller l'état de conscience
Surveiller l'état général
Surveiller les signes vitaux
Surveiller l'état nutritionnel
Surveiller les selles (fréquence, quantité,
qualité et couleur)
Conseiller la mère sur les règles
d'hygiéno-diététiques
Education sanitaire de la mère
Expliquer les mesures préventives de diarrhée
àla maison
Conseiller la mère sur la préparation et la
conservation des aliments
Conseiller le respect de calendrier vaccinal
Conseiller à la mère d'observer l'allaitement
maternel si l'enfant a
-de 2ans
Conseiller à la mère le lavage de main
Dire à la mère quand revenir
Conseiller le maintien de l'hygiène corporelle de
l'enfant
Enseigner aux parents les signes de déshydratation
CHAPITRE III. METHODOLOGIE
3.1. DESCRIPTION DU TERRAIN D'ETUDE
3.1.1. PRESENTATION
Le terrain qui nous a servi comme cadre d'enquête
s'appelle hôpital provincial général de
référence de Kinshasa en sigle HPGRK du fait de son implantation
dans la commune de la Gombe au croisement des avenues WANGATA et TABULEY.
L'HPGRK trouve aligné parmi les grands hôpitaux
de la RDC en général et la ville de Kinshasa en particulier,
c'est d'ailleurs le plus grands hôpital de référence du
pays.
3.1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'hôpital provincial général de
référence de Kinshasa est localisé dans la commune de la
Gombe et est borné de la manière suivante :
Ø Au nord par l'avenue colonel Mbeya
Ø Au sud par le jardin zoologique
Ø A l'ouest pat l'avenue WANGATA
Ø A l'est par l'avenue de l'hôpital
3.1.2. HISTORIQUE DE L'HPGRK
Pour arriver à l'étape actuelle l'HPGRK a connu
les étapes évolutives ci-après :
Ø créé en 1912, l'hôpital fut
à l' origine un simple dispensaire ou la population indigente recevait
de soins ambulatoires.
Ø De 1923 à 1926 d'autre traitement de malades
seront ajouté, sous l'initiative du docteur NEKEN et le dispensaire
deviendra l'hôpital congolais dont les soins étaient
dispensés seulement au noir.
Ø En 1930, la capacité passe de 80 lits à
150 lits, en 1958 elle passe de 150 lits à 1025 lits, avec 4 disciplines
traditionnelles dont :
Ø La médecine interne
Ø La chirurgie
Ø La gynéco-obstétrique
Ø La pédiatrie
Avec trois spécialité dont :
Ø L'ophtalmologie
Ø La stomatologie
Ø L'oto-rhino - laryngologie (ORL)
De même l'hôpital à connu plusieurs gestion
en vertu de l'ordonnance n°68/391 du 21 octobre 1968, la gestion de
l'hôpital fus confié au fond médical de coordination
<<FOMECO>> en sigle qui état un Asbl.
Constitué des médecins belges et américaines.
Par la suite de la mort de la mère du feu
président MOBUTU, l'hôpital général de
Léopoldville prendra le nom de l'hôpital maman yemo en 1972.
- En 1987, la gestion de l'hôpital maman yemo fut
raturée au FOMECO une décision N° BUR/1297 loi du 1987 du
commissaire de l'état à la santé publique, le statut
changera par l'ordonnance N°89/169 du 19/08/1989 pour devenir un
entreprise publique a caractère sociale dénommé <<
HOPITAL MAMAN YEMO>> et de nouveau au terme du décret N° 0054
du 27 décembre 1996 de baptise cette faits si en établissement
doté d'une autonome gestion administratif et financière
Plus tard 2 décrets furent signés par le
président de la république N° 082 083 du juin 2000
portant nomination de membre du comité de gestion et du conseil
d'administration, par là l'hôpital maman yemo qui avais pris le
nom de l'hôpital de l'hôpital général de Kinshasa et
redevenu un entreprise à caractère social. Ce nouveau statut fut
également supprimer au terme de l'arrêté N° 075/20 qui
stipulait un établissement publique dénomme <<
hôpital général de Kinshasa>> a un service publique
de l'état sous le nom de l'hôpital provincial
général de référence pour la ville de Kinshasa.
Il est à retenir que l'HPGRK à connu dans son
évolution multiples appellation suite aux différentes
décision, décrets présidentiels ou arrêté
ministériels occasionnant par fois de changement de statuts en
établissement public ou entreprise.
Il fut dénommé :
Ø Hôpital congolais 1930
Ø Hôpital de Léopoldville 1958
Ø Hôpital général de Kinshasa peut
après
Ø Hôpital maman yemo 1972
Ø Hôpital général de Kinshasa
1997
Ø Hôpital provincial général de
référence de Kinshasa de 2002 à nos jours.
Il convient ce pendant de signaler que d'après
l'article 2 de l'ordonnance loi N° 78-002 du 06 janvier 1978, les missions
ci-après ont été attribuées a l'HPGRK.
Ø Assurer les examens diagnostic et les soins curatifs,
promotionnelles et de réadaptation aux malade blessés et aux
femmes enceintes qui lui sont référé par les niveaux
périphérique et intermédiaire.
Ø Assurer les examens éventuellement
l'hébergement (universitaire) des personnes précocités.
Ø Participer au concours a la recherche médicale
pharmaceutique infirmière et a la collaboration du programme
sanitaire ;
Ø Apporter son concours à l'enseignement
universitaire, médicale et pharmaceutique et a la formation du personnel
de la santé par l'encadrement des stagiaires ;
Ø Il peut en effet, effectuer toutes les
opérations se rattachant directement ou indirectement à la
réalisation de sa mission.
3.1.3. ASPECT PHYSIQUE ET ARCHITECTURE
A par les bâtiments respectivement, l'administration
centrale, l'institut de la médecine tropicale ainsi que les pavillons
qui sont des blocs un d'un niveau.
L'essentiel de l'hôpital est constitué en suivant
un style bâtimentaire et pavillonnaire.
La partie principale de l'établissement
c'est-à-dire celle qui est destinée à d'autre d'un couloir
central ces pavillons sont parallèles les uns aux autres d'une
clôture en dehors de laquelle sont construits les autres bâtiments
administratifs, l'institut de la médecine tropical, la salle de
conférence, le dispensaire général, la radiologie, le
service médical. Une seconde clôture en barre de fer,
métallique assure cette foi-ci l'unité de l'ensemble de
l'hôpital.
3.1.4. CAPACITE D'ACCUEIL ET ACTIVITES
La capacité d'accueil de l'HPGRK est celle-ci :
1267 lits repartis de la manière suivante :
Ø Chirurgie 248 lits
Ø Gynéco-obstétrique 261 lits
Ø Médecine interne 178 lits
Ø Pédiatrie 521 lits
Ø Réanimation 20 lits
Ø Soins communautaire 9 lits
Ø Spécialités 30 lits
Il se réalise à son sein les activités
qui suivent :
a) Consultation générales
Ø Consultations spécialisées
Ø Innervation chirurgicales
Ø Accouchements
b) Médecine préventive promotionnelle
Ø Vaccinations
Ø Consultations préscolaire (CPS)
Ø Réhabilitation nutritionnelles.
Ø Consultation prénatales (CPN)
Ø Planning familial
Ø Distribution de moustiquaire
Ø Hospitalisation
c) Investigations
Ø Laboratoire
Ø Imagerie médicale, (radio, échos, ECG,
endoscopie)
d) Encadrement des stagiaires
Ø Médecins
Ø Infirmiers et autres.
3.1.5. ORGANISATION
L'HPGRK s'organise par une direction et plusieurs
départements.
1. Direction :
2. Départements
(1) les services de médico-clinique :
Ø Chirurgie
Ø Médecine interne
Ø Pédiatrie
Ø Gynéco-obstétrique
Ø Ophtalmologie
Ø Stomatologie
Ø Anesthésie et réanimation
Ø soins communautaires
Ø spécialisation
Ø stérilisation centrale
(2). Les services medico-techniques et recherche.
Ø biologie chimique
Ø pharmacie
Ø laboratoire
Ø radiologie
(3) service administratifs
(4) Service généraux.
3.1.6. LA PRESENTATION DU SERVICE OU S'EST EFFECTUE
L'ENQUETES
Notre enquête s'est effectuée dans le
département de la pédiatrie, service des urgences. Dans ce
service il y avait des infirmiers n'ayant pas tous les mêmes niveaux
d'études. Il y a le chef d'unité de soins et son adjoint qui
travaillant dans un esprit de collaboration avec d'autres infirmiers.
3.2. POPULATION ET ECHANTILLON
3.2.1. POPULATION CIBLE
Selon FORTIN (2004), la population cible est une collection
d'éléments ou de sujets qui partagent des caractéristiques
communs et précise par un ensemble des critères.
De son coté BOLA (2002), définit la population
cible comme étant l'ensemble soumis a une étude statistique
délimités dans le temps et dans l'espace.
La population de notre étude est constituée de
tous les enfants de 0 à 5 ans diarrhéiques hospitalisés
dans les départements de la pédiatrie de l'hôpital
provincial générale de référence de Kinshasa
(ex : maman yemo), leur effectif est de 35 enfants diarrhéiques
3.2.2. ECHANTILLON
D'après jean VAILLANT (2005), un échantillon est
un groupe des sujet tiré d'une population cible représentatif de
celle-ci.
Ø Taille d'échantillon
La stratégie arrêtée pour avoir la taille
d'échantillon a consisté de prendre tous le membre de notre
population cible, nous avons doncprocédé à un
échantillon de type occasionnel, le procède concorde avec la
recommandation de FORTIN (1996), selon laquelle l'échantillon
occasionnel doit être formé de sujets qui sont facilement
accessibles et présents à un endroit déterminé,
àun moment précis.
Après avoir appliqué nos critères ainsi
que le plan d'échantillonnage, notre échantillon se lève
à 10 infirmiers.
Ø Type d'échantillon
Dans cette étude, nous avons utilisé un
échantillon-population c'est-à-dire un échantillon
intégrant tous les membres de la population ciblés par
l'étude. D'où, l'échantillon avait une taille de 10
sujets.
3.3. METHODE, TECHNIQUE ET INSTRUMENT
3.3.1. METHODE
Selon NGUB'USIM cité par BOSALI (2003), la
méthode peut être comprise comme l'ensemble de règles
à suivre comme des procédures pour atteindre un but. Pour notre
étude, nous avons utilisé l'enquête comme méthode du
travail.
Pour MAURICE GODELIER et AL (2003), une technique est un moyen
utilisé par le chercheur pour collecter les données de
l'étude, c'est elle qui concrétise alors la méthode de
recherche utilisée.
En ce qui nous concerne dans cette étude, nous avons
recouru à la technique d'observation participatante car pendant que nous
travaillons en qualité de stagiaire dans l'équipe soignant, nous
observons en même temps les infirmiers soignant les enfants
diarrhéiques pour apprécier leur technique.
3.3.2. INSTRUMENT DE MESURE
Plusieurs auteurs s'accordent avec OMANYONDO (2012), pour dire
qu'un instrument de collecte de données est un outil de mesure
qu'utilise un chercheur dans le processus de collecte des données de ses
études.
De notre part, nous avons utilisé une check-list
autrement appelé une grille d'observation comme instrument. Cette fiche
d'observation a été construite par nous même sous
orientation de la direction de l'étude afin d'adapter aux buts de
l'études. Cet instrument comportait 4 colonnes à savoir.
Ø La première qui a repris le numéro
d'ordre
Ø La seconde les éléments du
schéma conceptuel c'est-à-dire la prise en charge des enfants
souffrant de la diarrhée de 0 à 5 ans.
Ø La troisième, le nombre des infirmiers
enquêtés
Ø La quatrième colonne, reprenant les
fréquences de réalisation observées pour chaque
élément.
En outre, l'instrument disparait d'une partie
réservée à l'identification de chaque participant.
3.4. PROCESSUS DE RECOLTE DES DONNEES
3.4.1. DEMARCHES PRELIMINAIRES DE L'ENQUETE
a. Auprès des autorités de
l'hôpital
Bien que travaillant déjà dans l'institution de
stagiaire, il nous a été utile de nous représenter en
qualité de chercheur en présentant à la direction notre
attestation de recherche délivré par les services
académiques de l'ISTM/KIN. Ayant fait cela, nous avons eu la permission
de réaliser l'enquête de la population cible sous obstacle.
b. Auprès de la direction de
nursing
Le directeur de nursing nous a facilité la tache en
nous présentant àtous les chefs de service réunis en
réunion comme étant chercheur en plus de la qualification de
stagiaire précédente. Alors, nous nous sommes incorporées
dans l'équipe soignant comme infirmiers soignant.
3.4.2. ENQUETE PROPREMENT DITE
Comme déjà évoqué, nous avons
combiné le stage et l'enquête et cela nous obligeait d'utiliser la
technique d'observation participante. En travaillants c'est-à-dire quand
les malades diarrhéiques arrive, je suivais attentivement par
observation chaque enquêtésa façon de travailler en me
référant sur ce qui était inscrit sur ma grille
d'observation.
Pour une bonne prise en charge réalisé par
l'infirmier, je crochais le signe positifs (+) et pour celle non
respectée le signe négatifs (-) et à la fin il me fallait
faire la sommation des (+) et des (-) pour chaqueéléments des
prise en charge enfin de connaitre leurs fréquences de
réalisation chaque jours nous enquêtons un seul infirmier de
façon attentive afin d'avoir des informations réelle.
L'ensemble de toutes les opérations de notre
enquête s'est réalisé dans 1 mois couvert du 20 juin au 20
juillet 2014.
3.5. CRITERE D'ACCEPTABILITE
Pour nous permettre de faire une interprétation
aisée des résultats et de conclure valablement notre
étude, nous avons fixé d'avancer le critère
d'acceptabilité des résultats à 70%.
Chaque élément retenu comme prise en charge sur
l'instrument utilisé devrait atteindre 70%, de réalisation pour
être considéré comme respecté par le
soignant.L'élément ne réalisant pas ce pourcentage
était considéré non respecté.
3.6. TRAITEMENT DES DONNEES
Après avoir récolté les données,
nous avons procédé au dépouillement par le biais de notre
question de recherche. L'ensemble des réponses pour chaque variable a
constitué les fréquences de réponse obtenues. A cet effet
le pourcentage à été calculé afin de clarifier et
de donner la signification aux résultats de notre étude. Pour
calculer le %, nous avons fait le rapport de fréquence des
réponses obtenues, l'effectifs total et en multipliant la proportion
trouvée par 100.
Soit % = FO × 100
FA
Formule : % = fi×100
N
LEGENDE
% = pourcentage
Fi = fréquence relative
N = effectif total
FO = réponse observée
FA = réponse attendue
Quand a la moyenne elle était calculée par la
formule
× = Ó×
N
OU
× = moyenne
Ó× = sommation de prise en charge
infirmière retenue
N = nombre de participation
CHAPITRE IV PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
Ce quatrième chapitre est basé sur les
données au cours de l'enquête de notre étude et sont
présentés sous forme des tableaux et suivie d'un constant
TABLEAU N°1 : REPARTITION DES ENQUETES SELON
L'AGE
Tranche d'âge/ ans
En année révolue
|
Fi
|
%
|
23 - 28
|
3
|
30
|
29 - 34
|
1
|
10
|
35 - 40
|
1
|
10
|
41 - 46
|
2
|
20
|
47 - 52
|
3
|
30
|
TOTAL
|
10
|
100
|
L'âge varie de 23-52ans avec une
fréquence égale pour les patients de 23-40 ans et de 41-52 ans,
soit 50% pour chaque groupe.
TABLEAU N°2 : REPARTITION DES ENQUETES SELON LE
SEXE
Sexe
|
Fi
|
%
|
Masculin
|
2
|
20
|
Féminin
|
8
|
80
|
Total
|
10
|
100
|
Il se dégage une prédominance des
enquêtés du sexe féminin soit 80% contre 20% pour le sexe
masculin.
TABLEAU N°3 : REPARTITION DES ENQUETES SELON LE
NIVEAU D'ETUDES
Catégories
|
Fi
|
%
|
Infirmiers A1
|
3
|
30
|
Infirmiers A2
|
5
|
50
|
Infirmiers A3
|
2
|
20
|
TOTAL
|
10
|
100
|
En rapport avec leur niveau d'étude, nos
enquêtés sont principalement les infirmiers A2 (50%) et infirmiers
A1 (30%).
TABLEAU N°4 : REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ETAT
CIVIL
Etat civil
|
Fi
|
%
|
Célibataire
|
2
|
20
|
Mariés
|
6
|
60
|
Veuve
|
2
|
20
|
Total
|
10
|
100
|
Dans ce tableau, nous retenons que la grande
majorité des enquêtés, soit 60% sont de mariés.
TABLEAU N°5 REPARTITION DES ENQUETES SELON LEURS
ANCIENNETE
Ancienne
Année révolue
|
Fi
|
%
|
2 - 6 ans
|
4
|
40
|
7 - 11 ans
|
3
|
30
|
12 - 16 ans
|
0
|
0
|
17 - 21 ans
|
2
|
20
|
= 22 ans
|
1
|
10
|
TOTAL
|
10
|
100
|
Il se dégage que la grande majorité des
enquêtés, soit 70% ont une ancienneté qui varie de 2-11
ans.
TABLEAU N°6 LES SOINS ADMINISTRENT AUX ENFANTS ATTEINTS DE
LA DIARRHEE
N°
|
ELEMENT DE SOINS INFIRMIERS
|
FA
|
FO
|
%
|
01
|
Compensser les pertes en eau et en électrolyte
|
10
|
8
|
80
|
02
|
Maintenir un état nutritionnel adéquat
|
10
|
7
|
70
|
03
|
Administrer le zinc
|
10
|
8
|
80
|
04
|
Administrer la vit a si l'enfant n'en pas reçu depuis 1
mois
|
10
|
6
|
60
|
05
|
Assurer les soins d'hygiène et confort
|
10
|
4
|
40
|
06
|
Etablir une feuille de surveillance
|
10
|
3
|
30
|
07
|
Rechercher la cause
|
10
|
7
|
70
|
08
|
Apprécier le trouble hémodynamique
|
10
|
5
|
50
|
09
|
Rassurer l'enfant et les parent
|
10
|
6
|
60
|
10
|
Participer aux bilans complémentaires
|
10
|
5
|
50
|
11
|
Utiliser le mesure préventive pour évite la
contamination
|
10
|
8
|
80
|
12
|
Recourir aux méthodes appropriées de
réhydratation et quantifier le soluté d'hydratation à
administrer (10-20 ml/kg/h de sro)
|
10
|
7
|
70
|
|
Total
|
120
|
74
|
61,6
|
Ce tableau indique que les éléments de soins le
plus assurés par les enquêtés sont :
Ø Compenser les pertes en eau et en électrolytes
(80%)
Ø Administrer le zinc (80%)
Ø Utiliser les mesures préventives pour
éviter la contamination (80%)
Ø Maintenir un état nutritionnel adéquat
(70%)
Ø Rechercher la cause (70%)
Ø Recourir aux méthodes approprier de
réhydratation et quantifier le soluté d'hydratation a administre
10-20ml/kg/h de sro (70%)
En moyenne 61,6% d'enquêtes ont administrés les
soins.
TABLEAU N°7 REPARTITION DES ENQUETES SELON LES ELEMENTS
DE SURVEILLANCE
N°
|
Elément de surveillance
|
FA
|
FO
|
%
|
01
|
Surveiller les signes de déshydratation
|
10
|
8
|
80
|
02
|
Surveiller la courbe de poids
|
10
|
6
|
60
|
03
|
Surveiller le bilan d'entrée/ sortie
|
10
|
5
|
50
|
04
|
Surveiller la tolérance alimentaire
|
10
|
7
|
70
|
05
|
Surveiller le signe associé a la déshydratation
|
10
|
7
|
70
|
06
|
Surveiller l'état nutritionnel
|
10
|
8
|
80
|
07
|
Surveillance de selles (fréquence, quantité,
qualité et couleur)
|
10
|
2
|
20
|
08
|
Surveiller les signes vitaux
|
10
|
3
|
30
|
09
|
Surveiller l'état de conscience
|
10
|
5
|
50
|
10
|
Surveiller l'état général
|
10
|
6
|
60
|
11
|
Surveillance des effets indésirables de la
réhydratation
|
10
|
7
|
70
|
|
Total
|
110
|
64
|
58
|
Ce tableau indique que les éléments de
surveillance le plus assurés par les enquêtés
sont :
Ø Surveiller les signes de déshydratation
(80%)
Ø Surveiller l'état nutritionnel (80%)
Ø Surveiller la tolérance alimentaire (70%)
Ø Surveiller les signes associes a la
déshydratation (70%)
Ø Surveillance des effets indésirables de la
réhydratation (70%)
En moyenne 58% d'enquêtes ont assurés la
surveillance
TABLEAU N°8 REPARTITION DES ENQUETES SELON LE CONTENU DU
MESSAGE EDUCATIONNEL
N°
|
Contenu du message éducationnel
|
FA
|
FO
|
%
|
01
|
Conseiller la mère sur les règles
d'hygiéno-diététiques
|
10
|
7
|
70
|
02
|
Expliquer les mesures préventives de diarrhée a la
maison
|
10
|
5
|
50
|
03
|
Conseiller la mère sur la préparation et la
conservation des aliments
|
10
|
3
|
30
|
04
|
Conseiller le respect de calendrier vaccinal
|
10
|
6
|
60
|
05
|
Conseiller à la mère d'observer l'allaitement
maternel si l'enfant a -de 2ans
|
10
|
2
|
20
|
06
|
Conseiller à la mère le lavage de main
|
10
|
4
|
40
|
07
|
Dure a la mère quand revenir
|
10
|
8
|
80
|
08
|
Conseiller le maintien de l'hygiène corporelle de l'enfant
|
10
|
7
|
70
|
09
|
Enseigner aux parents les signes de déshydratation
|
10
|
6
|
60
|
|
Total
|
90
|
48
|
53,3
|
Ce tableau indique que les contenue du message
éducationnelle le plus assurés par les enquêtés
sont :
Ø Dire à la mère quand revenir (80%)
Ø Conseiller la mère sur les règles
d'hygiéno-diététiques (70%)
Ø Conseiller le maintien de l'hygiène corporelle
de l'enfant (70%)
En moyenne 53,3% d'enquêtes ont transmis le contenu du
message éducationnel.
TABLEAU N°9 REPARTITION DE SYNTHESE DE DONNE EN PAPPORT
AVEC ELEMENTS DE LA PRISE EN CHARGE
N°
|
Elément d'observation
|
FA
|
FO
|
%
|
01
|
Elément de soins
|
120
|
74
|
61,6
|
02
|
Eléments de surveillance
|
110
|
64
|
58
|
03
|
Contenu du message éducationnel
|
90
|
48
|
53,3
|
|
Total
|
320
|
186
|
58,1
|
Ce tableau nous indique que :
Ø En moyenne 61,6% des enquêtes ont administres les
soins
Ø Elément de surveillance 58%
Ø Contenu du message éducationnel 53,3%
La prise en charge a obtenu un scoreglobal de 58,1%
CHAPITRE V INTERPRETATION DES RESUTATS
Dans ce chapitre il sera question d'interpréter les
résultats de notre enquête. Il s'agira de découvrir le lien
qui existe entre les critères d'acceptabilité que nous avons
fixé à 70% et les résultats de notre étude. En
bref, ce chapitre nous permet de donner la signification de nos
résultats obtenus.
5.1. PROFIL DES ENQUETES
Tranche d'âge des enquêtés il se
dégage de ce tableau que l'âge des infirmiers
enquêtés varié entre 23 à 52 ans soit l'âge
moyenne de 37,5 ans. C'est l'âge de validité ou chacun cherche
l'autosatisfaction dans tout ce qu'il entreprend
SEXE
Dans ce tableau, il est à constater que 80% des
enquêtés sont du sexe féminin et 20% des
enquêtés sont du sexe masculin. Depuis le temps de Florence
Nightingale, les femmes se donnent plus à la profession
infirmière qu'aux hommes.
(MUKANDU BASUA BA BINTU, 2012)
NIVEAU D'ETUDE DES ENQUETEES
Ce tableau nous révèle que 30% des
enquêtés sont du niveau A1, 50% des enquêtés sont du
niveau A2 et 20% des enquêtés sont du niveau A3, l'étude
révèle que 50% des enquêtés ont un niveau bas.
Selon AMULI JIWE, plus le niveau est élève, plus
les performances sont bonnes.
ETAT CIVIL DES ENQUETEES
Dans ce tableau, le constat est 60% des enquêtés
sont de mariés, 20% des enquêtés sont de célibataire
et 20% des enquêtés qui sont de veuves. L'équilibre
conjugal influence l'épanouissement du travail.
ANCIENNETE
Il se dégage de ce tableau que les infirmiers
enquêtés ont une ancienneté variant entre 2 à 22
ans, en effet l'expérience professionnelle est un facteur qui favorise
le rendement du travail. De l'autre coté s'il n y a pas de formation en
cours d emploi les infirmiers ont vues une longue expérience
professionnelle, les amènent à la routine ainsi il faut favoriser
la formation en cours d'emploi et le cours de recyclage.AMULI JIWE
(op-cit)
5.2. INTERPRETATION DE L'EVALUATION DES PRISE EN CHARGE
INFIRMIERS DES ENFANTS DE O - 5 ans SOUFFRANT DE LA DIARRHEE.
Selon D.FOUTAIN et J COURTE JOIE (op-cit), il faut apprendre
aux parents comment prévenir la diarrhée. Il faut en même
temps les instruire sur la façon de combattre la déshydratation
en cas de la diarrhée. Cette éducation peut diminuer fortement la
mortalité des enfants par la diarrhée.
Les résultats de notre étude se
présentent comme suite :
A. LES ELEMENTS DE SOINS
Il ressort les résultats ci-après : 80% des
enquêtés ont compassé les pertes en eau et en
électrolyte et ont administré le zinc, 70%
d'enquêtés ont fait maintenir un état nutritionnel
adéquat, 70% d'enquêtés ont cherché la cause, 70%
d'enquêtés ont fait recourir a la méthode approprié
de réhydratation, 60% d'enquêtés ont administré la
vit A, 60% d'enquêtés ont rassuré les enfants et les
parents, en moyenne 61,6% des enquêtés ont administré les
soins.
B. LES ELEMENTS DE SURVEILLANCE
Ce tableau indique que les éléments de
surveillance le plus assurés par les enquêtés
sont :
Ø Surveiller les signes de déshydratation
(80%)
Ø Surveiller l'état nutritionnel (80%)
Ø Surveiller la tolérance alimentaire (70%)
Ø Surveiller les signes associes a la
déshydratation (70%)
Ø Surveillance des effets indésirables de la
réhydratation (70%)
En moyenne 58% d'enquêtes ont assurés la
surveillance.
C. EDUCATION SANITAIRE
Il ressort les résultats ci-après :80% des
enquêté ont dit à la mère quand revenir, 70% des
enquêté ont conseillé la mère sur les règles
d'hygiéno-diététiques et ont conseillé le maintien
de l'hygiène corporelle de l'enfant. En moyenne 53,3% d'enquêtes
ont transmis le contenu du message éducationnel.
La qualité de soins infirmiers administrés aux
enfants atteints de la diarrhée est de 58,1% ce pourcentage est
inferieur à notre critère d'acceptabilité.
5.3. CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail de fin d'étude de
graduat intitulé <<PRISE EN CHARGE INFIRMIERS DES
ENFANTS DE O à 5 ans SOUFFRANT DE LA DIARRHEE>>
Etude menée à l'hôpital provincial général de
référence (ex : maman yemo) durent la période allant
du 16 juillet au 16 aout2014, au département de la pédiatrie
précisément au pavillon 17nouveau né malade et soins
intensifs, pavillon 7 A et B, pavillon 16 prématuré interne et
externe.
Nous sommes partis par la question de recherche
ci-après :
Les infirmiers travaillant à la salle d'urgence
pédiatrique de l'hôpital générale de
référence administrent il les soins adéquats aux enfants
atteints de la diarrhée ?
Le but primordial poursuivi dans cette étude est
d'améliorer la qualité des soins infirmiers administrés
aux enfants atteints de la diarrhée.
Pour atteindre ce but, nous nous sommes fixés les
objectifs ci-après :
Ø Identifier les enfants de 0 à 5 ans qui sont
concernés
Ø Observer les infirmiers qui prennent en charge les
enfants atteints de la diarrhée
Ø Déterminer leur niveau de prise en charge des
enfants avec diarrhée.
La population cible de notre étude était
constituée de 103 infirmiers travaillants au service de pédiatrie
de l'hôpital général de référence à
laquelle un échantillon non probabiliste du type accidentel de 10
infirmiers a été tiré sur base de nos critères de
sélection établies.
Partant d'une enquête comme méthode de recherche,
nous avons utilisé l'observation comme technique et une grille
d'observation de la qualité de soins comme instrument de recherche-
Les résultats suivants ont été
observés
Ø L'âge des infirmiers enquêtés
varie entre 23 à 52 ans
Ø 80% des infirmiers enquêtés sont des
femmes
Ø 50% des enquêtés sont des A2
Ø 30% des enquêtés sons des A1
Ø 20% des enquêtés sont de A3
Ø L'ancienneté des enquêtés entre 0
à 43 ans
Ø En moyenne 61,6% des enquêtés ont
administres les soins
Ø En moyenne 58% des enquêtés ont
assuré la surveillance et 53,3% ont transmis le contenu du message
éducationnel
Ø La moyenne globale de la prise en charge
s'élève à 58,1%
D'après l'analyse générale de nos
données, la moyenne générale de notre étude nous
donne 58,1%, le résultat ci-contre est inferieur à notre
critère d'acceptabilité fixée à 80%
Pour répondre à la question de recherche de
notre étude nous pouvons conclure que les infirmiers travaillant au
département de la pédiatrie de l'hôpital provincial
général de référence de Kinshasa (ex : maman
yemo), n'administrent pas des soins adéquats aux enfants atteints de la
diarrhée.
5.4. SUGGESTION
Nous suggérons ce qui suit :
Au gouvernement et au ministère de la santé
publique :
Ø D'organiser les séances de formation contenue
des personnels soignants pour améliorer la qualité des soins dans
les services médicaux qui s'occupe de la santé des enfants
Ø D'utiliser les medias (radio,
télévision) pour informer la population en général
et les mères en particulier sur les mesures préventives de la
diarrhée.
Aux personnels soignant :
Ø D'accomplir correctement leur rôle
d'éducateur sur l'hygiène dans le milieu hospitalier pour
prévenir les affections diarrhéiques.
Aux parents essentiellement aux mères
Ø De pratiquée touts les conseils relatifs
à l'hygiène recueillies au centre de santé et a
l'hôpital pour la protection et la bonne santé de leur enfants.
Aux directeurs de nursing de l'hôpital
général de référence de Kinshasa
Ø Renforcer la supervision
Ø Favoriser la formation en cours d'emploi
Ø Organiser les cours de recyclage
Ø Moraliser les infirmiers sur le serment de
FLORENCE NIGHTINGALE.
BIBLIOGRAPHIE
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médical pour les régions tropicales, édition BERPS
KANGU MAYUMBE.
2. DECLERCK M. (2007), Symptômes, Diagnostic et
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3. DIND I.et BAY L. (2004), Manuels des soins
infirmiers, Kinshasa, 2ème édition.
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4. FOUNTAIN D. et J. courte joie (1992), infirmier comment
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5. G. Horton (1994), infirmiers, comment traiter votre
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10. J. Claude RAMBAUD (1995), cas cliniques en
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13. L. BEAUGERIE et Y. YAZDANPANAH (2000), diarrhée
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