LISTE DES PLANCHES
PHOTOS
Planche 1 : Les remontées de
capillarité « in
door ».............................................. 42
Planche 2 : Inondation dans le quartier
Nkolmintag............................................... 44
Planche 3 : Urbanisation anarchique et occupation du lit
du des cours d'eau ................. 55
Planche 4 : Un habitat en
mutation...................................................................
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LISTE DES ABREVIATIONS
ARAN : Agence de Restructuration et d'Aménagement de
la zone Nylon.
BUCREP : Bureau Central des Recensements et d'Etude de la
Population.
CLUVA : Climate Urban Vulnerability Asset.
CUD : Communauté Urbaine de Douala.
CNRS : Centre National de Recherche Scientifique.
GIEC : Groupe Intergouvernemental d'Experts du Climat.
GPS : Global Positionning System.
IGN : Institut Géographique national.
MAERTUR : Mission d'Aménagement et d'Equipement des
Territoires Urbains et Ruraux.
OCDE : Organisation de Coopération et de
Développement Economique.
OMD : Objectif du Millénaire pour le
Développement
OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
ONG : Organisation Non Gouvernementale.
PDU : Projet de Développement Urbain.
PER : Plan d'Evaluation des Risques.
POS : Plan d'Occupation du Sol.
PPR : Plan de Prévention des inondations.
SMIC : Salaire Minimum de Croissance.
UNESCO : Organisation des Nations unies pour l'Education, la
Science et la Culture.
UTM : Univers Travers Mercator.
INTRODUCTION GENERALE
La croissance urbaine modifie très souvent certaines
caractéristiques du milieu naturel, ce qui perturbe en retour
l'équilibre de la ville (Patrick P., 1994). Ce phénomène
complexe et difficile à maîtriser, se déroule en Afrique
subsaharienne de façon extrêmement rapide et s'accompagne de
profondes mutations spatiales, environnementales, sociales (Fotsing J.M et
Etouna J., 2002).
Au Cameroun, pays de l'Afrique centrale, situé au fond
du golfe de Guinée, le processus d'urbanisation a conduit à la
naissance de plusieurs villes, parmi lesquelles Yaoundé et Douala sont
respectivement capitale politique et économique. De même que dans
la majorité des villes des pays en développement, les questions
de production d'un cadre de vie sain et agréable se posent dans ces deux
métropoles avec persistance.
La ville de Douala qui nous intéresse, se
trouve sur l'estuaire du Wouri, à 30 kilomètres de l'océan
Atlantique. Elle se distingue tant par ses caractéristiques
naturelles que par son évolution spatiale. En ce qui concerne le milieu
physique, il est marqué par un relief presque plat et des sols
hydromorphes. Quant à la croissance spatiale, elle se déroule
sans grand contrôle administratif et s'explique surtout par la forte
pression démographique. En 1976 la population de Douala était de
458 426 habitants contre plus de 1 907 479 aujourd'hui (Rapport
BUCREP, 2010). Cette explosion démographique doublée du non
respect des règles d'aménagement urbain aboutit à un
étalement de la ville sur des espaces vulnérables et à
risque (Mainet G., 1986). En réalité les problèmes de
logements, d'accès au sol et à la propriété
accentués par la pauvreté ambiante amènent les populations
démunies à s'installer dans les zones marécageuses
sujettes aux risques hydrologiques.
Cette situation soulève un ensemble de
problématique propre à l'occupation des zones où planent
les risques hydrologiques, par des populations urbaines en quête de
réussite économique. Nkolmintag, Nylon et Tergal situés au
sud Est de la ville, objet de cette étude, font partie de ces quartiers
qui se sont développés hors de tout contrôle des pouvoirs
urbains et sur un espace marécageux, peu propice à l'habitat.
Peuplés en majorité des populations au faible niveau de vie, ces
quartiers, sont soumis aux risques hydrologiques tels que : les
inondations et les remontées de capillarité. Dès lors, il
semble intéressant de présenter, dans un premier temps, les
risques étudiés; ensuite de mettre en évidence le
rôle des éléments du milieu naturel lors des inondations et
des remontées de capillarité et enfin de ressortir les
éléments de vulnérabilité en vue d'aider à
la gestion de ce problème.
Sans la prétention de faire oeuvre originale, ce
travail se propose d'apporter - en dépit des perceptions
réductrices du « champ du probable » des
phénomènes étudiés, par les populations et les
décideurs - des éléments qui témoignent de la
prégnance des risques hydrologiques sur le site
étudié ; une analyse sur les caractéristiques du
milieu naturel qui participent au développement des
phénomènes étudiés ; et enfin une
évaluation de l'impact social, économique et sanitaire possible,
lié à la concrétisation des risques hydrologiques
étudiés.
Notre but ultime est de contribuer à l'atteinte des
objectifs du millénaire, conformément à la cible
« 7D » qui prévoit
d' « améliorer de moitié les conditions de 100
millions d'habitants de taudis ». Nous voulons également
soulever ici des axes de réflexion susceptibles de conduire à
l'amélioration des conditions de vie des populations de la zone
étudiée, prises malheureusement au filet de la
marginalité.
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