2. RECOMMANDATIONS
A l'issue de ce travail, nous voulons émettre quelques
suggestions au près des intervenants dans la filière café
sur notre analyse :
· A l'ARFIC :
-d'ajuster le prix du café burundais au prix
international et au prix des pays de l'EAC pour éviter que les
caféiculteurs puissent être tentés de vendre de
façon illicite leurs productions dans ces pays.
-de réduire les circuits de rémunération
dans le secteur de la filière café puisqu'on a constaté
que la grande part des revenus du café rémunèrent
plusieurs catégories de personnes intervenant dans le circuit de
commercialisation du café et le caféiculteur ne reçoit que
des résidus du prix en cours.
-De se référer aussi sur les prix des
principales cultures concurrentes du café (haricot, banane et haricot)
dans la fixation du prix du café au producteur.
· A l'Inter-Café :
-de mettre à la disposition des caféiculteurs
des fertilisants nécessaires à temps en quantité
suffisantes.
-de continuer à assurer un encadrement de
caféiculteurs et les aider à avoir un prix conforme au prix
pratiqué sur le marché international.
· Aux associations des caféiculteurs :
-de mener des campagnes de mobilisations des
caféiculteurs pour que ces derniers puissent retrouver une confiance
dans la principale culture d'exportation que dispose notre pays et qui fait
rentrer beaucoup de devises.
-de piloter les négociations avec tous les intervenants
de la filière café pour le prix donné aux producteurs soit
calqué au prix pratiqué sur le marché international.
· Aux caféiculteurs :
-de continuer à s'atteler aux activités de
l'amélioration des caféiers,
-de continuer à pailler, tailler leurs
caféiers
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