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Le système financier face au développement économique de la RDC de 1980 à  2013. Quelle efficacité du système financier ?

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par Justin ABUDI
Université Catholique du Congo - Licence 2016
  

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LES MODELES DE DEVELOPPEMENT FINANCIER ET ECONOMIQUE

Grâce au chapitre premier de ce travail on peut comprendre l'importance de l'épargne et de l'existence des intermédiaires financiers dans le processus d'accumulation, d'investissement et de croissance. En effet, la meilleure mobilisation de l'épargne, la diversification efficace des risques, l'évaluation des projets d'investissement sont autant de fonctions remplies par le système financier qui peuvent expliquer cette influence positive sur la croissance. Les théories qui enseignent sur cette approche sont nombreuses et nous sélectionnons ici quelques unes pour mettre en lumière ces hypothèses.

II.1.1. Le modèle Harrod-Domar

II.1.1.1. Le modèle de croissance classique aux origines du modèle Harrod-Domar

Signalons que la fonction de production globale :

Y = f(K,L) est au coeur de tout modèle de croissance économique. C'est une fonction qui peut prendre des nombreuses formes différentes, selon la nature de ce qui constitue le véritable rapport entre les facteurs de production (K et L par exemple) et la production globale Y. La forme exacte de la fonction f (qui définit l'ampleur de l'augmentation de la production en réaction aux changements de K et de L) est l'élément distinctif de nombreux modèles de croissance. En fait, le débat théorique auquel donne lieu la croissance économique dans les ouvrages porte sur la meilleure façon de représenter le processus de production.

Le modèle Harrod-Domar a largement servi (peut-être même trop) dans les pays en développement pour étudier les rapports entre la croissance et les besoins en capitaux. Il se fonde sur une observation de la réalité montrant qu'une partie des actifs sont au chômage et part de l'idée que le capital constitue le facteur déterminant obligatoire de la production et de la croissance. On peut comprendre le modèle22(*) suivant cette démarche :

Les équations 2.1, 2.2 et 2.3 sont en rapport étroit et décrivent ensemble les modalités d'évolution progressive des réserves de capital (K). Ces trois équations calculent d'abord l'épargne totale, qu'elles relient ensuite au nouvel investissement, avant de décrire enfin, comment le nouvel investissement change la taille des réserves de capital. Pour calculer l'épargne, nous prenons l'approche la plus directe partant de l'hypothèse que l'épargne constitue une part fixe du revenu :

S = s x Y [2.1]

S (majuscule) représente la valeur totale de l'épargne, et s (minuscule), le taux d'épargne moyen.

L'équation suivante relie l'épargne à l'investissement. Si l'on considère que toute la production des biens et services produits par l'économie doit servir à la consommation courante et à l'investissement et que tout revenu gagné par les agents doit être consommé ou épargné tel que vu au chapitre premier, comme la production est égale au revenu, il s'en suit que l'épargne doit être égal à l'investissement.

S = I [2.2]

Nous sommes maintenant à mesure de montrer comment les réserves de capital changent progressivement. Deux forces principales en déterminent l'évolution : les nouveaux investissements (qui s'ajoutent aux réserves de capital) et la dépréciation (qui réduit lentement la valeur du capital existant au fil des années). A l'aide de la lettre grecque delta (?), qui représente le changement de valeur d'une variable, nous exprimons le changement du capital par ?K qui est déterminé comme suit :

?k = I - (d x k) [2.3]

Dans cette formulation, d est le taux de dépréciation du capital quel l'on peut simplement comprendre par l'amortissement. Le premier terme (I ) indique que le capital augmente chaque année du montant du nouvel investissement et le terme -(d x k) montre que le capital diminue chaque année à cause de la dépréciation du capital existant. Pour simplifier légèrement les équations 2.1, 2.2 et 2.3 ; on peut écrire :

?k = sY - d x k [2.4]

Avec :

k = les réserves de capital

Y = le revenu

s = le taux d'épargne

d = le taux de dépréciation de capital compris comme le taux

d'amortissement

* 22 PERKINS D. H, RADELET S & LINDAUER D. L; Economie du développement, Ed. De Boeck, Bruxelles, 2011, p.142

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