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Cartographie de l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) et évaluation de l'état de sécheresse moyennant les outils SIG et télédétection.

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par Mamane Barkawi MANSOUR BADAMASSI
Université Mohamed V Agdal - Master spécialisé 2016
  

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Partie II. Détection des changements d'occupation du sol

Tous ces paramètres conduisent à la création et au développement de l'habitat irrégulier qui influe sur l'évolution et le changement d'occupation du sol.

V.3 Facteurs naturels (la sécheresse)

D'après OMM-N°1006., 2006, la sécheresse est un phénomène naturel dangereux de caractère insidieux, qui résulte d'une insuffisance des précipitations par rapport aux valeurs prévues ou normales ; lorsqu'elle persiste durant une saison entière ou plus, cette insuffisance empêche de répondre comme il convient aux besoins des sociétés humaines et de l'environnement. Le Niger faisant partie de la bande subsaharienne dénommée le sahel, a souvent été victime de déficit pluviométrique. A Niamey les périodes de pluies ne dépassent pas trois à quatre mois (juin, juillet, août et septembre) suivie d'une longue période sèche (octobre - mai).

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Figure 28 : Variations moyenne annuelles des précipitations de la ville de Niamey de 1985 à 2015. Source : Précipitations Chirps

Dans les années 70 et 80, l'Afrique de l'Ouest en générale a connu une longue période de sécheresse provoquant ainsi une baisse de 4 à 6 % du PIB au Niger en 1984 (OMM-N°1006., 2006). Cette baisse de pluie entraine des forts changements dans l'occupation du sol. Car les déficits pluviométriques entrainent beaucoup de conséquences notamment la dégradation des sols, perte de la fertilité des sols, disparition du couvert végétal...etc.

C'est d'ailleurs ce que notre étude a montré, pendant les périodes 1985-1994 et 1994-2003, l'étude a fait ressortir un recule considérable des zones de cultures pluviales (6 042,15 hectares en 1985 et 1 140,21 hectares en 2003), des cultures irriguées (1 355,49 hectares en 1985 et 1 096,13 hectares en 2003) mais aussi de la superficie du fleuve Niger (810,18 hectares en 1985 et 617,81 hectares en 2003) (tableau 10). Le recule de ces classes d'occupation du sol peut être lié principalement à l'insuffisance de l'eau en quantité suffisante pour leur alimentation mais aussi aux différentes actions anthropiques. En effet, l'analyse de

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Projet de fin d'étude CRASTE-LF 2016 : Cartographie de l'évolution spatio-temporelle de la ville de Niamey (Niger) et évaluation de l'état de sécheresse moyennant les outils SIG et Télédétection

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